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Comment le débat argumenté peut-il contribuer à une éducation démocratique, à la fois civile et citoyenne ? / JEAN-FRANçOIS CHAZERANS in Entre-vues, 54-55 (décembre 2002)
[article] Comment le débat argumenté peut-il contribuer à une éducation démocratique, à la fois civile et citoyenne ? [texte imprimé] / JEAN-FRANçOIS CHAZERANS . - 2002 . - pp. 10 - 13.
Langues : Français (fre)
in Entre-vues > 54-55 (décembre 2002) . - pp. 10 - 13
Catégories : 14 Rationnalisme
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
321.7 Démocratie / Démocratisation
37 Education Enseignement Loisirs
81'27 SociolinguistiquePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Comment le débat argumenté peut-il contribuer à une éducation démocratique, à la fois civile et citoyenne ? Type de document : texte imprimé Auteurs : JEAN-FRANçOIS CHAZERANS Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 10 - 13 Langues : Français (fre) Catégories : 14 Rationnalisme
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
321.7 Démocratie / Démocratisation
37 Education Enseignement Loisirs
81'27 SociolinguistiquePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Entre-vues > 54-55 (décembre 2002) . - pp. 10 - 13Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 30902/1 P/3908 Périodique Réserve Périodiques Disponible Comment les délégués peuvent gagner la lutte contre le racisme / LORENZO BUTERA in Solidaire, 12 ([18/03/1998])
[article] Comment les délégués peuvent gagner la lutte contre le racisme : interview de L. Butera, délégué syndiacal Forges de Clabecq [texte imprimé] / LORENZO BUTERA ; MYRIAM DE LY ; PAULA HERTOGEN . - 1998 . - p. 3.
Langues : Français (fre)
in Solidaire > 12 [18/03/1998] . - p. 3
Catégories : 171:323.12 Antiracisme / Antisexisme / Antidiscrimination / Egalité des Chances
171:329.18 Antifascisme - Lutte contre l'extrême droite
331.105.44 Syndicats SyndicalismePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Comment les délégués peuvent gagner la lutte contre le racisme : interview de L. Butera, délégué syndiacal Forges de Clabecq Type de document : texte imprimé Auteurs : LORENZO BUTERA ; MYRIAM DE LY ; PAULA HERTOGEN Année de publication : 1998 Article en page(s) : p. 3 Langues : Français (fre) Catégories : 171:323.12 Antiracisme / Antisexisme / Antidiscrimination / Egalité des Chances
171:329.18 Antifascisme - Lutte contre l'extrême droite
331.105.44 Syndicats SyndicalismePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Solidaire > 12 [18/03/1998] . - p. 3Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 7670/1 sol Périodique Libre-accès Périodiques Disponible
Comment devient-on génocidaire ? : et si nous étions tous capables de massacrer nos voisins [texte imprimé] / Damien Vandermeersch, Auteur ; Marc Schmitz, Collaborateur . - Bruxelles : GRIP, 2013 . - 1 vol. (158 p.) : couv. ill. ; 22 cm.
ISBN : 978-2-87291-037-3
Langues : Français (fre)
Catégories : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique
341.485(675.98) Génocide des Tutsis au RwandaIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : Site éditeur :
« Le barbare est celui qui ne s’oppose pas à la barbarie », disait Claude Lévi-Strauss. Au Rwanda, en ce sinistre printemps 1994, l’équation est certainement plus complexe pour celui qui se trouve au cœur de la tempête. Car résister, ce n’est pas seulement écouter sa conscience, faire preuve de courage, c’est aussi aller à contre-courant de certaines traditions, comme l’obéissance aux autorités. Quoi qu’il en soit, les paysans des collines sont nombreux à rejoindre le camp des tueurs…
Un an après les faits, c’est ce pays traumatisé aux tombes encore fraîches que découvre Damien Vandermeersch. Juge d’instruction, il s’est vu confier les « affaires Rwanda » en Belgique et vient enquêter sur place. Il écoute des victimes, interroge les bourreaux. La noirceur de l’âme humaine, il veut la comprendre, l’éclaircir...
