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Comment Sciens-Po et l'ENA deviennet des "business school" / Alain Garrigou in Le Monde Diplomatique, 560 (NOVEMBRE 2000)
[article] Comment Sciens-Po et l'ENA deviennet des "business school" : des réformes sous le signe du libéralisme [texte imprimé] / Alain Garrigou . - 0000 . - pp. 24 - 25.
Langues : Français (fre)
in Le Monde Diplomatique > 560 (NOVEMBRE 2000) . - pp. 24 - 25[article]
Titre : Comment Sciens-Po et l'ENA deviennet des "business school" : des réformes sous le signe du libéralisme Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Garrigou Année de publication : 0000 Article en page(s) : pp. 24 - 25 Langues : Français (fre) Catégories : (44) France
330.82 Libéralisme - Capitalisme
37 Education Enseignement Loisirs
378 Enseignement sup. & UniversitésPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Le Monde Diplomatique > 560 (NOVEMBRE 2000) . - pp. 24 - 25Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 18846/1 P/2509 Périodique Réserve Périodiques Disponible Comment la tolérance zéro vint à l'Europe / Loïc Wacquant in Manière de voir, 56 (mars-avril 2001)
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 20835/1 P/2749 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Le commun comme partique située / Gaëlle Henrard in Aide-Mémoire, 82 (octobre-novembre-décembre 2017)
[article] Le commun comme partique située : entretien avec Dominique Nalpas [texte imprimé] / Gaëlle Henrard, Auteur . - 2017 . - p. 4.
Langues : Français (fre)
in Aide-Mémoire > 82 (octobre-novembre-décembre 2017) . - p. 4
Catégories : 314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
330.82 Libéralisme - Capitalisme
341.43 Droit d'asile. Réfugiés
CommunPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Le commun comme partique située : entretien avec Dominique Nalpas Type de document : texte imprimé Auteurs : Gaëlle Henrard, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 4 Langues : Français (fre) Catégories : 314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
330.82 Libéralisme - Capitalisme
341.43 Droit d'asile. Réfugiés
CommunPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Aide-Mémoire > 82 (octobre-novembre-décembre 2017) . - p. 4Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 51054 AID Périodique Libre-accès Périodiques Exclu du prêt 50842 AID Périodique Libre-accès Périodiques Exclu du prêt
Commun : essai sur la révolution au XXIe siècle [texte imprimé] / Pierre Dardot, Auteur ; Christian Laval, Auteur . - Paris : La Découverte, 2014 . - 1 vol. (592 p.) ; 24 cm.
ISBN : 978-2-7071-6938-9
Langues : Français (fre)
Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche
33 Economie politique et sociale
330.82 Libéralisme - Capitalisme
364.1 Bien-être socialIndex. décimale : 32 Politique Résumé : 4e de couverture
Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun.
Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s’impose aujourd’hui comme le terme central de l’alternative politique pour le XXIe siècle : il noue la lutte anticapitaliste et l’écologie politique par la revendication des « communs » contre les nouvelles formes d’appropriation privée et étatique ; il articule les luttes pratiques aux recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles ; il désigne des formes démocratiques nouvelles qui ambitionnent de prendre la relève de la représentation politique et du monopole des partis.
Cette émergence du commun dans l’action appelle un travail de clarifi cation dans la pensée. Le sens actuel du commun se distingue des nombreux usages passés de cette notion, qu’ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d’essence, propriété inhérente à certaines choses, quand ce n’est pas la fin poursuivie par la création divine. Mais il est un autre fil qui rattache le commun, non à l’essence des hommes ou à la nature des choses, mais à l’activité des hommes eux-mêmes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l’usage commun, produire les règles capables d’obliger les hommes. En ce sens, le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution.
http://www.journaldumauss.net/?Du-communisme-aux-communs
Les communs (« commons » en anglais) sont indéniablement au cœur de nombreuses revendications : les communs globaux (climat, diversité biologique etc.), les communs de la connaissance (internet, wikipédia etc.) etc. Mais que sont les communs, exactement ? Une hypothèse couramment avancée (par exemple par Naomi Klein [1]) est que cette problématique réactive de manière plus générale la question des « enclosures », cette privatisation des communs au 19e siècle décrite par Karl Polanyi (1944) comme étant l’un des actes inauguraux du capitalisme. L’analogie est-elle exacte ? Et, du côté des partisans des « communs », avons-nous alors un au-delà possible, tant du « cosmocapitalisme » que des communismes étatiques ? Telles sont les principales questions que Pierre Dardot et Christian Laval proposent de traiter dans ce livre, dont le fil de conducteur est de tenter de refonder le concept de commun (p. 17). L’enquête apporte de nombreuses réponses et permet de clarifier une discussion qui a fortement enflé ces dernières années, sans trouver de clarté suffisante. Les deux auteurs proposent en effet plusieurs thèses fortes. [...]
