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[n° ou bulletin]
51 - juillet-août 2011 - La vie est-elle une suite de hasard ? [texte imprimé] . - 2011.
Langues : Français (fre)
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46944 | PHI | Périodique | Réserve | Périodiques | Disponible |
Dépouillements


Et moi, est-ce que je pourrai faire la guerre un jour ? / Pierre Péju in Philosophie magazine, 51 (juillet-août 2011)
[article] Et moi, est-ce que je pourrai faire la guerre un jour ? : Alfred, 12 ans [texte imprimé] / Pierre Péju, Auteur . - 2011 . - p. 7.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 51 (juillet-août 2011) . - p. 7
Catégories : 172.4 Morale Ethique internationale / Paix / Pacifisme Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Et moi, est-ce que je pourrai faire la guerre un jour ? : Alfred, 12 ans Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Péju, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 7 Langues : Français (fre) Catégories : 172.4 Morale Ethique internationale / Paix / Pacifisme Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 51 (juillet-août 2011) . - p. 7Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46944 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible "Fumer tue " : l'horreur morale / Raphaël Enthoven in Philosophie magazine, 51 (juillet-août 2011)
[article] "Fumer tue " : l'horreur morale [texte imprimé] / Raphaël Enthoven, Auteur . - 2011 . - p. 26.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 51 (juillet-août 2011) . - p. 26
Catégories : 171 Morale Individuelle
179 Questions diverses de morale
659 Publicité
77 PhotographieRésumé : Le chant des signes, par Raphaël Enthoven
Philosophe et écrivain, il vient de publier Le Philosophe de service (Gallimard, 2011). Il produit Les Nouveaux Chemins de la connaissance sur France Culture (du lundi au vendredi, de 10 h à 11 h) et anime Philosophie sur Arte (le dimanche à 13 h 30).
Tumeur répugnante, poumons noirs, goitre sanguinolent… Le fumeur impénitent, déjà averti par un message, est confronté au choc des images sur son paquet de cigarettes. Obscènes, ces clichés ? Certes. Mais, en prenant le Bien pour alibi, ne donnent-ils pas à voir et à savoir, comme un cours de philosophie à grande échelle ?Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : "Fumer tue " : l'horreur morale Type de document : texte imprimé Auteurs : Raphaël Enthoven, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 26 Langues : Français (fre) Catégories : 171 Morale Individuelle
179 Questions diverses de morale
659 Publicité
77 PhotographieRésumé : Le chant des signes, par Raphaël Enthoven
Philosophe et écrivain, il vient de publier Le Philosophe de service (Gallimard, 2011). Il produit Les Nouveaux Chemins de la connaissance sur France Culture (du lundi au vendredi, de 10 h à 11 h) et anime Philosophie sur Arte (le dimanche à 13 h 30).
Tumeur répugnante, poumons noirs, goitre sanguinolent… Le fumeur impénitent, déjà averti par un message, est confronté au choc des images sur son paquet de cigarettes. Obscènes, ces clichés ? Certes. Mais, en prenant le Bien pour alibi, ne donnent-ils pas à voir et à savoir, comme un cours de philosophie à grande échelle ?Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 51 (juillet-août 2011) . - p. 26Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46944 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible La vie est-elle une suite de hasards ? in Philosophie magazine, 51 (juillet-août 2011)
[article] La vie est-elle une suite de hasards ? : dossier [texte imprimé] . - 2011.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 51 (juillet-août 2011)
Catégories : 394 Vie publique et sociale Résumé : Si le hasard mène la danse, s'il distribue les cartes de la naissance, de l'amour, des rencontres et des carrières, alors notre volonté ne compte pour rien, et notre liberté est réduite à néant.
La vie n'a aucun sens.
Mais si, à l'inverse, nul hasard ne préside à notre existence, si tout est déjà programmé à l'avance, alors, une fois encore, rien ne sert de vouloir, la liberté n'existe pas.
Comment sortir d'une telle impasse ? D'abord en interrogeant les mille et une facettes du hasard vu par les philosophes, de l'accident créateur défendu par Lucrèce à l'erreur de la volonté diagnostiquée par Descartes. Ensuite, en examinant avec le thérapeute François Roustang à quoi pourrait ressembler une paradoxale éthique de l'opportunité. En organisant aussi un débat entre le philosophe Baptiste Morizot et le sociologue Michel Bozon, sur la place réelle de l'aléatoire dans nos histoires d'amour. Ou, pourquoi pas, en tentant l'expérience d'un voyage dont chaque étape se jouerait sur un coup de dés. Histoire de mettre au jour, loin des alternatives grossières, l'exigeant sens de la nuance que commande le phénomène hasard. Et ainsi, apprendre à accueillir ce qui vient.Note de contenu : 7 articles composent ce dossier
- La vie est-elle une suite de hasards ?