Qu’est-ce qui amène un citoyen « ordinaire » à vouloir exterminer son semblable ? Cette question le tourmente et l’a poussé à prendre la plume. Avec l’idée de mettre à nu les grandes stratégies et logiques qui auront conduit au crime des crimes. Si la parole de centaines de Rwandais constitue le point de départ, l’auteur s’est aussi attelé à explorer le contexte historique, politique, voire sociologique de cette époque. Dans un langage vivant, imagé et accessible, il nous invite ainsi à découvrir les mille et une pièces d’un puzzle qui, une fois assemblées, expliquent pourquoi tant de Rwandais ont basculé... Et nous, sommes-nous vraiment à l’abri de pareil cataclysme ?
Note de contenu : Table des matière
Avant-propos
Introduction
Les procédures judiciaires en Belgique
Les grands repères
1. Un génocide devant la justice
Des réalités inconcevables Qu’est-ce qu’un génocide ?
Des atrocités inouïes
Des victimes prises dans un étau
Qui sont ces criminels de l’absolu ?
Des génocidaires, des monstres, des bouchers ? Pour la plupart, des gens ordinaires Des voisins
Le procès : tout le monde a voix au chapitre
Un espace de parole La prise de parole des victimes
La prise de parole des témoins
La prise de parole des accusés
La justice : un lieu pour dire, entendre, reconnaître
Carte du Rwanda
2. Historique et contexte
Le « virus de la division », une histoire belge Du passé, faisons table rase...
Le mythe de la race supérieure
La carte d’identité
Virage à 180 degrés
Un virus cultivé après l’indépendance
Un contexte propice aux thèses extrémistes Toujours plus pauvre
L’irresponsabilité des institutions financières
La route vers le génocide
La bombe démographique
Quelques lueurs d’espoir
Le séisme burundais
La déroute de la communauté internationale
L’ONU, incapable de garantir la paix
La Belgique, une stratégie désastreuse
Les amitiés coupables de la France
3. Les processus collectifs qui conduisent aux crimes de l’extrême
La recherche d'un pouvoir sans partage
Le développement d’une idéologie extrémiste
Une stratégie qui se détermine par rapport à un Autre
L’ennemi FPR et les Tutsi de l’extérieur
L’extension de la notion d’ennemi aux « Tutsi de l’intérieur »
Les opposants politiques et les modérés assimilés à l’ennemi
La solution finale : « C’est eux ou nous »
L’importance du contexte immédiat
Un contexte de guerre et d’insécurité à grande échelle
L’exploitation du contexte de guerre et d’insécurité
L’auto-légitimation des stratégies criminelles
L’argument historique
L’argument « démocratique » de la majorité
Les apparences de légitimité que donne le pouvoir
La légitime défense comme justification
Le prétexte de la recherche de la sécurité et de la paix
Quand l’appareil d’Etat se mue en entreprise criminelle
La faillite de l’État de droit
Quand l’État de droit laisse libre cours aux groupes criminels
Le détournement ou la perversion des structures de l’État et des forces de l’ordre
L’intégration de la population : l’autodéfense populaire
Les médias en soutien de l’entreprise criminelle
Un vocabulaire imagé, qui véhicule la haine et banalise le crime
Des discours séducteurs et mobilisateurs
Le «Mein Kampf» rwandais Le rôle déterminant des médias
4. L’impact des logiques collectives sur l’action individuelle
Les choix et les non-choix
Choisir le camp des « gagnants »
On ne peutpas tout comprendre La difficulté de faire un choix à contre-courant La fuite : un acte de courage ?
Le non-choix : un geste fort Les chiffres du génocide Du non-choix à la collaboration
Comment peut-on en arriver à tuer son voisin ? Ces gens qui changent !
Le concept d’obéissance
Les mobiles : la peur, la haine, l’envie, la soumission...
