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[article] Musiciens sans frontières [texte imprimé] . - 2005 . - pp. 2-37.
Langues : Français (fre)
in Agenda Interculturel > 233 (mai 2005) . - pp. 2-37
Catégories : 316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel
78 Musique ChansonsRésumé : La musique transcende l’humain. Elle masse l’âme et fait danser l’esprit. Elle est le lien entre le ciel et la terre. Elle permet aux oreilles fines de percevoir le son du cosmos… Les artistes rencontrés au rythme de ce dossier rivalisent de poésie pour nous raconter leur passion. La musique crève le ciel !, lança Baudelaire. Elle crève aussi les frontières. C’est la fusion des genres et des cultures, des âges et des tendances qui se vit intensément, avec ses frictions, ses fausses notes, ses audaces. Voilà ce que nous avons voulu illustrer au fil de ces pages.
Après le petit mode d’emploi sur le nouveau statut social des artistes et sur le soutien de Wallonie-Bruxelles Musiques aux professionnels qui veulent s’exporter, osons franchir la frontière linguistique du plat pays pour y apprendre quelle place la Flandre réserve à la musique du monde et au folk. Nous avons ensuite choisi de présenter les étapes qui mènent de la composition à la production via l’aventure pleine de débrouilles et de fougue recueillie auprès de Miguel Allo, joueur de cornemuse de la Galice dans le groupe Camaxe. Ou comment ne pas grever son minuscule budget en enregistrant jour et nuit dans le studio ! Suit une enquête impressionniste dans les milieux de la production et de la distribution africaine à Bruxelles, ainsi que plusieurs entretiens évoquant les finalités citoyennes de pratiques de diffusion culturelle en dehors des diktats de l’économie de marché.
Nous vous invitons aussi à entrer de plain-pied dans l’univers mystique du sitar en découvrant le parcours de Bert Cornelis, anversois transporté par la musique classique indienne. D’autres musiciens présentent aussi leurs instruments et leur répertoire : Cumali Bulduk, joueur de baglama, alterne parfois son répertoire alévi (courant chiite de l’islam turc) avec des chansons grecques traduites et interprétées en… néerlandais. Aussi étonnant, le percussionniste mexicain Osvaldo Hernandez métisse les styles tout en collectionnant des instruments glanés aux quatre coins du monde, avec l’espoir de jouer un rôle dans la transmission de la mémoire.
Transmettre la mémoire sans la dévoyer, c’est précisément poser la question délicate de la marchandisation et de la mise en spectacle de musiques rituelles comme celle des Gnawa. Risquent-ils de perdre ainsi leur aura, leur âme, leur secret, leur magie ? En courir le danger de lâcher les démons ?
Vous prendrez ensuite un détour érudit par les mutations du rebetiko (musique populaire grecque) qui repousse les frontières du temps et de l’espace, avant de vous arrêter à plusieurs festivals - en Belgique, en Europe et même en Afghanistan - où nous questionnons leur impact en faveur d’un dialogue interculturel.
Il ne faut rien demander à la musique, il faut juste jouer. Se faire plaisir et donner du plaisir.
Sommaire :
Le son du cosmos / Pascal Peerboom
Très jeune, Bert Cornelis s’est trouvé attiré par les sonorités orientales. Après avoir entendu le sitar, il a voulu connaître l’instrument. Il a surtout rencontré un homme, Pandit Ashok Patak, l’un de ceux dont on dit en Inde «qu’ils sont les plus proches de dieu», qui l’a initié et lui a fait découvrir la puissance mystique et spirituelle de l’instrument.
Simplifiez-nous la vie / Pascal Peerboom
Depuis plusieurs années, les artistes, individuellement, en syndicats ou réunis en plate-forme, réclamaient un statut social qui prenne en compte leur spécificité. Le 1er juillet 2003, la loi qui régit le nouveau statut social des artistes a vu le jour. Une disposition récente assouplit la situation des artistes « occasionnels » et des organisateurs de « petite échelle ». Une initiative bienvenue.
Allez jouer dehors ! /Liliane Graziani
21 ans déjà que Wallonie-Bruxelles Musiques existe et œuvre pour faire connaître nos artistes à l’étranger. Petit tour des services rendus avec sa responsable des musiques du monde.
Attaché au baglama / Mehmet Köksal
Portrait de Cumali Bulduk, musicien alévi autodidacte et ami d’enfance. Un vrai parcours d’artiste émaillé d’anecdotes, d’histoires de musiques et d’un petit règlement de compte, au passage, envers un joueur de billes imbattable…
Bien Haut dans le Vent / Peter Van Rompaye
En Flandre, quelle place est réservée à la musique du monde et au folk ? Au-delà d’une renaissance certaine et d’un engouement auprès des jeunes, ces deux univers restent encore trop séparés.
Imaxes : itinéraire d’un rêve abouti / Pascal Peerboom
Miguel Allo est ingénieur du son à la RTBF. Mais également musicien autodidacte, passionné par la gaita, la cornemuse emblématique de la Galice, terre de ses ancêtres. Très tôt, il a su qu’il compulserait ses propres compositions sur un support grand public. En janvier 2004, Imaxes, premier CD du groupe Camaxe, est né. Parcours de longue haleine pour une auto-production.
Le disque africain à Bruxelles, entre business et passion / Tanju Goban
Le champ de la diffusion et de la production musicales des communautés installées en Belgique ces quarante dernières années, à la faveur des courants migratoires, reflète une telle sédimentation culturelle qu'on ne peut le découvrir et l'évoquer que par bribes. Quelques touches impressionnistes posées au gré de nos rencontres avec des acteurs du marché musical africain - essentiellement congolais - de Bruxelles.
