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La Grande rafle du Vel d'Hiv / CLAUDE LEVY
La Grande rafle du Vel d'Hiv : 16 juillet 1942 [texte imprimé] / CLAUDE LEVY ; PAUL TILLARD . - Paris : Robert Laffont, DL 1992 . - 1 vol. (287p.) : couv. ill., ill. ; 24 cm.
Annexes, Bibliographie
Langues : Français (fre)
Catégories : (44) France
351.74 Force publique - police
94(100)"1933/45" Univers concentrationnaire nazi. Camps de concentration et d'extermination. Déportation
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(44)"19" Histoire de France au XXe siècle
94(44)"1940-1945" Vichy
Judéocide / Shoah
Rafle du Vélodrome d'Hiver (16/07/1942)Index. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Le 16 juillet 1942, à l'aube, débute à Paris une vaste opération policière, baptisée " Vent printanier ". Voulue par les autorités allemandes, elle mobilise près de 9 000 hommes des forces du gouvernement de Vichy. Ce jour-là et le lendemain, 12 884 juifs sont arrêtés, dont 4 051 enfants. Tandis que les célibataires et les couples sans enfants sont directement conduits au camp d'internement de Drancy, les familles, soit plus de 7 000 personnes, sont détenues au Vélo-drome d'Hiver. Elles y demeurent plusieurs jours, jusqu'à leur internement à Pithiviers et à Beaune la Rolande (avant d'être déportées vers les camps de concentration d'Allemagne et de Pologne), dans des conditions épouvantables : entassées dans les gradins, dans une chaleur épouvantable, presque sans eau, ni vivres. Fruit d'une longue enquête, La Grande Rafle du Vel d'Hiv met en évidence de façon saisissante la responsabilité du gouvernement de Vichy dans la déportation des Juifs de France. Il demeure encore aujourd'hui le document de référence sur le crime du " Jeudi noir " de juillet 1942. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La Grande rafle du Vel d'Hiv : 16 juillet 1942 Type de document : texte imprimé Auteurs : CLAUDE LEVY ; PAUL TILLARD Editeur : Paris : Robert Laffont Année de publication : DL 1992 Importance : 1 vol. (287p.) Présentation : couv. ill., ill. Format : 24 cm Note générale : Annexes, Bibliographie Langues : Français (fre) Catégories : (44) France
351.74 Force publique - police
94(100)"1933/45" Univers concentrationnaire nazi. Camps de concentration et d'extermination. Déportation
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(44)"19" Histoire de France au XXe siècle
94(44)"1940-1945" Vichy
Judéocide / Shoah
Rafle du Vélodrome d'Hiver (16/07/1942)Index. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Le 16 juillet 1942, à l'aube, débute à Paris une vaste opération policière, baptisée " Vent printanier ". Voulue par les autorités allemandes, elle mobilise près de 9 000 hommes des forces du gouvernement de Vichy. Ce jour-là et le lendemain, 12 884 juifs sont arrêtés, dont 4 051 enfants. Tandis que les célibataires et les couples sans enfants sont directement conduits au camp d'internement de Drancy, les familles, soit plus de 7 000 personnes, sont détenues au Vélo-drome d'Hiver. Elles y demeurent plusieurs jours, jusqu'à leur internement à Pithiviers et à Beaune la Rolande (avant d'être déportées vers les camps de concentration d'Allemagne et de Pologne), dans des conditions épouvantables : entassées dans les gradins, dans une chaleur épouvantable, presque sans eau, ni vivres. Fruit d'une longue enquête, La Grande Rafle du Vel d'Hiv met en évidence de façon saisissante la responsabilité du gouvernement de Vichy dans la déportation des Juifs de France. Il demeure encore aujourd'hui le document de référence sur le crime du " Jeudi noir " de juillet 1942. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 51340 940.531/LEV Livre Libre-accès Adultes Disponible 22082/1 940.531/LEV Livre Réserve - Disponible
La Grande Terreur [document électronique] / Romain Ducoulombier, Auteur . - La Vie des idées.fr, 24/09/2009 . - 1 page web.
