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Classe / Etienne Penissat
Classe [texte imprimé] / Etienne Penissat, Auteur . - Paris : Anamosa, 2023 . - 1 vol. (109 p.). - (Le mot est faible, ISSN 2678-3274) .
ISBN : 978-2-38191-063-5
Langues : Français (fre)
Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
323.4 Lutte des classes
Domination / HiérarchieIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
Classe : historiquement, le mot est fort, associé à une remise en cause radicale de l’ordre social ; aujourd’hui, il est affaibli et ne cristallise plus les oppositions politiques, alors que les inégalités de conditions de vie et de travail sont toujours présentes. Il s’agit ici de redonner son tranchant à la classe sociale comme concept et instrument politique d’émancipation.
Pour point de départ, il y a un paradoxe : le mot classe se trouve affaibli aujourd’hui, alors même que la domination capitaliste se radicalise depuis quarante ans. Le sens associé au concept s’est en effet transformé ; le pluriel (classes populaires, classes supérieures ou classes dominantes) a remplacé le singulier de la classe ouvrière et de la bourgeoisie pour désigner les classes et, chez les chercheurs en sciences sociales, l’accent est mis sur la pluralité des conditions socio-économiques et des rapports à la culture et à la politique davantage que sur les formes d’unité. Dit autrement, « la classe ouvrière » ne constitue plus le sujet historique des transformations sociales dans le discours et l’organisation des forces de gauche.
Pour comprendre le paradoxe, il est nécessaire de faire évoluer la définition du mot en lien avec les transformations du capitalisme. L’affaiblissement de la classe est alors à mettre en relation avec la fin d’une configuration historique spécifique : les nouvelles formes de capitalisme qui se sont développées depuis les années 1970 nécessitent de repenser le concept de classe en tant qu’elles fabriquent un type de rapport d’exploitation mais aussi de marchandisation de la monnaie, du travail et de la nature. Ces transformations ne sont pas uniquement économiques, elles se jouent aussi dans les formes de sociabilités, de solidarités et de culture dans lesquelles se forment et se reforment les classes sociales. Ces recompositions sociologiques impliquent dès lors de rompre avec la vision d’une classe ouvrière synonyme de prolétariat industriel pour en redéfinir les contours.
Redonner sa force au mot classe implique également de ne pas en faire un isolat et une chose statique, qui nierait d’autres formes de dominations telles que le genre et la race. Autrement dit, les inégalités de genre, de race ou d’origine migratoire ont une base matérielle dans le capitalisme contemporain qu’il s’agit de prendre au sérieux. La configuration contemporaine invite ainsi à réinventer le processus d’affirmation du mot de classe, en y articulant positivement dans une perspective d’émancipation l’imbrication des rapports de domination. De ce point de vue, les expériences des luttes sociales récentes (par exemple la mobilisation des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles) fournissent des points d’appui pour imaginer un réarmement du mot classe sans affaiblir les autres.Note de contenu : Table des matières
• Des classes en luttes
• Quand la classe devient le langage des dominé·es
• Les frontières de la classe
• Un âge d’or des classes ?
• La classe défaite
• La classe des sciences sociales, entre éclipse et redéfinitions
• Classes sociales et classes de sexe
• Classe, immigration et race
• Repolitiser le langage des classes
• Luttes de classes intersectionnelles
Note de lecture et bibliographie
Remerciements
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Classe Type de document : texte imprimé Auteurs : Etienne Penissat, Auteur Editeur : Paris : Anamosa Année de publication : 2023 Collection : Le mot est faible, ISSN 2678-3274 Importance : 1 vol. (109 p.) ISBN/ISSN/EAN : 978-2-38191-063-5 Langues : Français (fre) Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
323.4 Lutte des classes
Domination / HiérarchieIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
Classe : historiquement, le mot est fort, associé à une remise en cause radicale de l’ordre social ; aujourd’hui, il est affaibli et ne cristallise plus les oppositions politiques, alors que les inégalités de conditions de vie et de travail sont toujours présentes. Il s’agit ici de redonner son tranchant à la classe sociale comme concept et instrument politique d’émancipation.
