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[article] Le Pouvoir enchaîné : la crise de la gouvernance politique [texte imprimé] / POL ZIMMER . - 2002 . - pp. 74 - 86.
Langues : Français (fre)
in La Revue Nouvelle > 11 (novembre 2002) . - pp. 74 - 86
Catégories : (493) Belgique
0(082) Critique / extrait document / citations
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
32 Politique
32(493) Politique de la Belgique
321.7 Démocratie / Démocratisation
329 Mouvements/Partis politiquesPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Le Pouvoir enchaîné : la crise de la gouvernance politique Type de document : texte imprimé Auteurs : POL ZIMMER Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 74 - 86 Langues : Français (fre) Catégories : (493) Belgique
0(082) Critique / extrait document / citations
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
32 Politique
32(493) Politique de la Belgique
321.7 Démocratie / Démocratisation
329 Mouvements/Partis politiquesPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in La Revue Nouvelle > 11 (novembre 2002) . - pp. 74 - 86Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Le pouvoir illégitime [texte imprimé] / Olivier Pinot de Villechenon (1950-....), Auteur ; Francis Mollet-Viéville (1918-2008), Préfacier, etc. . - Paris : Lettres du monde, 1993 . - 1 vol. (II-91 p.) ; 23 cm.
ISBN : 978-2-7301-0069-4
Langues : Français (fre)
Catégories : 32(44) Politique de la France
321.01 Pouvoirs.Frontières
321.17 Féodalité / Monarchie / Royauté
321.7 Démocratie / Démocratisation
321.77 République
323.2 Relation peuple/Etat
328 Parlements. Gouvernements. Représentation du peupleIndex. décimale : 321.7 Démocratie / Dictature Résumé : Quatrième de couverture :
Le pouvoir : pour quoi ? pour qui ? pour le bien-être du peuple ! c'est sa seule légitimité. Pourtant les politiques, aujourd'hui, croient pouvoir gouverner selon leur "bon plaisir", pourvu qu'ils aient été régulièrement élus.
Olivier Pinot de Villechenon redécouvre l'idée d'Aristote et de bien d'autres selon laquelle la véritable légitimité naît du respect des fins du pouvoir et non pas seulement de son mode de dévolution. Il montre que le positivisme sert d'habillage à l'absolutisme sous la Ve République.
L'absolutisme républicain n'est pas plus légitime que son ancêtre monarchique. De Gaulle, s'il excédait ses pouvoirs, a su démissionner après avoir été désavoué. Avec ses successeurs, l'absolutisme connaît l'outrance. Le président absolu devient un satrape omnipotent.
Le pouvoir absolu n'est pas fort : il est autoritaire et parasite.
Comment peut-il redevenir légitime ?
Par une inflexion de la pratique politique, afin de retrouver l'esprit fondateur de la Ve République, par une séparation des rôles entre :
- ceux qui doivent agir (le Parlement, le Gouvernement et les Tribunaux);
- ceux qui doivent déterminer les fins supérieures du pouvoir et garantir leur respect (le Peuple consulté par referendum, le Président et le Conseil Constitutionnel).Note de contenu : Sommaire :
Introduction
Première partie : Légitimité et absolutisme
Le rattachement de la légitimité du pouvoir à son origine
L'influence des doctrines positives
Deuxième partie : Légitimité et démocratie
Une conception strictement légaliste de la légitimité n'est pas compatible avec la démocratie
La légitimité démocratique repose, en dernière analyse sur l'organisation des pouvoirs
Troisième partie: Légitimité et institutions de la Ve Républiques
La légitimité repose sur le principe d'une séparation téléologique des pouvoirs, sur équilibre des pouvoirs qui traduise la hiérarchie de leurs missions, la hiérarchie des normes
Application actuelle et souhaitable de ce printemps dans les institutions de la V République
ConclusionPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le pouvoir illégitime Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Pinot de Villechenon (1950-....), Auteur ; Francis Mollet-Viéville (1918-2008), Préfacier, etc. Editeur : Paris : Lettres du monde Année de publication : 1993 Importance : 1 vol. (II-91 p.) Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7301-0069-4 Langues : Français (fre) Catégories : 32(44) Politique de la France
321.01 Pouvoirs.Frontières
321.17 Féodalité / Monarchie / Royauté
321.7 Démocratie / Démocratisation
321.77 République
323.2 Relation peuple/Etat
328 Parlements. Gouvernements. Représentation du peupleIndex. décimale : 321.7 Démocratie / Dictature Résumé : Quatrième de couverture :
Le pouvoir : pour quoi ? pour qui ? pour le bien-être du peuple ! c'est sa seule légitimité. Pourtant les politiques, aujourd'hui, croient pouvoir gouverner selon leur "bon plaisir", pourvu qu'ils aient été régulièrement élus.
