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p. 47-65 + 1 livret (16 p.). |
Résumé : |
Nous réconcilier par la pensée avec la condition mortelle ? Oui, mais par quels chemins?
Il se pourrait bien que la suprême conquête philosophique consiste non pas à se rappeler en permanence que nous allons mourir, mais à l’oublier.
« La mort n’est rien pour nous : la fameuse phrase d’Épicure est-elle tenable? Réponse sobre du grand admirateur des sagesses antiques, André Comte-Sponville. Et désaccord nuancé de Françoise Dastur, qui entend faire place à l’angoisse, dans la lignée de Heidegger.
Ils sont pompiers, infirmiers en soins palliatifs ou thanatopracteurs et vivent dans une intimité permanente avec la mort. Nous avons rencontré ces travailleurs de l’ombre. Comment traversent-ils ces épreuves quotidiennes? En sortent-ils plus sages?
Comment se confronter à l’idée du désastre écologique et des déchets nucléaires que nous léguons&? Ce sont les questions qui hantent l’écrivain suédois Henning Mankell alors qu’il se sait condamné par un cancer. Le philosophe Étienne Tassin salue un esprit qui, en se projetant dans les 100 000 prochaines années, fait œuvre de philosophe.
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