La Belgique docile : les autorités belges et la persécution des Juifs en Belgique durant la Seconde Guerre mondiale [texte imprimé] / Rudi Van Doorslaer, Directeur de publication ; Emmanuel Debruyne, Auteur ; Nico Wouters, Auteur ; Frank Seberechts, Auteur ; Lieven Saerens, Collaborateur . - Bruxelles : Luc Pire : Bruxelles : CegeSoma, 2007 . - 2 vol. (1545p., [20] p. de planches) : couv. ill. ; 24 cm. ISSN : 977-287-41584-8 Bibliographie Langues : Français ( fre)
Catégories : |
351 Administration publique (services publics) 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Résistance Seconde Guerre mondiale 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle Judéocide / Shoah
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Index. décimale : |
940.532 Occupation / Résistance / Collaboration |
Résumé : |
Site éditeur :
De septembre 2004 à décembre 2006, Emmanuel Debruyne, Nico Wouters et Frank Seberechts (en collaboration avec Lieven Saerens) ont mené sous la direction de Rudi Van Doorslaer une étude au sujet de l’éventuelle implication des autorités belges dans la persécution des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette recherche correspond à une mission confiée au CEGES par le gouvernement fédéral, à la demande du Sénat. Après la publication du Rapport intermédiaire fin 2005, le groupe de recherche a présenté le 13 février 2007 son Rapport final (d’environ 1.100 pages) à l’attention du gouvernement et du Sénat.
Les conclusions de cette étude démontrent que les autorités belges se sont montrées conciliantes vis-à -vis de la politique raciale menée par l’Occupant nazi à l’encontre de la population juive. Les instances belges ont en fait interprété de manière maximale la loi qui imposait la collaboration administrative. Les hauts fonctionnaires, les magistrats et la police ont ainsi adopté une attitude contraire non seulement à la Constitution, mais également au droit de la guerre. La collaboration belge a commencé à se fissurer à Bruxelles au moment de l’imposition du port de l’étoile de David, puis des déportations massives de Juifs à l’été 1942. Le revirement de situation a véritablement lieu à la fin de l’année 1942, à la suite de l’introduction du travail obligatoire en Allemagne. Entre-temps, la police anversoise a bel et bien pris une part active dans les rafles de Juifs.
Le gouvernement belge à Londres n’a réagi, au même titre que les autres pays alliés, que par les mots. À la fin des années 1930, les autorités belges n’étaient pas non plus parvenues à mener une politique réellement humanitaire envers les réfugiés. Après l’Occupation, la collaboration administrative est restée impunie, étant donné le peu d’empressement de l’État belge à procéder à l’introspection de ses propres institutions.
Comme le fait apparaître la table des matières, La Belgique docile offre un regard pénétrant sur la « politique du moindre mal » et sur les causes et les dérapages de celle-ci. L’abondance d’événements tragiques met en lumière un manque total de résistance morale de la part des élites dirigeantes. Et cette débâcle démocratique plonge la plupart de ses racines politico-idéologiques dans la période d’avant-guerre.
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Note de contenu : |
Table des matières :
- Avant-propos et introduction (Rudi VAN DOORSLAER)
1. La politique antijuive de l’Allemagne nazie (1933-1945) (Lieven SAERENS)
2. Les Juifs en Belgique durant l’entre deux-guerres (Frank SEBERECHTS)
PREMIERE PARTIE: ENTRE IMMIGRES, REFUGIES ET SUSPECTS
3. De la politique de tolérance et de ses variations. La Belgique et l’exil des Juifs (janvier 1933-septembre 1939) (Emmanuel DEBRUYNE)
4. Réfugiés et étrangers dans un pays sur pied de guerre (septembre 1939-mai 1940) (Emmanuel DEBRUYNE)
5. Les arrestations de mai 1940 et leurs suites (Emmanuel DEBRUYNE)
DEUXIEME PARTIE: EN BELGIQUE OCCUPEE
6. La politique du moindre mal (Nico WOUTERS)
7. Les instances allemandes et la politique antijuive (Frank SEBERECHTS)
8. Les autorités belges et la persécution des Juifs 1940-1942 (Frank SEBERECHTS)
9. Spoliation et travail obligatoire (Frank SEBERECHTS)
10. Enseignement et culture (Frank SEBERECHTS)
11. Affaires sociales (Frank SEBERECHTS)
12. La chasse aux Juifs, 1942-1944 (Nico WOUTERS)
(fin du Tome 1)