Olivier Pinot de Villechenon redécouvre l'idée d'Aristote et de bien d'autres selon laquelle la véritable légitimité naît du respect des fins du pouvoir et non pas seulement de son mode de dévolution. Il montre que le positivisme sert d'habillage à l'absolutisme sous la Ve République.
L'absolutisme républicain n'est pas plus légitime que son ancêtre monarchique. De Gaulle, s'il excédait ses pouvoirs, a su démissionner après avoir été désavoué. Avec ses successeurs, l'absolutisme connaît l'outrance. Le président absolu devient un satrape omnipotent.
Le pouvoir absolu n'est pas fort : il est autoritaire et parasite.
Comment peut-il redevenir légitime ?
Par une inflexion de la pratique politique, afin de retrouver l'esprit fondateur de la Ve République, par une séparation des rôles entre :
- ceux qui doivent agir (le Parlement, le Gouvernement et les Tribunaux);
- ceux qui doivent déterminer les fins supérieures du pouvoir et garantir leur respect (le Peuple consulté par referendum, le Président et le Conseil Constitutionnel).Note de contenu : Sommaire :
Introduction
Première partie : Légitimité et absolutisme
Le rattachement de la légitimité du pouvoir à son origine
L'influence des doctrines positives
Deuxième partie : Légitimité et démocratie
Une conception strictement légaliste de la légitimité n'est pas compatible avec la démocratie
La légitimité démocratique repose, en dernière analyse sur l'organisation des pouvoirs
Troisième partie: Légitimité et institutions de la Ve Républiques
La légitimité repose sur le principe d'une séparation téléologique des pouvoirs, sur équilibre des pouvoirs qui traduise la hiérarchie de leurs missions, la hiérarchie des normes
Application actuelle et souhaitable de ce printemps dans les institutions de la V République
ConclusionPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46764 321.7/PIN Livre Libre-accès Adultes Disponible 52 - septembre-novembre 2018 - Le pouvoir des images (Bulletin de Les Grands Dossiers des Sciences Humaines)
[n° ou bulletin] 52 - septembre-novembre 2018 - Le pouvoir des images : de Lascaux à Instagram [texte imprimé] . - 2018 . - 82 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : 321.01 Pouvoirs.Frontières
75 Peinture
77 Photographie
791.4 Cinéma FilmNote de contenu : Sommaire :
Le pouvoir des images / dossier coordonné par Jean-François Dortier
-Au commencement était l'image / Jean-François Dortier
Les images ont une histoire
-Art pariétal, nouvelles hypothèses / Gwenn Rigal
-L'histoire des images en cinq étapes / Achille Weinberg
-Pourquoi condamner les icônes ? / Nicolas Journet
-La mise en scène du pouvoir, de Louis XIV à Emmanuel Macron / Fabrice d'Almeida
Un monde saturé d'images
-Le cinéma, miroir du monde / Antoine de Baecque
-L'affiche, creuset de l'art et de la pub / Amélie Gastaut
-L'épopée du photojournalisme / Yannick Dehée
-Que sont devenus nos albums de photos ? / Sylvain Maresca
-« La bande dessinée connaît un âge d'or créatif » / entretien avec Benoît Peeters
-L'image à la télévision, de l'anecdote à la fascination / entretien avec Isabelle Veyrat-Masson
