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[article] Histoires d’Israël : 1948-2008 [texte imprimé] / Dominique Vidal, Directeur de publication . - 2008 . - 98 p.
Langues : Français (fre)
in Manière de voir > 98 (avril-mai 2008) . - 98 p.
Catégories : 296 Judaïsme / Intégrisme Juif
32(569.4) Politique d'Israël
33(569.4) Economie politique et sociale d'Israël
929 Garaudy, Roger (1913-2012)
94(569.4) Histoire d'Israël et de la Palestine
Judéocide / ShoahRésumé : Politique de la force, force de la politique / Dominique Vidal
I. Aux origines de l’Etat
Israël fêtera le 14 mai 2008 son soixantième anniversaire. Mais ces six décennies prolongent les cinq précédentes.
Né avec le premier Congrès sioniste mondial en 1897, le projet sioniste se donnait pour atout principal l’immigration massive des Juifs d’Europe centrale et orientale vers la Terre sainte. Longtemps limitée, l’alya a vu grossir ses rangs avec la montée du nazisme, et finalement l’accession d’Adolf Hitler au pouvoir.
A la veille de la seconde guerre mondiale, la communauté juive a construit un quasi-Etat en Palestine : elle ne possède que 6 % des terres, mais représente un petit tiers de sa population et fournit une bonne partie de sa production agricole et industrielle. Elle dispose aussi d’une armée clandestine qui a fait ses preuves en aidant les Britanniques à écraser la grande révolte arabe.
Le génocide nazi change radicalement la situation. Le mouvement sioniste y trouve la preuve de la nécessité d’un Etat juif et en convainc la communauté internationale. D’autant qu’il faut trouver une destination pour les centaines de milliers de survivants qui végètent dans les camps de « personnes déplacées ».
Hélas, le plan de partage adopté par l’Assemblée générale des Nations unies, le 29 novembre 1947, ne sera pas mis en œuvre. De la guerre civile judéo-palestinienne puis du premier conflit israélo-arabe surgira un tout autre paysage : l’Etat juif a augmenté d’un tiers le territoire qui lui était alloué et en a expulsé les quatre cinquièmes des habitants arabes. Quant à l’Etat palestinien, mort-né, la Jordanie et l’Egypte s’en sont réparti les dépouilles…
Ainsi ont été créées les conditions d’un interminable conflit.
table :
- De Theodor Herzl à la naissance d’Israël / Henry Laurens
- L’expulsion des Palestiniens revisitée / D. V.
- Le judaïsme de mon enfance / Avraham Burg
- Au nom de la Shoah / Idith Zertal
- En 1961, le tournant du procès Eichmann / Tom Segev
- Réponse aux intellectuels arabes fascinés par Roger Garaudy / Edward W. Said
II. Soixante ans de conflits
Au cours de l’été 2006, Israël s’est lancé dans une guerre — la sixième de son histoire — contre le Liban. Mais un mois d’opérations aériennes et terrestres ne lui a pas permis de vaincre le Hezbollah. Cet échec constitue un tournant : jusque-là, l’armée israélienne était toujours sortie victorieuse des conflits.
En 1948, après une brève période incertaine, elle était venue facilement à bout de l’intervention des armées arabes, déclenchée au lendemain de la déclaration d’indépendance d’Israël. Elle avait même poursuivi sans mal l’expulsion du gros des Palestiniens, comme le montrent les « nouveaux historiens ».
En 1956 aussi, la percée des troupes israéliennes, parallèlement à l’intervention franco-britannique, sera fulgurante. Mais les pressions soviétiques et américaines contraindront Israël à se retirer du Sinaï.
Nouvelle guerre-éclair en 1967 : en six jours, Israël s’empare du reste de la Palestine, ainsi que du Sinaï et du Golan. Au lieu d’échanger les territoires occupés contre la paix, il en entreprend la colonisation.
1973 marque la plus grande surprise de cette histoire : une semaine durant, les blindés égyptiens et syriens bousculent l’état-major israélien, avant que celui-ci ne lance une contre-offensive victorieuse.
L’invasion du Liban, en 1982, débouche sur un conflit long et meurtrier. Si bien qu’Israël finit par se retirer, partiellement en 1985, et totalement en 2000.
Entre deux Intifadas, les accords d’Oslo constituent la seule tentative d’échapper à cette spirale guerrière. L’assassinat d’Itzhak Rabin, le 4 novembre 1995, leur portera un coup fatal…
Table :
- Opération Mousquetaire / Eric Rouleau
- Le problème des réfugiés de Palestine / Micheline Paunet
- Le désastre des colonies israéliennes dans les territoires occupés / Amnon Kapeliouk
- Vœux pieux, froide réalité / Claude Julien
- Convergences libanaises / Samir Kassir
- La dérive israélienne / A. K.
- Ecrire l’histoire à l’encre verte / Shimon Pérès
- Paix durable ou paix piégée ? / Alain Gresh
- « Politicide » / Baruch Kimmerling
III. Une société bousculée
Si le conflit avec la Palestine et le reste du monde arabe représente un facteur déterminant de l’évolution de la société israélienne, celle-ci est aussi mue par des contradictions qui lui sont propres, enracinées dans son passé et déclinées au présent.
Le plus évident des clivages oppose Juifs et Arabes. Bénéficiaires, comme les premiers, du droit de vote, les seconds n’en subissent pas moins des discriminations de tous ordres. D’où la crise d’identité de ce cinquième de citoyens pris en étau entre loyauté à l’égard d’Israël et solidarité avec ses frères palestiniens.