TROISIEME PARTIE: LA BELGIQUE DU DEHORS
13. Face à une révoltante persécution (Emmanuel DEBRUYNE)
14. Face à une impensable extermination (été 1942 – été 1944) (Emmanuel DEBRUYNE) .
QUATRIEME PARTIE: LA PERIODE D’APRES-GUERRE
15. La persécution des Juifs devant les juges belges (1944-1951) (Nico WOUTERS)
16. La reconnaissance d’après-guerre (Nico WOUTERS)
CINQUIEME PARTIE: CONCLUSION FINALE
La Belgique docile (Rudi VAN DOORSLAER)
(fin du Tome 2)
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Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
La Belgique docile : les autorités belges et la persécution des Juifs en Belgique durant la Seconde Guerre mondiale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Rudi Van Doorslaer, Directeur de publication ; Emmanuel Debruyne, Auteur ; Nico Wouters, Auteur ; Frank Seberechts, Auteur ; Lieven Saerens, Collaborateur |
Editeur : |
Bruxelles : Luc Pire |
Année de publication : |
2007 |
Autre Editeur : |
Bruxelles : CegeSoma |
Importance : |
2 vol. (1545p., [20] p. de planches) |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
977-287-41584-8 |
Note générale : |
Bibliographie |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
351 Administration publique (services publics) 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Résistance Seconde Guerre mondiale 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle Judéocide / Shoah
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Index. décimale : |
940.532 Occupation / Résistance / Collaboration |
Résumé : |
Site éditeur :
De septembre 2004 à décembre 2006, Emmanuel Debruyne, Nico Wouters et Frank Seberechts (en collaboration avec Lieven Saerens) ont mené sous la direction de Rudi Van Doorslaer une étude au sujet de l’éventuelle implication des autorités belges dans la persécution des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette recherche correspond à une mission confiée au CEGES par le gouvernement fédéral, à la demande du Sénat. Après la publication du Rapport intermédiaire fin 2005, le groupe de recherche a présenté le 13 février 2007 son Rapport final (d’environ 1.100 pages) à l’attention du gouvernement et du Sénat.
Les conclusions de cette étude démontrent que les autorités belges se sont montrées conciliantes vis-à -vis de la politique raciale menée par l’Occupant nazi à l’encontre de la population juive. Les instances belges ont en fait interprété de manière maximale la loi qui imposait la collaboration administrative. Les hauts fonctionnaires, les magistrats et la police ont ainsi adopté une attitude contraire non seulement à la Constitution, mais également au droit de la guerre. La collaboration belge a commencé à se fissurer à Bruxelles au moment de l’imposition du port de l’étoile de David, puis des déportations massives de Juifs à l’été 1942. Le revirement de situation a véritablement lieu à la fin de l’année 1942, à la suite de l’introduction du travail obligatoire en Allemagne. Entre-temps, la police anversoise a bel et bien pris une part active dans les rafles de Juifs.
Le gouvernement belge à Londres n’a réagi, au même titre que les autres pays alliés, que par les mots. À la fin des années 1930, les autorités belges n’étaient pas non plus parvenues à mener une politique réellement humanitaire envers les réfugiés. Après l’Occupation, la collaboration administrative est restée impunie, étant donné le peu d’empressement de l’État belge à procéder à l’introspection de ses propres institutions.
Comme le fait apparaître la table des matières, La Belgique docile offre un regard pénétrant sur la « politique du moindre mal » et sur les causes et les dérapages de celle-ci. L’abondance d’événements tragiques met en lumière un manque total de résistance morale de la part des élites dirigeantes. Et cette débâcle démocratique plonge la plupart de ses racines politico-idéologiques dans la période d’avant-guerre.
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Note de contenu : |
Table des matières :
- Avant-propos et introduction (Rudi VAN DOORSLAER)
1. La politique antijuive de l’Allemagne nazie (1933-1945) (Lieven SAERENS)
2. Les Juifs en Belgique durant l’entre deux-guerres (Frank SEBERECHTS)
PREMIERE PARTIE: ENTRE IMMIGRES, REFUGIES ET SUSPECTS
3. De la politique de tolérance et de ses variations. La Belgique et l’exil des Juifs (janvier 1933-septembre 1939) (Emmanuel DEBRUYNE)
4. Réfugiés et étrangers dans un pays sur pied de guerre (septembre 1939-mai 1940) (Emmanuel DEBRUYNE)
5. Les arrestations de mai 1940 et leurs suites (Emmanuel DEBRUYNE)
DEUXIEME PARTIE: EN BELGIQUE OCCUPEE
6. La politique du moindre mal (Nico WOUTERS)
7. Les instances allemandes et la politique antijuive (Frank SEBERECHTS)
8. Les autorités belges et la persécution des Juifs 1940-1942 (Frank SEBERECHTS)
9. Spoliation et travail obligatoire (Frank SEBERECHTS)
10. Enseignement et culture (Frank SEBERECHTS)
11. Affaires sociales (Frank SEBERECHTS)
12. La chasse aux Juifs, 1942-1944 (Nico WOUTERS)
(fin du Tome 1)
TROISIEME PARTIE: LA BELGIQUE DU DEHORS
13. Face à une révoltante persécution (Emmanuel DEBRUYNE)
14. Face à une impensable extermination (été 1942 – été 1944) (Emmanuel DEBRUYNE) .
QUATRIEME PARTIE: LA PERIODE D’APRES-GUERRE
15. La persécution des Juifs devant les juges belges (1944-1951) (Nico WOUTERS)
16. La reconnaissance d’après-guerre (Nico WOUTERS)
CINQUIEME PARTIE: CONCLUSION FINALE
La Belgique docile (Rudi VAN DOORSLAER)
(fin du Tome 2)
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Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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