[article] Il y a quarante ans, le coup d’Etat contre Salvador Allende [texte imprimé] . - 2013 . - p. 14-15.
Langues : Français (fre)
in Le Monde Diplomatique > 714 (septembre 2013) . - p. 14-15

Catégories :	321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme 929 Pinochet, Augusto (1915-2006) 94(83) Histoire du Chili
Résumé :	« Nous ne devons pas laisser l’Amérique latine penser qu’elle peut emprunter ce chemin sans en subir les conséquences », martèle le président américain Richard Nixon devant le Conseil national de sécurité le novembre 1970. L’avant-veille, le président socialiste Salvador Allende a pris ses fonctions. La coalition qui a porté la gauche au pouvoir est fragile, et la Maison Blanche bien décidée a « faire hurler » l’économie du pays. Après des mois de déstabilisation (manœuvres institutionnelles, grèves patronales, manifestations, tentatives de coup d’Etat, etc.), l’armée chilienne intervient. Elle est soutenue par la presse, par l’organisation fasciste Patrie et Liberté, par le Parti national et par les Etats-Unis. Le 11 septembre 1973, elle bombarde le palais présidentiel. Quelques heures avant sa mort, au cours d’une ultime allocution radiophonique, Allende déclare : « Ils ont la force, ils pourront nous asservir ; mais on n’arrête pas les mouvements sociaux, ni par le crime ni par la violence. » Débute alors l’une des dictatures les plus brutales qu’ait connues l’Amérique latine : plus de trois mille morts, près de trente-huit mille personnes torturées et des centaines de milliers d’exilés.
Note de contenu :	Articles - Santiago en septembre / Bruno Muel Le 11 septembre 1973, l’armée chilienne, soutenue par la presse, par l’organisation fasciste Patrie et Liberté, par le Parti national et par les Etats-Unis, bombarde le palais présidentiel. - Les étudiants dépoussièrent une icône / Camila Vallejo En septembre 2011, les étudiants chiliens, soutenus par de larges pans de la société, se révoltaient contre le coût exorbitant de l’éducation supérieure. Et mettaient fin à un long reniement.
Permalink :	https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di

[article] 
inLe Monde Diplomatique > 714 (septembre 2013) . - p. 14-15

Titre :	Il y a quarante ans, le coup d’Etat contre Salvador Allende
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2013
Article en page(s) :	p. 14-15
Langues :	Français (fre)
Catégories :	321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme 929 Pinochet, Augusto (1915-2006) 94(83) Histoire du Chili
Résumé :	« Nous ne devons pas laisser l’Amérique latine penser qu’elle peut emprunter ce chemin sans en subir les conséquences », martèle le président américain Richard Nixon devant le Conseil national de sécurité le novembre 1970. L’avant-veille, le président socialiste Salvador Allende a pris ses fonctions. La coalition qui a porté la gauche au pouvoir est fragile, et la Maison Blanche bien décidée a « faire hurler » l’économie du pays. Après des mois de déstabilisation (manœuvres institutionnelles, grèves patronales, manifestations, tentatives de coup d’Etat, etc.), l’armée chilienne intervient. Elle est soutenue par la presse, par l’organisation fasciste Patrie et Liberté, par le Parti national et par les Etats-Unis. Le 11 septembre 1973, elle bombarde le palais présidentiel. Quelques heures avant sa mort, au cours d’une ultime allocution radiophonique, Allende déclare : « Ils ont la force, ils pourront nous asservir ; mais on n’arrête pas les mouvements sociaux, ni par le crime ni par la violence. » Débute alors l’une des dictatures les plus brutales qu’ait connues l’Amérique latine : plus de trois mille morts, près de trente-huit mille personnes torturées et des centaines de milliers d’exilés.
Note de contenu :	Articles - Santiago en septembre / Bruno Muel Le 11 septembre 1973, l’armée chilienne, soutenue par la presse, par l’organisation fasciste Patrie et Liberté, par le Parti national et par les Etats-Unis, bombarde le palais présidentiel. - Les étudiants dépoussièrent une icône / Camila Vallejo En septembre 2011, les étudiants chiliens, soutenus par de larges pans de la société, se révoltaient contre le coût exorbitant de l’éducation supérieure. Et mettaient fin à un long reniement.
Permalink :	https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di