Voir : https://lectures.revues.org/14410
1.Le dernier livre de Dardot et Laval a pour but, comme ils l’écrivent dans l’introduction, de « refonder le concept de commun ». D’une part, il s’agit d’articuler les pratiques contemporaines qui trouvent leur sens dans l’utilisation de ce concept et les institutions parfois très anciennes qui ont déjà donné un sens à ce même concept. D’autre part, il s’agit de faire du commun un principe de compréhension de l’action humaine et un principe réel d’action.
2. En s’en tenant ici à une formulation relativement large, on peut dire que le problème du commun est le problème de la possibilité de soustraire une chose à la propriété privée aussi bien qu’à la propriété publique, pour faire de cette chose un usage qui puisse bénéficier à tous ceux qui sont concernés. On voit qu’il y a ici deux aspects. Il s’agit, d’un côté, de refuser d’identifier ce qui est commun et ce qui est public, au sens de la propriété publique ou étatique et, de l’autre côté, de dégager le concept d’un usage commun et d’une activité ou d’une action communes.
3. Ainsi, la question recoupe naturellement des problématiques propres à plusieurs disciplines : l’économie politique, dans la mesure où elle s’occupe de la catégorie spécifique des biens communs, naturels ou produits par l’homme ; la sociologie, dans la mesure où elle a pour objet l’institution, à la fois comme réalité et comme concept ; la philosophie politique ou éthique sociale, dans la mesure où elle s’intéresse à l’action humaine ; enfin, le droit et la théorie du droit, dans la mesure où ceux-ci, en plus naturellement d’avoir pour objet la propriété privée, ont aussi pour objet les notions de choses communes et de choses sans maître. Un concept de commun spécifique va donc se trouver décliné et repris sous tous les angles signalés. [...]
Note de contenu : Table des matières :
Introduction. Le commun, un principe politique
La tragédie du non-commun
L’émergence stratégique du commun
1. Archéologie du commun
La co-activité comme fondement de l’obligation politique
Le commun, entre l’étatique et le théologique
La réification du commun
Le commun, entre le vulgaire et l’universel
Commun et praxis
I / L’émergence du commun
2. L’hypothèque communiste, ou le communisme contre le commun
Le communisme de la « communauté de vie »
Le communisme de l’« association des producteurs »
Le communisme d’État, ou la capture bureaucratique du commun
L’État-Parti, instrument d’imposition de la logique productiviste
Le commun de la démocratie contre le commun étatique de production
Libérer le commun de sa capture par l’État
3. La grande appropriation et le retour des « communs »
La nouvelle « enclosure » du monde
Le paradigme de l’« enclosure des communs »
Un renouveau des luttes contre le néolibéralisme
Droit de propriété et concurrence par l’innovation
La revendication des communs contre la « propriété intellectuelle
Le « grand récit » de l’expropriation des communs
L’impérialisme comme exacerbation de la violence capitaliste
La « dépossession » comme mode d’accumulation typique du capitalisme financier
Les limites du paradigme de l’« enclosure des communs »
4. Critique de l’économie politique des communs
« Biens privés » et « biens publics »
La découverte des « biens communs
Le débat autour de la « tragédie des communs »
L’institution au cœur des communs
Le « cadre analytique » des communs
Limites de l’analyse institutionnelle des communs
D’un commun, l’autre
La connaissance est-elle naturellement commune ?
« Les bases constitutionnelles » des communs de la connaissance
Une nouvelle éthique généralisable ?
