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67 - janvier-mars 2014 [texte imprimé] . - 2014 . - 12 p. : ill. ; 42 x 30 cm.
Langues : Français (fre)
[n° ou bulletin]
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Exemplaires(2)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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| 48991 | AID | Périodique | Libre-accès | Périodiques | Exclu du prêt |
| 48990 | AID | Périodique | Libre-accès | Périodiques | Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierÉlections ou tirage au sort ? Aristocratie ou démocratie ? / Olivier Starquit in Aide-Mémoire, 67 (janvier-mars 2014)
Langues : Français (fre)
in Aide-Mémoire > 67 (janvier-mars 2014) . - p. 1, 6-7
Catégories : 321.7 Démocratie / Démocratisation
324 Elections PlébiscitesRésumé : « Le peuple élu pense être libre, il se trompe fort, il ne l’est que durant l’élection des membres du Parlement ; sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien. »
(Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social)
Dans son dernier ouvrage, David Van Reybrouck, essayiste flamand, auteur de Congo et initiateur du G1000 en Belgique, poursuit sur sa lancée et s’attaque au système électif représentatif. En effet, le titre de son ouvrage en néerlandais s’intitule tout simplement « Contre les élections ».En ligne : http://www.territoires-memoire.be/se-documenter/revue-aide-memoire/am-les-dernie [...] Format de la ressource électronique : Article en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
inAide-Mémoire > 67 (janvier-mars 2014) . - p. 1, 6-7
Titre : Élections ou tirage au sort ? Aristocratie ou démocratie ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Starquit, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1, 6-7 Langues : Français (fre) Catégories : 321.7 Démocratie / Démocratisation
324 Elections PlébiscitesRésumé : « Le peuple élu pense être libre, il se trompe fort, il ne l’est que durant l’élection des membres du Parlement ; sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien. »
(Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social)
Dans son dernier ouvrage, David Van Reybrouck, essayiste flamand, auteur de Congo et initiateur du G1000 en Belgique, poursuit sur sa lancée et s’attaque au système électif représentatif. En effet, le titre de son ouvrage en néerlandais s’intitule tout simplement « Contre les élections ».En ligne : http://www.territoires-memoire.be/se-documenter/revue-aide-memoire/am-les-dernie [...] Format de la ressource électronique : Article en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires(2)
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Langues : Français (fre)
in Aide-Mémoire > 67 (janvier-mars 2014) . - p. 1, 6-7
Catégories : 329.18(494) MCG (Mouvement des citoyens genevois)
Elections Suisse 2013Résumé : Dimanche 6 octobre 2013, le Mouvement citoyens[1] genevois (MCG) a remporté un joli succès aux élections cantonales. Ce parti n'est âgé que de huit ans et sa progression est foudroyante.
En 2005, quelques mois seulement après sa création, il remporte neuf sièges sur cent au Grand Conseil (pouvoir législatif du Canton de Genève)[2]. Eric Stauffer, son candidat pour le Conseil d'État (pouvoir exécutif), termine en neuvième position (les sept premiers sont élus), loin derrière les candidats des principaux partis mais devant ceux de l'Union démocratique du centre (UDC). En 2009, le MCG remporte dix-sept sièges au Grand Conseil. Il présente cette fois-ci deux candidats pour le Conseil d'État : Mauro Poggia, au profil plus consensuel et moins provocateur que son colistier, se classe en neuvième position et Eric Stauffer en dixième. Le candidat UDC est loin derrière les deux hommes.
Ce dimanche 6 octobre 2013, donc, le MCG a encore progressé, obtenant vingt sièges au Grand Conseil. L'élection du Conseil d'État se déroule désormais en deux tours. Au premier tour, Mauro Poggia s'est classé en sixième position et Eric Stauffer est huitième. Des candidats de partis déjà présents au Conseil d'État sont derrière eux. Finalement, Mauro Poggia sera élu au Conseil d’État de Genève. Trois partis de droite avaient choisi de faire alliance dès le premier tour et ont ainsi placé leurs cinq candidats en tête. La gauche ne s'est réunie qu'à l'occasion du second tour. Le MCG, quant à lui, présentait à cette occasion ses deux candidats, aux côtés de l'UDC Céline Amaudruz. Ensembles, l'UDC et le MCG représentent près d'un tiers du Grand Conseil. Pourtant, le parti qui nous intéresse ici refuse d'être classé à l'extrême droite. Nous allons revenir sur ses origines avant d'analyser son discours.