Les démons sont lâchés / Marc André
Des musiques qui remplissent des fonctions religieuses ou rituelles comme celles des Gnawa connaissent aujourd’hui en Occident un dévoiement et une déperdition de sens « non seulement dans la société et le spectacle, mais dans la société du spectacle ».
Barde berbère sous influences / Nathalie Caprioli
Sa vie de troubadour commence dès sa naissance. Marocain berbère né à Tétouan, ayant vécu à Melilla et grandi à Nador, Khalid Izri vit en transit entre moult influences qui irradient ses compositions. Comment raconte-t-il son état nomade – et parfois clandestin - à travers sa musique ?
Navigations de la chanson populaire grecque / Marc Vanholsbeeck
Le rebetiko, ou musique néohellénistique de masse, est remarquable comme style fondateur en mutation. (Petite) histoire de ses migrations stylistiques à travers les frontières historiques, sociales et géographiques.
Le percussionniste improvisateur et collectionneur / Nathalie Caprioli
Osvaldo Hernandez a d’abord beaucoup parcouru son pays, le Mexique, pour apprendre des Indiens -descendants des Mayas et des Aztèques- la musique et les choses de la vie. Et c’est encore la musique qui l’a convié à un quasi tour du globe, revenant chaque fois à Bruxelles où il vit depuis quinze ans. Riche d’une collection d’instruments insolites et de styles empruntés ici et là.
Métissages pour une musique fiction / Entretien avec Thierry Vanroy
Partant d’hypothèses aussi audacieuses qu’un lien tissé entre les populations de Sibérie et les Indiens Mayas lorsque le détroit de Bering n’existait pas, Thierry Vanroy façonne des imaginaires et métissages musicaux expérimentaux. Résolument en marge des diktats du marché de la World Music.
Festivals & dialogue interculturel : Trois exemples européens / Nathalie Caprioli
À quoi sert un festival ? Vitrine culturelle, outil de marketing, divertissement, affirmation de l’identité d’une communauté (ou renforcement de clichés)… Les festivals artistiques déclinent ces fonctions avec plus ou moins d’intensité selon leur profil. Arrêt sur image avec trois festivals à Bruxelles, Sarajevo et Banska Stiavnica (Slovaquie) qui revendiquent à leur façon le dialogue interculturel : déranger, éveiller, sauver.
Le festival de Mazar-i Sharif : réconcilier / Sari Kouvo
De la musique, des hommes et des Kalashnikovs : trois mots pour illustrer le festival de musique Gul-e Surkh (Fleur rouge) en Afghanistan, État dit « post-conflits » mais où la reconstruction tarde à démarrer. Sari Kouvo, expatriée finlandaise à Kaboul, y assistait.
Au-delà des peurs / Jean-Yves Laffineur
En quoi Esperanzah ! favorise-t-il le dialogue interculturel ? Réponse de Jean-Yves Laffineur, organisateur du festival qui prépare sa quatrième édition les 5, 6 et 7 août à l’Abbaye de Floreffe.
Décolonisation mentale et culturelle / Entretien avec Brigitte Kaquet
Sur la scène des arts, le festival «Voix de femmes », qui lancera sa septième édition du 28 octobre au 9 novembre, se démarque comme lieu de rencontres interculturelles et politiques entre artistes et spectateurs. Cultures en résistance sur un pied d’égalité ! Brigitte Kaquet, directrice programmatrice, nous explique les fondements de ce festival porté par des femmes aux antipodes des clichés commerciaux.En ligne : http://www.cbai.be/publications/numeros/233.html Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Musiciens sans frontières Type de document : texte imprimé Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 2-37 Langues : Français (fre) Catégories : 316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel
78 Musique ChansonsRésumé : La musique transcende l’humain. Elle masse l’âme et fait danser l’esprit. Elle est le lien entre le ciel et la terre. Elle permet aux oreilles fines de percevoir le son du cosmos… Les artistes rencontrés au rythme de ce dossier rivalisent de poésie pour nous raconter leur passion. La musique crève le ciel !, lança Baudelaire. Elle crève aussi les frontières. C’est la fusion des genres et des cultures, des âges et des tendances qui se vit intensément, avec ses frictions, ses fausses notes, ses audaces. Voilà ce que nous avons voulu illustrer au fil de ces pages.
Après le petit mode d’emploi sur le nouveau statut social des artistes et sur le soutien de Wallonie-Bruxelles Musiques aux professionnels qui veulent s’exporter, osons franchir la frontière linguistique du plat pays pour y apprendre quelle place la Flandre réserve à la musique du monde et au folk. Nous avons ensuite choisi de présenter les étapes qui mènent de la composition à la production via l’aventure pleine de débrouilles et de fougue recueillie auprès de Miguel Allo, joueur de cornemuse de la Galice dans le groupe Camaxe. Ou comment ne pas grever son minuscule budget en enregistrant jour et nuit dans le studio ! Suit une enquête impressionniste dans les milieux de la production et de la distribution africaine à Bruxelles, ainsi que plusieurs entretiens évoquant les finalités citoyennes de pratiques de diffusion culturelle en dehors des diktats de l’économie de marché.