La logique de groupe et l’auto-émulation
La déshumanisation de l’Autre
Ces hommes-machette
Instaurer la distance pour éviter les sentiments
Quand l’horreur s’inscrit peu à peu dans le quotidien L’attitude « consentante » des victimes
5. L’attitude des auteurs après les faits
Des vérités inavouables
Les dénégations
Le déni des accusés
Les dénégations de l’entourage
Les rares aveux
Les raisons qui peuvent conduire aux aveux
Les aveux nécessairement minimalistes
Les aveux extravertis
Les défenses et alibis des génocidaires
Décrédibiliser les témoins L’absence de choix
La responsabilité de l’Autre
La thèse du « double génocide »
Qu’auriez-vous fait à leur place ?
La « colère spontanée » de tout un peuple et le « chaos »
L’alibi d’avoir sauvé des Tutsi
La nécessaire réconciliation nationale
Acronymes
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Comment devient-on génocidaire ? : et si nous étions tous capables de massacrer nos voisins Type de document : texte imprimé Auteurs : Damien Vandermeersch, Auteur ; Marc Schmitz, Collaborateur Editeur : Bruxelles : GRIP Année de publication : 2013 Importance : 1 vol. (158 p.) Présentation : couv. ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87291-037-3 Langues : Français (fre) Catégories : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique
341.485(675.98) Génocide des Tutsis au RwandaIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : Site éditeur :
« Le barbare est celui qui ne s’oppose pas à la barbarie », disait Claude Lévi-Strauss. Au Rwanda, en ce sinistre printemps 1994, l’équation est certainement plus complexe pour celui qui se trouve au cœur de la tempête. Car résister, ce n’est pas seulement écouter sa conscience, faire preuve de courage, c’est aussi aller à contre-courant de certaines traditions, comme l’obéissance aux autorités. Quoi qu’il en soit, les paysans des collines sont nombreux à rejoindre le camp des tueurs…
Un an après les faits, c’est ce pays traumatisé aux tombes encore fraîches que découvre Damien Vandermeersch. Juge d’instruction, il s’est vu confier les « affaires Rwanda » en Belgique et vient enquêter sur place. Il écoute des victimes, interroge les bourreaux. La noirceur de l’âme humaine, il veut la comprendre, l’éclaircir...
Qu’est-ce qui amène un citoyen « ordinaire » à vouloir exterminer son semblable ? Cette question le tourmente et l’a poussé à prendre la plume. Avec l’idée de mettre à nu les grandes stratégies et logiques qui auront conduit au crime des crimes. Si la parole de centaines de Rwandais constitue le point de départ, l’auteur s’est aussi attelé à explorer le contexte historique, politique, voire sociologique de cette époque. Dans un langage vivant, imagé et accessible, il nous invite ainsi à découvrir les mille et une pièces d’un puzzle qui, une fois assemblées, expliquent pourquoi tant de Rwandais ont basculé... Et nous, sommes-nous vraiment à l’abri de pareil cataclysme ?
Note de contenu : Table des matière
Avant-propos
Introduction
Les procédures judiciaires en Belgique
Les grands repères
1. Un génocide devant la justice
Des réalités inconcevables Qu’est-ce qu’un génocide ?
Des atrocités inouïes
Des victimes prises dans un étau
Qui sont ces criminels de l’absolu ?
Des génocidaires, des monstres, des bouchers ? Pour la plupart, des gens ordinaires Des voisins
Le procès : tout le monde a voix au chapitre
Un espace de parole La prise de parole des victimes
La prise de parole des témoins
La prise de parole des accusés
La justice : un lieu pour dire, entendre, reconnaître
Carte du Rwanda
2. Historique et contexte
Le « virus de la division », une histoire belge Du passé, faisons table rase...