+ historique
+ thèmesEn ligne : http://www.territoires-memoire.be/se-documenter/revue-aide-memoire/am-les-dernie [...] Format de la ressource électronique : Article en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
inAide-Mémoire > 67 (janvier-mars 2014) . - p. 1, 6-7
Titre : Mouvement citoyens genevois, qui es-tu ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Sébastien Chazaud, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 1, 6-7 Langues : Français (fre) Catégories : 329.18(494) MCG (Mouvement des citoyens genevois)
Elections Suisse 2013Résumé : Dimanche 6 octobre 2013, le Mouvement citoyens[1] genevois (MCG) a remporté un joli succès aux élections cantonales. Ce parti n'est âgé que de huit ans et sa progression est foudroyante.
En 2005, quelques mois seulement après sa création, il remporte neuf sièges sur cent au Grand Conseil (pouvoir législatif du Canton de Genève)[2]. Eric Stauffer, son candidat pour le Conseil d'État (pouvoir exécutif), termine en neuvième position (les sept premiers sont élus), loin derrière les candidats des principaux partis mais devant ceux de l'Union démocratique du centre (UDC). En 2009, le MCG remporte dix-sept sièges au Grand Conseil. Il présente cette fois-ci deux candidats pour le Conseil d'État : Mauro Poggia, au profil plus consensuel et moins provocateur que son colistier, se classe en neuvième position et Eric Stauffer en dixième. Le candidat UDC est loin derrière les deux hommes.
Ce dimanche 6 octobre 2013, donc, le MCG a encore progressé, obtenant vingt sièges au Grand Conseil. L'élection du Conseil d'État se déroule désormais en deux tours. Au premier tour, Mauro Poggia s'est classé en sixième position et Eric Stauffer est huitième. Des candidats de partis déjà présents au Conseil d'État sont derrière eux. Finalement, Mauro Poggia sera élu au Conseil d’État de Genève. Trois partis de droite avaient choisi de faire alliance dès le premier tour et ont ainsi placé leurs cinq candidats en tête. La gauche ne s'est réunie qu'à l'occasion du second tour. Le MCG, quant à lui, présentait à cette occasion ses deux candidats, aux côtés de l'UDC Céline Amaudruz. Ensembles, l'UDC et le MCG représentent près d'un tiers du Grand Conseil. Pourtant, le parti qui nous intéresse ici refuse d'être classé à l'extrême droite. Nous allons revenir sur ses origines avant d'analyser son discours.
+ historique
+ thèmesEn ligne : http://www.territoires-memoire.be/se-documenter/revue-aide-memoire/am-les-dernie [...] Format de la ressource électronique : Article en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires(2)
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in Aide-Mémoire > 67 (janvier-mars 2014) . - p. 4
Catégories : 329.18 Tendance d'extrême droite
33 Economie politique et sociale
336 Finances
339.7 Finances internationalesRésumé : Si, dans le champ politique, l’extrême droite reste tant bien que mal circonscrite par des moyens tels que le cordon sanitaire en Belgique, par exemple, il n’en va pas de même dans le monde économique où une idéologie profondément inégalitariste et fascistoïde a pris le pouvoir depuis longtemps. Focus sur ce nouveau « fascisme en col blanc ».
Paul Jorion est anthropologue et sociologue, Docteur en Sciences Sociales de l’Université Libre de Bruxelles. Titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), il est également chroniqueur au Monde-Économie. Il a été enseignant aux universités de Bruxelles, Cambridge et Paris VIII avant de devenir trader pour une banque française, puis pour le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix de 1998 à 2007.