Vous n'aviez rien laissé au hasard pour cet entretien d'embauche. Vous aviez répété votre prestation plusieurs fois. Vous aviez prévu une heure d'avance, un parapluie, et même une chemise de rechange. Mais lorsque vous vous êtes retrouvé en face du recruteur, stupeur ! Vous reconnaissez votre voisin de palier, celui-là même avec qui vous êtes en procès depuis plusieurs mois… En ressortant, totalement déprimé, vous ne faites plus attention à rien, même pas à l'averse qui vous transforme en épouvantail, ni à cette personne que vous bousculez et qui vous invective. C'est pourtant elle que vous reverrez dix minutes plus tard dans le train, à qui vous offrirez un café pour vous excuser et avec qui vous oublierez votre mauvaise fortune. Des années plus tard, d'ailleurs, vous évoquerez avec elle comme un talisman cette journée particulière où le hasard vous a fait perdre un emploi et gagner un amour.
Et si ces aléas, qui font dévier les parcours les plus stricts, étaient ce qu'il y a de plus important, de plus intéressant et presque de plus beau, dans nos existences ? Et si la vie n'était qu'une suite de hasards ? C'est difficile à entendre, surtout dans une société où chacun est sommé d'être productif et concurrentiel, de construire sa vie sentimentale, familiale et professionnelle comme on bâtit une maison, sous le signe de la raison et de la volonté. Mais que peuvent le travail et le contrôle de soi contre ce petit démon facétieux qui vient bouleverser nos projets les plus solides ? À l'heure où nous en sommes arrivés à planifier les dates de naissance de nos enfants, où tous les chemins sont balisés par le tourisme, la communication et l'économie, l'aléa est peut-être le sel de la vie. N'est-il pas grisant, finalement, de savoir que le coin de la rue vous réserve encore des surprises ?
- « Un facteur d'organisation »
Opposé à l'idée du tout-génétique, le biologiste et philosophe Henri Atlan constate qu'une « auto-organisation » est à l'oeuvre dans le vivant : ce sont des perturbations aléatoires qui font émerger la nouveauté.
Propos recueillis par Juliette Cerf
Henri Atlan
Médecin biologiste et philosophe, il a été membre du Comité national d'éthique pendant dix-sept ans. Il a notamment publié Les Étincelles de hasard (2 tomes, Seuil, 1999 et 2003) et Le Vivant post-génomique (Odile Jacob, 2011).
- Le jour où les dés m'ont guidé
Peut-on aller à la rencontre du pur hasard ? Notre reporter s'y est essayé en voyageant, le temps d'une journée, à coup de dés. Morale de l'aventure : on finit toujours quelque part.
Par Michel Eltchaninoff
8 heures du matin. Je tends à mon fils les quatre cartes de Monopoly qui figurent les gares parisiennes. Il ferme les yeux et en tire une. Gare Montparnasse. Je partirai vers l'Ouest.
- La plus surréaliste des rencontres
À l'origine de la révolution surréaliste, il y a l'accueil du hasard au coeur du processus de création. Ou encore l'art de transformer l'événement fortuit en une nécessité essentielle.
Par François Salmeron
Qu'ils pratiquent les collages de mots découpés dans des journaux, le cadavre exquis, qu'ils se livrent à des exercices d'écriture automatique ou dictent des poèmes en état d'hypnose, les surréalistes n'ont eu de cesse de jouer avec le hasard. « La beauté sera convulsive ou ne sera pas », déclare Breton dans L'Amour fou. Son avant-garde parie sur une esthétique du jeu, de la perte de maîtrise, du surgissement de l'inattendu. Nul étonnement, dès lors, que la revue surréaliste Le Minotaure – éditée par Albert Skira de 1933 à 1939 – ait consacré son troisième numéro au thème du hasard. André Breton et Paul Éluard ont envoyé deux questions à trois cents de leurs amis, et collecté cent quarante réponses. Florilège.
Pouvez-vous dire quelle a été la rencontre capitale de votre vie ? Jusqu'à quel point cette rencontre vous a-t-elle donné, vous donne-t-elle l'impression du fortuit ? du nécessaire ?
