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Aux origines de la consommation engagée : la Ligue sociale d'acheteurs (1902-1914) / MARIE-EMMANUELLE CHESSEL in Vingtième siècle, 77 (janvier-mars 2003)
[article] Aux origines de la consommation engagée : la Ligue sociale d'acheteurs (1902-1914) [texte imprimé] / MARIE-EMMANUELLE CHESSEL . - 2003 . - pp. 95 - 108.
Langues : Français (fre)
in Vingtième siècle > 77 (janvier-mars 2003) . - pp. 95 - 108
Catégories : (44) France
06.05 Associations : actions, actes et organisation
061.2 Institutions privées . asbl . Associations . ONG Organisation non-gouvernementale
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
33(44) Economie politique et sociale de la France
366 Consumérisme. Problèmes relatifs à la consommation et aux consommateurs
94(44)"19" Histoire de France au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Aux origines de la consommation engagée : la Ligue sociale d'acheteurs (1902-1914) Type de document : texte imprimé Auteurs : MARIE-EMMANUELLE CHESSEL Année de publication : 2003 Article en page(s) : pp. 95 - 108 Langues : Français (fre) Catégories : (44) France
06.05 Associations : actions, actes et organisation
061.2 Institutions privées . asbl . Associations . ONG Organisation non-gouvernementale
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
33(44) Economie politique et sociale de la France
366 Consumérisme. Problèmes relatifs à la consommation et aux consommateurs
94(44)"19" Histoire de France au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Vingtième siècle > 77 (janvier-mars 2003) . - pp. 95 - 108Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 31188/1 P/3924 Périodique Réserve Périodiques Disponible
[article] Où en est l'éducation permanente ? [texte imprimé] / Thibauld Moulaert, Directeur de publication ; Pierre Reman, Directeur de publication . - 2007 . - pp. 16-70.
Langues : Français (fre)
in La Revue Nouvelle > 11 (novembre 2007) . - pp. 16-70
Catégories : 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
32(493=40) Politique de la Wallonie / Communauté française de Belgique
33(493=40) Economie politique et sociale de la Wallonie / Communauté française de Belgique
37(091) Histoire de l'éducation
371 Organisation de l'éducation et de l'enseignement
374 Formation continuée / Education permanenteRésumé : Sommaire :
- Où en est l’éducation permanente ? / Pierre Reman, Thibauld Moulaert
- Paysage mouvant, réforme oblique / Thomas Lemaigre
Il y a cinq ans, le monde de l’éducation permanente ne se rend pas encore compte à quel point il a raison de s’émouvoir de la réforme annoncée par le ministre Demotte sous le slogan maladroit d’en finir avec les « branches mortes ». Le texte qui se prépare va, sous ses airs de continuité, amener quelques changements significatifs par rapport à son ancêtre de 1976. Le premier d’entre eux tient dans le lifting imposé à la définition même de l’éducation permanente. Les autres changements tiennent à ce que le monde et le secteur sont devenus en un tiers de siècle - mais il n’est pas encore sûr qu’ils aient lieu.
- Un si joli petit couple (mixte) / Pierre Georis
Si éducation permanente et insertion socioprofessionnelle (ISP) doivent faire couple, à tout le moins relèvent-ils du couple mixte. Faut-il y renoncer, au nom de la difficulté à marier des cultures si différentes ? « Évidemment oui », répondront les uns. Il n’y aurait que qui se ressemble qui s’assemblerait bien. En l’occurrence, les différences dans les démarches respectives seraient trop grandes ; le plan malin pour l’efficacité serait de centrer les initiatives d’insertion sur leur « core business », la meilleure qualification professionnelle des chômeurs pour améliorer leur probabilité d’accès à l’emploi. « Bien sûr que non », rétorqueront les autres. Ce n’est pas parce qu’on se place dans une démarche d’accès à l’emploi que perdent de leur légitimité la formation à la vie sociale, l’objectif de pouvoir former les personnes aussi à un présent et un futur de citoyens critiques, responsables et « participants » à la vie collective dans toutes ses dimensions.