Penser les images
-De l'iconologie aux visual studie / Maxime Boidy
-Qu'est-ce qu'une image ? / entretien avec Jean Wirth
-Voir pour savoir / Clément Quintard
-La preuve par la vidéo / Hugo Albandea
-Peut-on éduquer aux images ? / Laurent Gervereau
-BibliographiePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 52 - septembre-novembre 2018 - Le pouvoir des images : de Lascaux à Instagram Type de document : texte imprimé Année de publication : 2018 Importance : 82 p. Langues : Français (fre) Catégories : 321.01 Pouvoirs.Frontières
75 Peinture
77 Photographie
791.4 Cinéma FilmNote de contenu : Sommaire :
Le pouvoir des images / dossier coordonné par Jean-François Dortier
-Au commencement était l'image / Jean-François Dortier
Les images ont une histoire
-Art pariétal, nouvelles hypothèses / Gwenn Rigal
-L'histoire des images en cinq étapes / Achille Weinberg
-Pourquoi condamner les icônes ? / Nicolas Journet
-La mise en scène du pouvoir, de Louis XIV à Emmanuel Macron / Fabrice d'Almeida
Un monde saturé d'images
-Le cinéma, miroir du monde / Antoine de Baecque
-L'affiche, creuset de l'art et de la pub / Amélie Gastaut
-L'épopée du photojournalisme / Yannick Dehée
-Que sont devenus nos albums de photos ? / Sylvain Maresca
-« La bande dessinée connaît un âge d'or créatif » / entretien avec Benoît Peeters
-L'image à la télévision, de l'anecdote à la fascination / entretien avec Isabelle Veyrat-Masson
Penser les images
-De l'iconologie aux visual studie / Maxime Boidy
-Qu'est-ce qu'une image ? / entretien avec Jean Wirth
-Voir pour savoir / Clément Quintard
-La preuve par la vidéo / Hugo Albandea
-Peut-on éduquer aux images ? / Laurent Gervereau
-BibliographiePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 51654 GRA Périodique Libre-accès Périodiques Disponible
Le pouvoir de la langue et la liberté de l'esprit : essai sur la résistance au langage totalitaire [texte imprimé] / Jacques Dewitte (1946-....), Auteur . - Paris : Michalon, 2007 . - 1 vol. (262 p.) : couv. ill. ; 24 cm.
ISBN : 2-84186-370-0
Langues : Français (fre)
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
321.6"1933/1945" Nazisme
321.6(47) Stalinisme
81 Linguistique Langue
81'27 SociolinguistiqueIndex. décimale : 321.7 Démocratie / Dictature Résumé : Site éditeur :
Les langues totalitaires exercent sur l’esprit et la sensibilité des hommes une influence à laquelle il est difficile d’échapper. Songeons à langue du IIIè Reich, à la langue de bois communiste ou au fameux newspeak imaginé par George Orwell : une langue contient et impose une certaine vision du monde que chacun reprend à son compte en la parlant. Pourtant, jamais cette emprise ne peut être totale. Il est en effet possible de s’y soustraire en retrouvant les conditions d’un libre exercice de la parole. L’individu, dans sa confrontation avec la réalité, surmonte alors l’intimidation, se remet à choisir ses mots en puisant dans les ressources de la langue héritée. Bref, il recommence à penser librement et à donner forme à sa propre expèrience.
