[article] Le défi israélo-palestinien : dossier [texte imprimé] . - 2007 . - pp. 5-9. Langues : Français ( fre) in Libertés ! > 435 (juin 2007) . - pp. 5-9
Catégories : |
32(569.4) Politique d'Israël 32(569.4) Politique de la Palestine 325 Colonisation 94(569.4) Histoire d'Israël et de la Palestine
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Résumé : |
Sommaire :
Droits humains : le défi israélo-palestinien
Il y a 40 ans, la guerre des Six Jours éclatait. Cette troisième confrontation armée entre l’État juif et les États arabes frontaliers a eu une issue différente des précédents conflits. Jusqu’alors, les acteurs principaux étaient les États, juif et arabes. Les Palestiniens, largement exclus de la partie depuis la disparition de la Palestine en 1948-1949, étaient perçus, pour reprendre l’expression d’un éditorialiste local, comme « une simple plaie ouverte qu’il serait possible de cautériser (...)
Un interminable chassé-croisé
Le conflit israélo-palestinien oppose l’État d’Israël à la population palestinienne de Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de la Bande de Gaza, des territoires que l’État hébreu occupe depuis le 10 juin 1967. Mais ce conflit a commencé un peu plus tôt. Un rapide et très partiel retour en arrière.
En 1917, la Grande-Bretagne, puissance occupante de la Palestine, doit gérer deux promesses contradictoires : la promesse faite aux responsables nationalistes juifs (sionistes) de créer un foyer (...)
La colonisation de peuplement
En quarante ans, l’État d’Israël a implanté officiellement 120 colonies de peuplement (ou « implantations ») dans les territoires occupés. Cette politique s’oppose au droit international qui la considère comme un crime de guerre et Amnesty International l’a plus d’une fois condamnée.
Quelque 450 000 colons vivent en Cisjordanie occupée, dont 200 000 environ à Jérusalem-Est, annexée en 1967. La présence de colonies israéliennes dans les territoires occupés est la cause de violations (...)
Les attaques contre les civils palestiniens
Entre octobre 2000 et décembre 2006, plus de 4000 Palestiniens, des civils non armés pour la plupart, dont 800 enfants, ont été tués par les forces de sécurité israéliennes. Un crime de guerre pour Amnesty.
Le 30 septembre 2000, premier jour des manifestations de l’Intifada dans la bande de Gaza, les troupes israéliennes tiraient à balles réelles contre les manifestants. Les incidents les plus sanglants eurent lieu devant un bunker de l’armée israélienne, au carrefour de la colonie de (...)
Les liquidations « ciblées »
Les autorités israéliennes mènent depuis longtemps une politique d’exécutions extrajudiciaires (appelées « liquidations ciblées ») des Palestiniens recherchés plutôt que de les arrêter et d’engager des poursuites à leur encontre. Ces attaques ont tué ou blessé moins de « cibles » visées que de personnes (femmes et enfants) qui se trouvaient par malheur sur les lieux des exécutions.
Les arguments invoqués par Israël sont en contradiction avec ses obligations au regard du droit international (...)
Les attaques contre les civils israéliens
Entre octobre 2000 et décembre 2006, plus de 1100 Israéliens, parmi lesquels 700 civils (dont 120 enfants) ont été tués par des groupes armés palestiniens. Un crime contre l’humanité pour Amnesty.
Jusqu’au cessez-le-feu de février 2005 conclu par les groupes armés palestiniens, les attaques contre des civils israéliens étaient massives et systématiques et elles s’inscrivaient dans une politique explicite d’attaque des civils. Pour Amnesty, elles constituent des crimes contre l’humanité aux (...)
Quel droit au retour ?
La question du droit au retour des réfugiés arabes chassés par la guerre de Palestine en 1948 est le point de blocage absolu dans le conflit israélo-palestinien. Quelle est la position d’Amnesty sur ce sujet explosif ?
Conformément au droit international et à la résolution 194 de l’ONU de décembre 1948, Amnesty International estime que tout accord final de paix doit prévoir des solutions durables respectant les droits fondamentaux des réfugiés palestiniens. Il en va de même des Palestiniens (...)