« Libre » et « commun »
L’illusion du « communisme technologique »
Les « communs de la connaissance » vus depuis le capital
5. Commun, rente et capital
Définir le commun
Capitalisme cognitif, rente et vol
Proudhon : le commun comme force sociale spontanée
Marx : la production historique du commun par le capital
Commun du capital et commun ouvrier
Sortir des deux modèles
II / Droit et institution du commun
6. Le droit de propriété et l’inappropriable
L’activité de « mettre en commun » (koinônein) comme institution du commun (koinôn) « L’illusion de la propriété collective archaïque »
L’avènement de l’individualisme propriétaire
La «summa divisio » (« division suprême ») : droit public et droit privé
Le domaine public, la propriété de l’État et la «res nullius »
Usage et administration de l’indisponible
Primauté des pratiques créatrices de droit sur l’État
Le commun de l’« être-en-commun » et le commun de l’« agir commun »
7. Droit du commun et « droit commun »
Un mythe national : la « continuité organique » de la Common Law
Une référence fondatrice : la Magna Carta
La Magna Carta : un document en attente d’accomplissement ?
Coutume, commun, Common Law
La « guerre de la forêt » et le Black Act (1723)
La coutume comme lieu d’un conflit
8. Le « droit coutumier de la pauvreté »
Une « loi » contraire au « droit rationnel »
« Coutumes de la pauvreté » contre « coutumes des privilégiés »
Quel fondement juridique pour les coutumes de la pauvreté ?
« Pauvreté physique » et « pauvreté humaine »
L’« instinct juridique » des pauvres
L’« activité » comme fondement du droit des pauvres
L’hétérogénéité irréductible des coutumes de la pauvreté
Le communisme des pauvres, obstacle au progrès ?
9. Le commun des ouvriers : entre coutume et institution
Coutumes et créations institutionnelles
L’institution de la force collective
La « constitution sociale »
Le fédéralisme comme organisation sociale et politique
Le « droit prolétarien »
La coopération socialiste de Mauss et de Jaurès
Transformer les hommes en transformant les pratiques sociales
Que reste-t-il du commun des ouvriers ?
10. La praxis instituante
La réduction sociologique de l’institution à l’institué
Institution, souveraineté, autorité
Institution et pouvoir constituant
Pouvoir instituant et imaginaire social
Praxis et création
La praxis instituante
La praxis comme co-institution des règles
III / Propositions politiques
Proposition politique 1. Il faut construire une politique du commun
Proposition politique 2. Il faut opposer le droit d’usage à la propriété
Proposition politique 3. Le commun est un principe de libération du travail
Proposition politique 4. Il faut construire l’entreprise commune
Proposition politique 5. L’association dans l’économie doit préparer la société du commun
Proposition politique 6. Le commun doit fonder la démocratie sociale
Proposition politique 7. Les services publics doivent devenir des institutions du commun
Proposition politique 8. Il faut instituer les communs mondiaux
Proposition politique 9. Il faut instituer une fédération des communs
Post-scriptum sur la révolution au XXIe siècle
Retrouver la grandeur de l’idée de « révolution »
La révolution comme « auto-institution de la société »
Instituer l’inappropriable
Index des principaux noms.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Commun : essai sur la révolution au XXIe siècle Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Dardot, Auteur ; Christian Laval, Auteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2014 Importance : 1 vol. (592 p.) Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-6938-9 Langues : Français (fre) Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche
33 Economie politique et sociale
330.82 Libéralisme - Capitalisme
364.1 Bien-être socialIndex. décimale : 32 Politique Résumé : 4e de couverture
Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun.
Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s’impose aujourd’hui comme le terme central de l’alternative politique pour le XXIe siècle : il noue la lutte anticapitaliste et l’écologie politique par la revendication des « communs » contre les nouvelles formes d’appropriation privée et étatique ; il articule les luttes pratiques aux recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles ; il désigne des formes démocratiques nouvelles qui ambitionnent de prendre la relève de la représentation politique et du monopole des partis.
Cette émergence du commun dans l’action appelle un travail de clarifi cation dans la pensée. Le sens actuel du commun se distingue des nombreux usages passés de cette notion, qu’ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d’essence, propriété inhérente à certaines choses, quand ce n’est pas la fin poursuivie par la création divine. Mais il est un autre fil qui rattache le commun, non à l’essence des hommes ou à la nature des choses, mais à l’activité des hommes eux-mêmes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l’usage commun, produire les règles capables d’obliger les hommes. En ce sens, le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution.
