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316.4 Processus sociaux. Changement dans la société |
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Aux origines de la guerre in Sciences Humaines, 263 (octobre 2014)
[article] Aux origines de la guerre [texte imprimé] / Institut national de recherches archéologiques préventives, Auteur . - 2014 . - p. 70-85.
Langues : Français (fre)
in Sciences Humaines > 263 (octobre 2014) . - p. 70-85
Catégories : 316.47 Relation sociale . Violence . Torture
9 Archéologie Géographie HistoireRésumé : INTRODUCTION
L’archéologie ne se résume pas à exhumer des traces sur des chantiers de fouilles : elle croise son regard avec l’anthropologie, l’histoire et d’autres disciplines. Elle ne se limite plus aux violences antiques : elle explore aussi les violences extrêmes qui ont émaillé l’histoire du XXe siècle.
Durant trois jours, du 2 au 4 octobre, à Lens, l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) et le musée du Louvre-Lens organisent un colloque consacré l’« Archéologie de la violence » et dont Sciences Humaines est partenaire.
Jean Guilaine et Jacques Sémelin, tous deux directeurs scientifiques de la manifestation, rendent compte, avec d’autres, de nouvelles approches des origines de la violence armée et des raisons qui poussent les hommes à en massacrer d’autres.Note de contenu : Le dossier contient:
- Archéologie de la violence : De la Gaule à la Seconde Guerre mondiale /INRAP
- La longue histoire de la violence armée /Jean Guilaine
- Les guerres préhistoriques/Entretien avec Lawrence H. Keeley
- La banalité du mal revisitée /Achille Weinberg
- Les fondements imaginaires du massacre/Entretien avec Jacques SémelinPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Aux origines de la guerre Type de document : texte imprimé Auteurs : Institut national de recherches archéologiques préventives, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 70-85 Langues : Français (fre) Catégories : 316.47 Relation sociale . Violence . Torture
9 Archéologie Géographie HistoireRésumé : INTRODUCTION
L’archéologie ne se résume pas à exhumer des traces sur des chantiers de fouilles : elle croise son regard avec l’anthropologie, l’histoire et d’autres disciplines. Elle ne se limite plus aux violences antiques : elle explore aussi les violences extrêmes qui ont émaillé l’histoire du XXe siècle.
Durant trois jours, du 2 au 4 octobre, à Lens, l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) et le musée du Louvre-Lens organisent un colloque consacré l’« Archéologie de la violence » et dont Sciences Humaines est partenaire.
Jean Guilaine et Jacques Sémelin, tous deux directeurs scientifiques de la manifestation, rendent compte, avec d’autres, de nouvelles approches des origines de la violence armée et des raisons qui poussent les hommes à en massacrer d’autres.Note de contenu : Le dossier contient:
- Archéologie de la violence : De la Gaule à la Seconde Guerre mondiale /INRAP
- La longue histoire de la violence armée /Jean Guilaine
- Les guerres préhistoriques/Entretien avec Lawrence H. Keeley
- La banalité du mal revisitée /Achille Weinberg
- Les fondements imaginaires du massacre/Entretien avec Jacques SémelinPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Sciences Humaines > 263 (octobre 2014) . - p. 70-85Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49325 SCI Périodique Réserve Périodiques Disponible Aux origines du pouvoir in Sciences Humaines, 250 (juillet 2013)
[article] Aux origines du pouvoir [texte imprimé] / Nicolas Journet, Directeur de publication . - 2013 . - p. 32-51.
