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Auteur Alain Kleinberger (1957-....) |
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La Shoah
La Shoah : théâtre et cinéma aux limites de la représentation [texte imprimé] / Alain Kleinberger (1957-....), Directeur de publication ; Philippe Mesnard (1956-...), Directeur de publication . - Paris : Éd. Kimé : Bruxelles : Mémoire d'Auschwitz (Fondation Auschwitz), impr. 2013 . - 1 vol. (543 p.-[24] p. de pl.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 21 cm. - (Entre histoire et mémoire, ISSN 2119-4858) .
ISBN : 978-2-84174-607-1 : 29 EUR
Textes issus du colloque international éponyme organisé par Alain Kleinberger, Philippe Mesnard, Sara Harvey et Christian Biet, tenu à l'université Paris-Ouest Nanterre La Défense les 8-10 décembre 2010
Bibliogr. et webliogr. p. 487-508. Filmogr. p. 509-518. Théâtrogr. p. 519-520. Index
Langues : Français (fre)
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
37:17 Travail de Mémoire
791.4 Cinéma Film
792 Arts du spectacle Théatre
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 37:17 Travail de Mémoire Résumé : Site Kimé :
Au-delà des polémiques sur l’irreprésentabilité de la Shoah, les contributeurs de ce volume – parmi les plus grands spécialistes de la question – se sont interrogés sur les possibilités techniques, esthétiques et éthiques que recèle la fiction dès lors qu’elle aborde un tel sujet. Chaque intervenant livre une étude d’une ou de plusieurs œuvres sur une période qui s’étend de la fin de la guerre jusqu’aux années 2000, du noir & blanc des années 1940 aux téléfilms actuels. S’il n’est pas un débat ou une tendance critiques sur la représentation de ce génocide qui n’y soit abordé, l’originalité de cet ouvrage ne s’arrête pas là . Pour mieux comprendre les ressources et les enjeux du cinéma confronté à cet événement réputé intraitable, il a fallu faire intervenir le théâtre et sa science immémoriale de la cruauté sur scène. En cela, ce volume est sans précédent.
Site Fondation Auschwitz :
Argumentaire :
Malgré le discrédit dont ils sont l’objet, au moins en France depuis le célèbre article de Jacques Rivette sur le travelling de Kapo (1961) et en dépit des avertissements répétés d’une grande partie de la critique et des intellectuels depuis Shoah (1985), les films de fiction qui évoquent le sort des Juifs durant la Seconde Guerre, ou qui mettent en scène les épisodes du génocide, se sont multipliés. Le département cinéma de Yad Vashem à Jérusalem recensait déjà plus de 1 100 films, tous genres confondus, réalisés entre 1985 et 1995.
Si une partie de cette production relève du documentaire, les fictions proprement dites destinées soit à la télévision, soit aux salles demeurent importantes en nombre et sont souvent remarquées. Sans présumer de la constitution éventuelle d’un nouveau « genre cinématographique », la Shoah à n’en pas douter est un véritable sujet de représentation. La plupart du temps, les vagues filmiques arrivent des États-Unis, mais elles proviennent aussi du Royaume-Uni, d’Allemagne, d’Israël, des pays de l’Est, et la France n’est pas en reste.
Quand il s’agit de représenter directement la persécution et l’assassinat des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, leur sujet se définit clairement. Mais il déborde souvent ce cadre strictement factuel avec des productions qui traitent plus spécifiquement des camps de concentration nazis (et non plus de l’extermination des Juifs) ou de certains moments du nazisme difficilement séparables du projet génocidaire. Il est plus difficile à percevoir encore quand ces films semblent n’aborder la question que de façon allusive ou périphérique. Enfin, autre facteur de brouillage, on constate depuis les années 1990, la recrudescence de documentaires qui admettent des scènes de fiction soulignant par là même combien les frontières esthétiques et génériques sont poreuses. Sur le plan de la représentation, la part du théâtre est de moins en moins congrue. S’il y avait déjà un certain nombre de scénarios qui puisait leur source dans des oeuvres dramatiques, on s’aperçoit que, parallèlement au cinéma, le sujet est abordé sur la scène de façon récurrente.
La fictionnalisation de la Shoah est une question doublement critique, désormais présente, sinon incontournable dans et pour notre culture. Doublement critique, d’une part, au regard d’une violence dont la radicalité et le projet mêmes ont dépassé l’imagination, y compris l’imagination de la violence extrême et, d’autre part, par l’histoire polémique qui en accompagne et, parfois, conditionne la réception.
À quelles exigences historiques, mémorielles, éthiques, de société les fictions sur la Shoah viennentelle répondre ?