Depuis 2007, Paul Jorion anime « Le Blog de Paul Jorion », un blog particulièrement fréquenté qui dissèque l’actualité de la crise et éclaire les faits à la lumière de ses multiples expériences d’anthropologue et d’ancien trader. Ses principaux ouvrages sont : La crise du capitalisme américain (La Découverte 2007 ; Le Croquant 2009), L’argent, mode d’emploi (Fayard 2009), Comment la vérité et la réalité furent inventées (Gallimard 2009), Le prix (Le Croquant 2010), Le capitalisme à l’agonie (Fayard 2011) et Misère de la pensée économique (Fayard 2012).En ligne : http://www.territoires-memoire.be/se-documenter/revue-aide-memoire/am-les-dernie [...] Format de la ressource électronique : Article en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
inAide-Mémoire > 67 (janvier-mars 2014) . - p. 4
Titre : Démocratie et extrême droite économique : entretien Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul Jorion, Personne interviewée ; Julien Paulus, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 4 Langues : Français (fre) Catégories : 329.18 Tendance d'extrême droite
33 Economie politique et sociale
336 Finances
339.7 Finances internationalesRésumé : Si, dans le champ politique, l’extrême droite reste tant bien que mal circonscrite par des moyens tels que le cordon sanitaire en Belgique, par exemple, il n’en va pas de même dans le monde économique où une idéologie profondément inégalitariste et fascistoïde a pris le pouvoir depuis longtemps. Focus sur ce nouveau « fascisme en col blanc ».
Paul Jorion est anthropologue et sociologue, Docteur en Sciences Sociales de l’Université Libre de Bruxelles. Titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), il est également chroniqueur au Monde-Économie. Il a été enseignant aux universités de Bruxelles, Cambridge et Paris VIII avant de devenir trader pour une banque française, puis pour le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix de 1998 à 2007.
Depuis 2007, Paul Jorion anime « Le Blog de Paul Jorion », un blog particulièrement fréquenté qui dissèque l’actualité de la crise et éclaire les faits à la lumière de ses multiples expériences d’anthropologue et d’ancien trader. Ses principaux ouvrages sont : La crise du capitalisme américain (La Découverte 2007 ; Le Croquant 2009), L’argent, mode d’emploi (Fayard 2009), Comment la vérité et la réalité furent inventées (Gallimard 2009), Le prix (Le Croquant 2010), Le capitalisme à l’agonie (Fayard 2011) et Misère de la pensée économique (Fayard 2012).En ligne : http://www.territoires-memoire.be/se-documenter/revue-aide-memoire/am-les-dernie [...] Format de la ressource électronique : Article en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires(2)
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in Aide-Mémoire > 67 (janvier-mars 2014) . - p. 5
Catégories : 32(83) Politique du Chili
329 Mouvements/Partis politiques
37:17 Travail de Mémoire
94(83) Histoire du ChiliEn ligne : http://www.territoires-memoire.be/se-documenter/revue-aide-memoire/am-les-dernie [...] Format de la ressource électronique : Article en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
inAide-Mémoire > 67 (janvier-mars 2014) . - p. 5
Titre : Les commémorations du 40e anniversaire du coup d’État militaire au Chili : le renouveau des mouvements sociaux suivi de la révolte de la mémoire subalterne et l’ « explosion de(s) mémoire(s) » Type de document : texte imprimé Auteurs : Gilles Rahier (1983-....), Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 5 Langues : Français (fre) Catégories : 32(83) Politique du Chili
329 Mouvements/Partis politiques
37:17 Travail de Mémoire
94(83) Histoire du ChiliEn ligne : http://www.territoires-memoire.be/se-documenter/revue-aide-memoire/am-les-dernie [...] Format de la ressource électronique : Article en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires(2)
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in Aide-Mémoire > 67 (janvier-mars 2014) . - p. 8
Catégories : 070 Presse Journalisme Médias
94(100)"1933/45" Terezin (Theresienstadt) (Tchécoslovaquie)
