[article] Alleanza Nazionale : du néofascisme au centre droit... [texte imprimé] / Jérémy Mandin, Auteur . - 2011 . - p. 1 et 6-7. Langues : Français ( fre) in Aide-Mémoire > 55 (janvier-mars 2011) . - p. 1 et 6-7
Catégories : |
329.18(450) Alliance nationale (AN ê-d I)
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Résumé : |
Le week-end du 6 et 7 novembre 2010, le président de la chambre des représentants italiens, Gianfranco Fini, posait la première pierre d’un nouveau parti politique : Futur et liberté (Futuro e libertà). Il quittait du même coup le Peuple de la liberté, la formation qui avait vu fusionner en 2009 son parti Alliance National (ou AN) et la formation de Silvio Berlusconi Forza Italia . L’évènement ne manque pas d’interroger. En effet, pour AN, l’alliance de 2009 dans une coalition de centre droit semblait représenter l’aboutissement d’un long processus au cours duquel le parti – de tradition néofasciste – avait pu progressivement s’intégrer à la vie politique italienne. La formation paraissait ainsi résoudre un dilemme propre aux mouvements d’extrême droite dans les démocraties contemporaines : s’adapter ou se démarquer d’un système contre lequel ils se sont construits[1]. Les premiers échos de la création de Futur et Liberté ne semblent pas démentir ce choix stratégique. En effet, dans son discours du 7 novembre, Gianfranco Fini affirme sa volonté de faire de son nouveau parti une formation apte à « incarner et rendre vivantes ces valeurs authentiques du centre droit italien, qui sont le lien réel avec les valeurs du centre-droit européen ». Comment interpréter cette nouvelle évolution de la droite italienne ? Assiste-t-on ici à une véritable refondation ou à un retour au système de valeurs d’Alliance Nationale ? |
En ligne : |
http://www.territoires-memoire.be/index.php?page=am_article&artid=670 |
Format de la ressource électronique : |
Article en ligne |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
Alleanza Nazionale : du néofascisme au centre droit... |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jérémy Mandin, Auteur |
Année de publication : |
2011 |
Article en page(s) : |
p. 1 et 6-7 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
329.18(450) Alliance nationale (AN ê-d I)
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Résumé : |
Le week-end du 6 et 7 novembre 2010, le président de la chambre des représentants italiens, Gianfranco Fini, posait la première pierre d’un nouveau parti politique : Futur et liberté (Futuro e libertà). Il quittait du même coup le Peuple de la liberté, la formation qui avait vu fusionner en 2009 son parti Alliance National (ou AN) et la formation de Silvio Berlusconi Forza Italia . L’évènement ne manque pas d’interroger. En effet, pour AN, l’alliance de 2009 dans une coalition de centre droit semblait représenter l’aboutissement d’un long processus au cours duquel le parti – de tradition néofasciste – avait pu progressivement s’intégrer à la vie politique italienne. La formation paraissait ainsi résoudre un dilemme propre aux mouvements d’extrême droite dans les démocraties contemporaines : s’adapter ou se démarquer d’un système contre lequel ils se sont construits[1]. Les premiers échos de la création de Futur et Liberté ne semblent pas démentir ce choix stratégique. En effet, dans son discours du 7 novembre, Gianfranco Fini affirme sa volonté de faire de son nouveau parti une formation apte à « incarner et rendre vivantes ces valeurs authentiques du centre droit italien, qui sont le lien réel avec les valeurs du centre-droit européen ». Comment interpréter cette nouvelle évolution de la droite italienne ? Assiste-t-on ici à une véritable refondation ou à un retour au système de valeurs d’Alliance Nationale ? |
En ligne : |
http://www.territoires-memoire.be/index.php?page=am_article&artid=670 |
Format de la ressource électronique : |
Article en ligne |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
in Aide-Mémoire > 55 (janvier-mars 2011) . - p. 1 et 6-7
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