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Conversation avec : « Le féminicide est un crime de possession » [document électronique] / Christelle Taraud, Personne interviewée . - The Conversation, 23/11/2023 . - 1 page web (consultée le 24/11/2023). Langues : Français ( fre)
Catégories : |
343.6 Infractions contre la personne / Trafic / Assassinat 396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes
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Résumé : |
Historienne spécialiste des questions de genre, autrice du livre « Féminicides : une histoire mondiale » (éditions la Découverte, 2022), Christelle Taraud lors des Tribunes de la presse 2023, a insisté sur le caractère systémique de ces crimes, leur traitement médiatique et son engagement féministe.
extrait : "... La question « Peut-on encore parler de crime passionnel ? » était posée de manière provocatrice. L’idée était de dire que pendant des années, voire des siècles, on a parlé de crime passionnel. Aujourd’hui, on a bien compris que cela n’existe pas, que ce n’est qu’une construction issue des systèmes patriarcaux. C’est une expression extrêmement problématique qui est en train de disparaître du paysage social, mais aussi du paysage médiatique." |
Note de contenu : |
Questions
Pourquoi avez-vous décidé d’intervenir aux Tribunes de la presse sur le thème des passions ?
Dans les années 90, vous militiez au sein du collectif Les Marie Pas Claire. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser au féminisme ?
C’est donc votre mère qui a inspiré votre militantisme ?
Vous dites que ce n’est pas en envoyant des hommes en prison qu’on règle le problème des féminicides, mais en les éduquant différemment. Comment peut-on les éduquer différemment ?
Dans un entretien accordé à Médiapart, vous expliquiez que chaque moment de révolte des femmes se traduit par un pic de violence. Si, même lorsque les femmes se défendent, elles reçoivent de la violence en retour, quelles solutions nous reste-t-il et comment sort-on de ce cercle vicieux ?
Dans le même entretien, vous dites, à propos des féminicides : « Je ne crois pas que parler de quelque chose permette de changer immédiatement, comme par magie, les mentalités. » À quoi sert alors la presse qui s’empare de ces questions ?
Libération a publié le 10 novembre dernier une tribune « Pour la reconnaissance d’un féminicide de masse en Israël le 7 octobre ». Est-ce que vous l’avez signée ?
Si les massacres de guerre sont relayés par les médias, le sort spécifique que subissent les femmes est peu évoqué. Quel est votre regard là-dessus ? |
En ligne : |
https://theconversation.com/conversation-avec-christelle-taraud-le-feminicide-es [...] |
Format de la ressource électronique : |
Article en ligne |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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Titre : |
Conversation avec : « Le féminicide est un crime de possession » |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Christelle Taraud, Personne interviewée |
Editeur : |
The Conversation |
Année de publication : |
23/11/2023 |
Importance : |
1 page web (consultée le 24/11/2023) |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
343.6 Infractions contre la personne / Trafic / Assassinat 396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes
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Résumé : |
Historienne spécialiste des questions de genre, autrice du livre « Féminicides : une histoire mondiale » (éditions la Découverte, 2022), Christelle Taraud lors des Tribunes de la presse 2023, a insisté sur le caractère systémique de ces crimes, leur traitement médiatique et son engagement féministe.
extrait : "... La question « Peut-on encore parler de crime passionnel ? » était posée de manière provocatrice. L’idée était de dire que pendant des années, voire des siècles, on a parlé de crime passionnel. Aujourd’hui, on a bien compris que cela n’existe pas, que ce n’est qu’une construction issue des systèmes patriarcaux. C’est une expression extrêmement problématique qui est en train de disparaître du paysage social, mais aussi du paysage médiatique." |
Note de contenu : |
Questions
Pourquoi avez-vous décidé d’intervenir aux Tribunes de la presse sur le thème des passions ?
Dans les années 90, vous militiez au sein du collectif Les Marie Pas Claire. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser au féminisme ?
C’est donc votre mère qui a inspiré votre militantisme ?
Vous dites que ce n’est pas en envoyant des hommes en prison qu’on règle le problème des féminicides, mais en les éduquant différemment. Comment peut-on les éduquer différemment ?
Dans un entretien accordé à Médiapart, vous expliquiez que chaque moment de révolte des femmes se traduit par un pic de violence. Si, même lorsque les femmes se défendent, elles reçoivent de la violence en retour, quelles solutions nous reste-t-il et comment sort-on de ce cercle vicieux ?
Dans le même entretien, vous dites, à propos des féminicides : « Je ne crois pas que parler de quelque chose permette de changer immédiatement, comme par magie, les mentalités. » À quoi sert alors la presse qui s’empare de ces questions ?
Libération a publié le 10 novembre dernier une tribune « Pour la reconnaissance d’un féminicide de masse en Israël le 7 octobre ». Est-ce que vous l’avez signée ?
Si les massacres de guerre sont relayés par les médias, le sort spécifique que subissent les femmes est peu évoqué. Quel est votre regard là-dessus ? |
En ligne : |
https://theconversation.com/conversation-avec-christelle-taraud-le-feminicide-es [...] |
Format de la ressource électronique : |
Article en ligne |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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