Le mythe de la race supérieure
La carte d’identité
Virage à 180 degrés
Un virus cultivé après l’indépendance
Un contexte propice aux thèses extrémistes Toujours plus pauvre
L’irresponsabilité des institutions financières
La route vers le génocide
La bombe démographique
Quelques lueurs d’espoir
Le séisme burundais
La déroute de la communauté internationale
L’ONU, incapable de garantir la paix
La Belgique, une stratégie désastreuse
Les amitiés coupables de la France
3. Les processus collectifs qui conduisent aux crimes de l’extrême
La recherche d'un pouvoir sans partage
Le développement d’une idéologie extrémiste
Une stratégie qui se détermine par rapport à un Autre
L’ennemi FPR et les Tutsi de l’extérieur
L’extension de la notion d’ennemi aux « Tutsi de l’intérieur »
Les opposants politiques et les modérés assimilés à l’ennemi
La solution finale : « C’est eux ou nous »
L’importance du contexte immédiat
Un contexte de guerre et d’insécurité à grande échelle
L’exploitation du contexte de guerre et d’insécurité
L’auto-légitimation des stratégies criminelles
L’argument historique
L’argument « démocratique » de la majorité
Les apparences de légitimité que donne le pouvoir
La légitime défense comme justification
Le prétexte de la recherche de la sécurité et de la paix
Quand l’appareil d’Etat se mue en entreprise criminelle
La faillite de l’État de droit
Quand l’État de droit laisse libre cours aux groupes criminels
Le détournement ou la perversion des structures de l’État et des forces de l’ordre
L’intégration de la population : l’autodéfense populaire
Les médias en soutien de l’entreprise criminelle
Un vocabulaire imagé, qui véhicule la haine et banalise le crime
Des discours séducteurs et mobilisateurs
Le «Mein Kampf» rwandais Le rôle déterminant des médias
4. L’impact des logiques collectives sur l’action individuelle
Les choix et les non-choix
Choisir le camp des « gagnants »
On ne peutpas tout comprendre La difficulté de faire un choix à contre-courant La fuite : un acte de courage ?
Le non-choix : un geste fort Les chiffres du génocide Du non-choix à la collaboration
Comment peut-on en arriver à tuer son voisin ? Ces gens qui changent !
Le concept d’obéissance
Les mobiles : la peur, la haine, l’envie, la soumission...
La logique de groupe et l’auto-émulation
La déshumanisation de l’Autre
Ces hommes-machette
Instaurer la distance pour éviter les sentiments
Quand l’horreur s’inscrit peu à peu dans le quotidien L’attitude « consentante » des victimes
5. L’attitude des auteurs après les faits
Des vérités inavouables
Les dénégations
Le déni des accusés
Les dénégations de l’entourage
Les rares aveux
Les raisons qui peuvent conduire aux aveux
Les aveux nécessairement minimalistes
Les aveux extravertis
Les défenses et alibis des génocidaires
Décrédibiliser les témoins L’absence de choix
La responsabilité de l’Autre
La thèse du « double génocide »
Qu’auriez-vous fait à leur place ?
La « colère spontanée » de tout un peuple et le « chaos »
L’alibi d’avoir sauvé des Tutsi
La nécessaire réconciliation nationale
Acronymes
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48802 323.12/VAN Livre Libre-accès Adultes Disponible Comment devient-on un héros ? Comment devient-on bourreau ? in Philosophie magazine, 12 (septembre 2007)
[article] Comment devient-on un héros ? Comment devient-on bourreau ? : dossier [texte imprimé] . - 2007 . - pp. 38-57.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 12 (septembre 2007) . - pp. 38-57
Catégories : 159.9 Psychologie
179.6 Héroïsme Bravoure Courage Lâcheté
316 Sociologie
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
BourreauxRésumé : L'événement littéraire de l'automne dernier est assurément le succès des Bienveillantes, où Jonathan Littell invite son lecteur à s'identifier à l'officier nazi Max Aue. La Vie des autres a également fait la surprise ce printemps. Le public a plébiscité ce film qui montre un agent de la Stasi, fonctionnaire zélé du parti communiste en ex-RDA, s'ouvrir à la compassion et aux sentiments. Ces deux phénomènes témoignent d'une curiosité renouvelée pour la personnalité des bourreaux. Pourquoi cette figure revient-elle sur le devant de la scène ? Parce que notre époque sceptique, portée au relativisme, recherche une personnification du mal ? Bien au contraire. Ni Max Aue ni l'agent de renseignements Gerd Wiesler ne sont présentés comme des tueurs sadiques et inhumains.
Ce n'est pas sur la monstruosité des personnages, mais sur leur humanité, sur leurs trajectoires existentielles, que s'interrogent ces fictions. Cette démarche ne va d'ailleurs pas sans ambiguïtés. Les bourreaux seraient-ils en train de devenir, dans notre imaginaire, les nouveaux héros ?