Pour point de départ, il y a un paradoxe : le mot classe se trouve affaibli aujourd’hui, alors même que la domination capitaliste se radicalise depuis quarante ans. Le sens associé au concept s’est en effet transformé ; le pluriel (classes populaires, classes supérieures ou classes dominantes) a remplacé le singulier de la classe ouvrière et de la bourgeoisie pour désigner les classes et, chez les chercheurs en sciences sociales, l’accent est mis sur la pluralité des conditions socio-économiques et des rapports à la culture et à la politique davantage que sur les formes d’unité. Dit autrement, « la classe ouvrière » ne constitue plus le sujet historique des transformations sociales dans le discours et l’organisation des forces de gauche.
Pour comprendre le paradoxe, il est nécessaire de faire évoluer la définition du mot en lien avec les transformations du capitalisme. L’affaiblissement de la classe est alors à mettre en relation avec la fin d’une configuration historique spécifique : les nouvelles formes de capitalisme qui se sont développées depuis les années 1970 nécessitent de repenser le concept de classe en tant qu’elles fabriquent un type de rapport d’exploitation mais aussi de marchandisation de la monnaie, du travail et de la nature. Ces transformations ne sont pas uniquement économiques, elles se jouent aussi dans les formes de sociabilités, de solidarités et de culture dans lesquelles se forment et se reforment les classes sociales. Ces recompositions sociologiques impliquent dès lors de rompre avec la vision d’une classe ouvrière synonyme de prolétariat industriel pour en redéfinir les contours.
Redonner sa force au mot classe implique également de ne pas en faire un isolat et une chose statique, qui nierait d’autres formes de dominations telles que le genre et la race. Autrement dit, les inégalités de genre, de race ou d’origine migratoire ont une base matérielle dans le capitalisme contemporain qu’il s’agit de prendre au sérieux. La configuration contemporaine invite ainsi à réinventer le processus d’affirmation du mot de classe, en y articulant positivement dans une perspective d’émancipation l’imbrication des rapports de domination. De ce point de vue, les expériences des luttes sociales récentes (par exemple la mobilisation des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles) fournissent des points d’appui pour imaginer un réarmement du mot classe sans affaiblir les autres.Note de contenu : Table des matières
• Des classes en luttes
• Quand la classe devient le langage des dominé·es
• Les frontières de la classe
• Un âge d’or des classes ?
• La classe défaite
• La classe des sciences sociales, entre éclipse et redéfinitions
• Classes sociales et classes de sexe
• Classe, immigration et race
• Repolitiser le langage des classes
• Luttes de classes intersectionnelles
Note de lecture et bibliographie
Remerciements
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53998 LUTTE/PEN Livre Libre-accès Adultes Disponible Classer, dominer / Christine Delphy
Classer, dominer : qui sont les autres ? [texte imprimé] / Christine Delphy (1941-....), Auteur . - Paris : La Fabrique, impr. 2008 . - 1 vol. (227 p.) ; 17 cm.
ISBN : 978-2-913372-82-5 : 12 EUR
Recueil de textes issus de communications et extr. de diverses revues, 1996-2006
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.35 Groupes / Identités / Communautés
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
327.2 Impérialisme occidental / Politique de l'OccidentIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : Site éditeur :
L’idéologie dominante nous enjoint de tolérer l’Autre. Les textes de Christine Delphy nous montrent que celui qui n’est pas un Autre, c’est l’homme, et l’homme blanc.
C’est sur la base du sexe, de l'orientation sexuelle, de la religion, de la couleur de peau et de la classe que se fait la construction sociale de l’altérité. L’Autre c’est la femme, le pédé, l’Arabe, l’indigène, le pauvre. La république libérale tolère, c’est-à-dire qu’elle tend la main, prenant bien garde à laisser le toléré-dominé suspendu au vide. L’homo est toléré s’il sait rester discret, le musulman est toléré s’il se cache pour prier, la femme est tolérée si ses revendications égalitaires n’empiètent pas sur le salaire et le pouvoir de l’homme, l’oriental est toléré s’il laisse les armées américaines tuer sa famille pour le libérer de la dictature – et libérer sa femme de lui-même par la même occasion. L’injonction à s’intégrer est surtout une sommation à être semblable, à suivre les règles officieuses mais bien réelles de "l’Occident".