Cet essai décrit et analyse cette situation d’emprise et de résistance à la langue totalitaire à travers l’étude de plusieurs grands penseurs-témoins du XXè siècle : George Orwell, Dolf Sternberger, Victor Klemperer et Aleksander Wat. A partir de ces diverses expériences, et tout en méditant sur leurs prolongements actuels, Jacques Dewitte jette les bases d’une réflexion philosophique renouvelée sur la nature du langage.Note de contenu : Table :
- Introduction : la visée totalitaire
1. le bouclage absolu : George Orwell et le langage totalitaire
2. Langage et inhumain : sur le "Dictionnaire de l'inhumain" de Dolf Sternberger
3. La langue brune et le balancier : LTI de Victor Klemperer
4. L'expropriation de la parole : A propos d'Aleksander Wat et de la " sémantique stalinienne "
- Conclusion : L'exercice de la parolePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le pouvoir de la langue et la liberté de l'esprit : essai sur la résistance au langage totalitaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Dewitte (1946-....), Auteur Editeur : Paris : Michalon Année de publication : 2007 Importance : 1 vol. (262 p.) Présentation : couv. ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-84186-370-0 Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
321.6"1933/1945" Nazisme
321.6(47) Stalinisme
81 Linguistique Langue
81'27 SociolinguistiqueIndex. décimale : 321.7 Démocratie / Dictature Résumé : Site éditeur :
Les langues totalitaires exercent sur l’esprit et la sensibilité des hommes une influence à laquelle il est difficile d’échapper. Songeons à langue du IIIè Reich, à la langue de bois communiste ou au fameux newspeak imaginé par George Orwell : une langue contient et impose une certaine vision du monde que chacun reprend à son compte en la parlant. Pourtant, jamais cette emprise ne peut être totale. Il est en effet possible de s’y soustraire en retrouvant les conditions d’un libre exercice de la parole. L’individu, dans sa confrontation avec la réalité, surmonte alors l’intimidation, se remet à choisir ses mots en puisant dans les ressources de la langue héritée. Bref, il recommence à penser librement et à donner forme à sa propre expèrience.
Cet essai décrit et analyse cette situation d’emprise et de résistance à la langue totalitaire à travers l’étude de plusieurs grands penseurs-témoins du XXè siècle : George Orwell, Dolf Sternberger, Victor Klemperer et Aleksander Wat. A partir de ces diverses expériences, et tout en méditant sur leurs prolongements actuels, Jacques Dewitte jette les bases d’une réflexion philosophique renouvelée sur la nature du langage.Note de contenu : Table :
- Introduction : la visée totalitaire
1. le bouclage absolu : George Orwell et le langage totalitaire
2. Langage et inhumain : sur le "Dictionnaire de l'inhumain" de Dolf Sternberger
3. La langue brune et le balancier : LTI de Victor Klemperer
4. L'expropriation de la parole : A propos d'Aleksander Wat et de la " sémantique stalinienne "
- Conclusion : L'exercice de la parolePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 44163 321.7/DEW Livre Libre-accès Adultes Disponible
[n° ou bulletin] vol. 32 n°1 - 2013 - Pouvoir, participation et capacité [document électronique] / Fabrizio Cantelli, Directeur de publication ; Francis Garon, Directeur de publication ; Nathalie Schiffino, Directeur de publication . - 2013 . - 1 page web (consulter le 30/05/2018).
Langues : Français (fre)
Catégories : 31 Statistique Démographie
316 Sociologie
321.7 Démocratie / Démocratisation
323.21 Militantisme Participation EngagementNote de contenu : Sommaire
Introduction
Participation et pouvoirs : pour une lecture renouvelée
Fabrizio Cantelli, Francis Garon et Nathalie Schiffino
p. 3–19
Articles
Mini-publics et démocratie délibérative
Hervé Pourtois
p. 21–41
Résumé
La légitimité du recours aux mini-publics est souvent justifiée par les défenseurs de la théorie délibérative de la démocratie par le fait que ceux-ci seraient un analogon de la délibération publique par le grand public. Cet article analyse cette justification et identifie quatre défis qui se posent à elle : l’autonomie interne des mini-publics, le risque de fragmentation des enjeux sociaux, l’ontologie sociale individualiste et surtout le défi de la démocratie de masse. Il conclut sur la nécessité de considérer plutôt les mini-publics comme des moyens visant à stimuler le débat au sein du grand public.