Il nous paraissait urgent de nous interroger sur ces deux extrêmes de l'action morale, pour tenter de comprendre ce qui les distingue. Qu'est-ce qui fait que des individus basculent de la normalité dans la barbarie ou choisissent de risquer leur vie pour sauver leurs semblables ? Dans ce dossier, témoins et spécialistes apportent leurs réponses. L'historienne Gitta Sereny évoque sa rencontre avec un représentant du IIIe Reich, Franz Stangl. Le philosophe Michel Terestchenko se penche sur l'« absence » et la « présence à soi » qui différencierait bourreaux et héros. L'ancien président de Médecins sans frontières Rony Brauman et le politologue Jacques Sémelin décrivent la mise en place des mécaniques génocidaires. L'écrivain et grand reporter Jean Hatzfeld livre une vision de l'intérieur de la tragédie rwandaise. Enfin, le psychiatre et psychanalyste Christophe Dejours se demande si, dans le monde du travail contemporain, on rencontre des formes atténuées de collaboration et de résistance.
6 articles composent ce dossier :
* Deux visages de l'humanité / Michel Eltchaninoff et Martin Legros
Guerres, idéologies meurtrières, pression de l'autorité, toute situation de mise à l'épreuve entraîne des choix. Terrifiants pour certains qui se transforment en « salauds », courageux pour d'autres qui parviennent à rester intègres. Si les figures du héros et du bourreau évoluent au fil des siècles, elles ne cessent de nous renvoyer à nous-mêmes. Et nous enseignent de ne jamais cesser de penser.
* « Il aimait ce travail, devenu une addiction » : interview de Gitta Sereny / Alexandra Laignel-Lavastine
La journaliste et écrivain Gitta Sereny a été l'une des premières à recueillir les confidences d'un criminel nazi. De ses entretiens avec Franz Stangl, le commandant de Treblinka, est né un livre, Au fond des ténèbres. Sa réédition chez Denoël avec une préface inédite de l'auteur est l'occasion de retracer, loin de tout sensationnalisme, le parcours d'un bourreau.
* L'engrenage du pire / Michel Terestchenko
Lors du procès d'Eichmann, Hannah Arendt établit la « banalité du mal » : cette notion désigne une capacité à commettre des crimes qui n'est ni exceptionnelle ni pathologique, mais provient d'un effacement de la personnalité. Le héros, à l'inverse, est celui qui reste présent à lui-même et aux autres.
* De l'intention à l'acte : interview de Rony Brauman / Nicolas Truong
Comment, avec les meilleures intentions, peut-on se rendre complice du mal ? Quels sont les ressorts du passage à l'acte ? Les chercheurs Rony Brauman et Jacques Sémelin insistent sur l'ambiguïté des conduites humaines, sans pour autant abandonner l'exigence de juger.
* Se retrouver un moment sans son âme : interview de Jean Hatzfeld / Martin Legros et Anne-Sophie Moreau
Préparation idéologique, armes agricoles, les tueries du génocide tutsi se sont révélées redoutables – près de 1 million de morts en trois mois. Depuis 1994, année où il se rend au Rwanda pour la première fois, l'écrivain et journaliste Jean Hatzfeld travaille sur les récits des rescapés et des tueurs.
* Sale boulot / Alexandre Lacroix
Christophe Dejours, psychiatre et spécialiste du travail, cherche à identifier les mécanismes de résistance et de collaboration à l'oeuvre dans le monde du travail. Une critique audacieuse et polémique.