- Insertion individuelle ou émancipation collective ? / Michel Goffin
Depuis le décret de 1976 qui reconnaissait l’éducation permanente, les réalités sociales, économiques et culturelles se sont transformées, ce qui n’est pas sans incidence sur les modalités de concrétisation de l’éducation tout au long de la vie. De l’éducation permanente entendue comme construction d’un projet de changement social, on est passé à une logique de formation dans une perspective de lutte contre le chômage. Pourtant, le souffle du projet émancipateur initial pourrait questionner les références actuelles - qu’est-ce qu’un emploi convenable_ ?, par exemple - et inspirer une nouvelle conception de l’éducation populaire et de nouvelles formes d’associations.
- Action syndicale et éducation permanente : des enjeux croisés / Thierry Dock, Thierry Jacques
L’éducation permanente trouve son origine dans les luttes du mouvement ouvrier. Elle permet une libération collective du monde du travail qui participe de la démocratie culturelle. Les liens étroits entre les mouvements associatifs qui prennent en charge cet outil essentiel et les organisations syndicales doivent être maintenus parce que la nécessaire interaction de l’une et de l’autre assure la pérennité de chacune.
- Un printemps pour l’éducation permanente ? / Georges Liénard, Albert Bastenier
La question de savoir si l’on assistera ou non à un véritable printemps de l’éducation permanente ne dépend pas seulement du problème de son financement. Elle concerne aussi - et peut-être surtout - la conception que l’on se fait de son rôle social. Et si son histoire passée la rend indissociable de l’inspiration progressiste des mouvements sociaux qui l’ont portée, elle n’est toutefois appropriable par personne parce que son champ d’intervention est lui-même un lieu de pouvoir et de luttes pour sa définition. L’évocation de trois domaines actuels d’intervention possible pour l’éducation permanente - la fragmentation de l’espace public, l’égalité entre les hommes et les femmes, les tensions propres aux sociétés multiculturelles - illustre en quoi les exigences d’intégration et d’émancipation sont les deux pôles en tension qui doivent structurer la réflexion sur l’éducation permanente.
- D’un décret à l’autre / Jean-Pierre Nossent
Les éducateurs permanents sont-ils les agitateurs de sens, les bricoleurs de rêves, les créateurs de social qui prennent à bras-le-corps des questions comme les conditions matérielles d’existence et l’épanouissement intellectuel nécessaires à la citoyenneté locale et mondiale ? La mécanique de l’éducation permanente est simple : autoéducation, c’est-à-dire construction de pouvoirs et, en conséquence, de savoirs. En ce sens, l’éducation permanente peut-elle être le monopole d’organisations ou doit-on parier qu’elle continuera à inventer son histoire hors des sentiers battus ? Le décret de 2003 le permettra-t-il ?
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Où en est l'éducation permanente ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Thibauld Moulaert, Directeur de publication ; Pierre Reman, Directeur de publication Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 16-70 Langues : Français (fre) Catégories : 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
32(493=40) Politique de la Wallonie / Communauté française de Belgique
33(493=40) Economie politique et sociale de la Wallonie / Communauté française de Belgique
37(091) Histoire de l'éducation
371 Organisation de l'éducation et de l'enseignement
374 Formation continuée / Education permanenteRésumé : Sommaire :
- Où en est l’éducation permanente ? / Pierre Reman, Thibauld Moulaert
- Paysage mouvant, réforme oblique / Thomas Lemaigre
Il y a cinq ans, le monde de l’éducation permanente ne se rend pas encore compte à quel point il a raison de s’émouvoir de la réforme annoncée par le ministre Demotte sous le slogan maladroit d’en finir avec les « branches mortes ». Le texte qui se prépare va, sous ses airs de continuité, amener quelques changements significatifs par rapport à son ancêtre de 1976. Le premier d’entre eux tient dans le lifting imposé à la définition même de l’éducation permanente. Les autres changements tiennent à ce que le monde et le secteur sont devenus en un tiers de siècle - mais il n’est pas encore sûr qu’ils aient lieu.
