[article] Robert Badinter : « La limite extrême du pouvoir de l'État s'arrête à la vie humaine » [texte imprimé] / ROBERT BADINTER, Personne interviewée ; Benoît Basse (1977-....), Intervieweur . - 2024 . - pp. 18-21. Langues : Français ( fre) in Philosophie magazine > 178 (avril 2024) . - pp. 18-21
Catégories : |
1 Philosophie Psychologie 342.7 Droits humains Droits de l'Homme. Droits fondamentaux 343.253 Exécution capitale Peine de mort 929 Biographies et témoignages
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Résumé : |
Introduction
Le 9 février disparaissait Robert Badinter, dont le nom est associé à l'abolition de la peine de mort. Nous publions ici un entretien inédit, qui est aussi un document exceptionnel : interrogé par un jeune chercheur préparant sa thèse de philosophie, l'ancien ministre de la Justice y aborde les principes philosophiques qui ont inspiré sa démarche. Une grande leçon d'humanisme.
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Note de contenu : |
Questions
- Quel est d'après-vous le fondement ultime qui justifie l'abolition de la peine de mort ?
- Est-ce donc sur l'idée d'un droit inaliénable que vous vous fondez ?
- Vous avez dénoncé à maintes reprises l'inutilité de la peine de mort. Considérez-vous que c'est un argument essentiel ?
- Qu'entendez-vous par là ?
- Vous vous fondez donc sur une philosophie de la liberté ?
- Vous évoquiez les "benthamiens". Iriez-vous jusqu'à admettre que la peine de mort, dans leur perspective, présente une certaine utilité...
- A cet égard, la psychanalyste Jean Laplanche [en 1977, lors d'un débat réunissant les deux hommes et Michel Foucault] vous avait justement reproché de trop souvent critiquer la prétendue utilité de la peine de mort. Est-ce en raison des circonstances que vous étiez comme forcé de répondre à vos adversaires sur ce point ?
- A lire vos ouvrages, il m'a semblé que l'on retrouvait fréquemment le champ lexical du sacré. Le criminel et la peine de mort y sont désignés comme "sacrilèges", tandis que la vie humaine est "sacrée".
- Comment inscrire cette dimension sacrée dans la tradition rationaliste et laïque à laquelle vous vous rattachez ?
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Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
Robert Badinter : « La limite extrême du pouvoir de l'État s'arrête à la vie humaine » |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
ROBERT BADINTER, Personne interviewée ; Benoît Basse (1977-....), Intervieweur |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
pp. 18-21 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
1 Philosophie Psychologie 342.7 Droits humains Droits de l'Homme. Droits fondamentaux 343.253 Exécution capitale Peine de mort 929 Biographies et témoignages
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Résumé : |
Introduction
Le 9 février disparaissait Robert Badinter, dont le nom est associé à l'abolition de la peine de mort. Nous publions ici un entretien inédit, qui est aussi un document exceptionnel : interrogé par un jeune chercheur préparant sa thèse de philosophie, l'ancien ministre de la Justice y aborde les principes philosophiques qui ont inspiré sa démarche. Une grande leçon d'humanisme.
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Note de contenu : |
Questions
- Quel est d'après-vous le fondement ultime qui justifie l'abolition de la peine de mort ?
- Est-ce donc sur l'idée d'un droit inaliénable que vous vous fondez ?
- Vous avez dénoncé à maintes reprises l'inutilité de la peine de mort. Considérez-vous que c'est un argument essentiel ?
- Qu'entendez-vous par là ?
- Vous vous fondez donc sur une philosophie de la liberté ?
- Vous évoquiez les "benthamiens". Iriez-vous jusqu'à admettre que la peine de mort, dans leur perspective, présente une certaine utilité...
- A cet égard, la psychanalyste Jean Laplanche [en 1977, lors d'un débat réunissant les deux hommes et Michel Foucault] vous avait justement reproché de trop souvent critiquer la prétendue utilité de la peine de mort. Est-ce en raison des circonstances que vous étiez comme forcé de répondre à vos adversaires sur ce point ?
- A lire vos ouvrages, il m'a semblé que l'on retrouvait fréquemment le champ lexical du sacré. Le criminel et la peine de mort y sont désignés comme "sacrilèges", tandis que la vie humaine est "sacrée".
- Comment inscrire cette dimension sacrée dans la tradition rationaliste et laïque à laquelle vous vous rattachez ?
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Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
in Philosophie magazine > 178 (avril 2024) . - pp. 18-21
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