- L'instant où tout bascule
Accident grave ou billet de loto gagnant : il est des vies qui connaissent une réorientation radicale à la faveur d'un extraordinaire coup du sort. Elles nous ouvrent ainsi, explique le philosophe et thérapeute François Roustang, à une paradoxale éthique de l'imprévu.
Pages coordonnées par Martin Legros / Propos recueillis par Ludmilla Lorrain,
François Salmeron et Cédric Enjalbert / Photos Édouard Caupeil
- L'amour flou
- Les aventures de la Fortune
Serait-il possible de fixer le hasard ? Telle est l'entreprise titanesque à laquelle s'essaient les philosophes depuis deux mille cinq cents ans. Nous offrant ainsi un riche éventail d'attitudes capables de nous soutenir face aux surprises de l'existence. Par Nicolas Tenaillon
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La vie est-elle une suite de hasards ? : dossier Type de document : texte imprimé Année de publication : 2011 Langues : Français (fre) Catégories : 394 Vie publique et sociale Résumé : Si le hasard mène la danse, s'il distribue les cartes de la naissance, de l'amour, des rencontres et des carrières, alors notre volonté ne compte pour rien, et notre liberté est réduite à néant.
La vie n'a aucun sens.
Mais si, à l'inverse, nul hasard ne préside à notre existence, si tout est déjà programmé à l'avance, alors, une fois encore, rien ne sert de vouloir, la liberté n'existe pas.
Comment sortir d'une telle impasse ? D'abord en interrogeant les mille et une facettes du hasard vu par les philosophes, de l'accident créateur défendu par Lucrèce à l'erreur de la volonté diagnostiquée par Descartes. Ensuite, en examinant avec le thérapeute François Roustang à quoi pourrait ressembler une paradoxale éthique de l'opportunité. En organisant aussi un débat entre le philosophe Baptiste Morizot et le sociologue Michel Bozon, sur la place réelle de l'aléatoire dans nos histoires d'amour. Ou, pourquoi pas, en tentant l'expérience d'un voyage dont chaque étape se jouerait sur un coup de dés. Histoire de mettre au jour, loin des alternatives grossières, l'exigeant sens de la nuance que commande le phénomène hasard. Et ainsi, apprendre à accueillir ce qui vient.Note de contenu : 7 articles composent ce dossier
- La vie est-elle une suite de hasards ?
Vous n'aviez rien laissé au hasard pour cet entretien d'embauche. Vous aviez répété votre prestation plusieurs fois. Vous aviez prévu une heure d'avance, un parapluie, et même une chemise de rechange. Mais lorsque vous vous êtes retrouvé en face du recruteur, stupeur ! Vous reconnaissez votre voisin de palier, celui-là même avec qui vous êtes en procès depuis plusieurs mois… En ressortant, totalement déprimé, vous ne faites plus attention à rien, même pas à l'averse qui vous transforme en épouvantail, ni à cette personne que vous bousculez et qui vous invective. C'est pourtant elle que vous reverrez dix minutes plus tard dans le train, à qui vous offrirez un café pour vous excuser et avec qui vous oublierez votre mauvaise fortune. Des années plus tard, d'ailleurs, vous évoquerez avec elle comme un talisman cette journée particulière où le hasard vous a fait perdre un emploi et gagner un amour.
Et si ces aléas, qui font dévier les parcours les plus stricts, étaient ce qu'il y a de plus important, de plus intéressant et presque de plus beau, dans nos existences ? Et si la vie n'était qu'une suite de hasards ? C'est difficile à entendre, surtout dans une société où chacun est sommé d'être productif et concurrentiel, de construire sa vie sentimentale, familiale et professionnelle comme on bâtit une maison, sous le signe de la raison et de la volonté. Mais que peuvent le travail et le contrôle de soi contre ce petit démon facétieux qui vient bouleverser nos projets les plus solides ? À l'heure où nous en sommes arrivés à planifier les dates de naissance de nos enfants, où tous les chemins sont balisés par le tourisme, la communication et l'économie, l'aléa est peut-être le sel de la vie. N'est-il pas grisant, finalement, de savoir que le coin de la rue vous réserve encore des surprises ?
- « Un facteur d'organisation »
Opposé à l'idée du tout-génétique, le biologiste et philosophe Henri Atlan constate qu'une « auto-organisation » est à l'oeuvre dans le vivant : ce sont des perturbations aléatoires qui font émerger la nouveauté.
Propos recueillis par Juliette Cerf
Henri Atlan
Médecin biologiste et philosophe, il a été membre du Comité national d'éthique pendant dix-sept ans. Il a notamment publié Les Étincelles de hasard (2 tomes, Seuil, 1999 et 2003) et Le Vivant post-génomique (Odile Jacob, 2011).
