Le Péché de la France : Surnaturel et politique au XIXe siècle [texte imprimé] / Jacques Marx, Auteur ; Émile Poulat, Préfacier, etc. . - Bruxelles : Espace de Libertés, 2005 . - 1 vol. (441 p.) : couv. ill. ; 24 cm. - ( Laïcité) . ISBN : 2-930001-63-1 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
261.8 Intégrisme catholique 282 Eglise catholique romaine 316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel 329.11 Tendance conservatrice 94(44) Histoire de la France 94(44)"19" Histoire de France au XXe siècle
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Résumé : |
Site éditeur :
Aux yeux de l’opinion conservatrice, la mort de Louis XVI, le 21 janvier 1793, fut perçue comme un drame religieux, clôturant la destinée de la monarchie sacrée, qui avait fait de la France la fille aînée de l’Église.
Jacques Marx montre comment cet événement fondateur a nourri, tout au long du XIXe et même du XXe siècle, un discours de la culpabilité et de la repentance dont les échos se retrouvent jusque dans la rhétorique du maréchal Pétain et de la révolution nationale. Il montre aussi comment la contre-révolution catholique a cherché à instrumentaliser un certain nombre d’épisodes surnaturels — en particulier les apparitions de la Vierge et la dévotion au Sacré-Coeur — en vue de légitimer un projet théocratique pour la France et la restauration de la monarchie d’Ancien Régime.
Politique et religion sont ici étroitement imbriquées : autour des grands sites marials, aventuriers politiques et prétendants, enfants perdus de la survivance de Louis XVII, le disputent aux prophètes, devins inspirés, et religieuses visionnaires des réseaux mystiques, dans un jeu équivoque de manipulations et de complots.
Le Péché de la France se veut ainsi une contribution à l’histoire culturelle de la pensée ultraconservatrice, où se mêlent la nostalgie d’un pouvoir perdu, l’intransigeantisme catholique et l’instrumentalisation des masses.
Jacques Marx est professeur ordinaire à l’Université Libre de Bruxelles. Vice-président de l’Institut d’étude des religions et de la laïcité (Bruxelles) de 1987 à 2003, il enseigne notamment l’histoire de la libre pensée et la philosophie du libre examen. Spécialisé dans l’histoire des mentalités, à l’articulation du discours littéraire et idéologique, il a consacré sa thèse de doctorat (Charles Bonnet contre les Lumières, Oxford, 1976) ainsi que plusieurs publications à l’étude de la pensée conservatrice.
Émile Poulat a fondé le Groupe de sociologie des religions dont sont issues les célèbres Archives de sciences sociales des religions, et est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales à Paris. Auteur de très nombreux ouvrages, il est une autorité dans le domaine de la sociologie des religions. |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Le Péché de la France : Surnaturel et politique au XIXe siècle |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jacques Marx, Auteur ; Émile Poulat, Préfacier, etc. |
Editeur : |
Bruxelles : Espace de Libertés |
Année de publication : |
2005 |
Collection : |
Laïcité |
Importance : |
1 vol. (441 p.) |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
2-930001-63-1 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
261.8 Intégrisme catholique 282 Eglise catholique romaine 316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel 329.11 Tendance conservatrice 94(44) Histoire de la France 94(44)"19" Histoire de France au XXe siècle
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Résumé : |
Site éditeur :
Aux yeux de l’opinion conservatrice, la mort de Louis XVI, le 21 janvier 1793, fut perçue comme un drame religieux, clôturant la destinée de la monarchie sacrée, qui avait fait de la France la fille aînée de l’Église.
Jacques Marx montre comment cet événement fondateur a nourri, tout au long du XIXe et même du XXe siècle, un discours de la culpabilité et de la repentance dont les échos se retrouvent jusque dans la rhétorique du maréchal Pétain et de la révolution nationale. Il montre aussi comment la contre-révolution catholique a cherché à instrumentaliser un certain nombre d’épisodes surnaturels — en particulier les apparitions de la Vierge et la dévotion au Sacré-Coeur — en vue de légitimer un projet théocratique pour la France et la restauration de la monarchie d’Ancien Régime.
Politique et religion sont ici étroitement imbriquées : autour des grands sites marials, aventuriers politiques et prétendants, enfants perdus de la survivance de Louis XVII, le disputent aux prophètes, devins inspirés, et religieuses visionnaires des réseaux mystiques, dans un jeu équivoque de manipulations et de complots.
Le Péché de la France se veut ainsi une contribution à l’histoire culturelle de la pensée ultraconservatrice, où se mêlent la nostalgie d’un pouvoir perdu, l’intransigeantisme catholique et l’instrumentalisation des masses.
Jacques Marx est professeur ordinaire à l’Université Libre de Bruxelles. Vice-président de l’Institut d’étude des religions et de la laïcité (Bruxelles) de 1987 à 2003, il enseigne notamment l’histoire de la libre pensée et la philosophie du libre examen. Spécialisé dans l’histoire des mentalités, à l’articulation du discours littéraire et idéologique, il a consacré sa thèse de doctorat (Charles Bonnet contre les Lumières, Oxford, 1976) ainsi que plusieurs publications à l’étude de la pensée conservatrice.
Émile Poulat a fondé le Groupe de sociologie des religions dont sont issues les célèbres Archives de sciences sociales des religions, et est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales à Paris. Auteur de très nombreux ouvrages, il est une autorité dans le domaine de la sociologie des religions. |
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