Nous vous invitons aussi à entrer de plain-pied dans l’univers mystique du sitar en découvrant le parcours de Bert Cornelis, anversois transporté par la musique classique indienne. D’autres musiciens présentent aussi leurs instruments et leur répertoire : Cumali Bulduk, joueur de baglama, alterne parfois son répertoire alévi (courant chiite de l’islam turc) avec des chansons grecques traduites et interprétées en… néerlandais. Aussi étonnant, le percussionniste mexicain Osvaldo Hernandez métisse les styles tout en collectionnant des instruments glanés aux quatre coins du monde, avec l’espoir de jouer un rôle dans la transmission de la mémoire.
Transmettre la mémoire sans la dévoyer, c’est précisément poser la question délicate de la marchandisation et de la mise en spectacle de musiques rituelles comme celle des Gnawa. Risquent-ils de perdre ainsi leur aura, leur âme, leur secret, leur magie ? En courir le danger de lâcher les démons ?
Vous prendrez ensuite un détour érudit par les mutations du rebetiko (musique populaire grecque) qui repousse les frontières du temps et de l’espace, avant de vous arrêter à plusieurs festivals - en Belgique, en Europe et même en Afghanistan - où nous questionnons leur impact en faveur d’un dialogue interculturel.
Il ne faut rien demander à la musique, il faut juste jouer. Se faire plaisir et donner du plaisir.
Sommaire :
Le son du cosmos / Pascal Peerboom
Très jeune, Bert Cornelis s’est trouvé attiré par les sonorités orientales. Après avoir entendu le sitar, il a voulu connaître l’instrument. Il a surtout rencontré un homme, Pandit Ashok Patak, l’un de ceux dont on dit en Inde «qu’ils sont les plus proches de dieu», qui l’a initié et lui a fait découvrir la puissance mystique et spirituelle de l’instrument.
Simplifiez-nous la vie / Pascal Peerboom
Depuis plusieurs années, les artistes, individuellement, en syndicats ou réunis en plate-forme, réclamaient un statut social qui prenne en compte leur spécificité. Le 1er juillet 2003, la loi qui régit le nouveau statut social des artistes a vu le jour. Une disposition récente assouplit la situation des artistes « occasionnels » et des organisateurs de « petite échelle ». Une initiative bienvenue.
Allez jouer dehors ! /Liliane Graziani
21 ans déjà que Wallonie-Bruxelles Musiques existe et œuvre pour faire connaître nos artistes à l’étranger. Petit tour des services rendus avec sa responsable des musiques du monde.
Attaché au baglama / Mehmet Köksal
Portrait de Cumali Bulduk, musicien alévi autodidacte et ami d’enfance. Un vrai parcours d’artiste émaillé d’anecdotes, d’histoires de musiques et d’un petit règlement de compte, au passage, envers un joueur de billes imbattable…
Bien Haut dans le Vent / Peter Van Rompaye
En Flandre, quelle place est réservée à la musique du monde et au folk ? Au-delà d’une renaissance certaine et d’un engouement auprès des jeunes, ces deux univers restent encore trop séparés.
Imaxes : itinéraire d’un rêve abouti / Pascal Peerboom
Miguel Allo est ingénieur du son à la RTBF. Mais également musicien autodidacte, passionné par la gaita, la cornemuse emblématique de la Galice, terre de ses ancêtres. Très tôt, il a su qu’il compulserait ses propres compositions sur un support grand public. En janvier 2004, Imaxes, premier CD du groupe Camaxe, est né. Parcours de longue haleine pour une auto-production.
Le disque africain à Bruxelles, entre business et passion / Tanju Goban
Le champ de la diffusion et de la production musicales des communautés installées en Belgique ces quarante dernières années, à la faveur des courants migratoires, reflète une telle sédimentation culturelle qu'on ne peut le découvrir et l'évoquer que par bribes. Quelques touches impressionnistes posées au gré de nos rencontres avec des acteurs du marché musical africain - essentiellement congolais - de Bruxelles.
Les démons sont lâchés / Marc André
Des musiques qui remplissent des fonctions religieuses ou rituelles comme celles des Gnawa connaissent aujourd’hui en Occident un dévoiement et une déperdition de sens « non seulement dans la société et le spectacle, mais dans la société du spectacle ».
Barde berbère sous influences / Nathalie Caprioli
Sa vie de troubadour commence dès sa naissance. Marocain berbère né à Tétouan, ayant vécu à Melilla et grandi à Nador, Khalid Izri vit en transit entre moult influences qui irradient ses compositions. Comment raconte-t-il son état nomade – et parfois clandestin - à travers sa musique ?
Navigations de la chanson populaire grecque / Marc Vanholsbeeck
Le rebetiko, ou musique néohellénistique de masse, est remarquable comme style fondateur en mutation. (Petite) histoire de ses migrations stylistiques à travers les frontières historiques, sociales et géographiques.
Le percussionniste improvisateur et collectionneur / Nathalie Caprioli
Osvaldo Hernandez a d’abord beaucoup parcouru son pays, le Mexique, pour apprendre des Indiens -descendants des Mayas et des Aztèques- la musique et les choses de la vie. Et c’est encore la musique qui l’a convié à un quasi tour du globe, revenant chaque fois à Bruxelles où il vit depuis quinze ans. Riche d’une collection d’instruments insolites et de styles empruntés ici et là.
Métissages pour une musique fiction / Entretien avec Thierry Vanroy
Partant d’hypothèses aussi audacieuses qu’un lien tissé entre les populations de Sibérie et les Indiens Mayas lorsque le détroit de Bering n’existait pas, Thierry Vanroy façonne des imaginaires et métissages musicaux expérimentaux. Résolument en marge des diktats du marché de la World Music.
