Kaputt [texte imprimé] / Curzio Malaparte, Auteur ; Juliette Bertrand, Traducteur . - Paris : Librairie Générale française, 1968 . - 1 vol. (504 p.) ; 17 cm. - ( Le Livre de poche, ISSN 0248-3653; 19-20) . Précédé d'une courte biographie de l'auteur. Langues : Français ( fre) Langues originales : Italien ( ita)
Catégories : |
82-3 Oeuvres de fiction 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
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Index. décimale : |
82 Fictions : roman, théâtre, poésie, bande dessinée adulte |
Résumé : |
http://passouline.blog.lemonde.fr
[...] Curzio Malaparte (1898-1957), de son vrai nom Kurt Suckert (sa famille avait émigré d'Allemagne en Toscane), était un homme à part dans le milieu littéraire italien. Il a tout été, fasciste puis antifasciste, provocateur et mondain, mais ce qui n'a jamais varié, c'est qu'il a toujours été étranger à la haine de soi. Il justifiait d'ailleurs ainsi le choix de son pseudonyme : "Napoléon s'appelait Bonaparte et il a mal fini, je m'appelle Malaparte et finirai bien". Son opportunisme doublé d'un certain cynisme le protégeait du doute. La parution de Kaputt avait provoqué un sacré charivari, mais le scandale et le parfum de souffre n'étaient pas faits pour l'effrayer. Correspondant de guerre du Corriere della Sera sur les fronts de l'Est (Ukraine, Pologne, Finlande, Roumanie), il a truffé son roman de choses vues et entendues, de conversations et de portraits saisissants mais on n'a jamais le sentiment de lire un livre de journaliste. L'écrivain reprend toute la place, notamment lorsqu'il provoque de l'empathie pour ses douteux personnages tout en nous demandant de les rejeter. Par moments, ses descriptions sont cruelles et démentes, comme l'était la réalité, le tout rythmé par des parties aux intitulés animaux : "Les chevaux", "Les rats", "Les chiens", "Les oiseaux"," Les rennes", "Les mouches".[...]
Voilà un roman spectaculaire, sensationnel, terrifiant qui n'a pas pris une ride. Au sens propre du terme, sidérant. C'est que Malaparte a osé. D'autres ont vu ce qu'il a vu, lui seul a su ressusciter ce monde dantesque. A propos, Kaputt en allemand signifie brisé, fini, mis en miettes, perdu... Et sous la plume de Malaparte, le mot s'applique d'abord et avant tout à cet amoncellement de débris à laquelle a été réduite sa vieille Europe. |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Kaputt |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Curzio Malaparte, Auteur ; Juliette Bertrand, Traducteur |
Editeur : |
Paris : Librairie Générale française |
Année de publication : |
1968 |
Collection : |
Le Livre de poche, ISSN 0248-3653 num. 19-20 |
Importance : |
1 vol. (504 p.) |
Format : |
17 cm |
Note générale : |
Précédé d'une courte biographie de l'auteur. |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Italien (ita) |
Catégories : |
82-3 Oeuvres de fiction 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
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Index. décimale : |
82 Fictions : roman, théâtre, poésie, bande dessinée adulte |
Résumé : |
http://passouline.blog.lemonde.fr
[...] Curzio Malaparte (1898-1957), de son vrai nom Kurt Suckert (sa famille avait émigré d'Allemagne en Toscane), était un homme à part dans le milieu littéraire italien. Il a tout été, fasciste puis antifasciste, provocateur et mondain, mais ce qui n'a jamais varié, c'est qu'il a toujours été étranger à la haine de soi. Il justifiait d'ailleurs ainsi le choix de son pseudonyme : "Napoléon s'appelait Bonaparte et il a mal fini, je m'appelle Malaparte et finirai bien". Son opportunisme doublé d'un certain cynisme le protégeait du doute. La parution de Kaputt avait provoqué un sacré charivari, mais le scandale et le parfum de souffre n'étaient pas faits pour l'effrayer. Correspondant de guerre du Corriere della Sera sur les fronts de l'Est (Ukraine, Pologne, Finlande, Roumanie), il a truffé son roman de choses vues et entendues, de conversations et de portraits saisissants mais on n'a jamais le sentiment de lire un livre de journaliste. L'écrivain reprend toute la place, notamment lorsqu'il provoque de l'empathie pour ses douteux personnages tout en nous demandant de les rejeter. Par moments, ses descriptions sont cruelles et démentes, comme l'était la réalité, le tout rythmé par des parties aux intitulés animaux : "Les chevaux", "Les rats", "Les chiens", "Les oiseaux"," Les rennes", "Les mouches".[...]
Voilà un roman spectaculaire, sensationnel, terrifiant qui n'a pas pris une ride. Au sens propre du terme, sidérant. C'est que Malaparte a osé. D'autres ont vu ce qu'il a vu, lui seul a su ressusciter ce monde dantesque. A propos, Kaputt en allemand signifie brisé, fini, mis en miettes, perdu... Et sous la plume de Malaparte, le mot s'applique d'abord et avant tout à cet amoncellement de débris à laquelle a été réduite sa vieille Europe. |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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