Autre fossé : entre laïques et religieux. Les Pères fondateurs de l’Etat tenaient assez au soutien des partis religieux pour renoncer à le doter d’une Constitution. Si bien que ces formations ont pu y accroître sans cesse leur emprise.
D’autres affrontements opposent les vagues d’immigration successives, et en premier lieu Juifs orientaux (mizrahim) et Juifs occidentaux (ashkénazes). « Importés » en masse pour fournir au jeune Etat main-d’œuvre et soldats, les immigrants des pays arabes se considèrent comme des victimes du long règne travailliste. C’est pourquoi ils contribuèrent, en 1977, à la victoire de la droite nationaliste, qu’ils continuent de soutenir en masse.
A ces caractéristiques, la mondialisation a — plus qu’ailleurs, compte tenu du poids des dépenses militaires — ajouté son empreinte. L’offensive contre le secteur « socialiste », les services publics et l’aide sociale a plongé dans la pauvreté, voire la misère, des couches entières de la société, en premier lieu arabes, orientales et ultrareligieuses. De la normalisation espérée, Israël connaît surtout les aspects les plus négatifs...
Table :
- Kaléidoscope pacifiste / Jean Lacouture
- Sionisme et judaïsme inconciliables ? / Boas Evron
- Une nation d’immigrations / A. K.
- Révolution laïque pour le sionisme / Zeev Sternhell
- L’enjeu séfarade / Marius Schattner
- Regain d’idéal au kibboutz Gan Shmuel / D. V.
- Rêves de « transfert » / Amira Hass
- Le traumatisme persistant des Arabes israéliens / Joseph Algazy
- Un nouveau « Far East », la Cisjordanie / Gadi Algazi
- Le high-tech change la donne / D. V.
Iconographie / Robert Capa
Ce numéro est accompagné de photographies de Robert Capa.
Rendu célèbre par son reportage sur la guerre civile espagnole, à la fin des années 1930, et notamment par le cliché emblématique d’un combattant républicain fauché par une balle franquiste, le grand journaliste américain, cofondateur de l’agence Magnum, a couvert bien d’autres conflits avant de trouver la mort en 1954, alors qu’il suivait l’armée française en Indochine.
Ainsi, en 1948, il assistait en Palestine au premier face-à-face israélo-arabe et aux premiers pas de l’Etat juif.
C’est ce reportage qui accompagne le présent numéro de Manière de voir — sans en illustrer un à un les articles : textes et images ont, ici, chacun leur langage.
Cartographie / Philippe Rekacewicz
- Des frontières changeantes
Biographies / Dominique Vidal
David Ben Gourion. Le père fondateur
Golda Meïr. La première « dame de fer »
Menahem Begin. D’un naufrage à l’autre
Itzhak Rabin. « Faucon », puis « colombe »
Shimon Pérès. Une si longue attente...
Ariel Sharon. A tout prix
Benyamin Netanyahou. Made in USA
Documentation / Olivier Pironet
- Chronologie : Israël face à ses voisins (1948-2008)
- Essais
- Sur la ToilePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Histoires d’Israël : 1948-2008 Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Vidal, Directeur de publication Année de publication : 2008 Article en page(s) : 98 p. Langues : Français (fre) Catégories : 296 Judaïsme / Intégrisme Juif
32(569.4) Politique d'Israël
33(569.4) Economie politique et sociale d'Israël
929 Garaudy, Roger (1913-2012)
94(569.4) Histoire d'Israël et de la Palestine
Judéocide / ShoahRésumé : Politique de la force, force de la politique / Dominique Vidal
I. Aux origines de l’Etat
Israël fêtera le 14 mai 2008 son soixantième anniversaire. Mais ces six décennies prolongent les cinq précédentes.
Né avec le premier Congrès sioniste mondial en 1897, le projet sioniste se donnait pour atout principal l’immigration massive des Juifs d’Europe centrale et orientale vers la Terre sainte. Longtemps limitée, l’alya a vu grossir ses rangs avec la montée du nazisme, et finalement l’accession d’Adolf Hitler au pouvoir.
A la veille de la seconde guerre mondiale, la communauté juive a construit un quasi-Etat en Palestine : elle ne possède que 6 % des terres, mais représente un petit tiers de sa population et fournit une bonne partie de sa production agricole et industrielle. Elle dispose aussi d’une armée clandestine qui a fait ses preuves en aidant les Britanniques à écraser la grande révolte arabe.
Le génocide nazi change radicalement la situation. Le mouvement sioniste y trouve la preuve de la nécessité d’un Etat juif et en convainc la communauté internationale. D’autant qu’il faut trouver une destination pour les centaines de milliers de survivants qui végètent dans les camps de « personnes déplacées ».
Hélas, le plan de partage adopté par l’Assemblée générale des Nations unies, le 29 novembre 1947, ne sera pas mis en œuvre. De la guerre civile judéo-palestinienne puis du premier conflit israélo-arabe surgira un tout autre paysage : l’Etat juif a augmenté d’un tiers le territoire qui lui était alloué et en a expulsé les quatre cinquièmes des habitants arabes. Quant à l’Etat palestinien, mort-né, la Jordanie et l’Egypte s’en sont réparti les dépouilles…
Ainsi ont été créées les conditions d’un interminable conflit.
table :
- De Theodor Herzl à la naissance d’Israël / Henry Laurens
- L’expulsion des Palestiniens revisitée / D. V.