Langues : Français (fre)
in Sciences Humaines > 250 (juillet 2013) . - p. 32-51
Catégories : 316 Sociologie
316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
321.01 Pouvoirs.Frontières
323.2 Relation peuple/Etat
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)Note de contenu : Aux origines du pouvoir / Dossier coordonné par Nicolas Journet
« Les hommes nés sous le joug, puis nourris et élevés dans la servitude, sans regarder plus avant, se contentent de vivre comme ils sont nés et ne pensent point avoir d’autres biens ni d’autres droits que ceux qu’ils ont trouvés ; ils prennent pour leur état de nature l’état de leur naissance. » Ce qui n’était, chez Étienne de La Boétie, qu’une intuition est devenue, pour les archéologues du XXe siècle, une conviction : l’existence de riches et de pauvres, de gouvernants et de gouvernés n’est pas un fait de nature. Pendant des dizaines de milliers d’années, les sociétés humaines ont pratiqué l’égalité et refusé toute gouvernance autre que celles de l’âge et du sexe. Certains peuples, aujourd’hui encore, ont conservé cet état de choses. Pourquoi et comment la préhistoire puis l’histoire ont-elles permis qu’ailleurs émergent des personnages plus riches et puissants que les autres ? Pendant un demi-siècle, on a pensé que la roue du progrès, portant dans ses valises l’agriculture et la propriété, suffisait à justifier cela. Aujourd’hui, d’autres facteurs sont invoqués. Les uns mobilisent les contraintes de la démographie et de l’environnement. Les autres, les dynamiques propres des sociétés, où ont pu jouer l’intérêt économique et la dépendance, la force brute, les croyances et les idéologies. Ou bien tout cela à la fois… Pas loin de trente mille ans séparent les premiers signes d’inégalités parmi nos lointains ancêtres des cités-États du Proche-Orient. C’est en comparant les vestiges de cette histoire avec la large palette des sociétés plus ou moins égalitaires encore observables qu’archéologues et anthropologues peuvent espérer débrouiller cette question.
* Pourquoi les chefs ? / Nicolas Journet
L’habitude bien ancrée chez les humains de se doter de chefs, de rois ou de gouvernants élus a-t-elle été librement consentie ? Archéologues et anthropologues s’efforcent périodiquement d’en dater la naissance et, surtout, d’en trouver la raison.
* Aux sources de l'inégalité : l'hypothèse clientéliste / Bryan Hayden
L’inégalité économique ne découle pas de l’invention de l’agriculture et de l’élevage. Elle pointe son nez dès que le stockage est possible, et permet à des individus ambitieux de s’élever au-dessus des autres.
* La hiérarchie est-elle bien naturelle ? / Vinciane Despret
Il y a vingt ans, il allait encore de soi que les loups et les babouins vivaient sous la domination du plus fort. Aujourd’hui, rien n’est moins sûr, et si les hommes, eux, se donnent des chefs, ça n’est pas forcément une loi naturelle.
* Expliquer la domination masculine / Nicolas Journet et Jean-François Dortier
Animale ou typiquement humaine ? Symbolique ou matérielle ? Primordiale ou récente ? La domination masculine reste une énigme universelle.
* Bibliographie du dossier Aux origines du pouvoirPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Aux origines du pouvoir Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas Journet, Directeur de publication Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 32-51 Langues : Français (fre) Catégories : 316 Sociologie
316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
321.01 Pouvoirs.Frontières
323.2 Relation peuple/Etat
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)Note de contenu : Aux origines du pouvoir / Dossier coordonné par Nicolas Journet
« Les hommes nés sous le joug, puis nourris et élevés dans la servitude, sans regarder plus avant, se contentent de vivre comme ils sont nés et ne pensent point avoir d’autres biens ni d’autres droits que ceux qu’ils ont trouvés ; ils prennent pour leur état de nature l’état de leur naissance. » Ce qui n’était, chez Étienne de La Boétie, qu’une intuition est devenue, pour les archéologues du XXe siècle, une conviction : l’existence de riches et de pauvres, de gouvernants et de gouvernés n’est pas un fait de nature. Pendant des dizaines de milliers d’années, les sociétés humaines ont pratiqué l’égalité et refusé toute gouvernance autre que celles de l’âge et du sexe. Certains peuples, aujourd’hui encore, ont conservé cet état de choses. Pourquoi et comment la préhistoire puis l’histoire ont-elles permis qu’ailleurs émergent des personnages plus riches et puissants que les autres ? Pendant un demi-siècle, on a pensé que la roue du progrès, portant dans ses valises l’agriculture et la propriété, suffisait à justifier cela. Aujourd’hui, d’autres facteurs sont invoqués. Les uns mobilisent les contraintes de la démographie et de l’environnement. Les autres, les dynamiques propres des sociétés, où ont pu jouer l’intérêt économique et la dépendance, la force brute, les croyances et les idéologies. Ou bien tout cela à la fois… Pas loin de trente mille ans séparent les premiers signes d’inégalités parmi nos lointains ancêtres des cités-États du Proche-Orient. C’est en comparant les vestiges de cette histoire avec la large palette des sociétés plus ou moins égalitaires encore observables qu’archéologues et anthropologues peuvent espérer débrouiller cette question.