http://www.journaldumauss.net/?Du-communisme-aux-communs
Les communs (« commons » en anglais) sont indéniablement au cœur de nombreuses revendications : les communs globaux (climat, diversité biologique etc.), les communs de la connaissance (internet, wikipédia etc.) etc. Mais que sont les communs, exactement ? Une hypothèse couramment avancée (par exemple par Naomi Klein [1]) est que cette problématique réactive de manière plus générale la question des « enclosures », cette privatisation des communs au 19e siècle décrite par Karl Polanyi (1944) comme étant l’un des actes inauguraux du capitalisme. L’analogie est-elle exacte ? Et, du côté des partisans des « communs », avons-nous alors un au-delà possible, tant du « cosmocapitalisme » que des communismes étatiques ? Telles sont les principales questions que Pierre Dardot et Christian Laval proposent de traiter dans ce livre, dont le fil de conducteur est de tenter de refonder le concept de commun (p. 17). L’enquête apporte de nombreuses réponses et permet de clarifier une discussion qui a fortement enflé ces dernières années, sans trouver de clarté suffisante. Les deux auteurs proposent en effet plusieurs thèses fortes. [...]
Voir : https://lectures.revues.org/14410
1.Le dernier livre de Dardot et Laval a pour but, comme ils l’écrivent dans l’introduction, de « refonder le concept de commun ». D’une part, il s’agit d’articuler les pratiques contemporaines qui trouvent leur sens dans l’utilisation de ce concept et les institutions parfois très anciennes qui ont déjà donné un sens à ce même concept. D’autre part, il s’agit de faire du commun un principe de compréhension de l’action humaine et un principe réel d’action.
2. En s’en tenant ici à une formulation relativement large, on peut dire que le problème du commun est le problème de la possibilité de soustraire une chose à la propriété privée aussi bien qu’à la propriété publique, pour faire de cette chose un usage qui puisse bénéficier à tous ceux qui sont concernés. On voit qu’il y a ici deux aspects. Il s’agit, d’un côté, de refuser d’identifier ce qui est commun et ce qui est public, au sens de la propriété publique ou étatique et, de l’autre côté, de dégager le concept d’un usage commun et d’une activité ou d’une action communes.
3. Ainsi, la question recoupe naturellement des problématiques propres à plusieurs disciplines : l’économie politique, dans la mesure où elle s’occupe de la catégorie spécifique des biens communs, naturels ou produits par l’homme ; la sociologie, dans la mesure où elle a pour objet l’institution, à la fois comme réalité et comme concept ; la philosophie politique ou éthique sociale, dans la mesure où elle s’intéresse à l’action humaine ; enfin, le droit et la théorie du droit, dans la mesure où ceux-ci, en plus naturellement d’avoir pour objet la propriété privée, ont aussi pour objet les notions de choses communes et de choses sans maître. Un concept de commun spécifique va donc se trouver décliné et repris sous tous les angles signalés. [...]
Note de contenu : Table des matières :
Introduction. Le commun, un principe politique
La tragédie du non-commun
L’émergence stratégique du commun
1. Archéologie du commun
La co-activité comme fondement de l’obligation politique
Le commun, entre l’étatique et le théologique
La réification du commun
Le commun, entre le vulgaire et l’universel
Commun et praxis
I / L’émergence du commun
2. L’hypothèque communiste, ou le communisme contre le commun
Le communisme de la « communauté de vie »
Le communisme de l’« association des producteurs »
Le communisme d’État, ou la capture bureaucratique du commun
L’État-Parti, instrument d’imposition de la logique productiviste
Le commun de la démocratie contre le commun étatique de production
Libérer le commun de sa capture par l’État
3. La grande appropriation et le retour des « communs »
La nouvelle « enclosure » du monde
Le paradigme de l’« enclosure des communs »
Un renouveau des luttes contre le néolibéralisme
Droit de propriété et concurrence par l’innovation
La revendication des communs contre la « propriété intellectuelle
Le « grand récit » de l’expropriation des communs
L’impérialisme comme exacerbation de la violence capitaliste
La « dépossession » comme mode d’accumulation typique du capitalisme financier
Les limites du paradigme de l’« enclosure des communs »
4. Critique de l’économie politique des communs
« Biens privés » et « biens publics »
La découverte des « biens communs
Le débat autour de la « tragédie des communs »
L’institution au cœur des communs
Le « cadre analytique » des communs
Limites de l’analyse institutionnelle des communs
D’un commun, l’autre
La connaissance est-elle naturellement commune ?