- Le judaïsme de mon enfance / Avraham Burg
- Au nom de la Shoah / Idith Zertal
- En 1961, le tournant du procès Eichmann / Tom Segev
- Réponse aux intellectuels arabes fascinés par Roger Garaudy / Edward W. Said
II. Soixante ans de conflits
Au cours de l’été 2006, Israël s’est lancé dans une guerre — la sixième de son histoire — contre le Liban. Mais un mois d’opérations aériennes et terrestres ne lui a pas permis de vaincre le Hezbollah. Cet échec constitue un tournant : jusque-là, l’armée israélienne était toujours sortie victorieuse des conflits.
En 1948, après une brève période incertaine, elle était venue facilement à bout de l’intervention des armées arabes, déclenchée au lendemain de la déclaration d’indépendance d’Israël. Elle avait même poursuivi sans mal l’expulsion du gros des Palestiniens, comme le montrent les « nouveaux historiens ».
En 1956 aussi, la percée des troupes israéliennes, parallèlement à l’intervention franco-britannique, sera fulgurante. Mais les pressions soviétiques et américaines contraindront Israël à se retirer du Sinaï.
Nouvelle guerre-éclair en 1967 : en six jours, Israël s’empare du reste de la Palestine, ainsi que du Sinaï et du Golan. Au lieu d’échanger les territoires occupés contre la paix, il en entreprend la colonisation.
1973 marque la plus grande surprise de cette histoire : une semaine durant, les blindés égyptiens et syriens bousculent l’état-major israélien, avant que celui-ci ne lance une contre-offensive victorieuse.
L’invasion du Liban, en 1982, débouche sur un conflit long et meurtrier. Si bien qu’Israël finit par se retirer, partiellement en 1985, et totalement en 2000.
Entre deux Intifadas, les accords d’Oslo constituent la seule tentative d’échapper à cette spirale guerrière. L’assassinat d’Itzhak Rabin, le 4 novembre 1995, leur portera un coup fatal…
Table :
- Opération Mousquetaire / Eric Rouleau
- Le problème des réfugiés de Palestine / Micheline Paunet
- Le désastre des colonies israéliennes dans les territoires occupés / Amnon Kapeliouk
- Vœux pieux, froide réalité / Claude Julien
- Convergences libanaises / Samir Kassir
- La dérive israélienne / A. K.
- Ecrire l’histoire à l’encre verte / Shimon Pérès
- Paix durable ou paix piégée ? / Alain Gresh
- « Politicide » / Baruch Kimmerling
III. Une société bousculée
Si le conflit avec la Palestine et le reste du monde arabe représente un facteur déterminant de l’évolution de la société israélienne, celle-ci est aussi mue par des contradictions qui lui sont propres, enracinées dans son passé et déclinées au présent.
Le plus évident des clivages oppose Juifs et Arabes. Bénéficiaires, comme les premiers, du droit de vote, les seconds n’en subissent pas moins des discriminations de tous ordres. D’où la crise d’identité de ce cinquième de citoyens pris en étau entre loyauté à l’égard d’Israël et solidarité avec ses frères palestiniens.
Autre fossé : entre laïques et religieux. Les Pères fondateurs de l’Etat tenaient assez au soutien des partis religieux pour renoncer à le doter d’une Constitution. Si bien que ces formations ont pu y accroître sans cesse leur emprise.
D’autres affrontements opposent les vagues d’immigration successives, et en premier lieu Juifs orientaux (mizrahim) et Juifs occidentaux (ashkénazes). « Importés » en masse pour fournir au jeune Etat main-d’œuvre et soldats, les immigrants des pays arabes se considèrent comme des victimes du long règne travailliste. C’est pourquoi ils contribuèrent, en 1977, à la victoire de la droite nationaliste, qu’ils continuent de soutenir en masse.
A ces caractéristiques, la mondialisation a — plus qu’ailleurs, compte tenu du poids des dépenses militaires — ajouté son empreinte. L’offensive contre le secteur « socialiste », les services publics et l’aide sociale a plongé dans la pauvreté, voire la misère, des couches entières de la société, en premier lieu arabes, orientales et ultrareligieuses. De la normalisation espérée, Israël connaît surtout les aspects les plus négatifs...
Table :
- Kaléidoscope pacifiste / Jean Lacouture
- Sionisme et judaïsme inconciliables ? / Boas Evron
- Une nation d’immigrations / A. K.
- Révolution laïque pour le sionisme / Zeev Sternhell
- L’enjeu séfarade / Marius Schattner
- Regain d’idéal au kibboutz Gan Shmuel / D. V.
- Rêves de « transfert » / Amira Hass
- Le traumatisme persistant des Arabes israéliens / Joseph Algazy
- Un nouveau « Far East », la Cisjordanie / Gadi Algazi
- Le high-tech change la donne / D. V.
Iconographie / Robert Capa
Ce numéro est accompagné de photographies de Robert Capa.
Rendu célèbre par son reportage sur la guerre civile espagnole, à la fin des années 1930, et notamment par le cliché emblématique d’un combattant républicain fauché par une balle franquiste, le grand journaliste américain, cofondateur de l’agence Magnum, a couvert bien d’autres conflits avant de trouver la mort en 1954, alors qu’il suivait l’armée française en Indochine.
Ainsi, en 1948, il assistait en Palestine au premier face-à-face israélo-arabe et aux premiers pas de l’Etat juif.
C’est ce reportage qui accompagne le présent numéro de Manière de voir — sans en illustrer un à un les articles : textes et images ont, ici, chacun leur langage.
Cartographie / Philippe Rekacewicz
- Des frontières changeantes
Biographies / Dominique Vidal
David Ben Gourion. Le père fondateur
Golda Meïr. La première « dame de fer »
Menahem Begin. D’un naufrage à l’autre
Itzhak Rabin. « Faucon », puis « colombe »
Shimon Pérès. Une si longue attente...