Parité, combats féministes et homosexuels, Afghanistan, Guantanamo, indigènes et société postcoloniale, loi sur le voile : autant de prismes pour analyser les dominations, tant hétérosexistes, racistes, que capitalistes. Ceux et celles qui refusent ces règles, ceux et celles qui se montrent pour ce qu’ils et elles sont, le paient le prix fort, combattant-e-s d’une guerre qui sera longue.
Écrits dans un style offensif, incisif et souvent drôle, ces textes nous forcent à déplacer notre regard, à mettre en lien des événements toujours cloisonnés, et nous apportent ce supplément d’intelligence qui seul permet de comprendre le monde tel qu’il va.
Christine Delphy milite contre le patriarcat et le racisme depuis longtemps. Elle est directrice de recherche émérite au CNRS, docteure en sociologie et philosophie – et aussi éditrice, entre autres de la revue Nouvelles questions féministes.Note de contenu : Table :
- Les Uns derrière les autres
- pour l'égalité : action positive plutôt que parité
- l'humanitarisme républicain contre les mouvements homo
- une guerre infinie ?
- Guantanamo et la destruction du droit
- Une guerre pour les femmes afghanes ?
- Intervention pour une loi d'exclusion
- Race, caste et genre en France
- Un mouvement, quel mouvement ?
- Antisexisme ou antiracisme ? Un faux dilemmePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Classer, dominer : qui sont les autres ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Christine Delphy (1941-....), Auteur Editeur : Paris : La Fabrique Année de publication : impr. 2008 Importance : 1 vol. (227 p.) Format : 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-913372-82-5 Prix : 12 EUR Note générale : Recueil de textes issus de communications et extr. de diverses revues, 1996-2006 Langues : Français (fre) Catégories : 316.35 Groupes / Identités / Communautés
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
327.2 Impérialisme occidental / Politique de l'OccidentIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : Site éditeur :
L’idéologie dominante nous enjoint de tolérer l’Autre. Les textes de Christine Delphy nous montrent que celui qui n’est pas un Autre, c’est l’homme, et l’homme blanc.
C’est sur la base du sexe, de l'orientation sexuelle, de la religion, de la couleur de peau et de la classe que se fait la construction sociale de l’altérité. L’Autre c’est la femme, le pédé, l’Arabe, l’indigène, le pauvre. La république libérale tolère, c’est-à-dire qu’elle tend la main, prenant bien garde à laisser le toléré-dominé suspendu au vide. L’homo est toléré s’il sait rester discret, le musulman est toléré s’il se cache pour prier, la femme est tolérée si ses revendications égalitaires n’empiètent pas sur le salaire et le pouvoir de l’homme, l’oriental est toléré s’il laisse les armées américaines tuer sa famille pour le libérer de la dictature – et libérer sa femme de lui-même par la même occasion. L’injonction à s’intégrer est surtout une sommation à être semblable, à suivre les règles officieuses mais bien réelles de "l’Occident".
Parité, combats féministes et homosexuels, Afghanistan, Guantanamo, indigènes et société postcoloniale, loi sur le voile : autant de prismes pour analyser les dominations, tant hétérosexistes, racistes, que capitalistes. Ceux et celles qui refusent ces règles, ceux et celles qui se montrent pour ce qu’ils et elles sont, le paient le prix fort, combattant-e-s d’une guerre qui sera longue.
Écrits dans un style offensif, incisif et souvent drôle, ces textes nous forcent à déplacer notre regard, à mettre en lien des événements toujours cloisonnés, et nous apportent ce supplément d’intelligence qui seul permet de comprendre le monde tel qu’il va.
Christine Delphy milite contre le patriarcat et le racisme depuis longtemps. Elle est directrice de recherche émérite au CNRS, docteure en sociologie et philosophie – et aussi éditrice, entre autres de la revue Nouvelles questions féministes.Note de contenu : Table :
- Les Uns derrière les autres
- pour l'égalité : action positive plutôt que parité
- l'humanitarisme républicain contre les mouvements homo
- une guerre infinie ?
- Guantanamo et la destruction du droit
- Une guerre pour les femmes afghanes ?
- Intervention pour une loi d'exclusion
- Race, caste et genre en France
- Un mouvement, quel mouvement ?