- Un si joli petit couple (mixte) / Pierre Georis
Si éducation permanente et insertion socioprofessionnelle (ISP) doivent faire couple, à tout le moins relèvent-ils du couple mixte. Faut-il y renoncer, au nom de la difficulté à marier des cultures si différentes ? « Évidemment oui », répondront les uns. Il n’y aurait que qui se ressemble qui s’assemblerait bien. En l’occurrence, les différences dans les démarches respectives seraient trop grandes ; le plan malin pour l’efficacité serait de centrer les initiatives d’insertion sur leur « core business », la meilleure qualification professionnelle des chômeurs pour améliorer leur probabilité d’accès à l’emploi. « Bien sûr que non », rétorqueront les autres. Ce n’est pas parce qu’on se place dans une démarche d’accès à l’emploi que perdent de leur légitimité la formation à la vie sociale, l’objectif de pouvoir former les personnes aussi à un présent et un futur de citoyens critiques, responsables et « participants » à la vie collective dans toutes ses dimensions.
- Insertion individuelle ou émancipation collective ? / Michel Goffin
Depuis le décret de 1976 qui reconnaissait l’éducation permanente, les réalités sociales, économiques et culturelles se sont transformées, ce qui n’est pas sans incidence sur les modalités de concrétisation de l’éducation tout au long de la vie. De l’éducation permanente entendue comme construction d’un projet de changement social, on est passé à une logique de formation dans une perspective de lutte contre le chômage. Pourtant, le souffle du projet émancipateur initial pourrait questionner les références actuelles - qu’est-ce qu’un emploi convenable_ ?, par exemple - et inspirer une nouvelle conception de l’éducation populaire et de nouvelles formes d’associations.
- Action syndicale et éducation permanente : des enjeux croisés / Thierry Dock, Thierry Jacques
L’éducation permanente trouve son origine dans les luttes du mouvement ouvrier. Elle permet une libération collective du monde du travail qui participe de la démocratie culturelle. Les liens étroits entre les mouvements associatifs qui prennent en charge cet outil essentiel et les organisations syndicales doivent être maintenus parce que la nécessaire interaction de l’une et de l’autre assure la pérennité de chacune.
- Un printemps pour l’éducation permanente ? / Georges Liénard, Albert Bastenier
La question de savoir si l’on assistera ou non à un véritable printemps de l’éducation permanente ne dépend pas seulement du problème de son financement. Elle concerne aussi - et peut-être surtout - la conception que l’on se fait de son rôle social. Et si son histoire passée la rend indissociable de l’inspiration progressiste des mouvements sociaux qui l’ont portée, elle n’est toutefois appropriable par personne parce que son champ d’intervention est lui-même un lieu de pouvoir et de luttes pour sa définition. L’évocation de trois domaines actuels d’intervention possible pour l’éducation permanente - la fragmentation de l’espace public, l’égalité entre les hommes et les femmes, les tensions propres aux sociétés multiculturelles - illustre en quoi les exigences d’intégration et d’émancipation sont les deux pôles en tension qui doivent structurer la réflexion sur l’éducation permanente.
- D’un décret à l’autre / Jean-Pierre Nossent
Les éducateurs permanents sont-ils les agitateurs de sens, les bricoleurs de rêves, les créateurs de social qui prennent à bras-le-corps des questions comme les conditions matérielles d’existence et l’épanouissement intellectuel nécessaires à la citoyenneté locale et mondiale ? La mécanique de l’éducation permanente est simple : autoéducation, c’est-à-dire construction de pouvoirs et, en conséquence, de savoirs. En ce sens, l’éducation permanente peut-elle être le monopole d’organisations ou doit-on parier qu’elle continuera à inventer son histoire hors des sentiers battus ? Le décret de 2003 le permettra-t-il ?
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in La Revue Nouvelle > 11 (novembre 2007) . - pp. 16-70Exemplaires
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Où en est l'éducation permanente ? IntroductionURL Où va l’Ukraine ? in La Revue Nouvelle, 10 (octobre 2006)
[article] Où va l’Ukraine ? [texte imprimé] . - 2006 . - pp. 2-61.