Ariel Sharon. A tout prix
Benyamin Netanyahou. Made in USA
Documentation / Olivier Pironet
- Chronologie : Israël face à ses voisins (1948-2008)
- Essais
- Sur la ToilePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Manière de voir > 98 (avril-mai 2008) . - 98 p.Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43956 man Périodique Réserve Périodiques Disponible
[article] Histoires à occire debout [texte imprimé] / SUZANNE WELLES, Auteur ; Pascal Fenaux, Auteur . - 2007 . - pp. 5-10.
Langues : Français (fre)
in Libertés ! > 431 (février 2007) . - pp. 5-10
Catégories : 325 Colonisation
341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique
37.02 Pédagogie et outils pédagogiques
374.3 Education de la jeunesse
37:17 Travail de Mémoire
82-94 Mémoire/Historiographie
930 Science historiqueRésumé : Sommaire :
L’Histoire telle qu’elle se vit n’est pas un matériau neutre. Et l’Histoire telle qu’elle s’enseigne ne l’est pas davantage. Longtemps réservé aux élites, les conséquences d’un enseignement purement idéologique ne furent généralement que marginales. Les choses ont commencé à changer à la fin du XIXe siècle, lorsque les États modernes ont assis sur la « science historique » une légitimité qui leur était souvent contestée, tant sur le plan intérieur que sur le plan de la conduite des guerres (...)
- L’inaccessible « vérité » historique / Suzanne Welles
« Ne nous y trompons pas : l’image que nous avons de nous-mêmes et celle que nous nous faisons des autres peuples de la Terre est étroitement associée à l’histoire qu’on nous a racontée quand nous étions enfants. Elle nous marque ainsi pour l’existence entière. » (Marc Ferro)
L’Unesco ne dit pas autre chose : « C’est bien l’enseignement et surtout celui de l’histoire qui aide l’enfant à se former une identité, mais aussi une vision du monde, et de l’Autre ». Mais ajoute qu’il a été largement (...)
- France/Allemagne - l’histoire entre quatre yeux / Suzanne Welles
C’est une première. Jusqu’ici aucun État ne s’était entendu avec un autre pour écrire un livre scolaire commun. La France et l’Allemagne (qui se sont livré trois fois la guerre en moins de 150 ans) ont choisi d’offrir aux jeunes une vision croisée de l’histoire de leurs pays. « Parce qu’il n’existe pas de fatalité, que les antagonismes que l’on croyait inscrits dans le marbre ne sont pas éternels » Projet datant de 1953, ce manuel vient d’être édité pour la rentrée scolaire 2006 aux éditions (...)
- Israël/Palestine - l’histoire des manuels / Pascal Fenaux
Le conflit entre Israéliens et Palestiniens est avant tout celui de deux histoires. Ou plutôt de deux mémoires. Des mémoires spontanées. Mais aussi des mémoires institutionnelles, enseignées.
Le 13 septembre 1993, l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) et l’État d’Israël signaient à Washington une Declaration of Principles (DOP) négociée quelques mois auparavant en Norvège. Ces principes étaient censés guider les négociations à venir sur le statut des territoires occupés depuis (...)
- Et les croisades ? / Suzanne Welles
Que nous en disaient, qu’en disent nos manuels d’histoire ? Elles furent longtemps présentées comme une flamboyante épopée dans le but de « délivrer le tombeau du Christ à Jérusalem » alors aux mains des Turcs. Et l’on s’attardait généralement sur le courage et les souffrances des Croisés, seigneurs et paysans mêlés, parcourant l’Europe. On se réjouissait que ce soit un comte de Flandre et de Hainaut qui ait été placé sur « le premier trône du monde ». Et l’on insiste toujours sur les heureuses (...)
- Mémoires yougoslaves / Suzanne Welles
Après l’éclatement de l’ex-Yougoslavie, l’enseignement de l’histoire semble avoir fait l’objet des plus grands soins de la part des gouvernements des nouveaux pays indépendants. Mais comment ? Qu’il s’agisse de la Serbie, de la Croatie ou de la Bosnie-Herzégovine, une constante : les manuels s’attachent à effacer tout souvenir positif de la Yougoslavie et de la coexistence des diverses nationalités. Mais pour le reste, une guerre de la mémoire est engagée dans ces pays qui chacun présentent (...)
- Histoires juives / Pascal Fenaux
En 2006, la mémoire de la Seconde Guerre mondiale fait presque l’unanimité et se focalise sur le souvenir de la déportation et de l’extermination de civils innocents. Cette focalisation, inscrite dans les programmes scolaires, est pourtant récente et répare des décennies de myopie ou d’indifférence quant à la spécificité de l’extermination, celle des génocides juif et tzigane.
Jusqu’à la fin des années 80, hormis pour une minorité de nostalgiques de la geste guerrière du Troisième Reich, le (...)
- La mémoire colonisée / Claude Gouzée
« J’ai commencé ma deuxième primaire chez les Frères à Kalina (Bas Congo) en février 1935 », raconte un octogénaire né au Congo, où il a fait ses douze années de scolarité. « Le cours d’histoire ? De tous les peuples de la Gaule… on passait à Pépin le Bref et Godefroid de Bouillon, bien sûr. Et aux voyages de Stanley. Plus tard on voyait l’histoire du Congo, les campagnes contre les esclavagistes, l’héroïsme des De Bruyne et Lippens, et toute l’histoire de Belgique. Évidemment, rien que des (...)
