Pas les flics, pas les noirs, pas les blancs [document projeté ou vidéo] / Ursula Meier (1971-....), Monteur . - Arte Editions : Cine Manufacture, 2002 . - VHS 72 min. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
(494) Suisse 171:323.12 Antiracisme / Antisexisme / Antidiscrimination / Egalité des Chances 316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel 32(494) Politique de la Suisse 329.18(494) Extrême droite Suisse 351.74 Force publique - police 929 Biographies et témoignages
|
Note de contenu : |
Source http://www.filmeeinewelt.ch :
Depuis quelques années, une expérience unique en son genre est en cours à Genève. Dans ce canton dont la population étrangère représente plus de cinquante pour cent, la police travaille main dans la main avec des représentant(e)s des communautés immigrées afin d’établir le dialogue nécessaire à la cohabitation.
C’est grâce à Alain, la figure principale du film, que ce projet a vu le jour. Après avoir fait partie d’un groupe d’extrême droite dans sa jeunesse, ce policier jovial âgé de plus de quarante ans a radicalement changé d’opinion. Il est favorable à la recherche de solutions, à la médiation interculturelle partout où la répression reste régulièrement sans effet.
Ursula Meier a conçu un récit où différents parcours de vie se croisent et se complètent. Sarah, une Suissesse dont le père est tunisien a dû surmonter ses préjugés pour pouvoir coopérer avec la police. Son organisation, MondialContact, essaie de trouver et d’apporter des solutions par le biais de la médiation. De son côté, Titi, un médiateur originaire du Nigeria, a dû tout d’abord regarder en face son propre racisme avant de pouvoir collaborer avec des Européens. Les scènes de médiation filmées spontanément sur place montrent à quel point Alain prend les choses à cœur: c’est en véritable tribun populaire que l’ancien extrémiste prêche la tolérance mutuelle dans le langage très direct qui lui est propre. Derrière son apparence anguleuse, l’homme cache une honnêteté touchante. Il a le soutien de son commandant, Yves, convaincu lui aussi de la nécessité de la médiation. Avec l’exemple d’Ibrahim (Zaïre), d’Enver (Serbie) et d’un Péruvien, le film nous donne un aperçu de plusieurs destins de réfugiés. Le film s’achève au moment où Titi et sa famille partent pour le Canada. Alain perd à la fois un collaborateur et un ami.
«Pas les flics, pas les noirs, pas les blancs» est plus qu’un portrait: c’est un film résolument optimiste à une époque marquée par la xénophobie: chacun a en lui la capacité d’entrer en contact avec autrui. A condition qu’il le veuille bien. |
En ligne : |
http://www.cinemanufacture.ch/menu.html |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Pas les flics, pas les noirs, pas les blancs |
Type de document : |
document projeté ou vidéo |
Auteurs : |
Ursula Meier (1971-....), Monteur |
Editeur : |
Arte Editions |
Année de publication : |
2002 |
Autre Editeur : |
Cine Manufacture |
Importance : |
VHS 72 min |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
(494) Suisse 171:323.12 Antiracisme / Antisexisme / Antidiscrimination / Egalité des Chances 316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel 32(494) Politique de la Suisse 329.18(494) Extrême droite Suisse 351.74 Force publique - police 929 Biographies et témoignages
|
Note de contenu : |
Source http://www.filmeeinewelt.ch :
Depuis quelques années, une expérience unique en son genre est en cours à Genève. Dans ce canton dont la population étrangère représente plus de cinquante pour cent, la police travaille main dans la main avec des représentant(e)s des communautés immigrées afin d’établir le dialogue nécessaire à la cohabitation.
C’est grâce à Alain, la figure principale du film, que ce projet a vu le jour. Après avoir fait partie d’un groupe d’extrême droite dans sa jeunesse, ce policier jovial âgé de plus de quarante ans a radicalement changé d’opinion. Il est favorable à la recherche de solutions, à la médiation interculturelle partout où la répression reste régulièrement sans effet.
Ursula Meier a conçu un récit où différents parcours de vie se croisent et se complètent. Sarah, une Suissesse dont le père est tunisien a dû surmonter ses préjugés pour pouvoir coopérer avec la police. Son organisation, MondialContact, essaie de trouver et d’apporter des solutions par le biais de la médiation. De son côté, Titi, un médiateur originaire du Nigeria, a dû tout d’abord regarder en face son propre racisme avant de pouvoir collaborer avec des Européens. Les scènes de médiation filmées spontanément sur place montrent à quel point Alain prend les choses à cœur: c’est en véritable tribun populaire que l’ancien extrémiste prêche la tolérance mutuelle dans le langage très direct qui lui est propre. Derrière son apparence anguleuse, l’homme cache une honnêteté touchante. Il a le soutien de son commandant, Yves, convaincu lui aussi de la nécessité de la médiation. Avec l’exemple d’Ibrahim (Zaïre), d’Enver (Serbie) et d’un Péruvien, le film nous donne un aperçu de plusieurs destins de réfugiés. Le film s’achève au moment où Titi et sa famille partent pour le Canada. Alain perd à la fois un collaborateur et un ami.
«Pas les flics, pas les noirs, pas les blancs» est plus qu’un portrait: c’est un film résolument optimiste à une époque marquée par la xénophobie: chacun a en lui la capacité d’entrer en contact avec autrui. A condition qu’il le veuille bien. |
En ligne : |
http://www.cinemanufacture.ch/menu.html |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
|  |