- Antisexisme ou antiracisme ? Un faux dilemmePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 45751 323.12/DEL Livre Libre-accès Adultes Disponible
Classer nos manières de parler, classer les gens [texte imprimé] / Malo Morvan (1987-....), Auteur . - Rennes : Éditions du commun, DL 2022 . - 1 vol. (263 p.) ; 21 cm.
ISBN : 979-10-95630-52-4 : 16 €
Bibliogr. pp. 249-254
Langues : Français (fre)
Catégories : 81 Linguistique Langue
81'27 Sociolinguistique
811 Langues particulières
Domination / HiérarchieIndex. décimale : 37 Livres Pédagogiques et sur l'enseignement Résumé : Nous faisons quotidiennement usage de catégories floues et mal définies pour désigner nos manières de parler, mais cet usage engendre des conséquences sociales de mise à l'écart de certaines populations ne s'exprimant pas selon les normes édictées par l'école. Certaines pratiques sont valorisées comme représentant un "standard" ou une "norme", alors que d'autres sont considérées comme des "erreurs", voire des "fautes".
L'auteur déroule dans ce livre une analyse accessible des espaces langagiers actuels et questionne le fait de classer nos manières de parler. Il articule les enjeux théoriques et politiques à de nombreux exemples concrets et examine les grands courants de la sociolinguistique tout en interrogeant avec une vigilance critique leurs présupposés.
La question des classements linguistiques est omniprésente dans nos quotidiens et a des effets sur la manière dont nous intériorisons des jugements sociaux plus ou moins légitimes.
Ce livre contribue à les déconstruire.Note de contenu : Sommaire :