94(100)"1933/45":323.26 Résistance dans les Camps NazisRésumé : Nous le savons bien maintenant, le système nazi a utilisé la ville-ghetto de Terezin pour sa propagande. Il y a « encouragé » les arts, musicaux surtout : cinquante-cinq représentations de l’opéra de Hans Krasa Brundibar, des soirées « festives » ou de nombreuses saynètes comiques ont été organisées. Les enfants pouvaient dessiner plus ou moins librement, d’autres écrivaient des poèmes. On le sait moins, mais derrière ces activités, tolérées ou encouragées, entre les murs du bâtiment L-417 destiné aux garçons, un hebdomadaire clandestin vit le jour : Vedem. En ligne : http://www.territoires-memoire.be/se-documenter/revue-aide-memoire/am-les-dernie [...] Format de la ressource électronique : Article en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
inAide-Mémoire > 67 (janvier-mars 2014) . - p. 8
Titre : Vedem : « En tête ! » Type de document : texte imprimé Auteurs : Raphaël Schraepen, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 8 Langues : Français (fre) Catégories : 070 Presse Journalisme Médias
94(100)"1933/45" Terezin (Theresienstadt) (Tchécoslovaquie)
94(100)"1933/45":323.26 Résistance dans les Camps NazisRésumé : Nous le savons bien maintenant, le système nazi a utilisé la ville-ghetto de Terezin pour sa propagande. Il y a « encouragé » les arts, musicaux surtout : cinquante-cinq représentations de l’opéra de Hans Krasa Brundibar, des soirées « festives » ou de nombreuses saynètes comiques ont été organisées. Les enfants pouvaient dessiner plus ou moins librement, d’autres écrivaient des poèmes. On le sait moins, mais derrière ces activités, tolérées ou encouragées, entre les murs du bâtiment L-417 destiné aux garçons, un hebdomadaire clandestin vit le jour : Vedem. En ligne : http://www.territoires-memoire.be/se-documenter/revue-aide-memoire/am-les-dernie [...] Format de la ressource électronique : Article en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires(2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48991 AID Périodique Libre-accès Périodiques Exclu du prêt 48990 AID Périodique Libre-accès Périodiques Exclu du prêt
Langues : Français (fre)
in Aide-Mémoire > 67 (janvier-mars 2014) . - p. 10
Catégories : 316.47 Relation sociale . Violence . Torture Résumé : Article complet :
« Staline est trop brutal », peut-on lire dans ce qui est communément appelé le « testament de Lénine » et qui est en réalité un ensemble de notes dictées par le dirigeant historique de la Révolution d'octobre, gravement malade, à ses secrétaires entre le 23 décembre 1922 et le 4 janvier 1923. Il est peu de figures aussi tristement emblématiques de la violence ayant marqué d'une empreinte indélébile cet « âge des extrêmes » que fut, selon le titre d'un ouvrage d'Eric J. Hobsbawm, le XXe siècle. Il y eut Hitler bien sûr, un summum en l'espèce, et quelques autres qui laissèrent leurs traces sanguinaires dans la mémoire collective.
Mais c'est le « Petit Père des peuples » et le Fürher qui sont restés les figures les plus représentatives de la « brutalisation » d'un passé qui peine à passer, en réalité. Pour George L. Mosse, inventeur de ce jeune concept qu'il applique avant tout à la vie politique d'outre-Rhin des années 1920 et 1930, tout commence à cet égard avec la Première Guerre mondiale. Ce conflit apocalyptique, qui a jeté les unes contre les autres les nations dans une rivalité meurtrière inconnue jusque-là, a façonné comme jamais le Vieux Continent. Elle a constitué en quelque sorte la catastrophe inaugurale ou la matrice d'où sortiront le communisme stalinien et le couple infernal fascisme-nazisme. Point de vue qu'illustre le titre français du livre fondateur de cet historien américain d'origine allemande : De la Grande Guerre aux totalitarismes. La brutalisation des sociétés européennes (Hachette littératures, 1999).
Dès août 1914 commencent les exactions, des troupes allemandes en l'occurrence, sur la population civile belge sans défense. Plusieurs villes du pays se transforment ainsi en stations d'un véritable chemin d'épouvante : Visé, aux premiers jours de l'invasion, où 600 maisons deviennent la proie des flammes tandis que près de 40 habitants y sont tués et plus de 600 déportés en Allemagne ; Aerschot le 19 août, où le bourgmestre et son fils sont fusillés et 150 concitoyens exécutés ; Liège où le 20 août, sur la place de l'Université – l'actuelle place du XX-Août –, une vingtaine de maisons sont mises à feu et 17 personnes fusillées ; Tamines où, le 22 août, 400 personnes sont fauchées par des mitrailleuses et achevées à coups de baïonnettes ; Dinant, où le centre-ville et la collégiale sont incendiés le 23 août et 674 personnes abattues, tandis que 410 de ses habitants seront déportés vers Kassel ; Louvain livrée au pillage, où la bibliothèque universitaire part en fumée à partir du 25 août.
