Le devoir de mémoire : une formule et son histoire [texte imprimé] / Sébastien Ledoux (1971-....), Auteur . - Paris : CNRS, 2016 . - 1 vol. (367 p.) : ill. ; 23 cm. ISBN : 978-2-271-08800-0 Bibliogr. p. 323-354. Index Langues : Français ( fre)
Catégories : |
03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions 37:17 Travail de Mémoire
|
Index. décimale : |
37:17 Travail de Mémoire |
Résumé : |
4e de couverture
D’où vient l’expression « devoir de mémoire » ? Comment s’est-elle imposée dans notre langage courant ? À partir de nombreux entretiens, d’archives inédites et de sources numériques massives, Sébastien Ledoux retrace la trajectoire de cette formule qui éclaire la relation souvent douloureuse que la France entretient avec son histoire récente. Forgé à l’orée des années 1970, le terme investit le débat public dans les années 1990, accompagnant le « syndrome de Vichy » et la réévaluation du rôle de la France dans la mise en œuvre de la Solution finale, avant d’être repris pour évoquer les non-dits de la mémoire coloniale. Doté d’une forte charge émotive, il traverse les débats sur la recomposition du récit national, la place du témoin, le rôle de l’historien, la patrimonialisation du passé ou la reconnaissance des victimes, qui traduisent un tournant majeur et accouchent de nouvelles questions dont l’actualité est toujours brûlante. Ce sont les mutations de la société française des cinquante dernières années qui sont ici analysées par le biais de ses nouveaux rapports au passé que le « devoir de mémoire » est venu cristalliser. |
Note de contenu : |
Sommaire
Préface de Pascal Ory
Introduction
PREMIÈRE PARTIE : ARCHÉOLOGIE DU DEVOIR DE MÉMOIRE
Chapitre I : Le signe d’un nouveau vocabulaire de la mémoire
Chapitre 2 : La « mémoire d’Auschwitz », nouvelle catégorie du présent
Chapitre 3 : L’invention d’une «politique de la mémoire » (années 1980)
DEUXIÈME PARTIE : NAISSANCE D’UNE FORMULE (1992-1993)
Chapitre 4 : Publicisation du devoir de mémoire dans une rhétorique de la dénonciation (1992)
Chapitre 5 : L’officialisation du devoir de mémoire au rang de formule (1993)
Chapitre 6 : Analyse sociohistorique des conditions d’accès de devoir de mémoire au rang de formule
TROISIÈME PARTIE : LA GRAMMAIRE DU DEVOIR DE MÉMOIRE (1995-2005)
Chapitre 7 : Dans le « cadre référentiel » de la mémoire de la Shoah
Chapitre 8 : Un outil de mobilisation pour les autres mémoires
Chapitre 9 : Formule consacrée d’une « gouvernance du passé » : l’exemple du vote des lois de reconnaissance (1998-2005)
QUATRIÈME PARTIE : ENTRE DÉFIANCE ET DISSÉMINATION. LE DEVOIR DE MÉMOIRE DES ANNÉES 2000 À NOS JOURS
Chapitre 10 : Les critiques du discours scientifique
Chapitre 11 : La mise à distance de la formule par le politique
Chapitre 12 : La dissémination du devoir de mémoire
Conclusion
Notes
Bibliographie
Index des noms
Remerciements
|
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Le devoir de mémoire : une formule et son histoire |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sébastien Ledoux (1971-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : CNRS |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
1 vol. (367 p.) |
Présentation : |
ill. |
Format : |
23 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-271-08800-0 |
Note générale : |
Bibliogr. p. 323-354. Index |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions 37:17 Travail de Mémoire
|
Index. décimale : |
37:17 Travail de Mémoire |
Résumé : |
4e de couverture
D’où vient l’expression « devoir de mémoire » ? Comment s’est-elle imposée dans notre langage courant ? À partir de nombreux entretiens, d’archives inédites et de sources numériques massives, Sébastien Ledoux retrace la trajectoire de cette formule qui éclaire la relation souvent douloureuse que la France entretient avec son histoire récente. Forgé à l’orée des années 1970, le terme investit le débat public dans les années 1990, accompagnant le « syndrome de Vichy » et la réévaluation du rôle de la France dans la mise en œuvre de la Solution finale, avant d’être repris pour évoquer les non-dits de la mémoire coloniale. Doté d’une forte charge émotive, il traverse les débats sur la recomposition du récit national, la place du témoin, le rôle de l’historien, la patrimonialisation du passé ou la reconnaissance des victimes, qui traduisent un tournant majeur et accouchent de nouvelles questions dont l’actualité est toujours brûlante. Ce sont les mutations de la société française des cinquante dernières années qui sont ici analysées par le biais de ses nouveaux rapports au passé que le « devoir de mémoire » est venu cristalliser. |
Note de contenu : |
Sommaire
Préface de Pascal Ory
Introduction
PREMIÈRE PARTIE : ARCHÉOLOGIE DU DEVOIR DE MÉMOIRE
Chapitre I : Le signe d’un nouveau vocabulaire de la mémoire
Chapitre 2 : La « mémoire d’Auschwitz », nouvelle catégorie du présent
Chapitre 3 : L’invention d’une «politique de la mémoire » (années 1980)
DEUXIÈME PARTIE : NAISSANCE D’UNE FORMULE (1992-1993)
Chapitre 4 : Publicisation du devoir de mémoire dans une rhétorique de la dénonciation (1992)
Chapitre 5 : L’officialisation du devoir de mémoire au rang de formule (1993)
Chapitre 6 : Analyse sociohistorique des conditions d’accès de devoir de mémoire au rang de formule
TROISIÈME PARTIE : LA GRAMMAIRE DU DEVOIR DE MÉMOIRE (1995-2005)
Chapitre 7 : Dans le « cadre référentiel » de la mémoire de la Shoah
Chapitre 8 : Un outil de mobilisation pour les autres mémoires
Chapitre 9 : Formule consacrée d’une « gouvernance du passé » : l’exemple du vote des lois de reconnaissance (1998-2005)
QUATRIÈME PARTIE : ENTRE DÉFIANCE ET DISSÉMINATION. LE DEVOIR DE MÉMOIRE DES ANNÉES 2000 À NOS JOURS
Chapitre 10 : Les critiques du discours scientifique
Chapitre 11 : La mise à distance de la formule par le politique
Chapitre 12 : La dissémination du devoir de mémoire
Conclusion
Notes
Bibliographie
Index des noms
Remerciements
|
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
| |