* Pourquoi les chefs ? / Nicolas Journet
L’habitude bien ancrée chez les humains de se doter de chefs, de rois ou de gouvernants élus a-t-elle été librement consentie ? Archéologues et anthropologues s’efforcent périodiquement d’en dater la naissance et, surtout, d’en trouver la raison.
* Aux sources de l'inégalité : l'hypothèse clientéliste / Bryan Hayden
L’inégalité économique ne découle pas de l’invention de l’agriculture et de l’élevage. Elle pointe son nez dès que le stockage est possible, et permet à des individus ambitieux de s’élever au-dessus des autres.
* La hiérarchie est-elle bien naturelle ? / Vinciane Despret
Il y a vingt ans, il allait encore de soi que les loups et les babouins vivaient sous la domination du plus fort. Aujourd’hui, rien n’est moins sûr, et si les hommes, eux, se donnent des chefs, ça n’est pas forcément une loi naturelle.
* Expliquer la domination masculine / Nicolas Journet et Jean-François Dortier
Animale ou typiquement humaine ? Symbolique ou matérielle ? Primordiale ou récente ? La domination masculine reste une énigme universelle.
* Bibliographie du dossier Aux origines du pouvoirPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Sciences Humaines > 250 (juillet 2013) . - p. 32-51Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48374 SCI Périodique Réserve Périodiques Disponible Otages au désespoir in Libertés !, 422 (mars 2006)
[article] Otages au désespoir [texte imprimé] . - 2006 . - pp. 5-10.
Langues : Français (fre)
in Libertés ! > 422 (mars 2006) . - pp. 5-10
Catégories : 316.47 Relation sociale . Violence . Torture
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
341.34 Otage (kidnapping, enlèvement)
343.917 Délinquance politique TerrorismeRésumé : Depuis la chute de la dictature baasiste irakienne, les prises d’otages occupent à nouveau le devant de l’actualité. Essentiellement, depuis que des groupes d’opposition armés (irakiens et «internationaux») à l’occupation anglo-américaine et au nouveau régime irakien ont décidé de recourir à cette méthode extrêmement médiatique pour faire avancer leurs priorités politiques. Précédemment en vogue dans le Liban de la guerre civile de 1975- 1990, la prise d’otages n’est évidemment pas une particularité «orientale». Il suffit, pour convaincre les sceptiques, de les renvoyer au cas de la Colombie, quelque peu remis en lumière depuis qu’une série d’initiatives ont été prises par des artistes européens en faveur de la plus célèbre des otages colombiennes, la députée Ingrid Betancourt. En fait, la prise d’otages est un phénomène aussi vieux que l’humanité et elle est une modalité récurrente des conflits qui déchirent les sociétés. Ce qui a changé, c’est le caractère jugé désormais insupportable de cette façon de «faire la guerre», ainsi que le sort de plus en plus cruel réservé aux victimes de ces rapts. La généralisation outrancière de ce mode de revendication politique a poussé Amnesty à arrêter une position sur la question, tant à l’adresse des groupes armés que des gouvernements légaux. Les pages qui suivent devraient apporter un premier regard sur la question.