« Les bases constitutionnelles » des communs de la connaissance
Une nouvelle éthique généralisable ?
« Libre » et « commun »
L’illusion du « communisme technologique »
Les « communs de la connaissance » vus depuis le capital
5. Commun, rente et capital
Définir le commun
Capitalisme cognitif, rente et vol
Proudhon : le commun comme force sociale spontanée
Marx : la production historique du commun par le capital
Commun du capital et commun ouvrier
Sortir des deux modèles
II / Droit et institution du commun
6. Le droit de propriété et l’inappropriable
L’activité de « mettre en commun » (koinônein) comme institution du commun (koinôn) « L’illusion de la propriété collective archaïque »
L’avènement de l’individualisme propriétaire
La «summa divisio » (« division suprême ») : droit public et droit privé
Le domaine public, la propriété de l’État et la «res nullius »
Usage et administration de l’indisponible
Primauté des pratiques créatrices de droit sur l’État
Le commun de l’« être-en-commun » et le commun de l’« agir commun »
7. Droit du commun et « droit commun »
Un mythe national : la « continuité organique » de la Common Law
Une référence fondatrice : la Magna Carta
La Magna Carta : un document en attente d’accomplissement ?
Coutume, commun, Common Law
La « guerre de la forêt » et le Black Act (1723)
La coutume comme lieu d’un conflit
8. Le « droit coutumier de la pauvreté »
Une « loi » contraire au « droit rationnel »
« Coutumes de la pauvreté » contre « coutumes des privilégiés »
Quel fondement juridique pour les coutumes de la pauvreté ?
« Pauvreté physique » et « pauvreté humaine »
L’« instinct juridique » des pauvres
L’« activité » comme fondement du droit des pauvres
L’hétérogénéité irréductible des coutumes de la pauvreté
Le communisme des pauvres, obstacle au progrès ?
9. Le commun des ouvriers : entre coutume et institution
Coutumes et créations institutionnelles
L’institution de la force collective
La « constitution sociale »
Le fédéralisme comme organisation sociale et politique
Le « droit prolétarien »
La coopération socialiste de Mauss et de Jaurès
Transformer les hommes en transformant les pratiques sociales
Que reste-t-il du commun des ouvriers ?
10. La praxis instituante
La réduction sociologique de l’institution à l’institué
Institution, souveraineté, autorité
Institution et pouvoir constituant
Pouvoir instituant et imaginaire social
Praxis et création
La praxis instituante
La praxis comme co-institution des règles
III / Propositions politiques
Proposition politique 1. Il faut construire une politique du commun
Proposition politique 2. Il faut opposer le droit d’usage à la propriété
Proposition politique 3. Le commun est un principe de libération du travail
Proposition politique 4. Il faut construire l’entreprise commune
Proposition politique 5. L’association dans l’économie doit préparer la société du commun
Proposition politique 6. Le commun doit fonder la démocratie sociale
Proposition politique 7. Les services publics doivent devenir des institutions du commun
Proposition politique 8. Il faut instituer les communs mondiaux
Proposition politique 9. Il faut instituer une fédération des communs
Post-scriptum sur la révolution au XXIe siècle
Retrouver la grandeur de l’idée de « révolution »
La révolution comme « auto-institution de la société »
Instituer l’inappropriable
Index des principaux noms.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49876 32/DAR Livre Libre-accès Adultes Disponible Documents numériques
Extrait à feuilleter en ligneURL La communication n’est pas une marchandise / Yves Winkin
La communication n’est pas une marchandise : Résister à l'agenda de Bologne [texte imprimé] / Yves Winkin, Auteur . - Bruxelles : Labor : Bruxelles : Espace de Libertés, 2003 . - 95 p. : couv. ill. ; 22 cm. - (Liberté j'écris ton nom) .
