La chaîne invisible : travailler aujourd'hui, flux tendu et servitude volontaire [texte imprimé] / Jean-Pierre Durand, Auteur . - Paris : Éditions du Seuil, 2004 . - 1 vol. (386 p.) ; 21 cm. - ( Economie humaine) . ISBN : 978-2-02-062881-5 Bibliogr. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
330.82 Libéralisme - Capitalisme 331 Travail Organisation du travail 331.105.44 Syndicats Syndicalisme 331.4 Conditions de travail
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Index. décimale : |
LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation |
Résumé : |
Site éditeur :
Au cours des vingt dernières années, le monde du travail a changé de planète. Flexibilité de la main-d'oeuvre, annualisation du temps de travail, précarité des contrats, exigence de qualité totale, déclin de la notion objective de qualification au profit de la «compétence» définie par l'employeur, plans sociaux dans les entreprises rentables, implication et responsabilisation des travailleurs, organisation en réseau, etc.
Une même logique implacable lie toutes les dimensions de cette métamorphose : l'impératif du «flux tendu», sans stocks, sans pause dans la circulation du produit, pousse à l'extrême l'exploitation du temps de travail pour satisfaire des exigences de rendement inédites dans l'histoire du capitalisme. Pourquoi les travailleurs et les syndicats ont-ils si peu résisté, et parfois collaboré, à une mutation qui intensifie le travail sans améliorer sa rémunération ?
La peur entretenue du chômage n'est qu'une part de la réponse. La sociologie du travail révèle en effet les stratégies et les jeux sociaux déployés par les individus pour sortir du flux tendu, ou le rendre acceptable, voire gratifiant. Mais cette implication contrainte des salariés participe aussi d'une stratégie délibérée de gestion du travail pour les conduire à internaliser la contrainte de rentabilité, à ne plus concevoir la distinction entre leur intérêt et celui de leur patron. Loin du rapport de domination brute à l'ancienne, le nouveau capitalisme met en place une chaîne invisible, auto-entretenue par ceux-là mêmes qu'elle aliène, une forme de servitude volontaire. |
Note de contenu : |
Table :
- Introduction
1. les réformes structurelles de l'entreprise. L'intégration réticulaire et le flux tendu
2. le flic est dans le flux ! Le travail sous contrainte de temps
3. le modèle de compétence
4. la refondation du travail. Flux tendu et mobilisation des salariés
5.Fragmentation des marchés du travail et mobilisation des salariés
6. Services et technologies de l'information. Le travail en col blanc
7. Un travail plus dur mais plus intéressant ? Intensification et autonomie
8. Syndicalisme et mondialisation
-Conclusion |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
La chaîne invisible : travailler aujourd'hui, flux tendu et servitude volontaire |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Pierre Durand, Auteur |
Editeur : |
Paris : Éditions du Seuil |
Année de publication : |
2004 |
Collection : |
Economie humaine |
Importance : |
1 vol. (386 p.) |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-02-062881-5 |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
330.82 Libéralisme - Capitalisme 331 Travail Organisation du travail 331.105.44 Syndicats Syndicalisme 331.4 Conditions de travail
|
Index. décimale : |
LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation |
Résumé : |
Site éditeur :
Au cours des vingt dernières années, le monde du travail a changé de planète. Flexibilité de la main-d'oeuvre, annualisation du temps de travail, précarité des contrats, exigence de qualité totale, déclin de la notion objective de qualification au profit de la «compétence» définie par l'employeur, plans sociaux dans les entreprises rentables, implication et responsabilisation des travailleurs, organisation en réseau, etc.
Une même logique implacable lie toutes les dimensions de cette métamorphose : l'impératif du «flux tendu», sans stocks, sans pause dans la circulation du produit, pousse à l'extrême l'exploitation du temps de travail pour satisfaire des exigences de rendement inédites dans l'histoire du capitalisme. Pourquoi les travailleurs et les syndicats ont-ils si peu résisté, et parfois collaboré, à une mutation qui intensifie le travail sans améliorer sa rémunération ?
La peur entretenue du chômage n'est qu'une part de la réponse. La sociologie du travail révèle en effet les stratégies et les jeux sociaux déployés par les individus pour sortir du flux tendu, ou le rendre acceptable, voire gratifiant. Mais cette implication contrainte des salariés participe aussi d'une stratégie délibérée de gestion du travail pour les conduire à internaliser la contrainte de rentabilité, à ne plus concevoir la distinction entre leur intérêt et celui de leur patron. Loin du rapport de domination brute à l'ancienne, le nouveau capitalisme met en place une chaîne invisible, auto-entretenue par ceux-là mêmes qu'elle aliène, une forme de servitude volontaire. |
Note de contenu : |
Table :
- Introduction
1. les réformes structurelles de l'entreprise. L'intégration réticulaire et le flux tendu
2. le flic est dans le flux ! Le travail sous contrainte de temps
3. le modèle de compétence
4. la refondation du travail. Flux tendu et mobilisation des salariés
5.Fragmentation des marchés du travail et mobilisation des salariés
6. Services et technologies de l'information. Le travail en col blanc
7. Un travail plus dur mais plus intéressant ? Intensification et autonomie
8. Syndicalisme et mondialisation
-Conclusion |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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