- Le jour où les dés m'ont guidé
Peut-on aller à la rencontre du pur hasard ? Notre reporter s'y est essayé en voyageant, le temps d'une journée, à coup de dés. Morale de l'aventure : on finit toujours quelque part.
Par Michel Eltchaninoff
8 heures du matin. Je tends à mon fils les quatre cartes de Monopoly qui figurent les gares parisiennes. Il ferme les yeux et en tire une. Gare Montparnasse. Je partirai vers l'Ouest.
- La plus surréaliste des rencontres
À l'origine de la révolution surréaliste, il y a l'accueil du hasard au coeur du processus de création. Ou encore l'art de transformer l'événement fortuit en une nécessité essentielle.
Par François Salmeron
Qu'ils pratiquent les collages de mots découpés dans des journaux, le cadavre exquis, qu'ils se livrent à des exercices d'écriture automatique ou dictent des poèmes en état d'hypnose, les surréalistes n'ont eu de cesse de jouer avec le hasard. « La beauté sera convulsive ou ne sera pas », déclare Breton dans L'Amour fou. Son avant-garde parie sur une esthétique du jeu, de la perte de maîtrise, du surgissement de l'inattendu. Nul étonnement, dès lors, que la revue surréaliste Le Minotaure – éditée par Albert Skira de 1933 à 1939 – ait consacré son troisième numéro au thème du hasard. André Breton et Paul Éluard ont envoyé deux questions à trois cents de leurs amis, et collecté cent quarante réponses. Florilège.
Pouvez-vous dire quelle a été la rencontre capitale de votre vie ? Jusqu'à quel point cette rencontre vous a-t-elle donné, vous donne-t-elle l'impression du fortuit ? du nécessaire ?
- L'instant où tout bascule
Accident grave ou billet de loto gagnant : il est des vies qui connaissent une réorientation radicale à la faveur d'un extraordinaire coup du sort. Elles nous ouvrent ainsi, explique le philosophe et thérapeute François Roustang, à une paradoxale éthique de l'imprévu.
Pages coordonnées par Martin Legros / Propos recueillis par Ludmilla Lorrain,
François Salmeron et Cédric Enjalbert / Photos Édouard Caupeil
- L'amour flou
- Les aventures de la Fortune
Serait-il possible de fixer le hasard ? Telle est l'entreprise titanesque à laquelle s'essaient les philosophes depuis deux mille cinq cents ans. Nous offrant ainsi un riche éventail d'attitudes capables de nous soutenir face aux surprises de l'existence. Par Nicolas Tenaillon
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in Philosophie magazine > 51 (juillet-août 2011)Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46944 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible "Le monde actuel ressemble à un roman de chevalerie" / Peter Handke in Philosophie magazine, 51 (juillet-août 2011)
[article] "Le monde actuel ressemble à un roman de chevalerie" [texte imprimé] / Peter Handke (1942-...), Personne interviewée ; Alexandre Lacroix, Intervieweur . - 2011 . - p. 58-63.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 51 (juillet-août 2011) . - p. 58-63
Catégories : 316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
Handke, Peter (1942-....)Résumé : Peu d'écrivains auront autant marqué leur époque, tant par le tempo de leur prose que par leur aptitude à saisir les émotions. Depuis quinze ans, cependant, l'Autrichien Peter Handke s'est en partie discrédité par ses déclarations sur le conflit en ex-Yougoslavie. Pour prendre du recul sur son parcours, à l'heure où il publie quatre nouveaux livres en France, nous l'avons rencontré dans sa retraite des environs de Paris. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : "Le monde actuel ressemble à un roman de chevalerie" Type de document : texte imprimé Auteurs : Peter Handke (1942-...), Personne interviewée ; Alexandre Lacroix, Intervieweur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 58-63 Langues : Français (fre) Catégories : 316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
Handke, Peter (1942-....)Résumé : Peu d'écrivains auront autant marqué leur époque, tant par le tempo de leur prose que par leur aptitude à saisir les émotions. Depuis quinze ans, cependant, l'Autrichien Peter Handke s'est en partie discrédité par ses déclarations sur le conflit en ex-Yougoslavie. Pour prendre du recul sur son parcours, à l'heure où il publie quatre nouveaux livres en France, nous l'avons rencontré dans sa retraite des environs de Paris. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 51 (juillet-août 2011) . - p. 58-63Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46944 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible
[article] Croyant/athée [texte imprimé] / Pierre-Henri Tavoillot, Auteur . - 2011 . - p. 64.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 51 (juillet-août 2011) . - p. 64
Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
211 Déisme Théisme Athéisme
230 FoiRésumé : Les deux camps se reprochent de rater ce qui fait que l'existence mérite d'être vécue. Pourtant, il est peut-être tout aussi difficile de croire que de ne pas croire, rappellent aussi bien Épicure que Kant. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Croyant/athée Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre-Henri Tavoillot, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 64 Langues : Français (fre) Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
211 Déisme Théisme Athéisme
230 FoiRésumé : Les deux camps se reprochent de rater ce qui fait que l'existence mérite d'être vécue. Pourtant, il est peut-être tout aussi difficile de croire que de ne pas croire, rappellent aussi bien Épicure que Kant. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 51 (juillet-août 2011) . - p. 64Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46944 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible Thoreau, naturel résistant in Philosophie magazine, 51 (juillet-août 2011)
[article] Thoreau, naturel résistant [texte imprimé] . - 2011 . - p. 68-79 + 16 p.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 51 (juillet-août 2011) . - p. 68-79 + 16 p.