Sommaire :
Histoire d'une déchéance / Irène Herrmann
Les Brigades rouges, une histoire italienne / Julien Vlassenbroeck
Une pratique géénralisée / Sébastien Falletti
Jeux interdits / PF
Les risques du métier
La position d'AmnestyPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Otages au désespoir Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 5-10 Langues : Français (fre) Catégories : 316.47 Relation sociale . Violence . Torture
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
341.34 Otage (kidnapping, enlèvement)
343.917 Délinquance politique TerrorismeRésumé : Depuis la chute de la dictature baasiste irakienne, les prises d’otages occupent à nouveau le devant de l’actualité. Essentiellement, depuis que des groupes d’opposition armés (irakiens et «internationaux») à l’occupation anglo-américaine et au nouveau régime irakien ont décidé de recourir à cette méthode extrêmement médiatique pour faire avancer leurs priorités politiques. Précédemment en vogue dans le Liban de la guerre civile de 1975- 1990, la prise d’otages n’est évidemment pas une particularité «orientale». Il suffit, pour convaincre les sceptiques, de les renvoyer au cas de la Colombie, quelque peu remis en lumière depuis qu’une série d’initiatives ont été prises par des artistes européens en faveur de la plus célèbre des otages colombiennes, la députée Ingrid Betancourt. En fait, la prise d’otages est un phénomène aussi vieux que l’humanité et elle est une modalité récurrente des conflits qui déchirent les sociétés. Ce qui a changé, c’est le caractère jugé désormais insupportable de cette façon de «faire la guerre», ainsi que le sort de plus en plus cruel réservé aux victimes de ces rapts. La généralisation outrancière de ce mode de revendication politique a poussé Amnesty à arrêter une position sur la question, tant à l’adresse des groupes armés que des gouvernements légaux. Les pages qui suivent devraient apporter un premier regard sur la question.
Sommaire :
Histoire d'une déchéance / Irène Herrmann
Les Brigades rouges, une histoire italienne / Julien Vlassenbroeck
Une pratique géénralisée / Sébastien Falletti
Jeux interdits / PF
Les risques du métier
La position d'AmnestyPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Libertés ! > 422 (mars 2006) . - pp. 5-10Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41188 lib Périodique Réserve Périodiques Disponible Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13116/1 P/1734 Périodique Réserve Périodiques Disponible
[article] Où en est l'éducation permanente ? [texte imprimé] / Thibauld Moulaert, Directeur de publication ; Pierre Reman, Directeur de publication . - 2007 . - pp. 16-70.
Langues : Français (fre)
in La Revue Nouvelle > 11 (novembre 2007) . - pp. 16-70
Catégories : 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
32(493=40) Politique de la Wallonie / Communauté française de Belgique
33(493=40) Economie politique et sociale de la Wallonie / Communauté française de Belgique
37(091) Histoire de l'éducation
371 Organisation de l'éducation et de l'enseignement
374 Formation continuée / Education permanenteRésumé : Sommaire :
- Où en est l’éducation permanente ? / Pierre Reman, Thibauld Moulaert
- Paysage mouvant, réforme oblique / Thomas Lemaigre
Il y a cinq ans, le monde de l’éducation permanente ne se rend pas encore compte à quel point il a raison de s’émouvoir de la réforme annoncée par le ministre Demotte sous le slogan maladroit d’en finir avec les « branches mortes ». Le texte qui se prépare va, sous ses airs de continuité, amener quelques changements significatifs par rapport à son ancêtre de 1976. Le premier d’entre eux tient dans le lifting imposé à la définition même de l’éducation permanente. Les autres changements tiennent à ce que le monde et le secteur sont devenus en un tiers de siècle - mais il n’est pas encore sûr qu’ils aient lieu.
- Un si joli petit couple (mixte) / Pierre Georis
Si éducation permanente et insertion socioprofessionnelle (ISP) doivent faire couple, à tout le moins relèvent-ils du couple mixte. Faut-il y renoncer, au nom de la difficulté à marier des cultures si différentes ? « Évidemment oui », répondront les uns. Il n’y aurait que qui se ressemble qui s’assemblerait bien. En l’occurrence, les différences dans les démarches respectives seraient trop grandes ; le plan malin pour l’efficacité serait de centrer les initiatives d’insertion sur leur « core business », la meilleure qualification professionnelle des chômeurs pour améliorer leur probabilité d’accès à l’emploi. « Bien sûr que non », rétorqueront les autres. Ce n’est pas parce qu’on se place dans une démarche d’accès à l’emploi que perdent de leur légitimité la formation à la vie sociale, l’objectif de pouvoir former les personnes aussi à un présent et un futur de citoyens critiques, responsables et « participants » à la vie collective dans toutes ses dimensions.
- Insertion individuelle ou émancipation collective ? / Michel Goffin
Depuis le décret de 1976 qui reconnaissait l’éducation permanente, les réalités sociales, économiques et culturelles se sont transformées, ce qui n’est pas sans incidence sur les modalités de concrétisation de l’éducation tout au long de la vie. De l’éducation permanente entendue comme construction d’un projet de changement social, on est passé à une logique de formation dans une perspective de lutte contre le chômage. Pourtant, le souffle du projet émancipateur initial pourrait questionner les références actuelles - qu’est-ce qu’un emploi convenable_ ?, par exemple - et inspirer une nouvelle conception de l’éducation populaire et de nouvelles formes d’associations.