Festivals & dialogue interculturel : Trois exemples européens / Nathalie Caprioli
À quoi sert un festival ? Vitrine culturelle, outil de marketing, divertissement, affirmation de l’identité d’une communauté (ou renforcement de clichés)… Les festivals artistiques déclinent ces fonctions avec plus ou moins d’intensité selon leur profil. Arrêt sur image avec trois festivals à Bruxelles, Sarajevo et Banska Stiavnica (Slovaquie) qui revendiquent à leur façon le dialogue interculturel : déranger, éveiller, sauver.
Le festival de Mazar-i Sharif : réconcilier / Sari Kouvo
De la musique, des hommes et des Kalashnikovs : trois mots pour illustrer le festival de musique Gul-e Surkh (Fleur rouge) en Afghanistan, État dit « post-conflits » mais où la reconstruction tarde à démarrer. Sari Kouvo, expatriée finlandaise à Kaboul, y assistait.
Au-delà des peurs / Jean-Yves Laffineur
En quoi Esperanzah ! favorise-t-il le dialogue interculturel ? Réponse de Jean-Yves Laffineur, organisateur du festival qui prépare sa quatrième édition les 5, 6 et 7 août à l’Abbaye de Floreffe.
Décolonisation mentale et culturelle / Entretien avec Brigitte Kaquet
Sur la scène des arts, le festival «Voix de femmes », qui lancera sa septième édition du 28 octobre au 9 novembre, se démarque comme lieu de rencontres interculturelles et politiques entre artistes et spectateurs. Cultures en résistance sur un pied d’égalité ! Brigitte Kaquet, directrice programmatrice, nous explique les fondements de ce festival porté par des femmes aux antipodes des clichés commerciaux.En ligne : http://www.cbai.be/publications/numeros/233.html Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Agenda Interculturel > 233 (mai 2005) . - pp. 2-37Réservation
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[article] Les musulmans, boucs émissaires ? [texte imprimé] / Marie-Cécile Royen, Auteur . - 2007 . - pp. 36-49.
Langues : Français (fre)
in Le Vif / L'Express > 2506 [09/02/2007] . - pp. 36-49
Catégories : 297 Islam & Intégrisme islamique (islamisme)
316 Sociologie
316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel
32(493) Politique de la Belgique
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. XénophobieRésumé : - Les musulmans, boucs émissaires ?
L'actualité internationale ne fait rien pour apaiser les tensions. Après une année 2006 mouvementée – l'affaire des caricatures de Mahomet, la sanglante guerre d'Irak, les déclarations du président iranien, les atermoiements pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne... – un nombre important de musulmans éprouvent un immense sentiment de mal-être. Certains se sentent, comme les juifs dans les années 1930, exclus, rejetés, discriminés. Ils redoutent l'hostilité à leur égard et se rebellent contre leur image dégradée
- "On" s'aime, nous non plus
Le dernier qui quitte le pays ferme la lumière ! Derrière cette boutade, un constat : nous vivons les uns à côté des autres, en ayant peur de ceux qui nous semblent « différents ». Pourtant, assure le Dr Philippe Woitchik, ethnopsychiatre, si les hommes se battent, c'est en raison... de leurs ressemblances
- Juifs-musulmans : au nom de tout... ce qui les rapproche
Nombre de musulmans d'aujourd'hui se sentent discriminés, stigmatisés. Le contexte rappelle un peu celui des années 1930, pendant lesquelles des partis et régimes fascistes se sont servis des juifs comme boucs émissaires, leur attribuant notamment la responsabilité de tous les dysfonctionnements de la société. Zoom sur les parallèles – et les différences – entre deux époques
Encarts :
- 4 témoignages
- Un rapport très attendu
- "Un mouvement de balancier" / Thomas GergelyPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Les musulmans, boucs émissaires ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie-Cécile Royen, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 36-49 Langues : Français (fre) Catégories : 297 Islam & Intégrisme islamique (islamisme)
316 Sociologie
316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel
32(493) Politique de la Belgique
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. XénophobieRésumé : - Les musulmans, boucs émissaires ?
L'actualité internationale ne fait rien pour apaiser les tensions. Après une année 2006 mouvementée – l'affaire des caricatures de Mahomet, la sanglante guerre d'Irak, les déclarations du président iranien, les atermoiements pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne... – un nombre important de musulmans éprouvent un immense sentiment de mal-être. Certains se sentent, comme les juifs dans les années 1930, exclus, rejetés, discriminés. Ils redoutent l'hostilité à leur égard et se rebellent contre leur image dégradée
- "On" s'aime, nous non plus
Le dernier qui quitte le pays ferme la lumière ! Derrière cette boutade, un constat : nous vivons les uns à côté des autres, en ayant peur de ceux qui nous semblent « différents ». Pourtant, assure le Dr Philippe Woitchik, ethnopsychiatre, si les hommes se battent, c'est en raison... de leurs ressemblances
- Juifs-musulmans : au nom de tout... ce qui les rapproche
Nombre de musulmans d'aujourd'hui se sentent discriminés, stigmatisés. Le contexte rappelle un peu celui des années 1930, pendant lesquelles des partis et régimes fascistes se sont servis des juifs comme boucs émissaires, leur attribuant notamment la responsabilité de tous les dysfonctionnements de la société. Zoom sur les parallèles – et les différences – entre deux époques
Encarts :
- 4 témoignages
- Un rapport très attendu
- "Un mouvement de balancier" / Thomas GergelyPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Le Vif / L'Express > 2506 [09/02/2007] . - pp. 36-49Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Musulmans, l'ère du soupçon in Le Vif / L'Express, 45 ([11/11/2016])
[article] Musulmans, l'ère du soupçon [texte imprimé] / Boris Thiolay, Auteur ; Anne Vidalie, Auteur ; Antoine Garapon (1952-....), Personne interviewée ; Claire Chartier, Intervieweur . - 2016 . - p. 64-67.