Catégories : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
574 Ecologie générale
Thoreau, Henry David (18117-1862)Résumé : l est l'un des grands précurseurs de l'écologie, un critique féroce de la civilisation capitaliste et le pionnier de la désobéissance civile : imagine-t-on penseur plus actuel ? Pourtant Thoreau, philosophe américain du XIXe siècle, demeure relativement méconnu. Pour y remédier, il faut se plonger dans son existence et son oeuvre, indémêlables comme le montre Michel Onfray : Thoreau considère la philosophie comme un art de vivre, et la vie comme une expérience philosophique. Marcheur infatigable, il explore les forêts et construit une cabane près d'un lac : ce retour émerveillé à la nature est le support d'une quête de soi permanente. Son credo : se recentrer sur l'essentiel contre les aliénations de la société marchande, comme le soulignent Michel Granger et l'écrivain Jim Harrison, dans un entretien exclusif. Mais Thoreau est aussi cet insoumis qui refuse de payer l'impôt et prône la résistance contre les abus de l'État. Cette éthique et cette politique de l'indignation constituent le second versant de sa modernité, ici présenté par Sandra Laugier et loué par José Bové. Ainsi, que ce soient les randonnées estivales ou les manifestations automnales, Thoreau s'affirme comme un précieux compagnon de route et de pensée… Note de contenu : 3 articles composent ce dossier
- Un Rousseau américain : Entretien avec Michel Onfray
HD Thoreau ne propose aucune solution collective, aucune utopie sociale, mais une éthique existentielle individuelle et radicale, qui le rapporche de l’auteur du « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes ». Au-delà de la mythologie attachée à son nom, le penseur américain est un homme libre, qui pense sa vie et vit sa pensée.
- L'esprit des bois / Claire Richard
De son exil en forêt sur les rives du lac Walden à son incarcération pour avoir refusé de payer l’impôt à un État esclavagiste et belliqueux, l’Américain Henry David Thoreau a toujours refusé le conformisme et opté pour un mode de vie proche de l’idéal grec antique, entre sensibilité à la nature et révolte contre la société mercantile
- Décaper les consciences Par Michel Granger
À travers le retour à la nature, Thoreau souhaite retrouver une relation originale à l'Univers, où la contemplation et la culture de soi fondent une vie indépendante.
Thèmes : Nature /Désobéissance civile / Soi
- Thoreau aujourd'hui
« Mon allié, mon garde-frontières » / Jim Harrison
Monstre sacré de la littérature américaine, vivant entre le Michigan, le Nouveau-Mexique et le Montana, il est l'auteur de recueils de poésie et de nouvelles (Légendes d'automne), ainsi que de romans traduits dans le monde entier (Dalva, Entre chien et loup, Une odyssée américaine…) Écrivain des grands espaces, chasseur et grand gourmand, il a préfacé le Walden de Thoreau (Le mot et le reste, 2010). Dernier livre paru : Les Jeux de la nuit (Flammarion, traduction de Brice Matthieussent, 2010).
« Il combine le souci écologique et l'impératif de la résistance » / José Bové
Agriculteur, syndicaliste au sein de la Confédération paysanne et de Via Campesina, il a été élu député européen d'Europe Écologie-Les Verts en 2009. Rendu célèbre par son action contre les OGM et par le démontage du McDonald's de Millau en 1999, il est une figure du mouvement altermondialiste et a notamment signé Pour la désobéissance civique (avec Gillles Luneau, La Découverte, 2004, rééd. 10/18). Dernier livre paru : Citoyens et paysans : l'autre choix (avec G. Luneau, Manifestô).
