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T-shirts Blood & Honour, autonomes nationaux-socialistes et Nation [document électronique] / Tatiana Vertaelens, Auteur . - RésistanceS, 28/02/2013 . - 1 page web (consulté le 06/03/2013). Langues : Français ( fre)
Catégories : |
32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique 329.18(493) [Mouvement pour la] Nation (ê-d B)
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Index. décimale : |
329.18 Extrême droite, nationalisme, populisme |
Résumé : |
Il y a un an encore, un de ses responsables affirmait - sur un réseau social - qu'il n'y avait « pas de "sieg" chez NATION ! Nous sommes des nationalistes identitaires, pas des nostalgiques du IIIème Reich ... ». Autre affirmation : le mouvement Nation n'a aucun lien avec les néonazis, les adeptes de Blood and Honour. Et pourtant...
Annonce mail :
Ce jeudi en fin de soirée, RésistanceS.be, le web-journal de l'Observatoire belge de l'extrême droite, a annoncé sur son site (www.resistances.be) la fin de l'existence légale du Front national en Belgique.
Au cours d'une réunion organisée, mercredi soir à Liège, au cabinet de l'avocat belge de Marine Le Pen, la présidente du parti d'extrême droite français Front national, il a été stipulé au FN belge « réunifié » la rupture de la convention qui les liait depuis avril 2011. Une décision prise dans le cadre de la dédiabolisation et la recherche de partenaires étrangers irréprochables voulues par M. Le Pen. Le FN « réunifié » s’était notamment associé à un groupuscule belge de tendance « national-solidariste » lié à l’extrême droite française qui s’oppose à l’actuelle stratégie du FN de Marine Le Pen.
Par cet acte de rupture, il est désormais formellement interdit aux frontistes belges d'utiliser dans notre pays le nom « Front national », ses initiales (FN) et son emblème (une flamme tricolore). La décision de Marine Le Pen concerne également les trois autres clans rivaux issus du FN belge : celui conduit par l'ancien député fédéral Patrick Cocriamont, le FN « canal historique » mené par le conseiller communal Salvatore Nicotra et la Fédération des nationalistes wallons (FNW, se revendiquant comme étant le FN Wallonie) que préside l'ex-député régional wallon FN Charles Petitjean.
L'arrêt du soutien du Front national français au FN belge, fondé en 1985 à Bruxelles, et l'interdiction faite d'utiliser son nom, ses initiales et son sigle, sous menace d'actions judiciaires, annonce la fin de ce parti d’extrême droite, sous cette appellation, dans notre pays.
Pour Manuel Abramowicz, coordinateur de RésistanceS.be et auteur de l'article sur ce retournement de situation historique, « la survie politique des derniers frontistes en Belgique est sérieusement mise en péril. Comme l’histoire récente politique nous l’enseigne, toutes les tentatives de se présenter sur le terrain électoral en concurrence directe avec le Front national ont été vouées à l’échec ».
« La recette des succès électoraux successifs du FN chez nous était due à l’assimilation faite, par un électorat protestataire, avec le Front national des Le Pen, père et fille. C’est aujourd’hui cette dernière qui a mis un coup d’arrêt à cet état de fait, par l’interdiction du FN en Belgique », conclut Manuel Abramowicz.
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En ligne : |
http://resistances.be/nation09.html |
Format de la ressource électronique : |
Article en ligne |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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Titre : |
T-shirts Blood & Honour, autonomes nationaux-socialistes et Nation |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Tatiana Vertaelens, Auteur |
Editeur : |
RésistanceS |
Année de publication : |
28/02/2013 |
Importance : |
1 page web (consulté le 06/03/2013) |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique 329.18(493) [Mouvement pour la] Nation (ê-d B)
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Index. décimale : |
329.18 Extrême droite, nationalisme, populisme |
Résumé : |
Il y a un an encore, un de ses responsables affirmait - sur un réseau social - qu'il n'y avait « pas de "sieg" chez NATION ! Nous sommes des nationalistes identitaires, pas des nostalgiques du IIIème Reich ... ». Autre affirmation : le mouvement Nation n'a aucun lien avec les néonazis, les adeptes de Blood and Honour. Et pourtant...
Annonce mail :
Ce jeudi en fin de soirée, RésistanceS.be, le web-journal de l'Observatoire belge de l'extrême droite, a annoncé sur son site (www.resistances.be) la fin de l'existence légale du Front national en Belgique.
Au cours d'une réunion organisée, mercredi soir à Liège, au cabinet de l'avocat belge de Marine Le Pen, la présidente du parti d'extrême droite français Front national, il a été stipulé au FN belge « réunifié » la rupture de la convention qui les liait depuis avril 2011. Une décision prise dans le cadre de la dédiabolisation et la recherche de partenaires étrangers irréprochables voulues par M. Le Pen. Le FN « réunifié » s’était notamment associé à un groupuscule belge de tendance « national-solidariste » lié à l’extrême droite française qui s’oppose à l’actuelle stratégie du FN de Marine Le Pen.
Par cet acte de rupture, il est désormais formellement interdit aux frontistes belges d'utiliser dans notre pays le nom « Front national », ses initiales (FN) et son emblème (une flamme tricolore). La décision de Marine Le Pen concerne également les trois autres clans rivaux issus du FN belge : celui conduit par l'ancien député fédéral Patrick Cocriamont, le FN « canal historique » mené par le conseiller communal Salvatore Nicotra et la Fédération des nationalistes wallons (FNW, se revendiquant comme étant le FN Wallonie) que préside l'ex-député régional wallon FN Charles Petitjean.
L'arrêt du soutien du Front national français au FN belge, fondé en 1985 à Bruxelles, et l'interdiction faite d'utiliser son nom, ses initiales et son sigle, sous menace d'actions judiciaires, annonce la fin de ce parti d’extrême droite, sous cette appellation, dans notre pays.
Pour Manuel Abramowicz, coordinateur de RésistanceS.be et auteur de l'article sur ce retournement de situation historique, « la survie politique des derniers frontistes en Belgique est sérieusement mise en péril. Comme l’histoire récente politique nous l’enseigne, toutes les tentatives de se présenter sur le terrain électoral en concurrence directe avec le Front national ont été vouées à l’échec ».
« La recette des succès électoraux successifs du FN chez nous était due à l’assimilation faite, par un électorat protestataire, avec le Front national des Le Pen, père et fille. C’est aujourd’hui cette dernière qui a mis un coup d’arrêt à cet état de fait, par l’interdiction du FN en Belgique », conclut Manuel Abramowicz.
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En ligne : |
http://resistances.be/nation09.html |
Format de la ressource électronique : |
Article en ligne |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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