- Comment on raconte l’histoire aux enfants / Suzanne Welles
Marc Ferro – 459 p. – Petite Bibliothèque Payot, 2004 – 10,40 euros
C’est un livre fascinant. Il nous dit comment, dans le monde entier, on raconte aux écoliers ce qu’ils doivent savoir de l’histoire de leur pays. C’est un livre bourré d’histoires car selon son auteur, Marc Ferro, au delà de l’histoire « officielle », ce qui marque la conscience collective de chaque société, ce sont « les récits, les croyances qui ont une saveur bien plus forte que les analyses ». C’est ce qu’il nomme « la (...)Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Histoires à occire debout Type de document : texte imprimé Auteurs : SUZANNE WELLES, Auteur ; Pascal Fenaux, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 5-10 Langues : Français (fre) Catégories : 325 Colonisation
341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique
37.02 Pédagogie et outils pédagogiques
374.3 Education de la jeunesse
37:17 Travail de Mémoire
82-94 Mémoire/Historiographie
930 Science historiqueRésumé : Sommaire :
L’Histoire telle qu’elle se vit n’est pas un matériau neutre. Et l’Histoire telle qu’elle s’enseigne ne l’est pas davantage. Longtemps réservé aux élites, les conséquences d’un enseignement purement idéologique ne furent généralement que marginales. Les choses ont commencé à changer à la fin du XIXe siècle, lorsque les États modernes ont assis sur la « science historique » une légitimité qui leur était souvent contestée, tant sur le plan intérieur que sur le plan de la conduite des guerres (...)
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« Ne nous y trompons pas : l’image que nous avons de nous-mêmes et celle que nous nous faisons des autres peuples de la Terre est étroitement associée à l’histoire qu’on nous a racontée quand nous étions enfants. Elle nous marque ainsi pour l’existence entière. » (Marc Ferro)
L’Unesco ne dit pas autre chose : « C’est bien l’enseignement et surtout celui de l’histoire qui aide l’enfant à se former une identité, mais aussi une vision du monde, et de l’Autre ». Mais ajoute qu’il a été largement (...)
- France/Allemagne - l’histoire entre quatre yeux / Suzanne Welles
C’est une première. Jusqu’ici aucun État ne s’était entendu avec un autre pour écrire un livre scolaire commun. La France et l’Allemagne (qui se sont livré trois fois la guerre en moins de 150 ans) ont choisi d’offrir aux jeunes une vision croisée de l’histoire de leurs pays. « Parce qu’il n’existe pas de fatalité, que les antagonismes que l’on croyait inscrits dans le marbre ne sont pas éternels » Projet datant de 1953, ce manuel vient d’être édité pour la rentrée scolaire 2006 aux éditions (...)
- Israël/Palestine - l’histoire des manuels / Pascal Fenaux
Le conflit entre Israéliens et Palestiniens est avant tout celui de deux histoires. Ou plutôt de deux mémoires. Des mémoires spontanées. Mais aussi des mémoires institutionnelles, enseignées.
Le 13 septembre 1993, l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) et l’État d’Israël signaient à Washington une Declaration of Principles (DOP) négociée quelques mois auparavant en Norvège. Ces principes étaient censés guider les négociations à venir sur le statut des territoires occupés depuis (...)
- Et les croisades ? / Suzanne Welles
Que nous en disaient, qu’en disent nos manuels d’histoire ? Elles furent longtemps présentées comme une flamboyante épopée dans le but de « délivrer le tombeau du Christ à Jérusalem » alors aux mains des Turcs. Et l’on s’attardait généralement sur le courage et les souffrances des Croisés, seigneurs et paysans mêlés, parcourant l’Europe. On se réjouissait que ce soit un comte de Flandre et de Hainaut qui ait été placé sur « le premier trône du monde ». Et l’on insiste toujours sur les heureuses (...)
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Après l’éclatement de l’ex-Yougoslavie, l’enseignement de l’histoire semble avoir fait l’objet des plus grands soins de la part des gouvernements des nouveaux pays indépendants. Mais comment ? Qu’il s’agisse de la Serbie, de la Croatie ou de la Bosnie-Herzégovine, une constante : les manuels s’attachent à effacer tout souvenir positif de la Yougoslavie et de la coexistence des diverses nationalités. Mais pour le reste, une guerre de la mémoire est engagée dans ces pays qui chacun présentent (...)
- Histoires juives / Pascal Fenaux
En 2006, la mémoire de la Seconde Guerre mondiale fait presque l’unanimité et se focalise sur le souvenir de la déportation et de l’extermination de civils innocents. Cette focalisation, inscrite dans les programmes scolaires, est pourtant récente et répare des décennies de myopie ou d’indifférence quant à la spécificité de l’extermination, celle des génocides juif et tzigane.
Jusqu’à la fin des années 80, hormis pour une minorité de nostalgiques de la geste guerrière du Troisième Reich, le (...)
- La mémoire colonisée / Claude Gouzée
« J’ai commencé ma deuxième primaire chez les Frères à Kalina (Bas Congo) en février 1935 », raconte un octogénaire né au Congo, où il a fait ses douze années de scolarité. « Le cours d’histoire ? De tous les peuples de la Gaule… on passait à Pépin le Bref et Godefroid de Bouillon, bien sûr. Et aux voyages de Stanley. Plus tard on voyait l’histoire du Congo, les campagnes contre les esclavagistes, l’héroïsme des De Bruyne et Lippens, et toute l’histoire de Belgique. Évidemment, rien que des (...)
