Les dilemmes et les silences de Pie XII : Vatican, Seconde guerre mondiale et Shoah [texte imprimé] / Giovanni Miccoli (1933-....), Auteur ; Lydia Zaïd, Traducteur ; Anne-Laure Vignaux, Traducteur . - Bruxelles : Complexe, 2005 . - 1 vol. (472 p.) : couv. ill. ; 24 cm. - (Histoire du temps présent) .
ISBN : 2-87027-937-X
Langues : Français (fre) Langues originales : Italien (ita)

Catégories :	282 Eglise catholique romaine 321.6"1933/1945" Nazisme 929 Pie XII 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale Judéocide / Shoah
Index. décimale :	940.53 Histoire de la Seconde Guerre mondiale
Résumé :	Argumentaire éditeur : Pourquoi le pape Pie XII n’a-t-il pas ouvertement condamné les atrocités nazies ? Une polémique encore ouverte, un livre pour faire la lumière. « Ce vœu [de paix dans un ordre nouveau], l’humanité le doit à des centaines de milliers de gens qui, sans avoir commis aucune faute, parfois pour de simples raisons de nationalité ou d’origine, sont destinés à la mort ou à un dépérissement progressif. » Cette phrase, prononcée dans la partie finale de son discours de Noël de 1942, constitue l’allusion la plus explicite de Pie XII aux atrocités qui ont accompagné la Deuxième Guerre mondiale et, en particulier, l’extermination des Juifs par les nazis. Pourquoi le pape n’alla-t-il jamais au-delà des appels généraux à la paix, des regrets concernant les ruines et les luttes causées par la guerre, et pourquoi ne parla-t-il jamais ouvertement des Juifs et de l’extermination ? Quels furent les rapports entre l’antisémitisme catholique traditionnel et le racisme nazi ? Ces questions, les historiens et les journalistes se les posent depuis plusieurs décennies. Elles ont déchaîné des polémiques féroces, encore réactualisées par le processus de béatification de Pie XII, actuellement en cours. C’est à elles que le présent ouvrage de Giovanni Miccoli tente de répondre, de façon documentée et équilibrée, en mettant en lumière les intentions, les préoccupations, les limites objectives d’intervention et les ambiguïtés du pape, de la Curie, des nonces et des évêques nationaux. « Pour le vicaire du Christ », écrit Pie XII à l’évêque de Berlin le 30 avril 1943, « le chemin à parcourir pour trouver le juste milieu entre les exigences constantes de son office pastoral devient sans cesse plus tortueux et accidenté » : les dilemmes auxquels le pape et l’Église étaient confrontés étaient angoissants. Toute prise de position devait éviter d’apparaître comme une violation de la neutralité ou un soutien à l’une des parties du conflit; les critiques contre les nazis ne pouvaient mettre en danger la position des millions de catholiques (et des milliers de prêtres) allemands, ni la sécurité de Rome, centre de l’Italie fasciste dans un premier temps, occupée par les Allemands ensuite ; les appels publics semblaient plus risqués et moins efficaces que la solidarité privée. L’analyse minutieuse de Miccoli reconstruit non seulement la réalité des faits, mais également celle des attitudes mentales qui déterminèrent les actions et les omissions.
Note de contenu :	Table : Préface à l'édition française Préface Inventaire des sigles Prémices - Deux questions non dépourvues d'ambiguité Conclusion, les conditionnements d'une tradition idéologique et diplomatique Bibliographie Index des noms cités
Permalink :	https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di

Titre :	Les dilemmes et les silences de Pie XII : Vatican, Seconde guerre mondiale et Shoah
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Giovanni Miccoli (1933-....), Auteur ; Lydia Zaïd, Traducteur ; Anne-Laure Vignaux, Traducteur
Editeur :	Bruxelles : Complexe
Année de publication :	2005
Collection :	Histoire du temps présent
Importance :	1 vol. (472 p.)
Présentation :	couv. ill.
Format :	24 cm
ISBN/ISSN/EAN :	2-87027-937-X
Langues :	Français (fre) Langues originales : Italien (ita)
Catégories :	282 Eglise catholique romaine 321.6"1933/1945" Nazisme 929 Pie XII 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale Judéocide / Shoah
Index. décimale :	940.53 Histoire de la Seconde Guerre mondiale
Résumé :	Argumentaire éditeur : Pourquoi le pape Pie XII n’a-t-il pas ouvertement condamné les atrocités nazies ? Une polémique encore ouverte, un livre pour faire la lumière. « Ce vœu [de paix dans un ordre nouveau], l’humanité le doit à des centaines de milliers de gens qui, sans avoir commis aucune faute, parfois pour de simples raisons de nationalité ou d’origine, sont destinés à la mort ou à un dépérissement progressif. » Cette phrase, prononcée dans la partie finale de son discours de Noël de 1942, constitue l’allusion la plus explicite de Pie XII aux atrocités qui ont accompagné la Deuxième Guerre mondiale et, en particulier, l’extermination des Juifs par les nazis. Pourquoi le pape n’alla-t-il jamais au-delà des appels généraux à la paix, des regrets concernant les ruines et les luttes causées par la guerre, et pourquoi ne parla-t-il jamais ouvertement des Juifs et de l’extermination ? Quels furent les rapports entre l’antisémitisme catholique traditionnel et le racisme nazi ? Ces questions, les historiens et les journalistes se les posent depuis plusieurs décennies. Elles ont déchaîné des polémiques féroces, encore réactualisées par le processus de béatification de Pie XII, actuellement en cours. C’est à elles que le présent ouvrage de Giovanni Miccoli tente de répondre, de façon documentée et équilibrée, en mettant en lumière les intentions, les préoccupations, les limites objectives d’intervention et les ambiguïtés du pape, de la Curie, des nonces et des évêques nationaux. « Pour le vicaire du Christ », écrit Pie XII à l’évêque de Berlin le 30 avril 1943, « le chemin à parcourir pour trouver le juste milieu entre les exigences constantes de son office pastoral devient sans cesse plus tortueux et accidenté » : les dilemmes auxquels le pape et l’Église étaient confrontés étaient angoissants. Toute prise de position devait éviter d’apparaître comme une violation de la neutralité ou un soutien à l’une des parties du conflit; les critiques contre les nazis ne pouvaient mettre en danger la position des millions de catholiques (et des milliers de prêtres) allemands, ni la sécurité de Rome, centre de l’Italie fasciste dans un premier temps, occupée par les Allemands ensuite ; les appels publics semblaient plus risqués et moins efficaces que la solidarité privée. L’analyse minutieuse de Miccoli reconstruit non seulement la réalité des faits, mais également celle des attitudes mentales qui déterminèrent les actions et les omissions.
Note de contenu :	Table : Préface à l'édition française Préface Inventaire des sigles Prémices - Deux questions non dépourvues d'ambiguité Conclusion, les conditionnements d'une tradition idéologique et diplomatique Bibliographie Index des noms cités
Permalink :	https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di