Sinistre martyrologe dont furent rendus responsables ceux qu'on comparait volontiers à des hordes de Huns dans le premier mois des hostilités déjà. Le stéréotype, surgi du fond des âges et qui avait notamment cours chez les Britanniques évoquant à propos des Teutons l'image du chef Attila, on le retrouve en 1915 sous la plume d'un poète français du nom d'Adolphe Gysin : « Pour chasser la bête immonde,/S'il le faut, on ira tous!/Qu'on se le dise à la ronde/[...] S'il faut à la baïonnette/Charger les Huns au poil roux,/Nous irons comme à la fête. » Tout cela, comme on sait, s'est terminé dans un effroyable carnage où La Faucheuse fut durablement épaulée par la folie nationaliste des hommes. Et dans les régions que la furie guerrière dévasta, seuls subsistent aujourd'hui – comme souvenir de toute une jeunesse européenne tombée au champ d'horreur – de modestes tombes, sagement alignées dans des cimetières où le silence a remplacé pour toujours le vacarme des armes. Bilan terrifiant donc de celle dont on avait espéré qu'elle serait la « der des ders » : près de dix millions de morts, sans compter le nombre incalculable de blessés dont au moins un tiers d'infirmes (mutilés, gazés, « gueules cassées »).
C'est dire combien les mutins de 1917 doivent trouver leur juste place dans les mises en scène que va susciter cette année la commémoration de la guerre 14-18! Leur refus de poursuivre la sinistre boucherie qui avait procédé à l'animalisation de l'adversaire était marqué du sceau de l'humanité. Comme quoi, il est des rébellions salutaires : les oublier ne ferait que rendre vain le rituel du souvenir.En ligne : http://www.territoires-memoire.be/se-documenter/revue-aide-memoire/am-les-dernie [...] Format de la ressource électronique : Article en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
inAide-Mémoire > 67 (janvier-mars 2014) . - p. 10
Titre : Brutalisation (Mots) Type de document : texte imprimé Auteurs : Henri Deleersnijder (1941-....), Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 10 Langues : Français (fre) Catégories : 316.47 Relation sociale . Violence . Torture Résumé : Article complet :
« Staline est trop brutal », peut-on lire dans ce qui est communément appelé le « testament de Lénine » et qui est en réalité un ensemble de notes dictées par le dirigeant historique de la Révolution d'octobre, gravement malade, à ses secrétaires entre le 23 décembre 1922 et le 4 janvier 1923. Il est peu de figures aussi tristement emblématiques de la violence ayant marqué d'une empreinte indélébile cet « âge des extrêmes » que fut, selon le titre d'un ouvrage d'Eric J. Hobsbawm, le XXe siècle. Il y eut Hitler bien sûr, un summum en l'espèce, et quelques autres qui laissèrent leurs traces sanguinaires dans la mémoire collective.
Mais c'est le « Petit Père des peuples » et le Fürher qui sont restés les figures les plus représentatives de la « brutalisation » d'un passé qui peine à passer, en réalité. Pour George L. Mosse, inventeur de ce jeune concept qu'il applique avant tout à la vie politique d'outre-Rhin des années 1920 et 1930, tout commence à cet égard avec la Première Guerre mondiale. Ce conflit apocalyptique, qui a jeté les unes contre les autres les nations dans une rivalité meurtrière inconnue jusque-là, a façonné comme jamais le Vieux Continent. Elle a constitué en quelque sorte la catastrophe inaugurale ou la matrice d'où sortiront le communisme stalinien et le couple infernal fascisme-nazisme. Point de vue qu'illustre le titre français du livre fondateur de cet historien américain d'origine allemande : De la Grande Guerre aux totalitarismes. La brutalisation des sociétés européennes (Hachette littératures, 1999).
Dès août 1914 commencent les exactions, des troupes allemandes en l'occurrence, sur la population civile belge sans défense. Plusieurs villes du pays se transforment ainsi en stations d'un véritable chemin d'épouvante : Visé, aux premiers jours de l'invasion, où 600 maisons deviennent la proie des flammes tandis que près de 40 habitants y sont tués et plus de 600 déportés en Allemagne ; Aerschot le 19 août, où le bourgmestre et son fils sont fusillés et 150 concitoyens exécutés ; Liège où le 20 août, sur la place de l'Université – l'actuelle place du XX-Août –, une vingtaine de maisons sont mises à feu et 17 personnes fusillées ; Tamines où, le 22 août, 400 personnes sont fauchées par des mitrailleuses et achevées à coups de baïonnettes ; Dinant, où le centre-ville et la collégiale sont incendiés le 23 août et 674 personnes abattues, tandis que 410 de ses habitants seront déportés vers Kassel ; Louvain livrée au pillage, où la bibliothèque universitaire part en fumée à partir du 25 août.