Langues : Français (fre)
in Le Vif / L'Express > 45 [11/11/2016] . - p. 64-67
Catégories : (44) France
316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel
343.917 Délinquance politique Terrorisme
IslamophobieRésumé : Introduction :
Les attentats ont modifié le regard des Français sur l’islam et ses fidèles. Méfiance, peur, amalgames : un fossé s’est creusé. L’enjeu est désormais de parvenir à le combler.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Musulmans, l'ère du soupçon Type de document : texte imprimé Auteurs : Boris Thiolay, Auteur ; Anne Vidalie, Auteur ; Antoine Garapon (1952-....), Personne interviewée ; Claire Chartier, Intervieweur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 64-67 Langues : Français (fre) Catégories : (44) France
316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel
343.917 Délinquance politique Terrorisme
IslamophobieRésumé : Introduction :
Les attentats ont modifié le regard des Français sur l’islam et ses fidèles. Méfiance, peur, amalgames : un fossé s’est creusé. L’enjeu est désormais de parvenir à le combler.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Le Vif / L'Express > 45 [11/11/2016] . - p. 64-67Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Musulmans et non musulmans à Bruxelles, entre tensions et ajustements réciproques [document électronique] . - Bruxelles : Fondation Roi Baudouin, [2014] . - 1 fichier pdf (102 p.).
Synthèse de l’étude scientifique « Regards et relations entre musulmans et non musulmans à Bruxelles : entre tensions, (imaginaires de) phobies et ajustements réciproques. »
Langues : Français (fre)
Catégories : 297 Islam & Intégrisme islamique (islamisme)
31 Statistique Démographie
316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
352(493) BruxellesRésumé : RÉSUMÉ
CONTEXTE
La présence significative et définitive de l’islam constitue une nouveauté historique majeure, un bouleversement considérable au sein des sociétés européennes depuis une cinquantaine d’années. Celle-ci engendre de nouvelles questions dans la société, y compris pour les musulmans, à fortiori depuis que la dimension religieuse de l’islam est vécue comme un réveil. Pour certains aspects, la présence religieuse musulmane perturbe des codes habituels de relations entre vie privée, droit à la liberté de croyance et vie publique ; elle engendre un nouveau contexte de relations interpersonnelles où des oppositions s’érigent. D’une part, aux yeux de non-musulmans, certaines revendications et visions de l’islam semblent difficilement gérables ou conciliables avec les normes établies ; et d’autre part, des musulmans croyants ressentent certaines attitudes comme des atteintes à leur identité religieuse voire à des valeurs – telle l’égalité citoyenne - prônées par la société elle-même.
OBJECTIFS
Pour cet état des lieux des relations entre musulmans et non-musulmans à Bruxelles, notre regard s’est porté sur les discours, les attitudes et les pratiques en vue de cerner et d’analyser des expressions de craintes ou des malaises lorsque les choses ne vont pas de soi ou quand les situations sont bloquées. Il s’agissait de cerner les « questions qui fâchent », de part et d’autre, en vue de mieux en comprendre les raisons, sachant qu’une attention particulière a été portée à repérer des processus qui mènent à une distanciation réciproque voire au conflit. Par le passé, les problèmes épineux avaient tendance à ne pas être abordés, de crainte d’accroître encore les tensions. On espérait que les choses allaient se résorber naturellement. Mais dans de multiples lieux, l’urgence de se confronter à ces questions se manifeste. Il nous importe donc ici de nommer les difficultés pour se donner les moyens d’agir et de construire un meilleur vivre-ensemble.
MÉTHODOLOGIE
Des procédés complémentaires d’enquête qualitative ont été déployés entre janvier et novembre 2013 pour tenter de garder certains équilibres et tenir compte des multiples sensibilités. Nous avons en particulier travaillé sur base de quatre « forums réflexifs » dans lesquels ont débattu une quarantaine de personnes aux profils très variés sur les « phobies » réciproques, la neutralité dans la fonction publique, les discriminations au travail dans le secteur privé et sur la question des relations entre les jeunes musulmans et non-musulmans. Une discussion sur la thématique « moi dans Bruxelles » a été aussi abordée au sein d’une classe de Bruxellois de cinquième année secondaire. Des entretiens approfondis ont par ailleurs été menés avec plus de 150 personnes issues de multiples secteurs. Et outre la consultation de nombreux documents et sites web, nous avons aussi participé à une soixantaine d’évènements qui touchaient au vivre ensemble en vue d’analyser les discours qui y étaient tenus, tant par les organisateurs que par les publics présents, mais aussi les pratiques.
