Petit monstre ! Mention de date : novembre 2008
Paru le : 01/11/2008
|
[n° ou bulletin] est un bulletin de
12 - novembre 2008 - Petit monstre ! [texte imprimé] . - 2008 . - 1 vol. (36+8 p) + Supplément "Pistes pédagogiques du n°12" (8p.). Langues : Français ( fre)
Catégories : |
177 Morale et société. Respect humain 323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie 37.02 Pédagogie et outils pédagogiques
|
Résumé : |
Le sommeil de la raison engendre les monstres (Goya)
Les enfants adorent les histoires de monstres, mais qu’est-ce qu’un monstre ? Ce qu’on considère comme monstrueux dépend des limites de notre tolérance. Chacun aura donc les monstres qui lui sont propres. Le monstre n’est monstre que parce que nous le voyons comme tel. La monstruosité se définit par l’effet produit. L’étrangeté peut aussi déclencher le rire qui permet de mettre le monstre à distance. Les hommes ont inventé des monstres depuis la préhistoire. Ils revêtent toutes sortes de formes qui ont évolué au cours de l’histoire. La catégorie des monstres peut comprendre des végétaux, des objets, des animaux et aussi des êtres mythiques comme les sirènes ou le sphinx. On trouve des constantes comme le monstre dévorateur (l’ogre) ou l’assemblage monstrueux d’animaux.
Aujourd’hui plus personne ne considère le corps difforme comme monstrueux – mais on peut quand même le ressentir comme tel (les « siamois ») parce que leur « humanité » est par trop éloignée de la nôtre tout en nous restant commune. Ils nous renvoient à l’inquiétante déformation du corps qui pourrait nous guetter.
Par ailleurs, de nos jours, de nombreux monstres imaginaires sont devenus sympathiques comme les Pockeymons ou Shrek. Dans Shrek, c’est d’ailleurs Charmant le Prince qui se révèle le plus monstrueux. Il y a du « politiquement correct » qui s’est glissé dans notre définition du monstre. Un glissement s’est également opéré vers la monstruosité morale : Dutroux ou Ben Laden sont nos monstres contemporains.
Ce que nous tenons pour monstrueux est donc révélateur de la manière dont nous investissons la notion d’humanité à la fois en tant qu’individu singulier et en tant que produit de notre époque et de notre culture.
Le monstrueux est l’inhumanité de l’homme.
• Est-ce qu’un monstre ressemble un peu à un être humain ?
• Est-ce qu’un monstre ressemble à un animal ?
• Est-ce qu’il peut être gentil ?
• Est-ce qu’il peut être beau ?
• Est-ce qu’il peut être amusant ?
• Est-ce qu’il peut être ton ami ?
• Est-ce qu’un objet peut être un monstre ?
• Est-ce qu’une plante peut être un monstre ?
• Est-ce que c’est un mot utile ?
• Est-ce qu’un monstre est solitaire ?
• Est-ce que tout le monde est d’accord sur ce qu’est un monstre ? |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ |
[n° ou bulletin] est un bulletin de
Titre : |
12 - novembre 2008 - Petit monstre ! |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2008 |
Importance : |
1 vol. (36+8 p) |
Accompagnement : |
Supplément "Pistes pédagogiques du n°12" (8p.) |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
177 Morale et société. Respect humain 323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie 37.02 Pédagogie et outils pédagogiques
|
Résumé : |
Le sommeil de la raison engendre les monstres (Goya)
Les enfants adorent les histoires de monstres, mais qu’est-ce qu’un monstre ? Ce qu’on considère comme monstrueux dépend des limites de notre tolérance. Chacun aura donc les monstres qui lui sont propres. Le monstre n’est monstre que parce que nous le voyons comme tel. La monstruosité se définit par l’effet produit. L’étrangeté peut aussi déclencher le rire qui permet de mettre le monstre à distance. Les hommes ont inventé des monstres depuis la préhistoire. Ils revêtent toutes sortes de formes qui ont évolué au cours de l’histoire. La catégorie des monstres peut comprendre des végétaux, des objets, des animaux et aussi des êtres mythiques comme les sirènes ou le sphinx. On trouve des constantes comme le monstre dévorateur (l’ogre) ou l’assemblage monstrueux d’animaux.
Aujourd’hui plus personne ne considère le corps difforme comme monstrueux – mais on peut quand même le ressentir comme tel (les « siamois ») parce que leur « humanité » est par trop éloignée de la nôtre tout en nous restant commune. Ils nous renvoient à l’inquiétante déformation du corps qui pourrait nous guetter.
Par ailleurs, de nos jours, de nombreux monstres imaginaires sont devenus sympathiques comme les Pockeymons ou Shrek. Dans Shrek, c’est d’ailleurs Charmant le Prince qui se révèle le plus monstrueux. Il y a du « politiquement correct » qui s’est glissé dans notre définition du monstre. Un glissement s’est également opéré vers la monstruosité morale : Dutroux ou Ben Laden sont nos monstres contemporains.
Ce que nous tenons pour monstrueux est donc révélateur de la manière dont nous investissons la notion d’humanité à la fois en tant qu’individu singulier et en tant que produit de notre époque et de notre culture.
Le monstrueux est l’inhumanité de l’homme.
• Est-ce qu’un monstre ressemble un peu à un être humain ?
• Est-ce qu’un monstre ressemble à un animal ?
• Est-ce qu’il peut être gentil ?
• Est-ce qu’il peut être beau ?
• Est-ce qu’il peut être amusant ?
• Est-ce qu’il peut être ton ami ?
• Est-ce qu’un objet peut être un monstre ?
• Est-ce qu’une plante peut être un monstre ?
• Est-ce que c’est un mot utile ?
• Est-ce qu’un monstre est solitaire ?
• Est-ce que tout le monde est d’accord sur ce qu’est un monstre ? |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ |
|
Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
|
44640 | phi | Périodique | Réserve | Périodiques | Disponible |
Aucun dépouillement pour ce bulletin.