Langues : Français (fre)
in La Revue Nouvelle > 10 (octobre 2006) . - pp. 2-61
Catégories : 32(4) Politique Union Européenne
32(47) Politique de la Russie
32(477) Politique de l'Ukraine
327 Relations internationales
33(477) Economie politique et sociale de l'Ukraine
Famine en Ukraine "Holodomor" (1932-1933, URSS)Résumé : Sommaire :
Intro — Donat Carlier, Bernard De Backer, Aude Merlin
Voyage au pays des deux rives — Bernard De Backer
L’Ukraine, « carrefour des empires disparus », est une plaine immense divisée en deux par le fleuve Dniepr, s’étirant d’est en ouest sur près de quinze cents kilomètres. Des millions de ruraux, souvent âgés, y pratiquent une agriculture de subsistance sur des lopins cultivés à la seule force humaine ou animale. Quinze ans après la chute du communisme, les champs kolkhoziens paraissent en déshérence, la jeunesse partie vers les villes. À l’Ouest, ce sont souvent des citées anciennes qui ravalent leurs façades polonaises ou austro-hongroises. À l’Est, les centres urbains offrent de grands ensembles constructivistes et staliniens, les industries parsèment le paysage du Donbass où flotte une odeur de houille et d’acier. Au Centre-Nord, Kiev étend sa puissance retrouvée sur les deux rives du Dniepr. Si le développement de la « ville aux têtes dorées » est impressionnant, un mouvement similaire semble gagner le pays à petits pas. Atteindra-t-il les campagnes avant que la dernière babouchka ne repose dans un cimetière fleuri de lupins, à l’ombre des églises en bois et des pylônes où se posent les cigognes ?
Réformes : blocages, continuités et ruptures — Boris Najman
En dépit de l’indépendance, les réformes sociales et économiques ont été difficiles à mettre en oeuvre en raison des pesanteurs héritées du système soviétique, de l’importance du secteur informel, des lobbys et de l’absence d’un État de droit et d’un pouvoir judiciaire indépendant. Si les blocages sont internes, l’Union européenne porte également une part de responsabilité en ne fixant pas de date d’échéance pour l’intégration dans l’Union et en n’investissant pas dans les institutions d’un État de droit.
Amertume de la société civile, consolidation de la démocratie — Arnaud Dubien
La politique ukrainienne nous est devenue curieusement proche depuis la Révolution orange. Elle est évidemment plus complexe que ce que peuvent en dire quelques flashs aux infos. À travers les méandres de la vie politique ukrainienne, on voit poindre les signes d’une consolidation démocratique en Ukraine ; mais également le risque d’un découragement de la société civile, voire le ressentiment de certains de ses segments envers la coalition orange. La pression de la population a pourtant été décisive pour amorcer le mouvement de réforme politique, tant il est vrai qu’au-delà de sa diversité et de ses divisions, la société est, à maints égards, en avance sur ses représentants politiques.
Entre Russie et Union européenne — Rafael Calduch Cervera
Depuis son indépendance, l’Ukraine a fait l’expérience de la situation de charnière géostratégique continentale dans laquelle l’a placée la dissolution de l’Union soviétique. Au terme de quinze ans d’histoire qui ont vu s’entremêler l’attraction occidentale (de l’Union européenne et de l’Otan) et l’influence russe, un fragile équilibre propice à la situation intérieure du pays semble s’installer avec la cohabitation au pouvoir d’un président issu de la Révolution orange et d’un Premier ministre « prorusse ».
Quelles perspectives européennes pour l’Ukraine ? — Anne de Tinguy
Le jeu régional à travers lequel il faut comprendre les relations entre l’Union européenne et l’Ukraine est complexe. Si longtemps les réformes nécessaires à un rapprochement avec l’Union sont restées purement déclaratives, toute une série de tendances de fond poussent à ce rapprochement au-delà des positionnements politiques circonstanciels. Mais aujourd’hui, ce sont les États européens eux-mêmes, qui, en se gardant bien d’ouvrir une perspective d’adhésion, même à long terme, privent l’Ukraine d’un puissant ressort dans la transformation de son système politique et économique. C’est que l’Union européenne n’a ni digéré l’élargissement et l’échec de la Constitution ni opéré de choix clair face à une Russie qui cherche à maintenir l’Ukraine dans sa sphère d’influence. Le chantage gazier russe que les pays européens se sont empressés de relayer est à cet égard éclairant. Mais paradoxalement, il pourrait contribuer à détacher un peu plus Kiev de Moscou.