De la capacité, de la compétence, de l’empowerment, repenser l’anthropologie de la participation
Jean-Louis Genard
p. 43–62
Résumé
Le plus souvent étudiée dans le contexte des évolutions du politique et du passage présumé d’une démocratie représentative vers une démocratie davantage participative ou délibérative, la question de la participation est abordée ici sous l’angle d’une transformation de nos coordonnées anthropologiques. Les exigences et les attentes de participation se retrouvent en effet dans de multiples domaines qui excèdent de loin la seule sphère du politique, allant du monde de l’entreprise et de ses cercles de qualité jusqu’à la production de biens en kit sollicitant les capacités de montage des acheteurs. Cette extension du domaine de la participation s’appuie en réalité sur un certain nombre de présupposés anthropologiques. Ceux-ci prêtent aux acteurs des capacités et des compétences qu’ils sont censés détenir, à moins qu’ils ne soient appelés à les enrichir par des stratégies d’empowerment si elles leur font défaut ou sont insuffisantes. Ils leur attribuent aussi un potentiel de motivation indispensable à l’actualisation de ces compétences et capacités. Le texte soutient que l’évaluation des personnes ainsi que la configuration de nombreux dispositifs sociaux récents tendent de plus en plus à s’ajuster à ce nouveau référentiel anthropologique. Il en va ainsi de la participation politique bien sûr, mais aussi des nouvelles politiques sociales, des formations au « pouvoir d’agir », des objectifs éducatifs, des politiques de développement ou de santé. Revenant plus spécifiquement sur la question de la participation politique, le texte montre comment ces nouvelles coordonnées anthropologiques reconfigurent la question de l’expertise en réorganisant les partages entre expertises ordinaire et spécialisée et, du coup, le partage entre les espaces où peut prendre place une démocratie participative et ceux qui demeurent confiés à l’expertise technocratique.
Deux conceptions de l’empowerment
Fabrizio Cantelli
p. 63–87
Résumé
La catégorie d’empowerment devient omniprésente quand il s’agit de participation. Pourtant, peu de travaux en ont exploré sociologiquement les contours, les propriétés et la portée. Il s’agit de prendre distance avec une approche unidimensionnelle de la catégorie, qui l’appréhende comme une solution démocratique ou une régression liée à un usage managérial. Notre démarche comparative élargie considère plusieurs espaces-temps, ce qui permet de rendre compte de deux manières très différentes de penser le pouvoir et d’agir sur des capacités. Cet article interroge deux conceptions de l’empowerment, soit deux philosophies du pouvoir sous-jacentes : une gestionnaire et une civique. Pour saisir les conceptions gestionnaires de l’empowerment, notre article s’appuie sur un spectre allant du cas spécifique de la Banque mondiale (Empowerment Team) à plusieurs acteurs de la santé en relation avec les institutions européennes. Concernant les conceptions civiques de l’empowerment, l’enquête repose sur le mouvement des droits civiques aux États-Unis et le Blackpower dans les années 1960, tout en s’interrogeant sur l’héritage contemporain.
Les ambivalences de la démocratie urbaine : Une lecture par John Dewey
Louise Carlier
p. 89–106
Résumé
Cet article traite la question de la participation sous l’angle des compétences et des pouvoirs qui s’y jouent et qui sont attribués aux différents acteurs dans le cours même de sa mise en oeuvre. Il s’appuie sur l’ethnographie d’un dispositif participatif engagé par des acteurs de la société civile, les États généraux de Bruxelles, faisant intervenir universitaires, associations et citoyens, qui se sont déroulés de septembre 2008 à mai 2009. En prenant appui sur John Dewey et les approches pragmatiques, il s’agit de décrire l’ambivalence de dispositifs participatifs qui, tout en cherchant à nourrir de nouvelles capacités citoyennes, limitent également l’empowerment du public.
L’émancipation coopérative face à la compétence participative
Jérôme Boissonade
p. 107–127
Résumé
Nous souhaitons interroger la pertinence des notions de compétences et de capacités comme concepts critiques pragmatistes opératoires face aux nouveaux processus de domination, notamment ceux exercés par les institutions. Pour ce faire, nous nous appuyons dans ce texte sur l’expérience croisée d’un conseil de quartier et d’une accession sociale à la propriété à gestion coopérative. La démocratie participative exige des capacités spécifiques qui sont en effet perturbées par cette expérience coopérative dont le rapport à la décision repose sur le faire et la dimension capacitaire sur les prises élaborées à cet effet. Il s’agit donc moins pour les accédants concernés d’obtenir une reconnaissance publique de capacités pouvant conduire à un accès à la décision, que de construire de manière coopérative des prises d’émancipation critique vis-à-vis de ces dispositifs participatifs. Ce passage d’une compétence participative à une émancipation coopérative permet à la fois de surmonter l’instrumentalisation capacitaire et de mieux travailler l’articulation entre la constitution des prises et la portée critique des processus d’émancipation.
