[article] Comment peut-on être anti-capitaliste ? [texte imprimé] . - 2009 . - pp. 32-55. Langues : Français ( fre) in Philosophie magazine > 26 (février 2009) . - pp. 32-55
Catégories : |
330.82 Libéralisme - Capitalisme 338.1 Conjoncture économique - Récession - Crise économique 339 Commerce Economie mondiale Mondialisation / Altermondialisme
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Résumé : |
Le capitalisme ne traverse pas seulement une de ses crises majeures, il est idéologiquement en panne. Le credo néolibéral selon lequel la dérégulation des marchés et la concurrence profitent à tous est sévèrement remis en cause. À l'heure où les bourses sont affolées, où les traders désorientés implorent l'aide publique, où les pays occidentaux entrent en récession, où le chômage augmente, où l'exemple de la Grèce offre une image de révolte populaire à la ferveur contagieuse, la question mérite d'être posée?: comment être anticapitaliste?? Le mécontentement suscité par la situation actuelle peut-il se convertir en projet?? La critique du capitalisme a-t-elle pour objectif d'aider à réformer le système ou à le renverser??
Avec des interviews d'Olivier Besancenot et de Jacques Attali, des prises de positions de philosophes aussi divers que Michael Walzer, Jagdish Bhagwati, John Gray ou Jon Elster, ce dossier déploie les arguments de la critique philosophique du capitalisme. Comme ce dernier ne se réduit pas à un mode d'organisation de l'économie, qu'il implique aussi un certain rapport à la morale, à l'homme, à la société et enfin à la nature, ces différentes dimensions seront successivement examinées. L'unique vertu de la crise étant de faire surgir des possibilités de changement. |
Note de contenu : |
8 articles composent ce dossier
* Les noces étranges de Karl Marx et du grand capital / Alexandre Lacroix
Pendant la guerre froide, il y avait deux camps, deux options?: le capitalisme et le communisme. La situation n'est plus si simple, ni manichéenne?: le marché est devenu mondial, et chacun de nous est désormais traversé par la contradiction entre capitalisme et anticapitalisme. Dans cette situation quasi schizophrène, il faut malgré tout faire des choix.
* La galaxie anticapitaliste / Jeanne Burgart Goutal
Le capitalisme est multiforme, sa critique aussi. Malgré la diversité de leurs approches, ses détracteurs convergent en un petit nombre de familles qui se recoupent parfois?: l'angle d'attaque peut être social, moral, anthropologique ou écologique.
* Le capitalisme corrompt-il le sens moral ?
L'institution du marché, fondée sur la compétition et la recherche du profit, promeut-elle nécessairement l'avidité, l'égoïsme et l'opportunisme ? C'est la question que la Fondation John Templeton, basée aux Etats-Unis, a soumise, au lendemain de la crise, à des intellectuels, des économistes et des hommes politiques issus du monde entier. Voici les contributions des philosophes Michael Walzer, John Gray et Jagdish Bhagwati.
Pour retrouver l'ensemble des contributions : www.templeton.org/market
* Quand l'homme est réduit à l'état de calculatrice... / Patrice Bollon
Les économistes ont inventé un homme nouveau?: Homo oeconomicus, qui cherche à satisfaire rationnellement ses intérêts. Une chimère dénoncée par de nombreux anticapitalistes s'appuyant sur les sciences humaines. Pour eux, l'homme authentique, ses passions, expliquent les dérapages du système et ouvrent une voie pour le dépasser.
* Quand la city détruit la cité / Guillaume Allary et Alexandre Lacroix
Tout s'achète, l'individualisme triomphe, et la société se dissout inexorablement. Qu'elles soient de métier, de classe, ou même familiales, les anciennes solidarités sont sectionnées. Ce constat amer est à l'origine d'un nouveau combat pour retisser les liens entre les hommes.
* Quand la croissance détruit la planète / Frédéric Joignot
Ouragans, montée des eaux, désertification… Voici que se profile le temps des catastrophes majeures provoquées par l'homme. Pour survivre, nos sociétés vont désormais devoir accepter de limiter deux valeurs qu'elles pensaient intouchables?: le progrès et le profit. Mais cette idée n'est pas neuve.
* « Il faut une répartition du bien commun » : Entretien avec Jacques Attali
Pour l'économiste et écrivain, le capitalisme reste le moins mauvais des systèmes, mais les marchés doivent être régulés par un État de droit et céder partiellement à une logique de la gratuité.
Propos recueillis par Martin Legros
* Que faire ? / Martin Legros
Face aux ravages du marché mondialisé et dérégulé, l'attentisme n'est plus de mise. Reste à trouver le bras armé de la critique rationnelle du capitalisme.