RÉSULTATS
Par-delà les dispositions institutionnelles et un important travail de la société sur elle-même pour opérer des ajustements réciproques, de nombreuses crispations demeurent, qui sont éventuellement reliées à des (imaginaires de) phobies ou à des positionnements idéologiques plus ou moins assumés. La plupart du temps, les échanges ne parviennent pas à dépasser un affrontement d’idées bien qu’il existe une majorité - qui reste silencieuse -, « des deux côtés », ouverte à un dialogue plus apaisé. Tout au long de cette synthèse, nous pointons l’urgence d’opérer un retour réflexif sur les fractures et l’importance de nous sensibiliser à quelques règles du vivre-ensemble afin de se prémunir d’une spirale d’exclusion réciproque. Parmi les recommandations, nous pointons celles de prendre distance face à des catégorisations globales, de situer l’ampleur des enjeux de la présence de l’islam contemporain en Europe, et à Bruxelles en particulier, de rompre avec les positions extrêmes, de renouveler nos attitudes et de réinterroger la catégorie unilatérale d’islamophobie.Note de contenu : Table des matières :
COLOPHON. . . 4
TABLE DES MATIÈRES. . 5
AVANT-PROPOS. . . . . . . 7
RÉSUMÉ. . . . . . 9
SAMENVATTING. . . . . . 11
EXECUTIVE SUMMARY. 13
INTRODUCTION. . . . . . 15
1.1. Musulmans (et non musulmans) : une appellation à préciser . . . . 18
1.1.1. Différences d’origine. . 19
1.1.2. Différences de durées d’implantation et de générations. . . . . 20
1.1.3. Différences d’adhésions religieuses ou de sensibilités convictionnelles. . 20
1.2. L’islam contemporain comme fait social qui interpelle . . 21
1.3. Les modalités d’une recherche où il importe de privilégier une réciprocité du
regard et des attitudes. . . . 23
1.4. Pour la suite de ce texte . . 26
PARTIE 1. DES RELATIONS ET LEURS CONSTRUCTIONS. . . 27
1. L’ISLAM, LA RELIGION ET LES RELATIONS : UNE PIERRE D’ACHOPPEMENT INÉVITABLE ?. 33
1.1. Des migrants face aux sursauts de l’islam. . . . 33
1.2. Du grand malentendu aux différences d’opinions très tranchées. . 35
1.2.1. Le malentendu fondateur, persistant . . . . 35
1.2.2. La coexistence de positions multiples. . . . 36
1.3. La spirale de la clôture réciproque. . . 40
2. UNE SOCIÉTÉ ISLAMOPHOBE ?. . . . . 43
2.1. Des non musulmans face à l’accusation d’islamophobie. 44
2.2. Des musulmans argumentent sur l’islamophobie. . . . . . 45
3. SORTIR D’UNE SPIRALE D’EXCLUSION RÉCIPROQUE : QUELQUES RECOMMANDATIONS
. . . 47
3.1. Prendre distance face à des catégorisations globales. . . 48
3.2. Situer l’ampleur des enjeux de la présence de l’islam contemporain en Europe,
et à Bruxelles en particulier . . . . . . . 48
3.3. Rompre avec les extrémisations. . . . 49
3.4. Renouveler nos attitudes . . 49
3.5. Réinterroger la catégorie unilatérale d’islamophobie . . . 49
PARTIE 2. DES RÉALITÉS CONCRÈTES OÙ L’ISLAM DEVIENT PROCHE . 51
1. LES JEUNES ET LES LIEUX DE SOCIALISATION ENTRE
PROVOCATION, REPLIS ET AJUSTEMENTS. . . 55
1.1. Le multi et l’interculturel : une réalité fatigante . . . . . . . 57
1.2. La quête de facilité, le repli sur soi et la crainte hors de chez soi. . 58
1.3. Âges et transitions de générations et de regards . . . . . 59
1.4. Et l’islam dans tout ça ? . . . 60
1.4.1. Des relations positives . . . . . . . 61
1.4.2. Des aspects problématiques concernant le statut de la foi et la connaissance . . . 62
1.4.3. Des interdits gérés entre bonne entente, lassitude ou crispations. . . . . 63
1.5. Le noeud crucial du genre . 64
1.6. Les équipes mixtes d’enseignants et d’éducateurs. . . . . 65
1.7. Pour conclure : opérer d’urgence un retour réflexif sur les fractures. . . . . . 66
2. LES SERVICES PUBLICS ET LE NOEUD DES SIGNES CONVICTIONNELS. . . . 67
2.1. La « neutralité » comme un (trop) vaste réservoir de sens ? . . . . . 68
2.2. Le piège des mots qui bloquent le débat entre neutralité
« inclusive » et « exclusive ». 72
2.3. Légiférer pour ramener la sérénité ? . 73
2.4. Les enjeux sur la neutralité dans les administrations
se réduisent-ils à l’exigence de garantir une neutralité
des actes des agents ? . . . . 74
2.5. L’école marquée par le poids des pressions,
revendications et méconnaissances . 76
2.6. Conflits d’autorité dans les hôpitaux versus relations
de confiance dans les petites structures ? . . . . 78
2.7. Pour conclure : réhabiliter socialement les identités de rôle ? . . . . 80
3. LES ENTREPRISES DANS L’INCERTITUDE . . . 83
3.1. Des travailleurs musulmans mais pas tous religieux. . . . 84
3.2. Les politiques de la diversité, un bien commun à gérer. . 84
3.3. En amont, un constat partagé de l’existence de discriminations. . 85
3.4. Des attitudes diverses et des réticences, mais un débat possible