Langues : Français (fre)
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
94(47) Histoire de l'URSS et Russie
La Grande Terreur (août 1937-septembre 1938, URSS)Résumé : Site éditeur :
D’août 1937 à novembre 1938, 750 000 personnes sont exécutées en URSS au cours de la « Grande Terreur ». Nicolas Werth propose un remarquable état des lieux de cet épisode tragique de l’histoire soviétique, que l’ouverture des archives permet désormais de mieux connaître.
Recensé : Nicolas Werth, L’Ivrogne et la Marchande de fleurs. Autopsie d’un meurtre de masse, 1937-1938, Paris, Tallandier, 2009.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La Grande Terreur Type de document : document électronique Auteurs : Romain Ducoulombier, Auteur Editeur : La Vie des idées.fr Année de publication : 24/09/2009 Importance : 1 page web Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
94(47) Histoire de l'URSS et Russie
La Grande Terreur (août 1937-septembre 1938, URSS)Résumé : Site éditeur :
D’août 1937 à novembre 1938, 750 000 personnes sont exécutées en URSS au cours de la « Grande Terreur ». Nicolas Werth propose un remarquable état des lieux de cet épisode tragique de l’histoire soviétique, que l’ouverture des archives permet désormais de mieux connaître.
Recensé : Nicolas Werth, L’Ivrogne et la Marchande de fleurs. Autopsie d’un meurtre de masse, 1937-1938, Paris, Tallandier, 2009.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Document en ligneURL 21190 - La Grande Terreur (Bulletin de Le Monde, 21190 [06/03/2013])
[n° ou bulletin] 21190 - La Grande Terreur [texte imprimé] . - 2013 . - 8 p. : ill.
Langues : Français (fre)
Catégories : 321.6(47) Stalinisme
La Grande Terreur (août 1937-septembre 1938, URSS)Index. décimale : 329FNS Totalitarismes : fascisme, nazisme et stalinisme Résumé : Dossier de Marie Jégo et Nicolas Werth
Al’occasiondes soixanteans de la mort de Staline (le 5 mars 1953),«LeMonde» revient sur la Grande Terreur –750.000 Soviétiques exécutés et 800.000 autres envoyés au goulag entre 1937 et 1938 – et reproduit des extraits d’un livre événement, réalisé à partir d’archives d’Etat et des photographies du Polonais Tomasz KiznyPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 21190 - La Grande Terreur Type de document : texte imprimé Année de publication : 2013 Importance : 8 p. Présentation : ill. Langues : Français (fre) Catégories : 321.6(47) Stalinisme
La Grande Terreur (août 1937-septembre 1938, URSS)Index. décimale : 329FNS Totalitarismes : fascisme, nazisme et stalinisme Résumé : Dossier de Marie Jégo et Nicolas Werth
Al’occasiondes soixanteans de la mort de Staline (le 5 mars 1953),«LeMonde» revient sur la Grande Terreur –750.000 Soviétiques exécutés et 800.000 autres envoyés au goulag entre 1937 et 1938 – et reproduit des extraits d’un livre événement, réalisé à partir d’archives d’Etat et des photographies du Polonais Tomasz KiznyPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48490 dossier 06/03/2013 Périodique Libre-accès Farde Dossiers Exclu du prêt La Grande Terreur en URSS / Alain Blum in Vingtième siècle, 107 (juillet-septembre 2010)
[article] La Grande Terreur en URSS [texte imprimé] / Alain Blum, Directeur de publication ; Nicolas Werth (1950-....), Directeur de publication . - 2010 . - pp. 2-113.
Langues : Français (fre)
in Vingtième siècle > 107 (juillet-septembre 2010) . - pp. 2-113
Catégories : 321.6(47) Stalinisme
94(47)"19" Histoire de l'URSS au XXe siècle (depuis 1917)
La Grande Terreur (août 1937-septembre 1938, URSS)Note de contenu : Nicolas Werth et Alain Blum / La Grande Terreur des années 1937-1938 : Un profond renouveau historiographique
Depuis une quinzaine d’années, l’historiographie de ce qu’il est convenu d’appeler la Grande Terreur des années 1937-1938 a été profondément renouvelée, tant par des historiens russes et ukrainiens que par des historiens occidentaux. Rappelons brièvement que cet épisode paroxystique de la terreur stalinienne avait, bien avant l’ouverture des archives de l’ex-URSS, suscité de...