Note de contenu : Sommaire
Présentation.................................................................................................9
REPRÉSENTATIONS, ADAPTATIONS, FICTIONS
- Omer Bartov – Le « Juif » au cinéma : du Golem à Don’t Touch My Holocaust /
- Susan Rubin Suleiman - Que veut dire « Respecter l’histoire de la Shoah » au cinéma ? Réflexions sur Inglourious Basterds
- Magali Chiappone-Lucchesi – Palimpseste historique : du Vicaire de Rolf Hochhuth à Amen de Costa-Gavras
QUESTIONNEMENTS CONTEMPORAINS
-Antoine de Baecque – Godard et la Shoah
-Jean-Michel Frodon – La Shoah comme discriminant esthétique
-Stéphane Bou : Autour de La Question humaine de Nicolas Klotz
-Matthias Steinle – « Nous avons tous souffert » : l’usage des signes de la Shoah dans les docufictions allemands contemporains
-Charlotte Bouteille-Meister – Jouer (à ) Auschwitz ou la valeur cognitive et éthique d’un théâtre d’« effigies »
-Christian Biet – The fiend of / in Bucky’s life : Le démon, la nemesis, le destin, Auschwitz ?
ARCHIVES, DOCUMENTAIRES OU FICTIONS ?
-Luba Jurgenson – Hitler donne une ville aux Juifs : le camp de Terezin (Theresienstadt), la part du caché, la part du révélé
-Philippe Mesnard – Fiction, dispositif fictionnel et fictivité à l’épreuve des Sonderkommandos
-Annette Becker – Devenir Karski : l’usage des interviews filmées
-Ariel Schweitzer – Les Illégaux de Meyer Levin : témoigner et fictionnaliser
DES FICTIONS « NATIONALES » OU POLITIQUES ?
-Alain Kleinberger – La Dernière Étape en perspective
Frank Stern – Les Juifs « réellement existants » dans les films de la DEFA
-Anny Dayan Rosenman – Monsieur Klein de Joseph Losey. La rafle du Vel d’Hiv entre apologue et Histoire
-Millicent Marcus – Le cinéma italien et la mémoire de l’Holocauste
-Élisabeth Angel-Perez – La scène traumatique de Sarah Kane
-Catherine Coquio – Être sans destin, le film : une « question difficile »
SHOAH (CLAUDE LANZMANN, 1985)
-Jean-Pierre Esquenazi – Shoah et la résistance
-Éric Marty – Aktion und Tat / Action et Acte dans Shoah de Claude Lanzmann
-Rémy Besson – Shoah, documentaire, oeuvre d’art et fiction du réel
Bibliographie / sitographie
Filmographie
Théâtrographie
Présentation des auteurs
Index
Remerciements
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La Shoah : théâtre et cinéma aux limites de la représentation Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Kleinberger (1957-....), Directeur de publication ; Philippe Mesnard (1956-...), Directeur de publication Editeur : Paris : Éd. Kimé Année de publication : impr. 2013 Autre Editeur : Bruxelles : Mémoire d'Auschwitz (Fondation Auschwitz) Collection : Entre histoire et mémoire, ISSN 2119-4858 Importance : 1 vol. (543 p.-[24] p. de pl.) Présentation : ill. en noir et en coul., couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84174-607-1 Prix : 29 EUR Note générale : Textes issus du colloque international éponyme organisé par Alain Kleinberger, Philippe Mesnard, Sara Harvey et Christian Biet, tenu à l'université Paris-Ouest Nanterre La Défense les 8-10 décembre 2010
Bibliogr. et webliogr. p. 487-508. Filmogr. p. 509-518. Théâtrogr. p. 519-520. IndexLangues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
37:17 Travail de Mémoire
791.4 Cinéma Film
792 Arts du spectacle Théatre
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 37:17 Travail de Mémoire Résumé : Site Kimé :
Au-delà des polémiques sur l’irreprésentabilité de la Shoah, les contributeurs de ce volume – parmi les plus grands spécialistes de la question – se sont interrogés sur les possibilités techniques, esthétiques et éthiques que recèle la fiction dès lors qu’elle aborde un tel sujet. Chaque intervenant livre une étude d’une ou de plusieurs œuvres sur une période qui s’étend de la fin de la guerre jusqu’aux années 2000, du noir & blanc des années 1940 aux téléfilms actuels. S’il n’est pas un débat ou une tendance critiques sur la représentation de ce génocide qui n’y soit abordé, l’originalité de cet ouvrage ne s’arrête pas là . Pour mieux comprendre les ressources et les enjeux du cinéma confronté à cet événement réputé intraitable, il a fallu faire intervenir le théâtre et sa science immémoriale de la cruauté sur scène. En cela, ce volume est sans précédent.
Site Fondation Auschwitz :
Argumentaire :
Malgré le discrédit dont ils sont l’objet, au moins en France depuis le célèbre article de Jacques Rivette sur le travelling de Kapo (1961) et en dépit des avertissements répétés d’une grande partie de la critique et des intellectuels depuis Shoah (1985), les films de fiction qui évoquent le sort des Juifs durant la Seconde Guerre, ou qui mettent en scène les épisodes du génocide, se sont multipliés. Le département cinéma de Yad Vashem à Jérusalem recensait déjà plus de 1 100 films, tous genres confondus, réalisés entre 1985 et 1995.
