" Merci d'avoir survécu" : récit [texte imprimé] / Henri Borlant (1927-....), Auteur . - Paris : Éditions du Seuil, 2011 . - 1 vol. (185 p.) ; 18 cm. - ( Points, ISSN 0768-0481; 2803) . ISBN : 978-2-7578-2794-9 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
929 Borlant, Henri 94(100)"1933/45" Auschwitz (Pologne) 94(100)"1933/45"-053.2 Enfants dans Camps
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Index. décimale : |
929 Biographies |
Résumé : |
http://www.babelio.com
Juillet 1942. À la veille de la rafle du Vel' d'hiv', Henri Borlant et sa famille vivent depuis trois ans dans une bourgade près d'Angers. Émigrés russes d'origine juive, les parents sont avant tout des français, naturalisés par décret peu avant la naissance d'Henri. Le père est tailleur. Ils ont neuf enfants. A la rentrée scolaire ces derniers sont inscrits d'office à l'école libre où ils reçoivent l'enseignement catholique. A la demande de l'abbé qui leur fait la classe, ils sont baptisés. A 13 ans, Henri devient catholique pratiquant. Le 15 juillet 1942 des soldats allemands l'arrêtent, lui, son père, son frère 17 ans et sa sœur 21 ans. Ils sont déportés directement d'Angers au camp d'Auschwitz Birkenau. Henri ne les reverra jamais. Il survit 28 mois à la faim, au froid, aux coups, aux humiliations, à la tuberculose, aux massacres quotidiens et aux fréquentes sélections pour la chambre à gaz. Fin octobre 1944 le camp est évacué vers l'Allemagne à l'approche de l'armée soviétique. D'Ohrdruf, qui dépend de Buchenwald, Henri réussit à s'évader à la veille de l'arrivée des Américains. 15 jours plus tard, il est à Paris où il retrouve sa mère et cinq de ses frères et sœurs. A 18 ans, il surmonte tous les obstacles et démarre ses études secondaires. Deux ans et demi plus tard il obtient son bac et entre à la faculté de médecine. Installé comme généraliste à Paris depuis 1958, il rechute de la tuberculose en 1974. Un long traitement induira un état dépressif. Il entreprend une psychanalyse. En 1992 on lui demande pour la première fois de témoigner. Depuis il n'a plus cessé de le faire publiquement, aussi bien en France qu'à l'étranger.
Quatrième de couverture
« Parfois, j’ai comme un vertige. Lors d’un voyage à Auschwitz avec des adolescents en 1995, Serge Klarsfeld m’a présenté : Henri Borlant est le seul survivant des six mille enfants juifs de France de moins de seize ans déportés à Auschwitz en 1942. C’est très impressionnant de se dire que sur six mille enfants, on est le seul à pouvoir parler, je n’ai donc pas le droit de me taire. » |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
" Merci d'avoir survécu" : récit |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Henri Borlant (1927-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : Éditions du Seuil |
Année de publication : |
2011 |
Collection : |
Points, ISSN 0768-0481 num. 2803 |
Importance : |
1 vol. (185 p.) |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7578-2794-9 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
929 Borlant, Henri 94(100)"1933/45" Auschwitz (Pologne) 94(100)"1933/45"-053.2 Enfants dans Camps
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Index. décimale : |
929 Biographies |
Résumé : |
http://www.babelio.com
Juillet 1942. À la veille de la rafle du Vel' d'hiv', Henri Borlant et sa famille vivent depuis trois ans dans une bourgade près d'Angers. Émigrés russes d'origine juive, les parents sont avant tout des français, naturalisés par décret peu avant la naissance d'Henri. Le père est tailleur. Ils ont neuf enfants. A la rentrée scolaire ces derniers sont inscrits d'office à l'école libre où ils reçoivent l'enseignement catholique. A la demande de l'abbé qui leur fait la classe, ils sont baptisés. A 13 ans, Henri devient catholique pratiquant. Le 15 juillet 1942 des soldats allemands l'arrêtent, lui, son père, son frère 17 ans et sa sœur 21 ans. Ils sont déportés directement d'Angers au camp d'Auschwitz Birkenau. Henri ne les reverra jamais. Il survit 28 mois à la faim, au froid, aux coups, aux humiliations, à la tuberculose, aux massacres quotidiens et aux fréquentes sélections pour la chambre à gaz. Fin octobre 1944 le camp est évacué vers l'Allemagne à l'approche de l'armée soviétique. D'Ohrdruf, qui dépend de Buchenwald, Henri réussit à s'évader à la veille de l'arrivée des Américains. 15 jours plus tard, il est à Paris où il retrouve sa mère et cinq de ses frères et sœurs. A 18 ans, il surmonte tous les obstacles et démarre ses études secondaires. Deux ans et demi plus tard il obtient son bac et entre à la faculté de médecine. Installé comme généraliste à Paris depuis 1958, il rechute de la tuberculose en 1974. Un long traitement induira un état dépressif. Il entreprend une psychanalyse. En 1992 on lui demande pour la première fois de témoigner. Depuis il n'a plus cessé de le faire publiquement, aussi bien en France qu'à l'étranger.
Quatrième de couverture
« Parfois, j’ai comme un vertige. Lors d’un voyage à Auschwitz avec des adolescents en 1995, Serge Klarsfeld m’a présenté : Henri Borlant est le seul survivant des six mille enfants juifs de France de moins de seize ans déportés à Auschwitz en 1942. C’est très impressionnant de se dire que sur six mille enfants, on est le seul à pouvoir parler, je n’ai donc pas le droit de me taire. » |
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