Plan de l’article : Bref rappel historiographique / L’ouverture des archives / Formes de répression : purges et « opérations de masse » / Préhistoire de la Grande Terreur / Le moment 1937 / Les mécanismes de prise de décision / La mise en œuvre des « opérations de masse » / Les autres formes de participation / Que savons-nous des victimes ? / La question de la réhabilitation
Gábor T. Rittersporn / Police politique, magistrats, terreur Justice et violence institutionnalisée en URSS
La politique pénale qui a précédé la Terreur de 1937 et de 1938 ne permet pas de conclure que cette dernière avait été planifiée de longue date. Durant quatre années les dirigeants ont encouragé le Parquet à contrôler les pratiques de la police politique dans des domaines aussi cruciaux qu’arrestations ou jugements. La pratique pénale reflétait les incertitudes du régime face à ses ennemis présumés. Le remarquable formalisme juridique alors dominant n’exclua pas la persécution de contre-révolutionnaires imaginaires et de gens jugés socialement dangereux sans qu’ils soient pour autant accusés d’avoir commis des crimes. À la veille même de la Grande Terreur les autorités insistèrent pour que ceux-ci soient poursuivis dans un cadre légalement défini. Ce formalisme fut balayé un temps par la terreur, devenue incontrôlable. Mais il fut rétabli en 1939, malgré l’opposition de la police secrète. Le nombre des affaires politiques et des éléments socialement dangereux baissa, les travailleurs indisciplinés devant la cible prioritaire de la répression.
Iouri Šapoval / La Iejovschina en Ukraine (1936-1938)
Les étapes clés de la politique de la Grande Terreur en Ukraine en 1936-1938 font l’objet de cet article. Selon l’auteur, lorsque Nikolai Iejov devient commissaire du peuple de l’URSS à l’Intérieur, en septembre 1936, l’Ukraine avait cela de spécifique qu’elle avait déjà connu des opérations de terreur de masse et une purge de ses élites. À partir de 1935 avaient été menées en Ukraine des « opérations de masses » fondées sur des critères ethniques – la déportation des familles de Polonais et d’Allemands des zones frontières. Enfin, la direction stalinienne ayant fait de la famine un instrument de politique nationale, avait commencé une chasse frontale contre les « partisans de Petlioura », les « agents de Piłsudski » et les « nationalistes ukrainiens » latents, catégories dans lesquelles tombaient déjà certains représentants de l’intelligentsia procommuniste et des structures du parti et de l’État. Pour autant, l’arrivée de Iejov au pouvoir a signifié une nouvelle étape de purges et le début des « opérations de masses », qui ont pris en Ukraine une dimension toute particulière. Cet article analyse ces opérations ainsi que l’action de trois commissaires du peuple d’Ukraine à l’intérieur, ayant dirigé les répressions jusqu’à la chute de Iejov.
Oleg Leibovitch / Les fonctionnaires régionaux du NKVD face aux purges de 1937-1938
Cet article propose l’une des premières études détaillées du milieu des fonctionnaires du NKVD dans une région précise (celle de Perm, dans l’Oural) avant et pendant la Grande Terreur de 1937-1938. Il analyse la place du NKVD dans la nomenklatura régionale, les rapports entre le NKVD et le parti au niveau local, le « quotidien » de l’activité, devenue quelque peu routinière, des fonctionnaires du NKVD. Puis survient la « grande secousse » du printemps 1937, au cours de laquelle la plupart des dirigeants régionaux du parti sont arrêtés sous prétexte de « comploter » contre Staline. À partir de ce moment-là, le NKVD est profondément remanié : nouveaux cadres, nouvelles méthodes, nouvelle hiérarchie. On ne peut pas comprendre l’implication du NKVD dans les « opérations secrètes de masse » sans tenir compte des changements profonds et des purges qui affectent, au même moment, le NKVD lui-même.