Si une partie de cette production relève du documentaire, les fictions proprement dites destinées soit à la télévision, soit aux salles demeurent importantes en nombre et sont souvent remarquées. Sans présumer de la constitution éventuelle d’un nouveau « genre cinématographique », la Shoah à n’en pas douter est un véritable sujet de représentation. La plupart du temps, les vagues filmiques arrivent des États-Unis, mais elles proviennent aussi du Royaume-Uni, d’Allemagne, d’Israël, des pays de l’Est, et la France n’est pas en reste.
Quand il s’agit de représenter directement la persécution et l’assassinat des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, leur sujet se définit clairement. Mais il déborde souvent ce cadre strictement factuel avec des productions qui traitent plus spécifiquement des camps de concentration nazis (et non plus de l’extermination des Juifs) ou de certains moments du nazisme difficilement séparables du projet génocidaire. Il est plus difficile à percevoir encore quand ces films semblent n’aborder la question que de façon allusive ou périphérique. Enfin, autre facteur de brouillage, on constate depuis les années 1990, la recrudescence de documentaires qui admettent des scènes de fiction soulignant par là même combien les frontières esthétiques et génériques sont poreuses. Sur le plan de la représentation, la part du théâtre est de moins en moins congrue. S’il y avait déjà un certain nombre de scénarios qui puisait leur source dans des oeuvres dramatiques, on s’aperçoit que, parallèlement au cinéma, le sujet est abordé sur la scène de façon récurrente.
La fictionnalisation de la Shoah est une question doublement critique, désormais présente, sinon incontournable dans et pour notre culture. Doublement critique, d’une part, au regard d’une violence dont la radicalité et le projet mêmes ont dépassé l’imagination, y compris l’imagination de la violence extrême et, d’autre part, par l’histoire polémique qui en accompagne et, parfois, conditionne la réception.
À quelles exigences historiques, mémorielles, éthiques, de société les fictions sur la Shoah viennentelle répondre ?
Note de contenu : Sommaire
Présentation.................................................................................................9
REPRÉSENTATIONS, ADAPTATIONS, FICTIONS
- Omer Bartov – Le « Juif » au cinéma : du Golem à Don’t Touch My Holocaust /
- Susan Rubin Suleiman - Que veut dire « Respecter l’histoire de la Shoah » au cinéma ? Réflexions sur Inglourious Basterds
- Magali Chiappone-Lucchesi – Palimpseste historique : du Vicaire de Rolf Hochhuth à Amen de Costa-Gavras
QUESTIONNEMENTS CONTEMPORAINS
-Antoine de Baecque – Godard et la Shoah
-Jean-Michel Frodon – La Shoah comme discriminant esthétique
-Stéphane Bou : Autour de La Question humaine de Nicolas Klotz
-Matthias Steinle – « Nous avons tous souffert » : l’usage des signes de la Shoah dans les docufictions allemands contemporains
-Charlotte Bouteille-Meister – Jouer (à ) Auschwitz ou la valeur cognitive et éthique d’un théâtre d’« effigies »
-Christian Biet – The fiend of / in Bucky’s life : Le démon, la nemesis, le destin, Auschwitz ?
ARCHIVES, DOCUMENTAIRES OU FICTIONS ?
-Luba Jurgenson – Hitler donne une ville aux Juifs : le camp de Terezin (Theresienstadt), la part du caché, la part du révélé
-Philippe Mesnard – Fiction, dispositif fictionnel et fictivité à l’épreuve des Sonderkommandos
-Annette Becker – Devenir Karski : l’usage des interviews filmées
-Ariel Schweitzer – Les Illégaux de Meyer Levin : témoigner et fictionnaliser
DES FICTIONS « NATIONALES » OU POLITIQUES ?
-Alain Kleinberger – La Dernière Étape en perspective
Frank Stern – Les Juifs « réellement existants » dans les films de la DEFA
-Anny Dayan Rosenman – Monsieur Klein de Joseph Losey. La rafle du Vel d’Hiv entre apologue et Histoire
-Millicent Marcus – Le cinéma italien et la mémoire de l’Holocauste
-Élisabeth Angel-Perez – La scène traumatique de Sarah Kane
-Catherine Coquio – Être sans destin, le film : une « question difficile »
SHOAH (CLAUDE LANZMANN, 1985)
-Jean-Pierre Esquenazi – Shoah et la résistance
-Éric Marty – Aktion und Tat / Action et Acte dans Shoah de Claude Lanzmann
-Rémy Besson – Shoah, documentaire, oeuvre d’art et fiction du réel
Bibliographie / sitographie
Filmographie
Théâtrographie
Présentation des auteurs
Index
Remerciements
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