[article] Benjamin als profeet van de ‘Endlosung’ ? : Zur Kritik der Gewalt herlezen [texte imprimé] / Rico Sneller, Auteur . - 2008 . - pp; 27-37. Langues : Néerlandais ( dut) in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle) > 97 (octobre-décembre 2007) . - pp; 27-37
Catégories : |
316.47 Relation sociale . Violence . Torture 340 Droit en général Judéocide / Shoah
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Résumé : |
Synthèse :
Dans cet article Rico Sneller prend comme point de départ une citation de Walter Benjamin : « Je chemine avec l’assurance d’un somnambule sur la voie que la Providence a aplanie pour moi ». Quand on sait que Benjamin s’est suicidé en 1940 en fuyant les envahisseurs allemands, dès lors on peut se poser la question de savoir si c’est la Providence qui a aplani le chemin pour Hitler ? Dans le même ordre d’idées : est-ce que la violence qu’a enduré la population juive dans les années ’30 et ’40 est d’ordre divin ? Pour répondre à ces questions l’auteur part du texte de Benjamin : Sur Kritik der Gewalt dans lequel il se pose des questions sur la notion de violence, sa légitimation pour atteindre certains objectifs et sur « l’irrationnel » de chaque système de droit. L’auteur s’intéresse plus particulièrement à deux types de violence dont les moyens ne sont pas en rapport avec les objectifs à atteindre : la violence mythique et la violence divine. Là où la violence mythique est plutôt un fondateur juridique - donc présent dans chaque système juridique -, la violence divine est un destructeur juridique. Benjamin réfute la violence mythique à cause de son influence pernicieuse sur l’histoire, mais considère d’autre part que la violence divine ne peut jamais être le moyen d’une exécution sacrée. C’est cette notion vague sur l’endroit où se manifeste la violence divine qui a été critiqué par Derrida dans son texte sur Zur Kritik der Gewalt. Il en conclut que l’holocauste doit être interprété comme un exemple de violence mythique plutôt que comme un exemple de violence divine. Mais si la violence hitlérienne est d’ordre mythique, et si ce genre de violence se trouve à la base de chaque système de droit, on doit en conclure que chaque système de droit peut engendrer en lui-même la menace d’une nouvelle Endlösung. |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article] inFondation Auschwitz (bulletin trimestrielle) > 97 (octobre-décembre 2007) . - pp; 27-37
Titre : |
Benjamin als profeet van de ‘Endlosung’ ? : Zur Kritik der Gewalt herlezen |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Rico Sneller, Auteur |
Année de publication : |
2008 |
Article en page(s) : |
pp; 27-37 |
Langues : |
Néerlandais (dut) |
Catégories : |
316.47 Relation sociale . Violence . Torture 340 Droit en général Judéocide / Shoah
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Résumé : |
Synthèse :
Dans cet article Rico Sneller prend comme point de départ une citation de Walter Benjamin : « Je chemine avec l’assurance d’un somnambule sur la voie que la Providence a aplanie pour moi ». Quand on sait que Benjamin s’est suicidé en 1940 en fuyant les envahisseurs allemands, dès lors on peut se poser la question de savoir si c’est la Providence qui a aplani le chemin pour Hitler ? Dans le même ordre d’idées : est-ce que la violence qu’a enduré la population juive dans les années ’30 et ’40 est d’ordre divin ? Pour répondre à ces questions l’auteur part du texte de Benjamin : Sur Kritik der Gewalt dans lequel il se pose des questions sur la notion de violence, sa légitimation pour atteindre certains objectifs et sur « l’irrationnel » de chaque système de droit. L’auteur s’intéresse plus particulièrement à deux types de violence dont les moyens ne sont pas en rapport avec les objectifs à atteindre : la violence mythique et la violence divine. Là où la violence mythique est plutôt un fondateur juridique - donc présent dans chaque système juridique -, la violence divine est un destructeur juridique. Benjamin réfute la violence mythique à cause de son influence pernicieuse sur l’histoire, mais considère d’autre part que la violence divine ne peut jamais être le moyen d’une exécution sacrée. C’est cette notion vague sur l’endroit où se manifeste la violence divine qui a été critiqué par Derrida dans son texte sur Zur Kritik der Gewalt. Il en conclut que l’holocauste doit être interprété comme un exemple de violence mythique plutôt que comme un exemple de violence divine. Mais si la violence hitlérienne est d’ordre mythique, et si ce genre de violence se trouve à la base de chaque système de droit, on doit en conclure que chaque système de droit peut engendrer en lui-même la menace d’une nouvelle Endlösung. |
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