- Comment on raconte l’histoire aux enfants / Suzanne Welles
Marc Ferro – 459 p. – Petite Bibliothèque Payot, 2004 – 10,40 euros
C’est un livre fascinant. Il nous dit comment, dans le monde entier, on raconte aux écoliers ce qu’ils doivent savoir de l’histoire de leur pays. C’est un livre bourré d’histoires car selon son auteur, Marc Ferro, au delà de l’histoire « officielle », ce qui marque la conscience collective de chaque société, ce sont « les récits, les croyances qui ont une saveur bien plus forte que les analyses ». C’est ce qu’il nomme « la (...)Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Libertés ! > 431 (février 2007) . - pp. 5-10Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 42226 lib Périodique Réserve Périodiques Disponible
Histoires sans papiers [texte imprimé] / Ilke Adam, Auteur ; Nadia Ben Mohammed, Auteur ; Bonaventure Kagné, Auteur ; Marco Martiniello, Auteur ; Andrea Rea, Auteur . - Bruxelles : Vista, DL 2002 . - 1 vol. (227 p.) ; 22 cm.
ISBN : 978-2-87003-388-3
Cet ouvrage a reçu le prix le prix Vladimir Orlow de l'Institut de l'université libre de Bruxelles. - Biblogr. pp. 213-219. - Annexes pp. 220-227
Langues : Français (fre)
Catégories : 314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
32(4) Politique Union Européenne
32(493) Politique de la Belgique
929 Biographies et témoignages
Régularisation des sans-papiersIndex. décimale : 325.1 Immigration / Multiculturalisme Résumé : Il semble indéniable que le nombre de sans-papiers n'a cessé de croître en Europe dans les années nonante. Si par définition, les flux migratoires illégaux et clandestins sont difficilement quantifiables avec précision, ils restent aussi trop méconnus au plan qualitatif : d'où viennent les sans-papiers d'aujourd'hui ? Quels parcours, quelles routes complexes empruntent-ils ? Quel est leur profil sociologique, politique, culturel ? Quelles sont leurs aspirations ? Pourquoi arrivent-ils en Europe plutôt qu'en Amérique du Nord ? Pourquoi arrivent-ils dans tel pays européen plutôt que dans tel autre ? Quels sont leurs motivations et leurs espoirs ? Comment se débrouillent-ils pour vivre dans l'illégalité dans un pays qu'ils ne connaissent pas ? Quels projets développent-ils pour l'avenir ?
Fruit d'une enquête qualitative réalisée auprès de 130 sans-papiers, l'ouvrage entend apporter des éléments de réponses. À partir de la parole des sans-papiers, le livre remonte aussi aux mécanismes politiques de construction dans sans-papiers dans les sociétés d'immigration. L'espoir des auteurs est non seulement d'améliorer la connaissance scientifique des migrations contemporaines, mais aussi de contribuer à l'indispensable débat démocratique sur la mise en œuvre d'une politique d'immigration plus appropriée dans l'Union Européenne et en Belgique.Note de contenu : Table des matières :
Préface
Introduction
Chapitre I : Les causes de l'émigration
Chapitre II : Trajet migratoire
Chapitre III : Stratégie de séjour
Chapitre IV : Stratégie de survie
Chapitre V : Rester ou… rester
Conclusion
Bibliographie
AnnexePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Histoires sans papiers Type de document : texte imprimé Auteurs : Ilke Adam, Auteur ; Nadia Ben Mohammed, Auteur ; Bonaventure Kagné, Auteur ; Marco Martiniello, Auteur ; Andrea Rea, Auteur Editeur : Bruxelles : Vista Année de publication : DL 2002 Importance : 1 vol. (227 p.) Format : 22 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87003-388-3 Note générale : Cet ouvrage a reçu le prix le prix Vladimir Orlow de l'Institut de l'université libre de Bruxelles. - Biblogr. pp. 213-219. - Annexes pp. 220-227 Langues : Français (fre) Catégories : 314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
32(4) Politique Union Européenne
32(493) Politique de la Belgique
929 Biographies et témoignages
Régularisation des sans-papiersIndex. décimale : 325.1 Immigration / Multiculturalisme Résumé : Il semble indéniable que le nombre de sans-papiers n'a cessé de croître en Europe dans les années nonante. Si par définition, les flux migratoires illégaux et clandestins sont difficilement quantifiables avec précision, ils restent aussi trop méconnus au plan qualitatif : d'où viennent les sans-papiers d'aujourd'hui ? Quels parcours, quelles routes complexes empruntent-ils ? Quel est leur profil sociologique, politique, culturel ? Quelles sont leurs aspirations ? Pourquoi arrivent-ils en Europe plutôt qu'en Amérique du Nord ? Pourquoi arrivent-ils dans tel pays européen plutôt que dans tel autre ? Quels sont leurs motivations et leurs espoirs ? Comment se débrouillent-ils pour vivre dans l'illégalité dans un pays qu'ils ne connaissent pas ? Quels projets développent-ils pour l'avenir ?
Fruit d'une enquête qualitative réalisée auprès de 130 sans-papiers, l'ouvrage entend apporter des éléments de réponses. À partir de la parole des sans-papiers, le livre remonte aussi aux mécanismes politiques de construction dans sans-papiers dans les sociétés d'immigration. L'espoir des auteurs est non seulement d'améliorer la connaissance scientifique des migrations contemporaines, mais aussi de contribuer à l'indispensable débat démocratique sur la mise en œuvre d'une politique d'immigration plus appropriée dans l'Union Européenne et en Belgique.Note de contenu : Table des matières :
Préface
Introduction
Chapitre I : Les causes de l'émigration
Chapitre II : Trajet migratoire
Chapitre III : Stratégie de séjour
Chapitre IV : Stratégie de survie
Chapitre V : Rester ou… rester
Conclusion
Bibliographie
AnnexePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53653 325.1/ADA Livre Libre-accès Adultes Disponible Historiciser le mal
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Historiciser le mal : une édition critique de Mein Kampf [texte imprimé] / Florent Brayard, Directeur de publication ; Andreas Wirsching, Directeur de publication . - Paris : Fayard : Institut für Zeitgeschichte (Munich), 2021 . - 1 vol (XLV, 847 p.) ; 31 cm.