- Action syndicale et éducation permanente : des enjeux croisés / Thierry Dock, Thierry Jacques
L’éducation permanente trouve son origine dans les luttes du mouvement ouvrier. Elle permet une libération collective du monde du travail qui participe de la démocratie culturelle. Les liens étroits entre les mouvements associatifs qui prennent en charge cet outil essentiel et les organisations syndicales doivent être maintenus parce que la nécessaire interaction de l’une et de l’autre assure la pérennité de chacune.
- Un printemps pour l’éducation permanente ? / Georges Liénard, Albert Bastenier
La question de savoir si l’on assistera ou non à un véritable printemps de l’éducation permanente ne dépend pas seulement du problème de son financement. Elle concerne aussi - et peut-être surtout - la conception que l’on se fait de son rôle social. Et si son histoire passée la rend indissociable de l’inspiration progressiste des mouvements sociaux qui l’ont portée, elle n’est toutefois appropriable par personne parce que son champ d’intervention est lui-même un lieu de pouvoir et de luttes pour sa définition. L’évocation de trois domaines actuels d’intervention possible pour l’éducation permanente - la fragmentation de l’espace public, l’égalité entre les hommes et les femmes, les tensions propres aux sociétés multiculturelles - illustre en quoi les exigences d’intégration et d’émancipation sont les deux pôles en tension qui doivent structurer la réflexion sur l’éducation permanente.
- D’un décret à l’autre / Jean-Pierre Nossent
Les éducateurs permanents sont-ils les agitateurs de sens, les bricoleurs de rêves, les créateurs de social qui prennent à bras-le-corps des questions comme les conditions matérielles d’existence et l’épanouissement intellectuel nécessaires à la citoyenneté locale et mondiale ? La mécanique de l’éducation permanente est simple : autoéducation, c’est-à-dire construction de pouvoirs et, en conséquence, de savoirs. En ce sens, l’éducation permanente peut-elle être le monopole d’organisations ou doit-on parier qu’elle continuera à inventer son histoire hors des sentiers battus ? Le décret de 2003 le permettra-t-il ?
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Où en est l'éducation permanente ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Thibauld Moulaert, Directeur de publication ; Pierre Reman, Directeur de publication Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 16-70 Langues : Français (fre) Catégories : 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
32(493=40) Politique de la Wallonie / Communauté française de Belgique
33(493=40) Economie politique et sociale de la Wallonie / Communauté française de Belgique
37(091) Histoire de l'éducation
371 Organisation de l'éducation et de l'enseignement
374 Formation continuée / Education permanenteRésumé : Sommaire :
- Où en est l’éducation permanente ? / Pierre Reman, Thibauld Moulaert
- Paysage mouvant, réforme oblique / Thomas Lemaigre
Il y a cinq ans, le monde de l’éducation permanente ne se rend pas encore compte à quel point il a raison de s’émouvoir de la réforme annoncée par le ministre Demotte sous le slogan maladroit d’en finir avec les « branches mortes ». Le texte qui se prépare va, sous ses airs de continuité, amener quelques changements significatifs par rapport à son ancêtre de 1976. Le premier d’entre eux tient dans le lifting imposé à la définition même de l’éducation permanente. Les autres changements tiennent à ce que le monde et le secteur sont devenus en un tiers de siècle - mais il n’est pas encore sûr qu’ils aient lieu.
- Un si joli petit couple (mixte) / Pierre Georis
Si éducation permanente et insertion socioprofessionnelle (ISP) doivent faire couple, à tout le moins relèvent-ils du couple mixte. Faut-il y renoncer, au nom de la difficulté à marier des cultures si différentes ? « Évidemment oui », répondront les uns. Il n’y aurait que qui se ressemble qui s’assemblerait bien. En l’occurrence, les différences dans les démarches respectives seraient trop grandes ; le plan malin pour l’efficacité serait de centrer les initiatives d’insertion sur leur « core business », la meilleure qualification professionnelle des chômeurs pour améliorer leur probabilité d’accès à l’emploi. « Bien sûr que non », rétorqueront les autres. Ce n’est pas parce qu’on se place dans une démarche d’accès à l’emploi que perdent de leur légitimité la formation à la vie sociale, l’objectif de pouvoir former les personnes aussi à un présent et un futur de citoyens critiques, responsables et « participants » à la vie collective dans toutes ses dimensions.