Encarts :
- Typologie des héros : Ulysse, François d’Assise, Nelson Mandela, l’amiral Nelson, Jean Cavaillès, Etty Hillesum et « Tank Man »
- Typologie des bourreaux : Caligula, Toms de Torquemada, Josef Staline, Shiro Ishi, Les Sanson, Gilles de Rais, Adolf Eichmann
- L’autre côté du mirorir : sur « les Bienveillantes » de J. Littell / M. Prazan
- Giorgio Perlasca, banalité du bienPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Comment devient-on un héros ? Comment devient-on bourreau ? : dossier Type de document : texte imprimé Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 38-57 Langues : Français (fre) Catégories : 159.9 Psychologie
179.6 Héroïsme Bravoure Courage Lâcheté
316 Sociologie
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
BourreauxRésumé : L'événement littéraire de l'automne dernier est assurément le succès des Bienveillantes, où Jonathan Littell invite son lecteur à s'identifier à l'officier nazi Max Aue. La Vie des autres a également fait la surprise ce printemps. Le public a plébiscité ce film qui montre un agent de la Stasi, fonctionnaire zélé du parti communiste en ex-RDA, s'ouvrir à la compassion et aux sentiments. Ces deux phénomènes témoignent d'une curiosité renouvelée pour la personnalité des bourreaux. Pourquoi cette figure revient-elle sur le devant de la scène ? Parce que notre époque sceptique, portée au relativisme, recherche une personnification du mal ? Bien au contraire. Ni Max Aue ni l'agent de renseignements Gerd Wiesler ne sont présentés comme des tueurs sadiques et inhumains.
Ce n'est pas sur la monstruosité des personnages, mais sur leur humanité, sur leurs trajectoires existentielles, que s'interrogent ces fictions. Cette démarche ne va d'ailleurs pas sans ambiguïtés. Les bourreaux seraient-ils en train de devenir, dans notre imaginaire, les nouveaux héros ?
Il nous paraissait urgent de nous interroger sur ces deux extrêmes de l'action morale, pour tenter de comprendre ce qui les distingue. Qu'est-ce qui fait que des individus basculent de la normalité dans la barbarie ou choisissent de risquer leur vie pour sauver leurs semblables ? Dans ce dossier, témoins et spécialistes apportent leurs réponses. L'historienne Gitta Sereny évoque sa rencontre avec un représentant du IIIe Reich, Franz Stangl. Le philosophe Michel Terestchenko se penche sur l'« absence » et la « présence à soi » qui différencierait bourreaux et héros. L'ancien président de Médecins sans frontières Rony Brauman et le politologue Jacques Sémelin décrivent la mise en place des mécaniques génocidaires. L'écrivain et grand reporter Jean Hatzfeld livre une vision de l'intérieur de la tragédie rwandaise. Enfin, le psychiatre et psychanalyste Christophe Dejours se demande si, dans le monde du travail contemporain, on rencontre des formes atténuées de collaboration et de résistance.
6 articles composent ce dossier :
* Deux visages de l'humanité / Michel Eltchaninoff et Martin Legros
Guerres, idéologies meurtrières, pression de l'autorité, toute situation de mise à l'épreuve entraîne des choix. Terrifiants pour certains qui se transforment en « salauds », courageux pour d'autres qui parviennent à rester intègres. Si les figures du héros et du bourreau évoluent au fil des siècles, elles ne cessent de nous renvoyer à nous-mêmes. Et nous enseignent de ne jamais cesser de penser.
* « Il aimait ce travail, devenu une addiction » : interview de Gitta Sereny / Alexandra Laignel-Lavastine
La journaliste et écrivain Gitta Sereny a été l'une des premières à recueillir les confidences d'un criminel nazi. De ses entretiens avec Franz Stangl, le commandant de Treblinka, est né un livre, Au fond des ténèbres. Sa réédition chez Denoël avec une préface inédite de l'auteur est l'occasion de retracer, loin de tout sensationnalisme, le parcours d'un bourreau.
* L'engrenage du pire / Michel Terestchenko
Lors du procès d'Eichmann, Hannah Arendt établit la « banalité du mal » : cette notion désigne une capacité à commettre des crimes qui n'est ni exceptionnelle ni pathologique, mais provient d'un effacement de la personnalité. Le héros, à l'inverse, est celui qui reste présent à lui-même et aux autres.
* De l'intention à l'acte : interview de Rony Brauman / Nicolas Truong
Comment, avec les meilleures intentions, peut-on se rendre complice du mal ? Quels sont les ressorts du passage à l'acte ? Les chercheurs Rony Brauman et Jacques Sémelin insistent sur l'ambiguïté des conduites humaines, sans pour autant abandonner l'exigence de juger.