François-Xavier Nérard / L'action populaire pendant la Grande Terreur (1937-1938)
La Grande Terreur stalinienne est d’abord une terreur d’État, pensée à son sommet et mis en œuvre par ses agents. Cette terreur a pourtant une dimension populaire que cet article cherche à étudier. Largement secrète, la violence stalinienne est néanmoins parfois mise en scène lors de réunions publiques qui contraignent les Soviétiques à en être spectateurs, sinon acteurs. Vote, prise de parole ou dénonciation, écrite ou orale : les moyens de faire participer les Soviétiques sont divers. Pourtant les citoyens sont loin d’être uniquement passifs face à la Terreur. Cet article s’attache plus particulièrement aux lettres envoyées pendant ces mois de violences extrêmes : pour se protéger, pour démentir, pour défendre, mais aussi pour attaquer, pour salir, pour nuire, les Soviétiques ne cessent de s’adresser au pouvoir. Il s’agit ainsi d’étudier l’action populaire dans toute sa diversité.
Malte Griesse / Journal intime, identité et espaces communicationnels pendant la Grande Terreur
Dans les journaux intimes de l’époque stalinienne les manifestations d’isolement et de déprime sont légion. Les diaristes de l’époque ont souvent tendance à culpabiliser et à chercher la faute dans leur for intérieur. Le fait de critiquer le régime et de mettre en cause sa légitimité contribue à les isoler, surtout s’ils ne partagent pas leurs pensées. Cet article examine d’abord la fragilisation du moi par le non-dit et l’impact de l’isolement sur une identification sans bornes avec le pouvoir en place. Il présente ensuite les espaces communicationnels informels, amicaux, voire intimes, qui se dessinent dans les journaux, leur ambiguïté et leurs limites, ainsi que l’impact qu’ils ont sur une prise de distance par rapport au discours officiel. Sont enfin émises des hypothèses sur le point de vue du régime et sur les stratégies qui en découlent dans les interactions concrètes de celui-ci avec les individus.
Marc Elie / Ce que réhabiliter veut dire Khrouchtchev et Gorbatchev aux prises avec l'héritage répressif stalinien
Comment les successeurs de Staline ont-ils géré l’inconfortable legs des années de terreur ? Comment s’est posée la question de la réparation des torts infligés à des millions de personnes et quelles réponses les héritiers du dictateur ont-ils tenté d’y apporter ? À deux reprises, sous la direction d’abord de Nikita Khrouchtchev (1953-1964) puis de Mikhail Gorbatchev (1985-1991), le passé stalinien fut l’objet d’intenses débats dans la société et la sphère politique soviétiques. C’est la posture critique face à l’époque stalinienne que désigne le mot d’ordre « réhabilitation », caractéristique à la fois du Dégel et de la perestroïka. Les procédures sociojuridiques de rétablissement dans leurs droits des victimes de Staline restèrent pour leur part à l’état embryonnaire jusqu’à la fin de l’ère soviétique. Cet article retrace l’histoire de l’inachèvement de la politique de réhabilitation, marqué par l’impossibilité de mettre radicalement à distance le passé soviétique pour le livrer à l’analyse critique.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La Grande Terreur en URSS Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Blum, Directeur de publication ; Nicolas Werth (1950-....), Directeur de publication Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 2-113 Langues : Français (fre) Catégories : 321.6(47) Stalinisme
94(47)"19" Histoire de l'URSS au XXe siècle (depuis 1917)
La Grande Terreur (août 1937-septembre 1938, URSS)Note de contenu : Nicolas Werth et Alain Blum / La Grande Terreur des années 1937-1938 : Un profond renouveau historiographique
Depuis une quinzaine d’années, l’historiographie de ce qu’il est convenu d’appeler la Grande Terreur des années 1937-1938 a été profondément renouvelée, tant par des historiens russes et ukrainiens que par des historiens occidentaux. Rappelons brièvement que cet épisode paroxystique de la terreur stalinienne avait, bien avant l’ouverture des archives de l’ex-URSS, suscité de...