+ livret : Résistance au gouvernement civil : extraits traduit par Nicolas Mallet, 16 p.
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Thoreau, naturel résistant Type de document : texte imprimé Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 68-79 + 16 p. Langues : Français (fre) Catégories : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
574 Ecologie générale
Thoreau, Henry David (18117-1862)Résumé : l est l'un des grands précurseurs de l'écologie, un critique féroce de la civilisation capitaliste et le pionnier de la désobéissance civile : imagine-t-on penseur plus actuel ? Pourtant Thoreau, philosophe américain du XIXe siècle, demeure relativement méconnu. Pour y remédier, il faut se plonger dans son existence et son oeuvre, indémêlables comme le montre Michel Onfray : Thoreau considère la philosophie comme un art de vivre, et la vie comme une expérience philosophique. Marcheur infatigable, il explore les forêts et construit une cabane près d'un lac : ce retour émerveillé à la nature est le support d'une quête de soi permanente. Son credo : se recentrer sur l'essentiel contre les aliénations de la société marchande, comme le soulignent Michel Granger et l'écrivain Jim Harrison, dans un entretien exclusif. Mais Thoreau est aussi cet insoumis qui refuse de payer l'impôt et prône la résistance contre les abus de l'État. Cette éthique et cette politique de l'indignation constituent le second versant de sa modernité, ici présenté par Sandra Laugier et loué par José Bové. Ainsi, que ce soient les randonnées estivales ou les manifestations automnales, Thoreau s'affirme comme un précieux compagnon de route et de pensée… Note de contenu : 3 articles composent ce dossier
- Un Rousseau américain : Entretien avec Michel Onfray
HD Thoreau ne propose aucune solution collective, aucune utopie sociale, mais une éthique existentielle individuelle et radicale, qui le rapporche de l’auteur du « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes ». Au-delà de la mythologie attachée à son nom, le penseur américain est un homme libre, qui pense sa vie et vit sa pensée.
- L'esprit des bois / Claire Richard
De son exil en forêt sur les rives du lac Walden à son incarcération pour avoir refusé de payer l’impôt à un État esclavagiste et belliqueux, l’Américain Henry David Thoreau a toujours refusé le conformisme et opté pour un mode de vie proche de l’idéal grec antique, entre sensibilité à la nature et révolte contre la société mercantile
- Décaper les consciences Par Michel Granger
À travers le retour à la nature, Thoreau souhaite retrouver une relation originale à l'Univers, où la contemplation et la culture de soi fondent une vie indépendante.
Thèmes : Nature /Désobéissance civile / Soi
- Thoreau aujourd'hui
« Mon allié, mon garde-frontières » / Jim Harrison
Monstre sacré de la littérature américaine, vivant entre le Michigan, le Nouveau-Mexique et le Montana, il est l'auteur de recueils de poésie et de nouvelles (Légendes d'automne), ainsi que de romans traduits dans le monde entier (Dalva, Entre chien et loup, Une odyssée américaine…) Écrivain des grands espaces, chasseur et grand gourmand, il a préfacé le Walden de Thoreau (Le mot et le reste, 2010). Dernier livre paru : Les Jeux de la nuit (Flammarion, traduction de Brice Matthieussent, 2010).
« Il combine le souci écologique et l'impératif de la résistance » / José Bové
Agriculteur, syndicaliste au sein de la Confédération paysanne et de Via Campesina, il a été élu député européen d'Europe Écologie-Les Verts en 2009. Rendu célèbre par son action contre les OGM et par le démontage du McDonald's de Millau en 1999, il est une figure du mouvement altermondialiste et a notamment signé Pour la désobéissance civique (avec Gillles Luneau, La Découverte, 2004, rééd. 10/18). Dernier livre paru : Citoyens et paysans : l'autre choix (avec G. Luneau, Manifestô).
+ livret : Résistance au gouvernement civil : extraits traduit par Nicolas Mallet, 16 p.
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 51 (juillet-août 2011) . - p. 68-79 + 16 p.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46944 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible
[article] Jorge Semprún, le grand témoin [texte imprimé] / Martin Legros, Auteur . - 2011 . - p. 86.