* Se retrouver un moment sans son âme : interview de Jean Hatzfeld / Martin Legros et Anne-Sophie Moreau
Préparation idéologique, armes agricoles, les tueries du génocide tutsi se sont révélées redoutables – près de 1 million de morts en trois mois. Depuis 1994, année où il se rend au Rwanda pour la première fois, l'écrivain et journaliste Jean Hatzfeld travaille sur les récits des rescapés et des tueurs.
* Sale boulot / Alexandre Lacroix
Christophe Dejours, psychiatre et spécialiste du travail, cherche à identifier les mécanismes de résistance et de collaboration à l'oeuvre dans le monde du travail. Une critique audacieuse et polémique.
Encarts :
- Typologie des héros : Ulysse, François d’Assise, Nelson Mandela, l’amiral Nelson, Jean Cavaillès, Etty Hillesum et « Tank Man »
- Typologie des bourreaux : Caligula, Toms de Torquemada, Josef Staline, Shiro Ishi, Les Sanson, Gilles de Rais, Adolf Eichmann
- L’autre côté du mirorir : sur « les Bienveillantes » de J. Littell / M. Prazan
- Giorgio Perlasca, banalité du bienPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 12 (septembre 2007) . - pp. 38-57Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43086 phi Périodique Réserve Périodiques Disponible Comment la droite s'est emparée des esprits in Philosophie magazine, 157 (mars 2022)
[article] Comment la droite s'est emparée des esprits [texte imprimé] . - 2022 . - pp. 38-61.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 157 (mars 2022) . - pp. 38-61
Catégories : 1 Philosophie Psychologie
17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
321.7 Démocratie / Démocratisation
321.7.02 Démagogie Populisme
323.4 Lutte des classes
329.12 Tendance libérale/droite
329.14 Tendance socialiste/gaucheNote de contenu : DOSSIER : COMMENT LA DROITE S’EST EMPARÉE DES ESPRITS
-Le fond de l’air est bleu
-Antonio Gramsci : le pouvoir se conquiert sur le terrain des idées
-Pourquoi la gauche a-t-elle perdu les classes populaires ? Avec Gérard Noiriel
-Fourmies, grandeur et décadence d’un bastion de la gauche
-Comment expliquer la droitisation du paysage politique ? Avec Stéphanie Roza et Laeticia Strauch-Bonart
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Comment la droite s'est emparée des esprits Type de document : texte imprimé Année de publication : 2022 Article en page(s) : pp. 38-61 Langues : Français (fre) Catégories : 1 Philosophie Psychologie
17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
321.7 Démocratie / Démocratisation
321.7.02 Démagogie Populisme
323.4 Lutte des classes
329.12 Tendance libérale/droite
329.14 Tendance socialiste/gaucheNote de contenu : DOSSIER : COMMENT LA DROITE S’EST EMPARÉE DES ESPRITS
-Le fond de l’air est bleu
-Antonio Gramsci : le pouvoir se conquiert sur le terrain des idées
-Pourquoi la gauche a-t-elle perdu les classes populaires ? Avec Gérard Noiriel
-Fourmies, grandeur et décadence d’un bastion de la gauche
-Comment expliquer la droitisation du paysage politique ? Avec Stéphanie Roza et Laeticia Strauch-Bonart
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in Philosophie magazine > 157 (mars 2022) . - pp. 38-61Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53523 PHI Périodique Libre-accès Périodiques Disponible 72 - septembre-octobre-novembre 2023 - Comment les enfants voient le monde (Bulletin de Les Grands Dossiers des Sciences Humaines)
PermalinkPermalink35 - Comment (enfin) se parler sans s'agresser (Bulletin de Le Vif / L'Express, 35 [30/08/2018])
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkComment l'Europe peut faire pression sur Israël / ISABELLE AVRAN in Le Monde Diplomatique, 532 (juillet 1998)
PermalinkPermalinkComment je me suis disptée... ma vie professionnelle / VERONIQUE VAN DER PLANCKE in La Revue Nouvelle, 1 (janvier 2002)
PermalinkComment lutter contre l'extrême droite ? / Jérôme Jamin in Echos de Picardie, 3 (octobre 2006-janvier 2007)
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