Conclusion
Visages de la participation et capacités critiques des citoyens
Nathalie Schiffino, Francis Garon et Fabrizio Cantelli
p. 129–142
En ligne : https://www.erudit.org/fr/revues/ps/2013-v32-n1-ps0839/ Format de la ressource électronique : Articles en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : vol. 32 n°1 - 2013 - Pouvoir, participation et capacité Type de document : document électronique Auteurs : Fabrizio Cantelli, Directeur de publication ; Francis Garon, Directeur de publication ; Nathalie Schiffino, Directeur de publication Année de publication : 2013 Importance : 1 page web (consulter le 30/05/2018) Langues : Français (fre) Catégories : 31 Statistique Démographie
316 Sociologie
321.7 Démocratie / Démocratisation
323.21 Militantisme Participation EngagementNote de contenu : Sommaire
Introduction
Participation et pouvoirs : pour une lecture renouvelée
Fabrizio Cantelli, Francis Garon et Nathalie Schiffino
p. 3–19
Articles
Mini-publics et démocratie délibérative
Hervé Pourtois
p. 21–41
Résumé
La légitimité du recours aux mini-publics est souvent justifiée par les défenseurs de la théorie délibérative de la démocratie par le fait que ceux-ci seraient un analogon de la délibération publique par le grand public. Cet article analyse cette justification et identifie quatre défis qui se posent à elle : l’autonomie interne des mini-publics, le risque de fragmentation des enjeux sociaux, l’ontologie sociale individualiste et surtout le défi de la démocratie de masse. Il conclut sur la nécessité de considérer plutôt les mini-publics comme des moyens visant à stimuler le débat au sein du grand public.
De la capacité, de la compétence, de l’empowerment, repenser l’anthropologie de la participation
Jean-Louis Genard
p. 43–62
Résumé
Le plus souvent étudiée dans le contexte des évolutions du politique et du passage présumé d’une démocratie représentative vers une démocratie davantage participative ou délibérative, la question de la participation est abordée ici sous l’angle d’une transformation de nos coordonnées anthropologiques. Les exigences et les attentes de participation se retrouvent en effet dans de multiples domaines qui excèdent de loin la seule sphère du politique, allant du monde de l’entreprise et de ses cercles de qualité jusqu’à la production de biens en kit sollicitant les capacités de montage des acheteurs. Cette extension du domaine de la participation s’appuie en réalité sur un certain nombre de présupposés anthropologiques. Ceux-ci prêtent aux acteurs des capacités et des compétences qu’ils sont censés détenir, à moins qu’ils ne soient appelés à les enrichir par des stratégies d’empowerment si elles leur font défaut ou sont insuffisantes. Ils leur attribuent aussi un potentiel de motivation indispensable à l’actualisation de ces compétences et capacités. Le texte soutient que l’évaluation des personnes ainsi que la configuration de nombreux dispositifs sociaux récents tendent de plus en plus à s’ajuster à ce nouveau référentiel anthropologique. Il en va ainsi de la participation politique bien sûr, mais aussi des nouvelles politiques sociales, des formations au « pouvoir d’agir », des objectifs éducatifs, des politiques de développement ou de santé. Revenant plus spécifiquement sur la question de la participation politique, le texte montre comment ces nouvelles coordonnées anthropologiques reconfigurent la question de l’expertise en réorganisant les partages entre expertises ordinaire et spécialisée et, du coup, le partage entre les espaces où peut prendre place une démocratie participative et ceux qui demeurent confiés à l’expertise technocratique.