Un verre à moitié vide ou à moitié plein ? — Mykola Riabtchouk
Le bilan des gouvernements oranges de février 2005 à septembre 2006 est mitigé tant dans le domaine économique que politique. Cependant, les acquis sont irréversibles et les tendances démocratiques l’ont emporté. Le retour au pouvoir de Ianoukovitch ralentira certes les réformes indispensables pour envisager l’entrée dans l’Union européenne. Jusqu’ici, l’Union n’a pas manifesté beaucoup d’empressement à ne fût-ce que reconnaitre à l’Ukraine une identité propre, distincte de l’identité russe.
Holodomor 1933 : « le cimetière de la rude école » — Donat Carlier
Chaque année, en novembre, l’Ukraine commémore officiellement la famine de 1932-1933 qu’ils appellent Holodomor ; ce terme provient d’une contraction de « moriti holodom » qui signifie, en ukrainien, « infliger la mort par la faim ». On ne le traduit qu’imparfaitement par l’expression de « Grande famine » habituellement utilisée pour désigner la mort d’environ six millions de personnes en URSS, volontairement affamées par le pouvoir soviétique. Ce crime de masse est pourtant longtemps resté méconnu, quand il n’était pas simplement nié. Si aujourd’hui, les recherches historiques ont pu faire progresser significativement notre connaissance de ces évènements, leur interprétation reste toutefois sujette à débat. Celui-ci tourne essentiellement autour du poids respectif des deux dimensions principales prises par cette tragédie en Ukraine : la destruction de la culture traditionnelle paysanne par la collectivisation et la répression du sentiment national.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Où va l’Ukraine ? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 2-61 Langues : Français (fre) Catégories : 32(4) Politique Union Européenne
32(47) Politique de la Russie
32(477) Politique de l'Ukraine
327 Relations internationales
33(477) Economie politique et sociale de l'Ukraine
Famine en Ukraine "Holodomor" (1932-1933, URSS)Résumé : Sommaire :
Intro — Donat Carlier, Bernard De Backer, Aude Merlin
Voyage au pays des deux rives — Bernard De Backer
L’Ukraine, « carrefour des empires disparus », est une plaine immense divisée en deux par le fleuve Dniepr, s’étirant d’est en ouest sur près de quinze cents kilomètres. Des millions de ruraux, souvent âgés, y pratiquent une agriculture de subsistance sur des lopins cultivés à la seule force humaine ou animale. Quinze ans après la chute du communisme, les champs kolkhoziens paraissent en déshérence, la jeunesse partie vers les villes. À l’Ouest, ce sont souvent des citées anciennes qui ravalent leurs façades polonaises ou austro-hongroises. À l’Est, les centres urbains offrent de grands ensembles constructivistes et staliniens, les industries parsèment le paysage du Donbass où flotte une odeur de houille et d’acier. Au Centre-Nord, Kiev étend sa puissance retrouvée sur les deux rives du Dniepr. Si le développement de la « ville aux têtes dorées » est impressionnant, un mouvement similaire semble gagner le pays à petits pas. Atteindra-t-il les campagnes avant que la dernière babouchka ne repose dans un cimetière fleuri de lupins, à l’ombre des églises en bois et des pylônes où se posent les cigognes ?
Réformes : blocages, continuités et ruptures — Boris Najman
En dépit de l’indépendance, les réformes sociales et économiques ont été difficiles à mettre en oeuvre en raison des pesanteurs héritées du système soviétique, de l’importance du secteur informel, des lobbys et de l’absence d’un État de droit et d’un pouvoir judiciaire indépendant. Si les blocages sont internes, l’Union européenne porte également une part de responsabilité en ne fixant pas de date d’échéance pour l’intégration dans l’Union et en n’investissant pas dans les institutions d’un État de droit.
Amertume de la société civile, consolidation de la démocratie — Arnaud Dubien
La politique ukrainienne nous est devenue curieusement proche depuis la Révolution orange. Elle est évidemment plus complexe que ce que peuvent en dire quelques flashs aux infos. À travers les méandres de la vie politique ukrainienne, on voit poindre les signes d’une consolidation démocratique en Ukraine ; mais également le risque d’un découragement de la société civile, voire le ressentiment de certains de ses segments envers la coalition orange. La pression de la population a pourtant été décisive pour amorcer le mouvement de réforme politique, tant il est vrai qu’au-delà de sa diversité et de ses divisions, la société est, à maints égards, en avance sur ses représentants politiques.