- Insertion individuelle ou émancipation collective ? / Michel Goffin
Depuis le décret de 1976 qui reconnaissait l’éducation permanente, les réalités sociales, économiques et culturelles se sont transformées, ce qui n’est pas sans incidence sur les modalités de concrétisation de l’éducation tout au long de la vie. De l’éducation permanente entendue comme construction d’un projet de changement social, on est passé à une logique de formation dans une perspective de lutte contre le chômage. Pourtant, le souffle du projet émancipateur initial pourrait questionner les références actuelles - qu’est-ce qu’un emploi convenable_ ?, par exemple - et inspirer une nouvelle conception de l’éducation populaire et de nouvelles formes d’associations.
- Action syndicale et éducation permanente : des enjeux croisés / Thierry Dock, Thierry Jacques
L’éducation permanente trouve son origine dans les luttes du mouvement ouvrier. Elle permet une libération collective du monde du travail qui participe de la démocratie culturelle. Les liens étroits entre les mouvements associatifs qui prennent en charge cet outil essentiel et les organisations syndicales doivent être maintenus parce que la nécessaire interaction de l’une et de l’autre assure la pérennité de chacune.
- Un printemps pour l’éducation permanente ? / Georges Liénard, Albert Bastenier
La question de savoir si l’on assistera ou non à un véritable printemps de l’éducation permanente ne dépend pas seulement du problème de son financement. Elle concerne aussi - et peut-être surtout - la conception que l’on se fait de son rôle social. Et si son histoire passée la rend indissociable de l’inspiration progressiste des mouvements sociaux qui l’ont portée, elle n’est toutefois appropriable par personne parce que son champ d’intervention est lui-même un lieu de pouvoir et de luttes pour sa définition. L’évocation de trois domaines actuels d’intervention possible pour l’éducation permanente - la fragmentation de l’espace public, l’égalité entre les hommes et les femmes, les tensions propres aux sociétés multiculturelles - illustre en quoi les exigences d’intégration et d’émancipation sont les deux pôles en tension qui doivent structurer la réflexion sur l’éducation permanente.
- D’un décret à l’autre / Jean-Pierre Nossent
Les éducateurs permanents sont-ils les agitateurs de sens, les bricoleurs de rêves, les créateurs de social qui prennent à bras-le-corps des questions comme les conditions matérielles d’existence et l’épanouissement intellectuel nécessaires à la citoyenneté locale et mondiale ? La mécanique de l’éducation permanente est simple : autoéducation, c’est-à-dire construction de pouvoirs et, en conséquence, de savoirs. En ce sens, l’éducation permanente peut-elle être le monopole d’organisations ou doit-on parier qu’elle continuera à inventer son histoire hors des sentiers battus ? Le décret de 2003 le permettra-t-il ?
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in La Revue Nouvelle > 11 (novembre 2007) . - pp. 16-70Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
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Où en est l'éducation permanente ? IntroductionURL PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPacifisme : de quoi se mêlent-elles ? Réflexions féministes sur l'intervention non-violente / KATE WITHAM in Chronique Féministe, 75 (janvier-février 2001)
PermalinkPermalinkPermalinkPakistan : quand l'honneur masque des assassinats quotidiens / ROLAND-PIERRE PARINGAUX in Le Monde Diplomatique, 566 (mai 2001)
PermalinkLa Palestine au bord de l'éclatement / Jean-François Legrain in Alternatives internationales, 17 (Octobre 2004)
PermalinkPapiers libres. Contre la torture, chaque lettre compte / Amnesty International Belgique Francophone (Bruxelles)
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PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkParents / Ecoles : la vie à trois in Eduquer, 37 (décembre 2001)
PermalinkPermalink297 - du 14 au 20 février 1980 - Le parquet nous inculpe pour délit de vérité (Bulletin de POUR)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalink