[article] Naissance d'une "minorité piégée" : La gestion de la population arabe dans les débuts de l'État d'Israël [texte imprimé] / Adriana Kemp, Auteur . - 2002. Langues : Français ( fre) in Critique Internationale > 15 (avril 2002)
Catégories : |
32(569.4) Politique d'Israël 32(569.4) Politique de la Palestine 94(569.4) Histoire d'Israël et de la Palestine
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Résumé : |
Durant les deux premières décennies de l'Etat d'Israël, une bande de territoire tout au long de la frontière a été placée sous administration militaire et sous un régime d'exception, tant à des fins de sécurité militaire proprement dite que pour mieux contrôler les populations palestiniennes qui y vivaient. Paradoxe : l'Etat israélien a fait de ses résidents palestiniens des citoyens alors que, comme "Etat juif", il ne pouvait que les considérer comme une "population dangereuse" à surveiller. Cette surveillance "ethnique", ne s'avouant guère comme telle, s'est principalement exercée sous le couvert de mesures de caractère territorial : les règlements particuliers de ces zones frontalières, dont certains remontaient à la période du Mandat britannique et qui ont permis à la fois de "judaïser" ces territoires et de surveiller de très près la population palestinienne qui y vivait toujours. L'ambiguïté de cette politique d'inclusion-exclusion a suscité d'abondants débats parlementaires, et son résultat est lui aussi ambigu. |
En ligne : |
http://www.ceri-sciences-po.org/publica/critique/article/ci15p105-124.pdf |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
Naissance d'une "minorité piégée" : La gestion de la population arabe dans les débuts de l'État d'Israël |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Adriana Kemp, Auteur |
Année de publication : |
2002 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
32(569.4) Politique d'Israël 32(569.4) Politique de la Palestine 94(569.4) Histoire d'Israël et de la Palestine
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Résumé : |
Durant les deux premières décennies de l'Etat d'Israël, une bande de territoire tout au long de la frontière a été placée sous administration militaire et sous un régime d'exception, tant à des fins de sécurité militaire proprement dite que pour mieux contrôler les populations palestiniennes qui y vivaient. Paradoxe : l'Etat israélien a fait de ses résidents palestiniens des citoyens alors que, comme "Etat juif", il ne pouvait que les considérer comme une "population dangereuse" à surveiller. Cette surveillance "ethnique", ne s'avouant guère comme telle, s'est principalement exercée sous le couvert de mesures de caractère territorial : les règlements particuliers de ces zones frontalières, dont certains remontaient à la période du Mandat britannique et qui ont permis à la fois de "judaïser" ces territoires et de surveiller de très près la population palestinienne qui y vivait toujours. L'ambiguïté de cette politique d'inclusion-exclusion a suscité d'abondants débats parlementaires, et son résultat est lui aussi ambigu. |
En ligne : |
http://www.ceri-sciences-po.org/publica/critique/article/ci15p105-124.pdf |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
in Critique Internationale > 15 (avril 2002)
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