[article] Les roms: une nation sans territoire? (troisième partie) [texte imprimé] / Xavier Rothea, Auteur . - 2011 . - pp.26-29. Langues : Français ( fre) in Résistance liégeoise > 199 (avril-mai-juin 2011) . - pp.26-29
Catégories : |
323.15 Minorité / communauté nationale ou ethnique Tsiganes / Roms / Gitans / Gens du Voyage
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Résumé : |
Le 20 août 1995, un enfant rom de 8 ans est abattu par un policier français au post frontière de Sospel. Cet enfant appartenait à un groupe originaire de Sandjak (région de Serbie frontalière de la Bosnie) qui avait tenté de passer le poste frontière sans s'arrêter. Ces Roms demandant , après le drame, asile politique furent déboutés par l'OFPRA qui considéra que ces "tsiganes ne provenaient pas d'une région en guerre ou d'une zone troublée". Trente-huit d'entre eux furent reconduits à la frontière italienne. Les protestations des associations d'aide aux demandeurs d'asile, s'appyant sur des rapports internationaux prouvant les dangers encourus par les Roms et relatant les exactions commises à l'encontre des minorités dans cette région, n'y firent rien. Ces rapports, pourtant explicites, ne suffirent pas à convaincre (mais cela eut-il été possible?) les autorités françaises retranchées dans leurs fantasmes de déferlantes de Roms en provenance des pays de l'Est. Ce cas est significatif de l'attitude de défiance manifestée par les autorités françaises depuis le dix-neuvième siècle envers les populations romanis. |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
Les roms: une nation sans territoire? (troisième partie) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Xavier Rothea, Auteur |
Année de publication : |
2011 |
Article en page(s) : |
pp.26-29 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
323.15 Minorité / communauté nationale ou ethnique Tsiganes / Roms / Gitans / Gens du Voyage
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Résumé : |
Le 20 août 1995, un enfant rom de 8 ans est abattu par un policier français au post frontière de Sospel. Cet enfant appartenait à un groupe originaire de Sandjak (région de Serbie frontalière de la Bosnie) qui avait tenté de passer le poste frontière sans s'arrêter. Ces Roms demandant , après le drame, asile politique furent déboutés par l'OFPRA qui considéra que ces "tsiganes ne provenaient pas d'une région en guerre ou d'une zone troublée". Trente-huit d'entre eux furent reconduits à la frontière italienne. Les protestations des associations d'aide aux demandeurs d'asile, s'appyant sur des rapports internationaux prouvant les dangers encourus par les Roms et relatant les exactions commises à l'encontre des minorités dans cette région, n'y firent rien. Ces rapports, pourtant explicites, ne suffirent pas à convaincre (mais cela eut-il été possible?) les autorités françaises retranchées dans leurs fantasmes de déferlantes de Roms en provenance des pays de l'Est. Ce cas est significatif de l'attitude de défiance manifestée par les autorités françaises depuis le dix-neuvième siècle envers les populations romanis. |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
in Résistance liégeoise > 199 (avril-mai-juin 2011) . - pp.26-29
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