sur des ajustements. . . . . . 86
3.5. Des positionnements multiples et partagés. . . 86
3.6. L’impact des conditions objectives de travail, des ressources
des employés et des arguments invoqués par les employeurs . . . 87
3.7. Pour conclure : sortir des blocages liés à quelques
intransigeances réciproques. . . . . . . 89
4. ENTRE VOILE ISLAMIQUE ET ALCOOL : L’IMPOSSIBLE DÉBAT DES CRITIQUES RÉCIPROQUES . . . . . . . 91
4.1. Une polysémie méconnue du foulard. 92
4.2. Un prescrit indiscutable et non discuté . . . . . . 92
4.3. Des imaginaires qui s’entrechoquent. 93
4.4. Du foulard à l’alcool, le retournement du stigmate. . . . . 95
4.5. Pour conclure : se distancier face à la rigidité de certains regards. 97
CONCLUSIONS. . . . . . . 99
En ligne : https://www.kbs-frb.be/fr/Activities/Publications/2014/313315?hq_e=el&hq_m=40426 [...] Format de la ressource électronique : présentation + documents à télécharger Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Musulmans et non musulmans à Bruxelles, entre tensions et ajustements réciproques Type de document : document électronique Editeur : Bruxelles : Fondation Roi Baudouin Année de publication : [2014] Importance : 1 fichier pdf (102 p.) Note générale : Synthèse de l’étude scientifique « Regards et relations entre musulmans et non musulmans à Bruxelles : entre tensions, (imaginaires de) phobies et ajustements réciproques. » Langues : Français (fre) Catégories : 297 Islam & Intégrisme islamique (islamisme)
31 Statistique Démographie
316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
352(493) BruxellesRésumé : RÉSUMÉ
CONTEXTE
La présence significative et définitive de l’islam constitue une nouveauté historique majeure, un bouleversement considérable au sein des sociétés européennes depuis une cinquantaine d’années. Celle-ci engendre de nouvelles questions dans la société, y compris pour les musulmans, à fortiori depuis que la dimension religieuse de l’islam est vécue comme un réveil. Pour certains aspects, la présence religieuse musulmane perturbe des codes habituels de relations entre vie privée, droit à la liberté de croyance et vie publique ; elle engendre un nouveau contexte de relations interpersonnelles où des oppositions s’érigent. D’une part, aux yeux de non-musulmans, certaines revendications et visions de l’islam semblent difficilement gérables ou conciliables avec les normes établies ; et d’autre part, des musulmans croyants ressentent certaines attitudes comme des atteintes à leur identité religieuse voire à des valeurs – telle l’égalité citoyenne - prônées par la société elle-même.
OBJECTIFS
Pour cet état des lieux des relations entre musulmans et non-musulmans à Bruxelles, notre regard s’est porté sur les discours, les attitudes et les pratiques en vue de cerner et d’analyser des expressions de craintes ou des malaises lorsque les choses ne vont pas de soi ou quand les situations sont bloquées. Il s’agissait de cerner les « questions qui fâchent », de part et d’autre, en vue de mieux en comprendre les raisons, sachant qu’une attention particulière a été portée à repérer des processus qui mènent à une distanciation réciproque voire au conflit. Par le passé, les problèmes épineux avaient tendance à ne pas être abordés, de crainte d’accroître encore les tensions. On espérait que les choses allaient se résorber naturellement. Mais dans de multiples lieux, l’urgence de se confronter à ces questions se manifeste. Il nous importe donc ici de nommer les difficultés pour se donner les moyens d’agir et de construire un meilleur vivre-ensemble.
MÉTHODOLOGIE
Des procédés complémentaires d’enquête qualitative ont été déployés entre janvier et novembre 2013 pour tenter de garder certains équilibres et tenir compte des multiples sensibilités. Nous avons en particulier travaillé sur base de quatre « forums réflexifs » dans lesquels ont débattu une quarantaine de personnes aux profils très variés sur les « phobies » réciproques, la neutralité dans la fonction publique, les discriminations au travail dans le secteur privé et sur la question des relations entre les jeunes musulmans et non-musulmans. Une discussion sur la thématique « moi dans Bruxelles » a été aussi abordée au sein d’une classe de Bruxellois de cinquième année secondaire. Des entretiens approfondis ont par ailleurs été menés avec plus de 150 personnes issues de multiples secteurs. Et outre la consultation de nombreux documents et sites web, nous avons aussi participé à une soixantaine d’évènements qui touchaient au vivre ensemble en vue d’analyser les discours qui y étaient tenus, tant par les organisateurs que par les publics présents, mais aussi les pratiques.
