Importance : |
1 vol. (160 p.-[4] p. de pl.) |
Résumé : |
Témoignage rare d’un militant juif communiste polonais qui dresse le portait des kapos (les détenus qui servaient de relais à la SS) qu’il a rencontrés au cours de son séjour de 3 années à Auschwitz. Peu d’ouvrages ont été consacrés aux «kapos». Parmi les 5 kapos évoqués dans son livre Charles Liblau trace le portrait d’un «communiste juif», d’un droit commun allemand, d’un Tsigane. Sa description minutieuse de ces hommes, les souvenirs qu’il évoque, les anecdotes qu’il raconte sont aussi le prétexte à une réflexion sur l’homme et l’oppression. Les kapos étaient ces figures troublantes et sinistres dans un système subtilement pervers inventé par les bourreaux qui octroyaient à une partie des déportés des tâches de gestion et de contrôle du camp. Autant que faire se peut, l’auteur aborde les situations épouvantables qu’il relate avec humour, dérision et lucidité. « A mes enfants - devenant maintenant des adultes - […] j’aimerais qu’ils comprennent l’atmosphère de ces temps “hors temps” et, qu’en prenant connaissance d’une poignée de détails de cette sombre époque, ils fassent en sorte qu’elle ne se répète plus. » |