ISBN : 978-2-213-67118-5 : 100 €
Adaptation et prolongement de "Hitler. Mein Kampf. Ein kritische Edition" sous la direction de Christian Hartmann, Thomas Vordermayer , Othmar Plöckinger et Roman Töppel (Munich, Institu für Zeitgeschichite, 2016)
Langues : Français (fre)
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
321.6"1933/1945" Nazisme
929 Hitler, Adolf (1889-1945)
Mein Kampf (1925-1926)Index. décimale : 329FNS Totalitarismes : fascisme, nazisme et stalinisme Résumé : Nouvel traduction. Annotation critique. Analyse historique.
Site Fayard :
Historiciser le mal propose une analyse critique, une mise en contexte, une déconstruction, ligne par ligne, de Mein Kampf, une des sources malheureusement fondamentales pour comprendre l’histoire du XXe siècle.
Historiciser le mal, une édition critique de Mein Kampf. Avertissement aux lecteurs.
Historiciser le mal propose une analyse critique, une mise en contexte, une déconstruction, ligne par ligne, de Mein Kampf, une des sources malheureusement fondamentales pour comprendre l’histoire du XXe siècle.
Nous avons agi en responsabilité en mettant en place un dispositif global afin de respecter l’exigence scientifique et éthique qui s’imposait.
La nouvelle traduction présentée dans Historiciser le mal a été confiée à l’un des meilleurs traducteurs de l’allemand en langue française, Olivier Mannoni, qui a ensuite travaillé avec une équipe d’historiens, tous spécialistes du nazisme, de la Shoah et de l’histoire des Juifs.
La rédaction d’Historiciser le mal a été menée dans le cadre d’un partenariat signé par Fayard avec l’Institut d’Histoire de Munich, qui a publié en 2016 une édition critique de Mein Kampf en Allemagne, un travail de référence qui a mobilisé une équipe d’historiens allemands.
Historiciser le mal a été rédigé par un comité d’historiens, dirigé par Florent Brayard, qui a traduit, adapté, prolongé les 3 000 notes de l’édition allemande et rédigé une introduction générale et 27 introductions de chapitres. Dans la forme, les notes encadrent ainsi la nouvelle traduction et sont indissociables de sa lecture. L’ensemble compte près de 1 000 pages et constitue un jalon historiographique sur la genèse du nazisme. En définitive, l’appareil scientifique inclus dans Historiciser le mal est deux fois plus volumineux que la traduction du texte de Hitler.
Il n’est pas question, bien évidemment, que la publication d’Historiciser le mal puisse être lucrative. Ainsi, la Fondation Auschwitz-Birkenau, chargée de la conservation du site du camp de concentration et d’extermination, percevra des droits au premier exemplaire vendu et la totalité des bénéfices qui pourraient être issus de la vente d’Historiciser le mal.
Pour savoir où l’on va, il est indispensable de comprendre d’où l’on vient. Nous sommes convaincus que le travail des historiens est nécessaire pour lutter contre l’obscurantisme, le complotisme et le refus de la science et du savoir en des temps troublés, marqués par la montée des populismes. C’est le sens de notre démarche d’éditeur.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Historiciser le mal : une édition critique de Mein Kampf Type de document : texte imprimé Auteurs : Florent Brayard, Directeur de publication ; Andreas Wirsching, Directeur de publication Editeur : Paris : Fayard Année de publication : 2021 Autre Editeur : Institut für Zeitgeschichte (Munich) Importance : 1 vol (XLV, 847 p.) Format : 31 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-213-67118-5 Prix : 100 € Note générale : Adaptation et prolongement de "Hitler. Mein Kampf. Ein kritische Edition" sous la direction de Christian Hartmann, Thomas Vordermayer , Othmar Plöckinger et Roman Töppel (Munich, Institu für Zeitgeschichite, 2016) Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
321.6"1933/1945" Nazisme
929 Hitler, Adolf (1889-1945)
Mein Kampf (1925-1926)Index. décimale : 329FNS Totalitarismes : fascisme, nazisme et stalinisme Résumé : Nouvel traduction. Annotation critique. Analyse historique.
Site Fayard :
Historiciser le mal propose une analyse critique, une mise en contexte, une déconstruction, ligne par ligne, de Mein Kampf, une des sources malheureusement fondamentales pour comprendre l’histoire du XXe siècle.
Historiciser le mal, une édition critique de Mein Kampf. Avertissement aux lecteurs.
Historiciser le mal propose une analyse critique, une mise en contexte, une déconstruction, ligne par ligne, de Mein Kampf, une des sources malheureusement fondamentales pour comprendre l’histoire du XXe siècle.
Nous avons agi en responsabilité en mettant en place un dispositif global afin de respecter l’exigence scientifique et éthique qui s’imposait.
La nouvelle traduction présentée dans Historiciser le mal a été confiée à l’un des meilleurs traducteurs de l’allemand en langue française, Olivier Mannoni, qui a ensuite travaillé avec une équipe d’historiens, tous spécialistes du nazisme, de la Shoah et de l’histoire des Juifs.