RÉSULTATS
Par-delà les dispositions institutionnelles et un important travail de la société sur elle-même pour opérer des ajustements réciproques, de nombreuses crispations demeurent, qui sont éventuellement reliées à des (imaginaires de) phobies ou à des positionnements idéologiques plus ou moins assumés. La plupart du temps, les échanges ne parviennent pas à dépasser un affrontement d’idées bien qu’il existe une majorité - qui reste silencieuse -, « des deux côtés », ouverte à un dialogue plus apaisé. Tout au long de cette synthèse, nous pointons l’urgence d’opérer un retour réflexif sur les fractures et l’importance de nous sensibiliser à quelques règles du vivre-ensemble afin de se prémunir d’une spirale d’exclusion réciproque. Parmi les recommandations, nous pointons celles de prendre distance face à des catégorisations globales, de situer l’ampleur des enjeux de la présence de l’islam contemporain en Europe, et à Bruxelles en particulier, de rompre avec les positions extrêmes, de renouveler nos attitudes et de réinterroger la catégorie unilatérale d’islamophobie.Note de contenu : Table des matières :
COLOPHON. . . 4
TABLE DES MATIÈRES. . 5
AVANT-PROPOS. . . . . . . 7
RÉSUMÉ. . . . . . 9
SAMENVATTING. . . . . . 11
EXECUTIVE SUMMARY. 13
INTRODUCTION. . . . . . 15
1.1. Musulmans (et non musulmans) : une appellation à préciser . . . . 18
1.1.1. Différences d’origine. . 19
1.1.2. Différences de durées d’implantation et de générations. . . . . 20
1.1.3. Différences d’adhésions religieuses ou de sensibilités convictionnelles. . 20
1.2. L’islam contemporain comme fait social qui interpelle . . 21
1.3. Les modalités d’une recherche où il importe de privilégier une réciprocité du
regard et des attitudes. . . . 23
1.4. Pour la suite de ce texte . . 26
PARTIE 1. DES RELATIONS ET LEURS CONSTRUCTIONS. . . 27
1. L’ISLAM, LA RELIGION ET LES RELATIONS : UNE PIERRE D’ACHOPPEMENT INÉVITABLE ?. 33
1.1. Des migrants face aux sursauts de l’islam. . . . 33
1.2. Du grand malentendu aux différences d’opinions très tranchées. . 35
1.2.1. Le malentendu fondateur, persistant . . . . 35
1.2.2. La coexistence de positions multiples. . . . 36
1.3. La spirale de la clôture réciproque. . . 40
2. UNE SOCIÉTÉ ISLAMOPHOBE ?. . . . . 43
2.1. Des non musulmans face à l’accusation d’islamophobie. 44
2.2. Des musulmans argumentent sur l’islamophobie. . . . . . 45
3. SORTIR D’UNE SPIRALE D’EXCLUSION RÉCIPROQUE : QUELQUES RECOMMANDATIONS
. . . 47
3.1. Prendre distance face à des catégorisations globales. . . 48
3.2. Situer l’ampleur des enjeux de la présence de l’islam contemporain en Europe,
et à Bruxelles en particulier . . . . . . . 48
3.3. Rompre avec les extrémisations. . . . 49
3.4. Renouveler nos attitudes . . 49
3.5. Réinterroger la catégorie unilatérale d’islamophobie . . . 49
PARTIE 2. DES RÉALITÉS CONCRÈTES OÙ L’ISLAM DEVIENT PROCHE . 51
1. LES JEUNES ET LES LIEUX DE SOCIALISATION ENTRE
PROVOCATION, REPLIS ET AJUSTEMENTS. . . 55
1.1. Le multi et l’interculturel : une réalité fatigante . . . . . . . 57
1.2. La quête de facilité, le repli sur soi et la crainte hors de chez soi. . 58
1.3. Âges et transitions de générations et de regards . . . . . 59
1.4. Et l’islam dans tout ça ? . . . 60
1.4.1. Des relations positives . . . . . . . 61
1.4.2. Des aspects problématiques concernant le statut de la foi et la connaissance . . . 62
1.4.3. Des interdits gérés entre bonne entente, lassitude ou crispations. . . . . 63
1.5. Le noeud crucial du genre . 64
1.6. Les équipes mixtes d’enseignants et d’éducateurs. . . . . 65
1.7. Pour conclure : opérer d’urgence un retour réflexif sur les fractures. . . . . . 66
2. LES SERVICES PUBLICS ET LE NOEUD DES SIGNES CONVICTIONNELS. . . . 67
2.1. La « neutralité » comme un (trop) vaste réservoir de sens ? . . . . . 68
2.2. Le piège des mots qui bloquent le débat entre neutralité
« inclusive » et « exclusive ». 72
2.3. Légiférer pour ramener la sérénité ? . 73
2.4. Les enjeux sur la neutralité dans les administrations
se réduisent-ils à l’exigence de garantir une neutralité
des actes des agents ? . . . . 74
2.5. L’école marquée par le poids des pressions,
revendications et méconnaissances . 76
2.6. Conflits d’autorité dans les hôpitaux versus relations
de confiance dans les petites structures ? . . . . 78
2.7. Pour conclure : réhabiliter socialement les identités de rôle ? . . . . 80
3. LES ENTREPRISES DANS L’INCERTITUDE . . . 83
3.1. Des travailleurs musulmans mais pas tous religieux. . . . 84
3.2. Les politiques de la diversité, un bien commun à gérer. . 84
3.3. En amont, un constat partagé de l’existence de discriminations. . 85
3.4. Des attitudes diverses et des réticences, mais un débat possible
sur des ajustements. . . . . . 86
3.5. Des positionnements multiples et partagés. . . 86
3.6. L’impact des conditions objectives de travail, des ressources
des employés et des arguments invoqués par les employeurs . . . 87
3.7. Pour conclure : sortir des blocages liés à quelques
intransigeances réciproques. . . . . . . 89
4. ENTRE VOILE ISLAMIQUE ET ALCOOL : L’IMPOSSIBLE DÉBAT DES CRITIQUES RÉCIPROQUES . . . . . . . 91
4.1. Une polysémie méconnue du foulard. 92
4.2. Un prescrit indiscutable et non discuté . . . . . . 92
4.3. Des imaginaires qui s’entrechoquent. 93
4.4. Du foulard à l’alcool, le retournement du stigmate. . . . . 95
4.5. Pour conclure : se distancier face à la rigidité de certains regards. 97
CONCLUSIONS. . . . . . . 99
En ligne : https://www.kbs-frb.be/fr/Activities/Publications/2014/313315?hq_e=el&hq_m=40426 [...] Format de la ressource électronique : présentation + documents à télécharger Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires
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