Avant-propos
Introduction
I. Les insuffisances de la notion de "langue"
1. "Langue" : des critères aux présupposés
1.1. "Langue", "identité", "culture", "patrimoine" : des associations d'idées
1.2. Quel critère de définition ?
1.2.1. La référence à un groupe ou une communauté
1.2.2. L'intercompréhension
2. Le présupposé d'homogénéité
2.1. La communauté introuvable
2.2. Un corollaire de l'homogénéité : la délimitation
2.2.1. Délimiter géographiquement une langue ?
2.2.2. Délimiter historiquement ?
2.2.3. Délimiter socialement ?
2.3. De l'unité à l'unification
2.3.1. Les capacités à converger
2.3.2. L'homogénéisation par les institutions
2.3.3. un processus dialectique
3. Le présupposé d'indépendance envers le contexte social
3.1. Les mots ne voyagent pas tout seuls
3.1.1. Comment expliquer les changements linguistiques ?
3.1.2. Le même social s'applique au linguistique et au reste
3.2. Ce sont des gens qui décident des normes
3.2.1. De qui décrit la linguistique décrit-elle la pratique ?
3.2.2. Proposer un regard historique et social sur la norme
3.2.3. Dépasser le relativisme en prenant en compte l'usage attendu
3.2.4. Le critère de l'adaptation au contexte
3.3. Proposition : se centrer sur les "pratiques", "usages" et "manières"
3.3.1. Un exemple d'application : la "disparition des langues"
II. Les catégories de la sociolinguistique : intérêts et limites
4. Hétérogénéité et polarisation des pratiques linguistiques
4.1. L'hétérogénéité géographique
4.1.1. La notion de "dialecte"
4.1.2. Langues "Ausbau" et "Abstand"
4.1.3. Les "langues régionales" et "minoritaires"
4.2. L'hétérogénéité sociale
4.2.1. Quelques catégories communes
4.2.2. Y-a-t-il un "parler populaire" ?
4.2.3. l'approche variationniste
4.3. La notion de "diglossie"
4.3.1. Son élaboration par FERGUSON (1959)
4.3.2. Les développements de la notion de "diglossie"
4.4. Multiplication et interaction des facteurs de variation
4.4.1. Les "-lectes"
4.4.2. La variation et les "dia-"
5. Porosité, fluidités, circulations
5.1. La notion d' "emprunt"
5.1.1. Présentation
5.1.2. Quelques difficultés théoriques
5.2. Langues véhiculaires et vernaculaires
5.3. La notion de "créole"
5.3.1. Acrolecte, basilecte, mésolecte
5.3.2. Substrat, superstrat
5.3.3. D'autres termes pour désigner les situations de mélanges
5.4. Le "code-switching"
5.4.1. Définition et distinctions
5.4.2. Identifier des raisons à l'usage de chaque code
III. Les classements comme objets d'étude
6. Les effets de classe
6.1. Que nous reste-t-il pour décrire les manières de parler ?
6.1.1. L'aporie de la classification
6.1.2. Esquisse des processus à l'œuvre dans les interactions verbales
6.2. Les catégories de gens : entre pertinence descriptive et fonction sociale
6.2.1. L'argument épistémologique : une simplification nécessaire ?
L'argument sociologique : donner de la visibilité -
6.3. Le rapport scolaire à la norme
6.3.1. Un exemple de mauvaise question : la "maîtrise de la langue" dans l'enseignement
6.3.2. Langue quotidienne et langue scolaire
6.3.3. La cécité scolaire face à l'alternance codique et à ses motivations
7. Analyser les positionnements sur la langue
7.1. Un retournement de perspective
7.2. Des notions pour objectiver les processus de classements linguistiques
7.3. La norme et la faute : questions de hiérarchie
7.3.1. La création de la périphérie
7.3.2. Analyser l'instance qui édicte la norme
7.3.3. La diffusion et la réappropriation du discours normatif
7.4. Le national et l'étranger : questions de frontières
7.4.1. Définir des identités nationales
7.4.2. Faire advenir une identité
7.4.3. De la définition du "nous" au rejet des "autres"
Conclusion
Bibliographie
Index des catégorisations linguistiques et des notions théoriques
Index des noms de personnesEn ligne : https://www.editionsducommun.org/collections/all/products/classer-nos-manieres-d [...] Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Classer nos manières de parler, classer les gens Type de document : texte imprimé Auteurs : Malo Morvan (1987-....), Auteur Editeur : Rennes : Éditions du commun Année de publication : DL 2022 Importance : 1 vol. (263 p.) Format : 21 cm. ISBN/ISSN/EAN : 979-10-95630-52-4 Prix : 16 € Note générale : Bibliogr. pp. 249-254 Langues : Français (fre) Catégories : 81 Linguistique Langue
81'27 Sociolinguistique
811 Langues particulières
Domination / HiérarchieIndex. décimale : 37 Livres Pédagogiques et sur l'enseignement Résumé : Nous faisons quotidiennement usage de catégories floues et mal définies pour désigner nos manières de parler, mais cet usage engendre des conséquences sociales de mise à l'écart de certaines populations ne s'exprimant pas selon les normes édictées par l'école. Certaines pratiques sont valorisées comme représentant un "standard" ou une "norme", alors que d'autres sont considérées comme des "erreurs", voire des "fautes".
L'auteur déroule dans ce livre une analyse accessible des espaces langagiers actuels et questionne le fait de classer nos manières de parler. Il articule les enjeux théoriques et politiques à de nombreux exemples concrets et examine les grands courants de la sociolinguistique tout en interrogeant avec une vigilance critique leurs présupposés.
La question des classements linguistiques est omniprésente dans nos quotidiens et a des effets sur la manière dont nous intériorisons des jugements sociaux plus ou moins légitimes.
Ce livre contribue à les déconstruire.Note de contenu : Sommaire :