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in Philosophie magazine > 51 (juillet-août 2011) . - p. 86
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
Semprún, Jorge (1923-2011)Résumé : Article complet :
« Alors vous montez en fumée dans les airs / alors vous avez une tombe au creux des nuages on n'y est pas couché à l'étroit… »
Voilà les mots, beaux et étranges, empruntés à La Fugue de mort de Paul Celan, qui se rappellent à la mémoire de Jorge Semprún, un dimanche de mars 1992, devant le « dramatique espace vide » de l'Appelpaltz de Buchenwald. Il lui avait fallu retourner sur ce lieu de cendres, où il n'était plus revenu depuis le 11 avril 1945, jour de la libération du camp, pour achever son chef-d'oeuvre, L'Écriture ou la Vie. Là , devant le vide, il pense une fois de plus aux morts, privés de tombe, « montés tels des flocons de fumée dans le ciel », « couchés dans l'immensité de la mémoire » mais menacés par l'oubli. À Celan qui affirmait dans son poème que « la mort est un maître venu d'Allemagne », il opposait Goethe, Thomas Mann, la langue et la culture allemande où il avait puisé des armes pour résister au nazisme, mais aussi son expérience du fascisme espagnol et du totalitarisme soviétique. Non, disait-il, si la mort est « un maître », c'est un maître venu de l'humanité, de cette obscure liberté humaine, capable, comme l'avaient déjà pensé Kant et Schelling, de se retourner contre elle-même pour plonger dans le mal radical.
Au lendemain de sa disparition, à Paris, le 7 juin, voilà que les mots de Celan résonnent à nouveau et livrent accès au coeur de la démarche de ce grand témoin. Écrivain, scénariste, philosophe, Jorge Semprún était en effet capable de nous faire toucher à l'essence de l'humain en faisant circuler son existence, aventureuse et tragique, avec son goût des poètes et sa fréquentation assidue des philosophes. Nous l'avions accueilli dans les colonnes de Philosophie magazine à plusieurs reprises. En guise d'hommage, nous avons décidé de publier dans notre prochain numéro la retranscription de l'entretien public que nous avions organisé au Festival Philosophia de Saint-Émilion sur le thème: « L'imagination est-elle un rempart contre la barbarie? »
Martin Legros
Le combattant de l'oubli
L'Écriture ou la Vie /« Folio » / Gallimard
Alors qu'il a traversé la déportation, un jeune survivant se retrouve dans le Paris libéré en proie à l'angoisse de la mort. Terrorisé, il fait le choix de l'oubli. Et puis, cinquante ans après, il raconte son expérience de la déportation.
Un récit hanté par l'impossibilité de pénétrer à nouveau dans l'enceinte du camp et par le sentiment d'avoir fait l'expérience limite de la traversée de la mort.
M. L.
Européen convaincu
Une tombe au creux des nuages / « Folio » /Gallimard
Formé d'une série de textes et de conférences publiés et prononcés
en Allemagne, où Semprún mêle ses souvenirs aux réflexions des penseurs qui ont compté pour lui, d'Edmund Husserl à Jan Pato?cka en passant par George Orwell, ce volume constitue le testament philosophique et politique d'un Européen convaincu.
M. L.
Français d'adoption
Adieu, vive clarté… / « Folio » / Gallimard
Ce bouleversant récit initiatique publié en 1998 raconte son exil adolescent, sa vie d'avant Buchenwald. Quand éclate la guerre civile en 1936, il quitte l'Espagne pour les Pays-Bas, puis la France, avec sa famille. Il évoque son enracinement à Paris, indissociable de sa découverte de la langue et de la littérature françaises – notamment Paludes d'André Gide, une lecture fondatrice.
Juliette Cerf
Militant Communiste
La Deuxième Mort de Ramon Mercader / « Folio » / Gallimard.
Une fiction modelée dans l'existence de Semprún, dans la vie clandestine de ce militant communiste. La Deuxième Mort de Ramon Mercader (1969) – le nom de l'assassin de Trotski –, est un roman d'espionnage trépidant, sur fond de communisme, de guerre civile espagnole et de franquisme, entre Madrid, Amsterdam et Zurich.
J. C.
Scénariste pour le cinéma
Outre ses essais et ses romans, Jorge Semprún a été un scénariste de renom pour le cinéma. Il a laissé l'empreinte de sa plume politique sur quelques films majeurs relatant les grands soubresauts du siècle: de La guerre est finie (1966) et Stavisky (1974) d'Alain Resnais à Z (1968) et L'Aveu (1969) de Costa-Gavras, en passant par Les Routes du Sud (1978) de Joseph Losey.