40 ans d’occupation persistante : les palestiniens de cisjordanie en état de siège
Le lundi 4 juin, Amnesty International a publié un rapport sur l’impact de l’occupation israélienne sur la population palestinienne des territoires occupés depuis 1967 : Enduring occupation - Palestinians under siege in the West Bank ou Une occupation persistante - Les Palestiniens de Cisjordanie en État de siège (MDE 15/033/2007). |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
Le défi israélo-palestinien : dossier |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2007 |
Article en page(s) : |
pp. 5-9 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
32(569.4) Politique d'Israël 32(569.4) Politique de la Palestine 325 Colonisation 94(569.4) Histoire d'Israël et de la Palestine
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Résumé : |
Sommaire :
Droits humains : le défi israélo-palestinien
Il y a 40 ans, la guerre des Six Jours éclatait. Cette troisième confrontation armée entre l’État juif et les États arabes frontaliers a eu une issue différente des précédents conflits. Jusqu’alors, les acteurs principaux étaient les États, juif et arabes. Les Palestiniens, largement exclus de la partie depuis la disparition de la Palestine en 1948-1949, étaient perçus, pour reprendre l’expression d’un éditorialiste local, comme « une simple plaie ouverte qu’il serait possible de cautériser (...)
Un interminable chassé-croisé
Le conflit israélo-palestinien oppose l’État d’Israël à la population palestinienne de Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de la Bande de Gaza, des territoires que l’État hébreu occupe depuis le 10 juin 1967. Mais ce conflit a commencé un peu plus tôt. Un rapide et très partiel retour en arrière.
En 1917, la Grande-Bretagne, puissance occupante de la Palestine, doit gérer deux promesses contradictoires : la promesse faite aux responsables nationalistes juifs (sionistes) de créer un foyer (...)
La colonisation de peuplement
En quarante ans, l’État d’Israël a implanté officiellement 120 colonies de peuplement (ou « implantations ») dans les territoires occupés. Cette politique s’oppose au droit international qui la considère comme un crime de guerre et Amnesty International l’a plus d’une fois condamnée.
Quelque 450 000 colons vivent en Cisjordanie occupée, dont 200 000 environ à Jérusalem-Est, annexée en 1967. La présence de colonies israéliennes dans les territoires occupés est la cause de violations (...)
Les attaques contre les civils palestiniens
Entre octobre 2000 et décembre 2006, plus de 4000 Palestiniens, des civils non armés pour la plupart, dont 800 enfants, ont été tués par les forces de sécurité israéliennes. Un crime de guerre pour Amnesty.
Le 30 septembre 2000, premier jour des manifestations de l’Intifada dans la bande de Gaza, les troupes israéliennes tiraient à balles réelles contre les manifestants. Les incidents les plus sanglants eurent lieu devant un bunker de l’armée israélienne, au carrefour de la colonie de (...)
Les liquidations « ciblées »
Les autorités israéliennes mènent depuis longtemps une politique d’exécutions extrajudiciaires (appelées « liquidations ciblées ») des Palestiniens recherchés plutôt que de les arrêter et d’engager des poursuites à leur encontre. Ces attaques ont tué ou blessé moins de « cibles » visées que de personnes (femmes et enfants) qui se trouvaient par malheur sur les lieux des exécutions.
Les arguments invoqués par Israël sont en contradiction avec ses obligations au regard du droit international (...)
Les attaques contre les civils israéliens
Entre octobre 2000 et décembre 2006, plus de 1100 Israéliens, parmi lesquels 700 civils (dont 120 enfants) ont été tués par des groupes armés palestiniens. Un crime contre l’humanité pour Amnesty.
Jusqu’au cessez-le-feu de février 2005 conclu par les groupes armés palestiniens, les attaques contre des civils israéliens étaient massives et systématiques et elles s’inscrivaient dans une politique explicite d’attaque des civils. Pour Amnesty, elles constituent des crimes contre l’humanité aux (...)
Quel droit au retour ?
La question du droit au retour des réfugiés arabes chassés par la guerre de Palestine en 1948 est le point de blocage absolu dans le conflit israélo-palestinien. Quelle est la position d’Amnesty sur ce sujet explosif ?
Conformément au droit international et à la résolution 194 de l’ONU de décembre 1948, Amnesty International estime que tout accord final de paix doit prévoir des solutions durables respectant les droits fondamentaux des réfugiés palestiniens. Il en va de même des Palestiniens (...)
40 ans d’occupation persistante : les palestiniens de cisjordanie en état de siège
Le lundi 4 juin, Amnesty International a publié un rapport sur l’impact de l’occupation israélienne sur la population palestinienne des territoires occupés depuis 1967 : Enduring occupation - Palestinians under siege in the West Bank ou Une occupation persistante - Les Palestiniens de Cisjordanie en État de siège (MDE 15/033/2007). |
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