Avant-propos
Introduction
I. Les insuffisances de la notion de "langue"
1. "Langue" : des critères aux présupposés
1.1. "Langue", "identité", "culture", "patrimoine" : des associations d'idées
1.2. Quel critère de définition ?
1.2.1. La référence à un groupe ou une communauté
1.2.2. L'intercompréhension
2. Le présupposé d'homogénéité
2.1. La communauté introuvable
2.2. Un corollaire de l'homogénéité : la délimitation
2.2.1. Délimiter géographiquement une langue ?
2.2.2. Délimiter historiquement ?
2.2.3. Délimiter socialement ?
2.3. De l'unité à l'unification
2.3.1. Les capacités à converger
2.3.2. L'homogénéisation par les institutions
2.3.3. un processus dialectique
3. Le présupposé d'indépendance envers le contexte social
3.1. Les mots ne voyagent pas tout seuls
3.1.1. Comment expliquer les changements linguistiques ?
3.1.2. Le même social s'applique au linguistique et au reste
3.2. Ce sont des gens qui décident des normes
3.2.1. De qui décrit la linguistique décrit-elle la pratique ?
3.2.2. Proposer un regard historique et social sur la norme
3.2.3. Dépasser le relativisme en prenant en compte l'usage attendu
3.2.4. Le critère de l'adaptation au contexte
3.3. Proposition : se centrer sur les "pratiques", "usages" et "manières"
3.3.1. Un exemple d'application : la "disparition des langues"
II. Les catégories de la sociolinguistique : intérêts et limites
4. Hétérogénéité et polarisation des pratiques linguistiques
4.1. L'hétérogénéité géographique
4.1.1. La notion de "dialecte"
4.1.2. Langues "Ausbau" et "Abstand"
4.1.3. Les "langues régionales" et "minoritaires"
4.2. L'hétérogénéité sociale
4.2.1. Quelques catégories communes
4.2.2. Y-a-t-il un "parler populaire" ?
4.2.3. l'approche variationniste
4.3. La notion de "diglossie"
4.3.1. Son élaboration par FERGUSON (1959)
4.3.2. Les développements de la notion de "diglossie"
4.4. Multiplication et interaction des facteurs de variation
4.4.1. Les "-lectes"
4.4.2. La variation et les "dia-"
5. Porosité, fluidités, circulations
5.1. La notion d' "emprunt"
5.1.1. Présentation
5.1.2. Quelques difficultés théoriques
5.2. Langues véhiculaires et vernaculaires
5.3. La notion de "créole"
5.3.1. Acrolecte, basilecte, mésolecte
5.3.2. Substrat, superstrat
5.3.3. D'autres termes pour désigner les situations de mélanges
5.4. Le "code-switching"
5.4.1. Définition et distinctions
5.4.2. Identifier des raisons à l'usage de chaque code
III. Les classements comme objets d'étude
6. Les effets de classe
6.1. Que nous reste-t-il pour décrire les manières de parler ?
6.1.1. L'aporie de la classification
6.1.2. Esquisse des processus à l'œuvre dans les interactions verbales
6.2. Les catégories de gens : entre pertinence descriptive et fonction sociale
6.2.1. L'argument épistémologique : une simplification nécessaire ?
L'argument sociologique : donner de la visibilité -
6.3. Le rapport scolaire à la norme
6.3.1. Un exemple de mauvaise question : la "maîtrise de la langue" dans l'enseignement
6.3.2. Langue quotidienne et langue scolaire
6.3.3. La cécité scolaire face à l'alternance codique et à ses motivations
7. Analyser les positionnements sur la langue
7.1. Un retournement de perspective
7.2. Des notions pour objectiver les processus de classements linguistiques
7.3. La norme et la faute : questions de hiérarchie
7.3.1. La création de la périphérie
7.3.2. Analyser l'instance qui édicte la norme
7.3.3. La diffusion et la réappropriation du discours normatif
7.4. Le national et l'étranger : questions de frontières
7.4.1. Définir des identités nationales
7.4.2. Faire advenir une identité
7.4.3. De la définition du "nous" au rejet des "autres"
Conclusion
Bibliographie
Index des catégorisations linguistiques et des notions théoriques
Index des noms de personnesEn ligne : https://www.editionsducommun.org/collections/all/products/classer-nos-manieres-d [...] Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53575 37/MOR Livre Libre-accès Adultes Disponible Classes laborieuses et classes dangereuses à Paris pendant la première moitié du XIXe siècle / Louis Chevalier
Classes laborieuses et classes dangereuses à Paris pendant la première moitié du XIXe siècle [texte imprimé] / Louis Chevalier (1911-2001), Auteur . - [Reprod. en fac-sim.] . - Paris : Perrin, impr. 2007 . - 1 vol. (XXVIII-566 p.) : couv. ill. ; 18 cm. - (Tempus, ISSN 1633-8294; 185) .
ISBN : 978-2-262-02714-8
Langues : Français (fre)
Catégories : 316 Sociologie
316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
343.9 Criminologie
351.78 Sécurité publique / InsécuritéRésumé : Site éditeur :
Le livre classique sur Paris et le XIXe siècle.