La rédaction d’Historiciser le mal a été menée dans le cadre d’un partenariat signé par Fayard avec l’Institut d’Histoire de Munich, qui a publié en 2016 une édition critique de Mein Kampf en Allemagne, un travail de référence qui a mobilisé une équipe d’historiens allemands.
Historiciser le mal a été rédigé par un comité d’historiens, dirigé par Florent Brayard, qui a traduit, adapté, prolongé les 3 000 notes de l’édition allemande et rédigé une introduction générale et 27 introductions de chapitres. Dans la forme, les notes encadrent ainsi la nouvelle traduction et sont indissociables de sa lecture. L’ensemble compte près de 1 000 pages et constitue un jalon historiographique sur la genèse du nazisme. En définitive, l’appareil scientifique inclus dans Historiciser le mal est deux fois plus volumineux que la traduction du texte de Hitler.
Il n’est pas question, bien évidemment, que la publication d’Historiciser le mal puisse être lucrative. Ainsi, la Fondation Auschwitz-Birkenau, chargée de la conservation du site du camp de concentration et d’extermination, percevra des droits au premier exemplaire vendu et la totalité des bénéfices qui pourraient être issus de la vente d’Historiciser le mal.
Pour savoir où l’on va, il est indispensable de comprendre d’où l’on vient. Nous sommes convaincus que le travail des historiens est nécessaire pour lutter contre l’obscurantisme, le complotisme et le refus de la science et du savoir en des temps troublés, marqués par la montée des populismes. C’est le sens de notre démarche d’éditeur.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53060 329FNS/his Livre Libre-accès Adultes Exclu du prêt Documents numériques
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L'utile déconstruction de "Mein Kampf" (Thomas Legrand, Edito Politique, 21/05/21, France Inter)URL![]()
Livret de présentation de Historiciser le mal, une édition critique de Mein KampfURLDe historicus tussen hamer en aambeeld / Herman Van Goethem in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 9 (2001)
[article] De historicus tussen hamer en aambeeld : Het collectieve geheugen in België anno 2001, t.a.v. collaboratie, Nieuwe Orde en jodenvervolging in 1940-1944 [texte imprimé] / Herman Van Goethem . - 2001 . - pp. 237 - 253.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 9 (2001) . - pp. 237 - 253
Catégories : (493) Belgique
0(082) Critique / extrait document / citations
323.118(=924) Antisémitisme
353(493=393) Flandre
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Résistance Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : De historicus tussen hamer en aambeeld : Het collectieve geheugen in België anno 2001, t.a.v. collaboratie, Nieuwe Orde en jodenvervolging in 1940-1944 Type de document : texte imprimé Auteurs : Herman Van Goethem Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 237 - 253 Langues : Français (fre) Catégories : (493) Belgique
0(082) Critique / extrait document / citations
323.118(=924) Antisémitisme
353(493=393) Flandre
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Résistance Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 9 (2001) . - pp. 237 - 253Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 23789/1 P/3080 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible PermalinkL'historien négationniste David Irving arrêté en Autriche in Farde Articles 2005, 3 (2005)
PermalinkPermalinkLes Historiens allemands relisent la Shoah / Dominique Vidal in Manière de voir, 76 (août-septembre 2004)
PermalinkLes Historiens et la destruction des Arméniens / Vincent Duclert in Vingtième siècle, 81 (janvier-mars 2004)
PermalinkPermalinkHistories, stories and manifestos and the "Cultic Milieu" of the extreme right / Paul Jackson in Searchlight, 462 (spring 2015)
PermalinkDe historiografie van het Italiaanse fascisme / Jan Nelis in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 18 (2007)
PermalinkHistoriqu du 1er mai in Alternative Libertaire, 14 (mai 2002)
PermalinkDe l'historisation du national-socialisme / Martin Broszat in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 24 (avril-septembre 1990)
PermalinkPermalink460 - Autumn 2014 - History repeats itself (Bulletin de Searchlight)
PermalinkPermalinkHistory teaching in Austria / AUTRICHE . MINISTERE FEDERAL DE L'EDUCATION DE LA SCIENCE ET DE LA CULTURE
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkHitler birthday celebrations prompt call for crackdown on nazis / Wim Haelsterman in Searchlight, 396 (june 2008)
PermalinkHitler, chorégraphe de l’effondrement du Reich / Bernd Wegner in Vingtième siècle, 92 (octobre-décembre 2006)
PermalinkPermalinkHitler, connais pas in POUR, 194 (15 février 1978)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkHitler, étape par étape in Souviens-toi, 68 (janvier-mars 2003)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkHitler et les forces du mal in Les Grands mystères de l'histoire, 27 (octobre 2006)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkHitler a-t-il acheté les Allemands ? / Jean-Marc Dreyfus in Vingtième siècle, 93 (janvier)mars 2007)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkA. Hitler et les MST ? in Lettre des Héritiers de la Mémoire, 43 ([13/06/2005])
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkHitler ordonne l'holocauste / EBERHARD JAECKEL in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 29 (juillet-septembre 1991)
PermalinkPermalinkPermalinkHitler parle à ses généraux
PermalinkEt Hitler en personne donna l'ordre d'exterminer les Juifs in Marianne, 41 ([02/02/1998])
Permalink230 - mars 1999 - Hitler, portrait historique d'un monstre (Bulletin de L'Histoire)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalink"Hitler a sorti l'Allemagne du marasme économique" / Johannes Blum in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 52 (juillet-septembre 1996)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkDe Hitsige hitparade in Verzet, 171 (januari 1998)
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