Sinistre martyrologe dont furent rendus responsables ceux qu'on comparait volontiers à des hordes de Huns dans le premier mois des hostilités déjà. Le stéréotype, surgi du fond des âges et qui avait notamment cours chez les Britanniques évoquant à propos des Teutons l'image du chef Attila, on le retrouve en 1915 sous la plume d'un poète français du nom d'Adolphe Gysin : « Pour chasser la bête immonde,/S'il le faut, on ira tous!/Qu'on se le dise à la ronde/[...] S'il faut à la baïonnette/Charger les Huns au poil roux,/Nous irons comme à la fête. » Tout cela, comme on sait, s'est terminé dans un effroyable carnage où La Faucheuse fut durablement épaulée par la folie nationaliste des hommes. Et dans les régions que la furie guerrière dévasta, seuls subsistent aujourd'hui – comme souvenir de toute une jeunesse européenne tombée au champ d'horreur – de modestes tombes, sagement alignées dans des cimetières où le silence a remplacé pour toujours le vacarme des armes. Bilan terrifiant donc de celle dont on avait espéré qu'elle serait la « der des ders » : près de dix millions de morts, sans compter le nombre incalculable de blessés dont au moins un tiers d'infirmes (mutilés, gazés, « gueules cassées »).
C'est dire combien les mutins de 1917 doivent trouver leur juste place dans les mises en scène que va susciter cette année la commémoration de la guerre 14-18! Leur refus de poursuivre la sinistre boucherie qui avait procédé à l'animalisation de l'adversaire était marqué du sceau de l'humanité. Comme quoi, il est des rébellions salutaires : les oublier ne ferait que rendre vain le rituel du souvenir.En ligne : http://www.territoires-memoire.be/se-documenter/revue-aide-memoire/am-les-dernie [...] Format de la ressource électronique : Article en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires(2)
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Catégories : 929 Hoornaert, Paul (....-1944)
94(493)"1939/45" Résistance Belgique
94(493)"1939/45" Légion NationaleRésumé : Si l’importance du rôle tenu par les communistes dans la Résistance leur permit de s’appeler le « parti des fusiliers » au lendemain de la guerre et qu’il est évident que ce soit principalement la classe ouvrière qui se soit opposée au fascisme, la réalité de la Résistance est bien plus complexe. C’est ainsi qu’une résistance de droite a existé. Focus sur celle-ci à travers le parcours étonnant d’un avocat liégeois qui, à l’origine d’un parti fasciste en Belgique, terminera dans les camps de concentration nazis et dont une plaque commémore la mémoire au cœur de Liège : Paul Hoornaert En ligne : http://www.territoires-memoire.be/se-documenter/revue-aide-memoire/am-les-dernie [...] Format de la ressource électronique : Article en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
inAide-Mémoire > 67 (janvier-mars 2014) . - p. 11
Titre : Un résistant d’extrême droite Type de document : texte imprimé Auteurs : Julien Dohet (1975-....), Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 11 Langues : Français (fre) Catégories : 929 Hoornaert, Paul (....-1944)
94(493)"1939/45" Résistance Belgique
94(493)"1939/45" Légion NationaleRésumé : Si l’importance du rôle tenu par les communistes dans la Résistance leur permit de s’appeler le « parti des fusiliers » au lendemain de la guerre et qu’il est évident que ce soit principalement la classe ouvrière qui se soit opposée au fascisme, la réalité de la Résistance est bien plus complexe. C’est ainsi qu’une résistance de droite a existé. Focus sur celle-ci à travers le parcours étonnant d’un avocat liégeois qui, à l’origine d’un parti fasciste en Belgique, terminera dans les camps de concentration nazis et dont une plaque commémore la mémoire au cœur de Liège : Paul Hoornaert En ligne : http://www.territoires-memoire.be/se-documenter/revue-aide-memoire/am-les-dernie [...] Format de la ressource électronique : Article en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires(2)
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