Ce livre, longtemps introuvable, est un classique : l'auteur a fait école, son tableau de Paris au XIXe siècle n'a pas pris une ride et sa thématique classes laborieuses/classes dangereuses est devenue un lieu commun de la réflexion sociale et politique, y compris jusqu'à nos jours. Née de l'inadaptation de la ville « de pierre » (rues, maisons, égouts) aux besoins d'une population qui s'accroît formidablement entre 1830 et 1848 sans pouvoir s'intégrer, la criminalité imprime sa marque tragique à la ville. Le crime, qui n'est qu'un aspect de tout le reste, y pousse en terrain privilégié comme la fleur empoisonnée d'une civilisation.
Louis Chevalier, élu professeur au Collège de France à 39 ans après une thèse magistrale, est encore considéré aujourd'hui comme le plus grand historien de Paris.
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Titre : Classes laborieuses et classes dangereuses à Paris pendant la première moitié du XIXe siècle Type de document : texte imprimé Auteurs : Louis Chevalier (1911-2001), Auteur Mention d'édition : [Reprod. en fac-sim.] Editeur : Paris : Perrin Année de publication : impr. 2007 Collection : Tempus, ISSN 1633-8294 num. 185 Importance : 1 vol. (XXVIII-566 p.) Présentation : couv. ill. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-262-02714-8 Langues : Français (fre) Catégories : 316 Sociologie
316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
343.9 Criminologie
351.78 Sécurité publique / InsécuritéRésumé : Site éditeur :
Le livre classique sur Paris et le XIXe siècle.
Ce livre, longtemps introuvable, est un classique : l'auteur a fait école, son tableau de Paris au XIXe siècle n'a pas pris une ride et sa thématique classes laborieuses/classes dangereuses est devenue un lieu commun de la réflexion sociale et politique, y compris jusqu'à nos jours. Née de l'inadaptation de la ville « de pierre » (rues, maisons, égouts) aux besoins d'une population qui s'accroît formidablement entre 1830 et 1848 sans pouvoir s'intégrer, la criminalité imprime sa marque tragique à la ville. Le crime, qui n'est qu'un aspect de tout le reste, y pousse en terrain privilégié comme la fleur empoisonnée d'une civilisation.
Louis Chevalier, élu professeur au Collège de France à 39 ans après une thèse magistrale, est encore considéré aujourd'hui comme le plus grand historien de Paris.
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Les classes moyennes / Xavier Molénat in Sciences Humaines, 188 (décembre 2007)
[article] Les classes moyennes [texte imprimé] / Xavier Molénat, Auteur . - 2007 . - pp. 18-23.
Langues : Français (fre)
in Sciences Humaines > 188 (décembre 2007) . - pp. 18-23
Catégories : 316 Sociologie
316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
Inégalités sociales / PrécaritéRésumé : Le poitn sur :
- Quand sont-elles nées ?
- Qui en fait partie ?
- La classe moyenne selon Jaurès
- Conservatrices ou avant-gardistes ?
- Y a-t-il eu moyennisation de la société ?
- Sont-elles en crise ?
- Entretien avec Louis Chauvel : quel avenir pour les classes moyennes ?Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Les classes moyennes Type de document : texte imprimé Auteurs : Xavier Molénat, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 18-23 Langues : Français (fre) Catégories : 316 Sociologie
316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
Inégalités sociales / PrécaritéRésumé : Le poitn sur :
- Quand sont-elles nées ?
- Qui en fait partie ?
- La classe moyenne selon Jaurès
- Conservatrices ou avant-gardistes ?
- Y a-t-il eu moyennisation de la société ?
- Sont-elles en crise ?
