Il faut s'adapter : sur un nouvel impératif politique [texte imprimé] / Barbara Stiegler, Auteur . - Paris : Gallimard, 2019 . - 1 vol. (336 p.) ; 21 cm. - ( NRF essais, ISSN 0993-4685) . ISBN : 978-2-07-275749-5 : 22 EUR Bibliogr. p. 287-295. Index Langues : Français ( fre)
Catégories : |
330.82 Libéralisme - Capitalisme
|
Index. décimale : |
32 Politique |
Résumé : |
4ème couv.:
D’où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d’un retard généralisé, lui-même renforcé par l’injonction permanente à s’adapter au rythme des mutations d’un monde complexe? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l’évolution?
La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d’une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l’espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de «néolibéralisme» : néo car, contrairement à l’ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l’ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l’État (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l’espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte.
Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l’état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d’experts peut tracer la voie de l’évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d’un même constat, appelle à mobiliser l’intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l’avenir collectif.
Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au cœur duquel nous sommes plus que jamais. |
Note de contenu : |
Sommaire:
Avant-propos
Introduction : Le retard de l'espère humaine
Chapitre premier. Réadapter l'espèce humaine à la grande société
Chapitre II. Une démocratie darwinienne
Chapitre III. Les sources biologiques du conflit
Chapitre IV. Vers un nouveau libéralisme
Chapitre V. La grande révolution : mettre l'intelligence hors circuit
Chapitre VI. Réformer l'espèce humaine par le droit
Chapitre VII. L'agenda néolibéral : vers un nouvel âge de la biopolitique
Conclusion. Gouverner la vie et les vivants. Vers de nouvelles conflictualités |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Il faut s'adapter : sur un nouvel impératif politique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Barbara Stiegler, Auteur |
Editeur : |
Paris : Gallimard |
Année de publication : |
2019 |
Collection : |
NRF essais, ISSN 0993-4685 |
Importance : |
1 vol. (336 p.) |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-275749-5 |
Prix : |
22 EUR |
Note générale : |
Bibliogr. p. 287-295. Index |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
330.82 Libéralisme - Capitalisme
|
Index. décimale : |
32 Politique |
Résumé : |
4ème couv.:
D’où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d’un retard généralisé, lui-même renforcé par l’injonction permanente à s’adapter au rythme des mutations d’un monde complexe? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l’évolution?
La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d’une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l’espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de «néolibéralisme» : néo car, contrairement à l’ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l’ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l’État (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l’espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte.
Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l’état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d’experts peut tracer la voie de l’évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d’un même constat, appelle à mobiliser l’intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l’avenir collectif.
Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au cœur duquel nous sommes plus que jamais. |
Note de contenu : |
Sommaire:
Avant-propos
Introduction : Le retard de l'espère humaine
Chapitre premier. Réadapter l'espèce humaine à la grande société
Chapitre II. Une démocratie darwinienne
Chapitre III. Les sources biologiques du conflit
Chapitre IV. Vers un nouveau libéralisme
Chapitre V. La grande révolution : mettre l'intelligence hors circuit
Chapitre VI. Réformer l'espèce humaine par le droit
Chapitre VII. L'agenda néolibéral : vers un nouvel âge de la biopolitique
Conclusion. Gouverner la vie et les vivants. Vers de nouvelles conflictualités |
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