Entre Russie et Union européenne — Rafael Calduch Cervera
Depuis son indépendance, l’Ukraine a fait l’expérience de la situation de charnière géostratégique continentale dans laquelle l’a placée la dissolution de l’Union soviétique. Au terme de quinze ans d’histoire qui ont vu s’entremêler l’attraction occidentale (de l’Union européenne et de l’Otan) et l’influence russe, un fragile équilibre propice à la situation intérieure du pays semble s’installer avec la cohabitation au pouvoir d’un président issu de la Révolution orange et d’un Premier ministre « prorusse ».
Quelles perspectives européennes pour l’Ukraine ? — Anne de Tinguy
Le jeu régional à travers lequel il faut comprendre les relations entre l’Union européenne et l’Ukraine est complexe. Si longtemps les réformes nécessaires à un rapprochement avec l’Union sont restées purement déclaratives, toute une série de tendances de fond poussent à ce rapprochement au-delà des positionnements politiques circonstanciels. Mais aujourd’hui, ce sont les États européens eux-mêmes, qui, en se gardant bien d’ouvrir une perspective d’adhésion, même à long terme, privent l’Ukraine d’un puissant ressort dans la transformation de son système politique et économique. C’est que l’Union européenne n’a ni digéré l’élargissement et l’échec de la Constitution ni opéré de choix clair face à une Russie qui cherche à maintenir l’Ukraine dans sa sphère d’influence. Le chantage gazier russe que les pays européens se sont empressés de relayer est à cet égard éclairant. Mais paradoxalement, il pourrait contribuer à détacher un peu plus Kiev de Moscou.
Un verre à moitié vide ou à moitié plein ? — Mykola Riabtchouk
Le bilan des gouvernements oranges de février 2005 à septembre 2006 est mitigé tant dans le domaine économique que politique. Cependant, les acquis sont irréversibles et les tendances démocratiques l’ont emporté. Le retour au pouvoir de Ianoukovitch ralentira certes les réformes indispensables pour envisager l’entrée dans l’Union européenne. Jusqu’ici, l’Union n’a pas manifesté beaucoup d’empressement à ne fût-ce que reconnaitre à l’Ukraine une identité propre, distincte de l’identité russe.
Holodomor 1933 : « le cimetière de la rude école » — Donat Carlier
Chaque année, en novembre, l’Ukraine commémore officiellement la famine de 1932-1933 qu’ils appellent Holodomor ; ce terme provient d’une contraction de « moriti holodom » qui signifie, en ukrainien, « infliger la mort par la faim ». On ne le traduit qu’imparfaitement par l’expression de « Grande famine » habituellement utilisée pour désigner la mort d’environ six millions de personnes en URSS, volontairement affamées par le pouvoir soviétique. Ce crime de masse est pourtant longtemps resté méconnu, quand il n’était pas simplement nié. Si aujourd’hui, les recherches historiques ont pu faire progresser significativement notre connaissance de ces évènements, leur interprétation reste toutefois sujette à débat. Celui-ci tourne essentiellement autour du poids respectif des deux dimensions principales prises par cette tragédie en Ukraine : la destruction de la culture traditionnelle paysanne par la collectivisation et la répression du sentiment national.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in La Revue Nouvelle > 10 (octobre 2006) . - pp. 2-61Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Ouh, la grève ! / Felice Dassetto in La Revue Nouvelle, 12 (décembre 2005)
[article] Ouh, la grève ! [texte imprimé] / Felice Dassetto, Auteur . - 2005 . - pp. 5-8.