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Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
Comment peut-on être anti-capitaliste ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2009 |
Article en page(s) : |
pp. 32-55 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
330.82 Libéralisme - Capitalisme 338.1 Conjoncture économique - Récession - Crise économique 339 Commerce Economie mondiale Mondialisation / Altermondialisme
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Résumé : |
Le capitalisme ne traverse pas seulement une de ses crises majeures, il est idéologiquement en panne. Le credo néolibéral selon lequel la dérégulation des marchés et la concurrence profitent à tous est sévèrement remis en cause. À l'heure où les bourses sont affolées, où les traders désorientés implorent l'aide publique, où les pays occidentaux entrent en récession, où le chômage augmente, où l'exemple de la Grèce offre une image de révolte populaire à la ferveur contagieuse, la question mérite d'être posée?: comment être anticapitaliste?? Le mécontentement suscité par la situation actuelle peut-il se convertir en projet?? La critique du capitalisme a-t-elle pour objectif d'aider à réformer le système ou à le renverser??
Avec des interviews d'Olivier Besancenot et de Jacques Attali, des prises de positions de philosophes aussi divers que Michael Walzer, Jagdish Bhagwati, John Gray ou Jon Elster, ce dossier déploie les arguments de la critique philosophique du capitalisme. Comme ce dernier ne se réduit pas à un mode d'organisation de l'économie, qu'il implique aussi un certain rapport à la morale, à l'homme, à la société et enfin à la nature, ces différentes dimensions seront successivement examinées. L'unique vertu de la crise étant de faire surgir des possibilités de changement. |
Note de contenu : |
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* Les noces étranges de Karl Marx et du grand capital / Alexandre Lacroix
Pendant la guerre froide, il y avait deux camps, deux options?: le capitalisme et le communisme. La situation n'est plus si simple, ni manichéenne?: le marché est devenu mondial, et chacun de nous est désormais traversé par la contradiction entre capitalisme et anticapitalisme. Dans cette situation quasi schizophrène, il faut malgré tout faire des choix.
* La galaxie anticapitaliste / Jeanne Burgart Goutal
Le capitalisme est multiforme, sa critique aussi. Malgré la diversité de leurs approches, ses détracteurs convergent en un petit nombre de familles qui se recoupent parfois?: l'angle d'attaque peut être social, moral, anthropologique ou écologique.
* Le capitalisme corrompt-il le sens moral ?
L'institution du marché, fondée sur la compétition et la recherche du profit, promeut-elle nécessairement l'avidité, l'égoïsme et l'opportunisme ? C'est la question que la Fondation John Templeton, basée aux Etats-Unis, a soumise, au lendemain de la crise, à des intellectuels, des économistes et des hommes politiques issus du monde entier. Voici les contributions des philosophes Michael Walzer, John Gray et Jagdish Bhagwati.
Pour retrouver l'ensemble des contributions : www.templeton.org/market
* Quand l'homme est réduit à l'état de calculatrice... / Patrice Bollon
Les économistes ont inventé un homme nouveau?: Homo oeconomicus, qui cherche à satisfaire rationnellement ses intérêts. Une chimère dénoncée par de nombreux anticapitalistes s'appuyant sur les sciences humaines. Pour eux, l'homme authentique, ses passions, expliquent les dérapages du système et ouvrent une voie pour le dépasser.
* Quand la city détruit la cité / Guillaume Allary et Alexandre Lacroix
Tout s'achète, l'individualisme triomphe, et la société se dissout inexorablement. Qu'elles soient de métier, de classe, ou même familiales, les anciennes solidarités sont sectionnées. Ce constat amer est à l'origine d'un nouveau combat pour retisser les liens entre les hommes.
* Quand la croissance détruit la planète / Frédéric Joignot
Ouragans, montée des eaux, désertification… Voici que se profile le temps des catastrophes majeures provoquées par l'homme. Pour survivre, nos sociétés vont désormais devoir accepter de limiter deux valeurs qu'elles pensaient intouchables?: le progrès et le profit. Mais cette idée n'est pas neuve.
* « Il faut une répartition du bien commun » : Entretien avec Jacques Attali
Pour l'économiste et écrivain, le capitalisme reste le moins mauvais des systèmes, mais les marchés doivent être régulés par un État de droit et céder partiellement à une logique de la gratuité.
Propos recueillis par Martin Legros
* Que faire ? / Martin Legros
Face aux ravages du marché mondialisé et dérégulé, l'attentisme n'est plus de mise. Reste à trouver le bras armé de la critique rationnelle du capitalisme.
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