J. C.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Jorge Semprún, le grand témoin Type de document : texte imprimé Auteurs : Martin Legros, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 86 Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
Semprún, Jorge (1923-2011)Résumé : Article complet :
« Alors vous montez en fumée dans les airs / alors vous avez une tombe au creux des nuages on n'y est pas couché à l'étroit… »
Voilà les mots, beaux et étranges, empruntés à La Fugue de mort de Paul Celan, qui se rappellent à la mémoire de Jorge Semprún, un dimanche de mars 1992, devant le « dramatique espace vide » de l'Appelpaltz de Buchenwald. Il lui avait fallu retourner sur ce lieu de cendres, où il n'était plus revenu depuis le 11 avril 1945, jour de la libération du camp, pour achever son chef-d'oeuvre, L'Écriture ou la Vie. Là , devant le vide, il pense une fois de plus aux morts, privés de tombe, « montés tels des flocons de fumée dans le ciel », « couchés dans l'immensité de la mémoire » mais menacés par l'oubli. À Celan qui affirmait dans son poème que « la mort est un maître venu d'Allemagne », il opposait Goethe, Thomas Mann, la langue et la culture allemande où il avait puisé des armes pour résister au nazisme, mais aussi son expérience du fascisme espagnol et du totalitarisme soviétique. Non, disait-il, si la mort est « un maître », c'est un maître venu de l'humanité, de cette obscure liberté humaine, capable, comme l'avaient déjà pensé Kant et Schelling, de se retourner contre elle-même pour plonger dans le mal radical.
Au lendemain de sa disparition, à Paris, le 7 juin, voilà que les mots de Celan résonnent à nouveau et livrent accès au coeur de la démarche de ce grand témoin. Écrivain, scénariste, philosophe, Jorge Semprún était en effet capable de nous faire toucher à l'essence de l'humain en faisant circuler son existence, aventureuse et tragique, avec son goût des poètes et sa fréquentation assidue des philosophes. Nous l'avions accueilli dans les colonnes de Philosophie magazine à plusieurs reprises. En guise d'hommage, nous avons décidé de publier dans notre prochain numéro la retranscription de l'entretien public que nous avions organisé au Festival Philosophia de Saint-Émilion sur le thème: « L'imagination est-elle un rempart contre la barbarie? »
Martin Legros
Le combattant de l'oubli
L'Écriture ou la Vie /« Folio » / Gallimard
Alors qu'il a traversé la déportation, un jeune survivant se retrouve dans le Paris libéré en proie à l'angoisse de la mort. Terrorisé, il fait le choix de l'oubli. Et puis, cinquante ans après, il raconte son expérience de la déportation.
Un récit hanté par l'impossibilité de pénétrer à nouveau dans l'enceinte du camp et par le sentiment d'avoir fait l'expérience limite de la traversée de la mort.
M. L.
Européen convaincu
Une tombe au creux des nuages / « Folio » /Gallimard
Formé d'une série de textes et de conférences publiés et prononcés
en Allemagne, où Semprún mêle ses souvenirs aux réflexions des penseurs qui ont compté pour lui, d'Edmund Husserl à Jan Pato?cka en passant par George Orwell, ce volume constitue le testament philosophique et politique d'un Européen convaincu.
M. L.
Français d'adoption
Adieu, vive clarté… / « Folio » / Gallimard
Ce bouleversant récit initiatique publié en 1998 raconte son exil adolescent, sa vie d'avant Buchenwald. Quand éclate la guerre civile en 1936, il quitte l'Espagne pour les Pays-Bas, puis la France, avec sa famille. Il évoque son enracinement à Paris, indissociable de sa découverte de la langue et de la littérature françaises – notamment Paludes d'André Gide, une lecture fondatrice.
Juliette Cerf
Militant Communiste
La Deuxième Mort de Ramon Mercader / « Folio » / Gallimard.
Une fiction modelée dans l'existence de Semprún, dans la vie clandestine de ce militant communiste. La Deuxième Mort de Ramon Mercader (1969) – le nom de l'assassin de Trotski –, est un roman d'espionnage trépidant, sur fond de communisme, de guerre civile espagnole et de franquisme, entre Madrid, Amsterdam et Zurich.
J. C.
Scénariste pour le cinéma
Outre ses essais et ses romans, Jorge Semprún a été un scénariste de renom pour le cinéma. Il a laissé l'empreinte de sa plume politique sur quelques films majeurs relatant les grands soubresauts du siècle: de La guerre est finie (1966) et Stavisky (1974) d'Alain Resnais à Z (1968) et L'Aveu (1969) de Costa-Gavras, en passant par Les Routes du Sud (1978) de Joseph Losey.
J. C.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 51 (juillet-août 2011) . - p. 86Réservation
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