Plan de l’article : Bref rappel historiographique / L’ouverture des archives / Formes de répression : purges et « opérations de masse » / Préhistoire de la Grande Terreur / Le moment 1937 / Les mécanismes de prise de décision / La mise en œuvre des « opérations de masse » / Les autres formes de participation / Que savons-nous des victimes ? / La question de la réhabilitation
Gábor T. Rittersporn / Police politique, magistrats, terreur Justice et violence institutionnalisée en URSS
La politique pénale qui a précédé la Terreur de 1937 et de 1938 ne permet pas de conclure que cette dernière avait été planifiée de longue date. Durant quatre années les dirigeants ont encouragé le Parquet à contrôler les pratiques de la police politique dans des domaines aussi cruciaux qu’arrestations ou jugements. La pratique pénale reflétait les incertitudes du régime face à ses ennemis présumés. Le remarquable formalisme juridique alors dominant n’exclua pas la persécution de contre-révolutionnaires imaginaires et de gens jugés socialement dangereux sans qu’ils soient pour autant accusés d’avoir commis des crimes. À la veille même de la Grande Terreur les autorités insistèrent pour que ceux-ci soient poursuivis dans un cadre légalement défini. Ce formalisme fut balayé un temps par la terreur, devenue incontrôlable. Mais il fut rétabli en 1939, malgré l’opposition de la police secrète. Le nombre des affaires politiques et des éléments socialement dangereux baissa, les travailleurs indisciplinés devant la cible prioritaire de la répression.
Iouri Šapoval / La Iejovschina en Ukraine (1936-1938)
Les étapes clés de la politique de la Grande Terreur en Ukraine en 1936-1938 font l’objet de cet article. Selon l’auteur, lorsque Nikolai Iejov devient commissaire du peuple de l’URSS à l’Intérieur, en septembre 1936, l’Ukraine avait cela de spécifique qu’elle avait déjà connu des opérations de terreur de masse et une purge de ses élites. À partir de 1935 avaient été menées en Ukraine des « opérations de masses » fondées sur des critères ethniques – la déportation des familles de Polonais et d’Allemands des zones frontières. Enfin, la direction stalinienne ayant fait de la famine un instrument de politique nationale, avait commencé une chasse frontale contre les « partisans de Petlioura », les « agents de Piłsudski » et les « nationalistes ukrainiens » latents, catégories dans lesquelles tombaient déjà certains représentants de l’intelligentsia procommuniste et des structures du parti et de l’État. Pour autant, l’arrivée de Iejov au pouvoir a signifié une nouvelle étape de purges et le début des « opérations de masses », qui ont pris en Ukraine une dimension toute particulière. Cet article analyse ces opérations ainsi que l’action de trois commissaires du peuple d’Ukraine à l’intérieur, ayant dirigé les répressions jusqu’à la chute de Iejov.
Oleg Leibovitch / Les fonctionnaires régionaux du NKVD face aux purges de 1937-1938
Cet article propose l’une des premières études détaillées du milieu des fonctionnaires du NKVD dans une région précise (celle de Perm, dans l’Oural) avant et pendant la Grande Terreur de 1937-1938. Il analyse la place du NKVD dans la nomenklatura régionale, les rapports entre le NKVD et le parti au niveau local, le « quotidien » de l’activité, devenue quelque peu routinière, des fonctionnaires du NKVD. Puis survient la « grande secousse » du printemps 1937, au cours de laquelle la plupart des dirigeants régionaux du parti sont arrêtés sous prétexte de « comploter » contre Staline. À partir de ce moment-là, le NKVD est profondément remanié : nouveaux cadres, nouvelles méthodes, nouvelle hiérarchie. On ne peut pas comprendre l’implication du NKVD dans les « opérations secrètes de masse » sans tenir compte des changements profonds et des purges qui affectent, au même moment, le NKVD lui-même.
François-Xavier Nérard / L'action populaire pendant la Grande Terreur (1937-1938)
La Grande Terreur stalinienne est d’abord une terreur d’État, pensée à son sommet et mis en œuvre par ses agents. Cette terreur a pourtant une dimension populaire que cet article cherche à étudier. Largement secrète, la violence stalinienne est néanmoins parfois mise en scène lors de réunions publiques qui contraignent les Soviétiques à en être spectateurs, sinon acteurs. Vote, prise de parole ou dénonciation, écrite ou orale : les moyens de faire participer les Soviétiques sont divers. Pourtant les citoyens sont loin d’être uniquement passifs face à la Terreur. Cet article s’attache plus particulièrement aux lettres envoyées pendant ces mois de violences extrêmes : pour se protéger, pour démentir, pour défendre, mais aussi pour attaquer, pour salir, pour nuire, les Soviétiques ne cessent de s’adresser au pouvoir. Il s’agit ainsi d’étudier l’action populaire dans toute sa diversité.
