Le sacrifice inutile : essai sur la violence politique [texte imprimé] / Paul Dumouchel (1951-....), Auteur . - [Paris] : Flammarion, 2011 . - 1 vol. (322 p.) ; 22 cm. ISBN : 978-2-08-124189-3 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
316.47 Relation sociale . Violence . Torture 321.7 Démocratie / Démocratisation 323.2 Relation peuple/Etat 341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique 342.7 Droits humains Droits de l'Homme. Droits fondamentaux Inégalités sociales / Précarité
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Index. décimale : |
32 Politique |
Résumé : |
Site éditeur :
La fonction première de l’État moderne est d’assurer la protection de ses citoyens : de les protéger les uns des autres et de les défendre contre les adversaires extérieurs. Pourtant, les violences à l’égard des populations civiles, les génocides, nettoyages ethniques ou massacres organisés sont pour l’essentiel perpétrés par des États et, dans une large mesure, contre leurs propres citoyens. Le présent essai montre que ces actes ne sont pas des accidents contingents, mais des événements inscrits dans la structure même de l’État. Par un saisissant retournement, ce dernier, ne pouvant plus faire de l’ennemi extérieur un bouc émissaire, s’est mis à multiplier les ennemis de l’intérieur. Cet affolement de la raison politique révèle l’échec de son mécanisme constitutif : le transfert de la violence vers des victimes acceptables. Ainsi l’ordre politique moderne, censé remplacer le sacrifice archaïque, repose sur une économie de la violence de même nature, mais beaucoup moins efficace. Les sacrifices à la nation, à la cause ouvrière ou à toute cause transcendant l’individu sont, eux aussi, devenus inutiles. La violence politique s’avère incapable de donner naissance à un ordre stable. Cette autodestruction du politique est l’un des signes les plus inquiétants de notre temps. |
Note de contenu : |
Table des matières :
INTRODUCTION : L'État et le mécanisme victimaire : la raison , L'État et les groupes, Le territoire et l'échec de la simplification étatique de l'espace d'hostilité, La justice sociale et la fin des territoires
SOLIDARITÉ ET INTIMITÉ : L'indifférence et la banalité du mal, Des "crimes de paix" aux génocides, Les dénonciations politiques dans l'Allemagne nazie
L'ÉTAT, LA VIOLENCE ET LES GROUPES : Les crimes de groupes, Hobbes : l'unanimité ou la disparition des groupes
LE TERRITOIRE ET LA GUERRE : Transformation des liens de solidarité, Le paradoxe démocratique, Les deux guerres clausewitziennes, Le retour d principe sacrificiel
LE TRAITRE ET LA RAISON : Les groupes et le monopole de la violence, L'intérêt individuel
L'INDIFFÉRENCE ET LA CHARITÉ : abandon des obligations traditionnelles de solidarité
JUSTICE SOCIALE ET TERRITOIRE |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Le sacrifice inutile : essai sur la violence politique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Paul Dumouchel (1951-....), Auteur |
Editeur : |
[Paris] : Flammarion |
Année de publication : |
2011 |
Importance : |
1 vol. (322 p.) |
Format : |
22 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-08-124189-3 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
316.47 Relation sociale . Violence . Torture 321.7 Démocratie / Démocratisation 323.2 Relation peuple/Etat 341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique 342.7 Droits humains Droits de l'Homme. Droits fondamentaux Inégalités sociales / Précarité
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Index. décimale : |
32 Politique |
Résumé : |
Site éditeur :
La fonction première de l’État moderne est d’assurer la protection de ses citoyens : de les protéger les uns des autres et de les défendre contre les adversaires extérieurs. Pourtant, les violences à l’égard des populations civiles, les génocides, nettoyages ethniques ou massacres organisés sont pour l’essentiel perpétrés par des États et, dans une large mesure, contre leurs propres citoyens. Le présent essai montre que ces actes ne sont pas des accidents contingents, mais des événements inscrits dans la structure même de l’État. Par un saisissant retournement, ce dernier, ne pouvant plus faire de l’ennemi extérieur un bouc émissaire, s’est mis à multiplier les ennemis de l’intérieur. Cet affolement de la raison politique révèle l’échec de son mécanisme constitutif : le transfert de la violence vers des victimes acceptables. Ainsi l’ordre politique moderne, censé remplacer le sacrifice archaïque, repose sur une économie de la violence de même nature, mais beaucoup moins efficace. Les sacrifices à la nation, à la cause ouvrière ou à toute cause transcendant l’individu sont, eux aussi, devenus inutiles. La violence politique s’avère incapable de donner naissance à un ordre stable. Cette autodestruction du politique est l’un des signes les plus inquiétants de notre temps. |
Note de contenu : |
Table des matières :
INTRODUCTION : L'État et le mécanisme victimaire : la raison , L'État et les groupes, Le territoire et l'échec de la simplification étatique de l'espace d'hostilité, La justice sociale et la fin des territoires
SOLIDARITÉ ET INTIMITÉ : L'indifférence et la banalité du mal, Des "crimes de paix" aux génocides, Les dénonciations politiques dans l'Allemagne nazie
L'ÉTAT, LA VIOLENCE ET LES GROUPES : Les crimes de groupes, Hobbes : l'unanimité ou la disparition des groupes
LE TERRITOIRE ET LA GUERRE : Transformation des liens de solidarité, Le paradoxe démocratique, Les deux guerres clausewitziennes, Le retour d principe sacrificiel
LE TRAITRE ET LA RAISON : Les groupes et le monopole de la violence, L'intérêt individuel
L'INDIFFÉRENCE ET LA CHARITÉ : abandon des obligations traditionnelles de solidarité
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