[article] «La démocratie est malade du supercapitalisme» [texte imprimé] / Robert Reich, Personne interviewée ; Xavier de la Véga, Auteur . - 2008 . - pp; 28-31. Langues : Français ( fre) in Sciences Humaines > 191 (mars 2008) . - pp; 28-31
Catégories : |
321.7 Démocratie / Démocratisation 330.82 Libéralisme - Capitalisme
|
Résumé : |
Tel Janus, le capitalisme hyperconcurrentiel contemporain a un double visage. S'il a de quoi séduire consommateurs et épargnants, les millions de dollars dépensés chaque année en lobbying ont sapé les fondements de la démocratie.
Quand Robert Reich a fréquenté pour la première fois les arcanes politiques de Washington, la ville était alors plutôt « miteuse » voire carrément « délabrée ». C’était dans les années 1970. R.Reich était alors délégué politique à la Federal Trade Commission. Il y est revenu une vingtaine d’années plus tard, en 1993, nommé par le président Bill Clinton au poste de secrétaire du Travail (l’équivalent du ministre français du Travail et des Affaires sociales). La ville était méconnaissable, emplie d’hôtels 4**** et de restaurants branchés. Elle était entre-temps devenue le terrain de chasse de lobbyistes grassement payés par les plus grandes compagnies mondiales pour infléchir les politiques fédérales américaines en leur faveur. Si R.Reich parle aujourd’hui d’une « démocratie malade »... |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
«La démocratie est malade du supercapitalisme» |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Robert Reich, Personne interviewée ; Xavier de la Véga, Auteur |
Année de publication : |
2008 |
Article en page(s) : |
pp; 28-31 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
321.7 Démocratie / Démocratisation 330.82 Libéralisme - Capitalisme
|
Résumé : |
Tel Janus, le capitalisme hyperconcurrentiel contemporain a un double visage. S'il a de quoi séduire consommateurs et épargnants, les millions de dollars dépensés chaque année en lobbying ont sapé les fondements de la démocratie.
Quand Robert Reich a fréquenté pour la première fois les arcanes politiques de Washington, la ville était alors plutôt « miteuse » voire carrément « délabrée ». C’était dans les années 1970. R.Reich était alors délégué politique à la Federal Trade Commission. Il y est revenu une vingtaine d’années plus tard, en 1993, nommé par le président Bill Clinton au poste de secrétaire du Travail (l’équivalent du ministre français du Travail et des Affaires sociales). La ville était méconnaissable, emplie d’hôtels 4**** et de restaurants branchés. Elle était entre-temps devenue le terrain de chasse de lobbyistes grassement payés par les plus grandes compagnies mondiales pour infléchir les politiques fédérales américaines en leur faveur. Si R.Reich parle aujourd’hui d’une « démocratie malade »... |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
in Sciences Humaines > 191 (mars 2008) . - pp; 28-31
|