ISBN : 2-8040-1820-2
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.77 Communication
330.82 Libéralisme - Capitalisme
37.02 Pédagogie et outils pédagogiques
378 Enseignement sup. & UniversitésIndex. décimale : 37 Livres Pédagogiques et sur l'enseignement Résumé : Site éditeur :
De pseudo-sciences comme la PNL ou la lecture des expressions du visage, des pratiques instrumentales telles que les relations publiques ou la presse d’entreprise: voilà à quelles portions incongrues les études en communication pourraient se trouver réduites si les réformes en cours du paysage universitaire ne rencontrent pas de forces de résistance. Toutes les universités d’Europe planchent actuellement sur la mise en application de la Déclaration de Bologne : insertion des programmes dans le système LMD (ou 3/5/8), conversion des cours en ECTS, etc. Derrière ces sigles se cache une stratégie de privatisation des universités, tenues de devenir des entreprises livrées aux lois du marché. En s’appuyant sur deux exemples américains de formation mercantilisée et sur l’histoire institutionnelle des études en communication, Yves Winkin indique une voie alternative, tout en restant réaliste : la formation universitaire en communication est en bonne voie, hélas, de devenir une marchandise comme les autres.
Spécialiste de l’histoire sociale des sciences sociales et de l’anthropologie de la communication, Yves Winkin est professeur à l’École Normale Supérieure Lettres et Sciences humaines à Lyon. On lui doit entre autres, traduits en plusieurs langues, La Nouvelle Communication (1981), Erving Goffman. Les moments et leurs hommes (1988) et Anthropologie de la Communication (2001), tous trois parus aux Éditions du Seuil.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La communication n’est pas une marchandise : Résister à l'agenda de Bologne Type de document : texte imprimé Auteurs : Yves Winkin, Auteur Editeur : Bruxelles : Labor Année de publication : 2003 Autre Editeur : Bruxelles : Espace de Libertés Collection : Liberté j'écris ton nom Importance : 95 p. Présentation : couv. ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-8040-1820-2 Langues : Français (fre) Catégories : 316.77 Communication
330.82 Libéralisme - Capitalisme
37.02 Pédagogie et outils pédagogiques
378 Enseignement sup. & UniversitésIndex. décimale : 37 Livres Pédagogiques et sur l'enseignement Résumé : Site éditeur :
De pseudo-sciences comme la PNL ou la lecture des expressions du visage, des pratiques instrumentales telles que les relations publiques ou la presse d’entreprise: voilà à quelles portions incongrues les études en communication pourraient se trouver réduites si les réformes en cours du paysage universitaire ne rencontrent pas de forces de résistance. Toutes les universités d’Europe planchent actuellement sur la mise en application de la Déclaration de Bologne : insertion des programmes dans le système LMD (ou 3/5/8), conversion des cours en ECTS, etc. Derrière ces sigles se cache une stratégie de privatisation des universités, tenues de devenir des entreprises livrées aux lois du marché. En s’appuyant sur deux exemples américains de formation mercantilisée et sur l’histoire institutionnelle des études en communication, Yves Winkin indique une voie alternative, tout en restant réaliste : la formation universitaire en communication est en bonne voie, hélas, de devenir une marchandise comme les autres.
Spécialiste de l’histoire sociale des sciences sociales et de l’anthropologie de la communication, Yves Winkin est professeur à l’École Normale Supérieure Lettres et Sciences humaines à Lyon. On lui doit entre autres, traduits en plusieurs langues, La Nouvelle Communication (1981), Erving Goffman. Les moments et leurs hommes (1988) et Anthropologie de la Communication (2001), tous trois parus aux Éditions du Seuil.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Les Communistes ont verrouillé le Forum / JAI SEN in Alternatives internationales, 12 (janvier-février 2004)
Permalink102 - juillet-septembre 2018 - Le complexe du pouvoir (Bulletin de Echos Bruxelles Laïque)
PermalinkLa conception matérialiste de la question juive / Abraham Léon
Permalink187/188 - janvier-février 2010 - La concurence, pousse-toi, que... (Bulletin de C4)
PermalinkLa Concurrence, un mythe / JACQUES SAPIR in Le Monde Diplomatique, 628 (juillet 2006)
PermalinkConcurrence : ni panacée, ni poison / FRANKLIN DEHOUSSE in Espace de Libertés, 307 (janvier 2003)
PermalinkLa Conduite de la guerre économique aux USA / JAMES EDWARD MILLER in Cahiers d'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale, 4 (décembre 1976)
PermalinkConfessions d'une enfant du siècle / CHIQUET MAWET in Alternative Libertaire, 192 (février 1997)
PermalinkConflict and coexistence in Belgium
PermalinkCongestion ou contrôle? / R Gillon in POUR, 233 (du 23 au 29 novembre 1978)
Permalink