- Entretien avec Louis Chauvel : quel avenir pour les classes moyennes ?Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Sciences Humaines > 188 (décembre 2007) . - pp. 18-23Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43387 sci Périodique Réserve Périodiques Disponible Les Classes sociales / Xavier Molénat in Sciences Humaines, 138 (mai 2003)
PermalinkClasses sociales / EVELYNE JARDIN in Sciences Humaines, HS 38 (septembre-novembre 2002)
PermalinkClasses sociales / Forum européen de confrontations, Caractérisques du capitalisme contemporain, recherches d'alternatives, [juin 2003, Château de Bures, Orgeval]
PermalinkLes Classes sociales sont-elles de retour ? / LOUIS CHAUVEL in Sciences Humaines, HS 39 (décembre 2002 - février 2003)
PermalinkClaude Lévi-Strauss, la révolution du regard / PHILIP S. GOLUB in Alternatives internationales, 20 (janvier 2005)
PermalinkClaude Lévi-Strauss, une vie décentrée / Vincent Debaene in Philosophie magazine, 21 (juillet-août 2008)
PermalinkClinique de l'exil / PAUL JACQUES in L'Observatoire, 35 (juin-août 2002)
PermalinkClio de 5 à 7 / Sylvie Lindeperg
Permalink10 - octobre 2009 - Les clivages à l’épreuve de la société (Bulletin de La Revue Nouvelle)
PermalinkLes Clivages et orientations de valeurs / Marc Swyngedouw in Courrier Hebdomadaire, 1362 (1992)
Permalink2000 - 2008 - Clivages et partis en Belgique (Bulletin de Courrier Hebdomadaire) / Vincent de Coorebyter
PermalinkCloisonnement identitaire entre Flamands et Wallons / Olivier Bailly in Le Monde Diplomatique, 615 (juin 2005)
PermalinkCo-développement : la politique des mesures ad hoc / FOUAD LAHSSAINI in Agenda Interculturel, 157 (octobre 1997)
PermalinkUn code de la famille difficile à décoder / Nathalie Gillet in Alternatives internationales, 26 (juillet-août 2005)
PermalinkLes codes de la différence
PermalinkAu coeur des cultures / DENYS CUCHE in Sciences Humaines, 77 (novembre 1997)
PermalinkAu coeur de la diversité / FRANçOISE BERWART in Agenda Interculturel, 170 (janvier 1999)
PermalinkAu coeur de l'imaginaire technique / PATRICE FLICHY in Sciences Humaines, 129 (juillet 2002)
PermalinkPermalinkCoeXisT / Soraya Soussi in Espace de Libertés, 450 (juin 2016)
PermalinkLa cohabitation des dieux / Anne-Sophie Lamine
PermalinkCohésion sociale dans une Europe multiculturelle : rôle et impact des courants de pensée et des religions
PermalinkColére et indignation comme carburants de la lutte in Agir par la culture, 50 (été 2017)
PermalinkPermalinkColères identitaires / François De Smet
PermalinkLa collaboration de l'animateur et du sociologue dans une perspective de changement social / Jean-François Chosson
PermalinkCollaboration "chaude" ou collaboration "froide" ? / LAURENT MARTIN in Vingtième siècle, 86 (avril-juin 2005)
PermalinkLa collaboration gage de bonheur et de réussite / Peter Van Dyck
PermalinkPermalinkCollective memories of the Nazi Concentration Camps in West Germany / Harold Marcuse in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 42-43 (juillet-septembre 1994)
PermalinkCollectivités in C4, 197/198 (novembre-décembre 2010)
PermalinkColombia : cocaine fuels fascist terror / DAVID RHYS-JONES in Searchlight, 332 (february 2003)
PermalinkColombie : la toute-puissance des (para)militaires / Roland d' Hoop in Libertés !, 331 (février 1997)
PermalinkPermalinkLe Colonialisme, un "anneau dans le nez de la République" / NICOLAS BANCEL in Hommes & Migrations, 1228 (novembre-décembre 2000)
PermalinkDes colonies à l'amnésie / Antoine Tshitungu Kongolo in Agenda Interculturel, 210-211 (janvier-février 2003)
PermalinkLe combat culturel / Emmanuel Casajus
PermalinkCombatre l'esprit de "1984" / François Brune in Manière de voir, 56 (mars-avril 2001)
PermalinkCombattre le capitalisme en luttant contre soi-même / Julien Dohet in Salut & Fraternité, 45 (avril-juin 2003)
PermalinkComenius Action 2 : projects supported in Interface, 27 (August 1997)
PermalinkComenius Action 2 : les projets soutenus en 1998 in Interface, 33 (février 1999)
PermalinkComenius : the projects in Interface, 25 (February 1997)
PermalinkLe Comité contre la torture / ONU . CENTRE DES DROITS DE L'HOMME
PermalinkComme un immense ras-le-bol / Didier Vrancken in Espace de Libertés, 288 (février 2001)
PermalinkComme une sensation de vide in Culture Europe, 38 (décembre 2002)
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