Langues : Français (fre)
in La Revue Nouvelle > 12 (décembre 2005) . - pp. 5-8
Catégories : 321 Formes de l'organisation politique
33(493) Economie politique et sociale de la Belgique
331.109.32 Grèves Contestations
369 Assurance sociale. Sécurité sociale
Inégalités sociales / PrécaritéRésumé : Les grèves du mois d’octobre ont suscité des débats. Ce qui est frappant, c’est que ces débats ont moins porté sur les raisons et le contenu de ce conflit social que sur le fait même qu’il y ait eu une grève. Cela pourrait révéler quelque nœud social. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Ouh, la grève ! Type de document : texte imprimé Auteurs : Felice Dassetto, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 5-8 Langues : Français (fre) Catégories : 321 Formes de l'organisation politique
33(493) Economie politique et sociale de la Belgique
331.109.32 Grèves Contestations
369 Assurance sociale. Sécurité sociale
Inégalités sociales / PrécaritéRésumé : Les grèves du mois d’octobre ont suscité des débats. Ce qui est frappant, c’est que ces débats ont moins porté sur les raisons et le contenu de ce conflit social que sur le fait même qu’il y ait eu une grève. Cela pourrait révéler quelque nœud social. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in La Revue Nouvelle > 12 (décembre 2005) . - pp. 5-8Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Les ouvriers russes dans la tourmente du marché, 1989-1999 / Karine Clément
Les ouvriers russes dans la tourmente du marché, 1989-1999 : destruction d'un groupe social et remobilisations collectives [texte imprimé] / Karine Clément, Auteur . - Paris : Syllepse, 2000 . - 1 vol. (250 p.) : couv. ill. ; 23 cm. - (Points cardinaux, ISSN 1283-2685) .
ISBN : 978-2-913165-21-2
Langues : Français (fre)
Catégories : 33(47) Economie politique et sociale de la Russie
330.82 Libéralisme - Capitalisme
331 Travail Organisation du travail
369.3 Assurance chômage / Chômeur / CPAS / Minimex
94(47) Histoire de l'URSS et RussieIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
Le sous-titre “ 1989-1999. Destruction d’un groupe social et remobilisations collectives ” éclaire la démarche de l’auteure qui explore la vie quotidienne des ouvriers russes et scrute leur subjectivité en leur cédant la parole. Là où on ne voit dans la Russie d’aujourd’hui que désordre et instabilité, elle nous propose des logiques explicatives d’ensemble où l’instabilité est au cœur de la logique du système qui s’est mis en place sur les décombres de l’URSS.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Les ouvriers russes dans la tourmente du marché, 1989-1999 : destruction d'un groupe social et remobilisations collectives Type de document : texte imprimé Auteurs : Karine Clément, Auteur Editeur : Paris : Syllepse Année de publication : 2000 Collection : Points cardinaux, ISSN 1283-2685 Importance : 1 vol. (250 p.) Présentation : couv. ill. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-913165-21-2 Langues : Français (fre) Catégories : 33(47) Economie politique et sociale de la Russie
330.82 Libéralisme - Capitalisme
331 Travail Organisation du travail
369.3 Assurance chômage / Chômeur / CPAS / Minimex
94(47) Histoire de l'URSS et RussieIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
Le sous-titre “ 1989-1999. Destruction d’un groupe social et remobilisations collectives ” éclaire la démarche de l’auteure qui explore la vie quotidienne des ouvriers russes et scrute leur subjectivité en leur cédant la parole. Là où on ne voit dans la Russie d’aujourd’hui que désordre et instabilité, elle nous propose des logiques explicatives d’ensemble où l’instabilité est au cœur de la logique du système qui s’est mis en place sur les décombres de l’URSS.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 42885 LUTTE/CLE Livre Libre-accès Adultes Disponible Ouvrir des perspectives / HENRI SNEESSENS in Politique, 4 (décembre 1997 - janvier 1998)
PermalinkLa Palme d'or de l'emploi ? / Denis Stokkink in Politique, 15 (février-mars 2000)
PermalinkUn pape tout-puissant / Claire Chartier in Le Vif / L'Express, 2637 ([12/09/2008])
PermalinkPar-delà le Mur / Pascal Martin in Espace de Libertés, 380 (novembre 2009)
PermalinkLe paradoxe du migrant / coopérant in Espace de Libertés, 425 (Janvier 2014)
PermalinkLes Parcours de La Fonderie
PermalinkPermalinkUn Pari pour l'Europe / Michel Albert
PermalinkParlon z'en
Permalink297 - du 14 au 20 février 1980 - Le parquet nous inculpe pour délit de vérité (Bulletin de POUR)
Permalink