Deux conceptions de l’empowerment
Fabrizio Cantelli
p. 63–87
Résumé
La catégorie d’empowerment devient omniprésente quand il s’agit de participation. Pourtant, peu de travaux en ont exploré sociologiquement les contours, les propriétés et la portée. Il s’agit de prendre distance avec une approche unidimensionnelle de la catégorie, qui l’appréhende comme une solution démocratique ou une régression liée à un usage managérial. Notre démarche comparative élargie considère plusieurs espaces-temps, ce qui permet de rendre compte de deux manières très différentes de penser le pouvoir et d’agir sur des capacités. Cet article interroge deux conceptions de l’empowerment, soit deux philosophies du pouvoir sous-jacentes : une gestionnaire et une civique. Pour saisir les conceptions gestionnaires de l’empowerment, notre article s’appuie sur un spectre allant du cas spécifique de la Banque mondiale (Empowerment Team) à plusieurs acteurs de la santé en relation avec les institutions européennes. Concernant les conceptions civiques de l’empowerment, l’enquête repose sur le mouvement des droits civiques aux États-Unis et le Blackpower dans les années 1960, tout en s’interrogeant sur l’héritage contemporain.
Les ambivalences de la démocratie urbaine : Une lecture par John Dewey
Louise Carlier
p. 89–106
Résumé
Cet article traite la question de la participation sous l’angle des compétences et des pouvoirs qui s’y jouent et qui sont attribués aux différents acteurs dans le cours même de sa mise en oeuvre. Il s’appuie sur l’ethnographie d’un dispositif participatif engagé par des acteurs de la société civile, les États généraux de Bruxelles, faisant intervenir universitaires, associations et citoyens, qui se sont déroulés de septembre 2008 à mai 2009. En prenant appui sur John Dewey et les approches pragmatiques, il s’agit de décrire l’ambivalence de dispositifs participatifs qui, tout en cherchant à nourrir de nouvelles capacités citoyennes, limitent également l’empowerment du public.
L’émancipation coopérative face à la compétence participative
Jérôme Boissonade
p. 107–127
Résumé
Nous souhaitons interroger la pertinence des notions de compétences et de capacités comme concepts critiques pragmatistes opératoires face aux nouveaux processus de domination, notamment ceux exercés par les institutions. Pour ce faire, nous nous appuyons dans ce texte sur l’expérience croisée d’un conseil de quartier et d’une accession sociale à la propriété à gestion coopérative. La démocratie participative exige des capacités spécifiques qui sont en effet perturbées par cette expérience coopérative dont le rapport à la décision repose sur le faire et la dimension capacitaire sur les prises élaborées à cet effet. Il s’agit donc moins pour les accédants concernés d’obtenir une reconnaissance publique de capacités pouvant conduire à un accès à la décision, que de construire de manière coopérative des prises d’émancipation critique vis-à-vis de ces dispositifs participatifs. Ce passage d’une compétence participative à une émancipation coopérative permet à la fois de surmonter l’instrumentalisation capacitaire et de mieux travailler l’articulation entre la constitution des prises et la portée critique des processus d’émancipation.
Conclusion
Visages de la participation et capacités critiques des citoyens
Nathalie Schiffino, Francis Garon et Fabrizio Cantelli
p. 129–142
En ligne : https://www.erudit.org/fr/revues/ps/2013-v32-n1-ps0839/ Format de la ressource électronique : Articles en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Exemplaires
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Articles en ligne (Érudit)URL PermalinkPouvoirs et démocratie à tous les étages ? in Echos Bruxelles Laïque, 58 (3e trimestre 2007)
PermalinkPragmatisme de langage in Les Dossier du Canard, 77 (octobre 2000)
PermalinkPermalinkPermalinkPrécurseurs et alliés du nazisme aux Etats-Unis / Michaël Löwy in Le Monde Diplomatique, 637 (avril 2007)
PermalinkPermalinkLes Premières images de fiction de la déportation : None shall escape (1944) d'André De Toth / Vincent Lowy in Cahier International sur le témoignage audiovisuel, 8 (juin 2002)
PermalinkPermalinkPremières victoires in Manière de voir, 83 (octobre-novembre 2005)
Permalink