Malte Griesse / Journal intime, identité et espaces communicationnels pendant la Grande Terreur
Dans les journaux intimes de l’époque stalinienne les manifestations d’isolement et de déprime sont légion. Les diaristes de l’époque ont souvent tendance à culpabiliser et à chercher la faute dans leur for intérieur. Le fait de critiquer le régime et de mettre en cause sa légitimité contribue à les isoler, surtout s’ils ne partagent pas leurs pensées. Cet article examine d’abord la fragilisation du moi par le non-dit et l’impact de l’isolement sur une identification sans bornes avec le pouvoir en place. Il présente ensuite les espaces communicationnels informels, amicaux, voire intimes, qui se dessinent dans les journaux, leur ambiguïté et leurs limites, ainsi que l’impact qu’ils ont sur une prise de distance par rapport au discours officiel. Sont enfin émises des hypothèses sur le point de vue du régime et sur les stratégies qui en découlent dans les interactions concrètes de celui-ci avec les individus.
Marc Elie / Ce que réhabiliter veut dire Khrouchtchev et Gorbatchev aux prises avec l'héritage répressif stalinien
Comment les successeurs de Staline ont-ils géré l’inconfortable legs des années de terreur ? Comment s’est posée la question de la réparation des torts infligés à des millions de personnes et quelles réponses les héritiers du dictateur ont-ils tenté d’y apporter ? À deux reprises, sous la direction d’abord de Nikita Khrouchtchev (1953-1964) puis de Mikhail Gorbatchev (1985-1991), le passé stalinien fut l’objet d’intenses débats dans la société et la sphère politique soviétiques. C’est la posture critique face à l’époque stalinienne que désigne le mot d’ordre « réhabilitation », caractéristique à la fois du Dégel et de la perestroïka. Les procédures sociojuridiques de rétablissement dans leurs droits des victimes de Staline restèrent pour leur part à l’état embryonnaire jusqu’à la fin de l’ère soviétique. Cet article retrace l’histoire de l’inachèvement de la politique de réhabilitation, marqué par l’impossibilité de mettre radicalement à distance le passé soviétique pour le livrer à l’analyse critique.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Vingtième siècle > 107 (juillet-septembre 2010) . - pp. 2-113Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46144 VIN Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Grands Lacs : idéologie raciste et génocide / CHARLES JIMONO in RésistanceS, 1 (novembre-décembre 1997)
[article] Grands Lacs : idéologie raciste et génocide [texte imprimé] / CHARLES JIMONO . - 0000 . - pp. 23 - 24.
Langues : Français (fre)
in RésistanceS > 1 (novembre-décembre 1997) . - pp. 23 - 24
Catégories : (675.98) Rwanda
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
341.485(675.98) Génocide des Tutsis au RwandaPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Grands Lacs : idéologie raciste et génocide Type de document : texte imprimé Auteurs : CHARLES JIMONO Année de publication : 0000 Article en page(s) : pp. 23 - 24 Langues : Français (fre) Catégories : (675.98) Rwanda
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
341.485(675.98) Génocide des Tutsis au RwandaPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in RésistanceS > 1 (novembre-décembre 1997) . - pp. 23 - 24Réservation
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Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 6105/1 P/887 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible 6105/2 P/888 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Grèce : en mémoire du 1er mai 1944 / NIKOS KARADINOS in Farde Articles 1998, (1998)
PermalinkGrey Wolves stage anti-Armenian rally / Jeroen Bosch in Searchlight, 360 (june 2005)
PermalinkDe Groei van een anti-Joods klimaat te Antwerpen : de houding van de advocaten (1936-1941) / Lieven Saerens in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 12 (juin 1986)
PermalinkGronowski claque la porte in Farde Articles 2005, 3 (2005)
PermalinkPermalinkGuatémala : le massacre de Xaman / Roland d' Hoop in Libertés !, 337 (octobre 1997)
PermalinkPermalinkGuérir de l'antisémitisme / Gérard Huber
PermalinkGuérir de la Shoah / Nathalie Zajde
PermalinkLa Guerre d'Algérie a commencé à Sétif / Mohammed Harbi in Manière de voir, 82 (août-septembre 2005)
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