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Histoire [texte imprimé] / Guillaume Mazeau, Auteur . - Paris : Anamosa, DL 2020 . - 1 vol. (99 p.) ; 19 cm.. - (Le mot est faible, ISSN 2678-3274) .
ISBN : 979-10-95772-81-1
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
32 Politique
930 Science historique
94 Histoire généraleIndex. décimale : 9 Histoire générale Résumé : Du site de l'éditeur :
Aujourd’hui, l’histoire est partout. Divertissement, outil de connaissance, elle est aussi devenue un formidable enjeu de pouvoir, inspirant de nombreuses instrumentalisations et appropriations. Face à ceux qui affirment qu’il n’y aurait qu’un sens de l’histoire, que l’histoire serait fermée et que nous serions incapables d’en rouvrir les portes, il faut au contraire assumer l’histoire comme une activité critique et partagée de la vie sociale. Dire cela, ce n’est ni l’affaiblir ni surestimer ses pouvoirs. C’est au contraire, et à la condition expresse de respecter quelques règles, se donner les moyens de lutter contre toutes les formes de dépossession.
«Face aux nuages qui s’épaississent, la responsabilité des historiens d’aujourd’hui consiste à ne pas se payer de mots : nous ne sommes ni en 1940, ni en 1919, ni dans les années 1930, pas plus que la fin du monde ou le fascisme ne sont des fatalités. Mais pour donner une chance à l’histoire dans le travail d’émancipation collective qui permettra, peut-être, de forger d’autres futurs, pour défendre l’utilité sociale de la science aussi, il faut aussi qu’ils acceptent de prendre une part active à l’histoire commune. Et partager avec leurs contemporains ce qu’ils devraient mieux savoir que quiconque : qu’il y a toujours des raisons d’espérer. »Note de contenu : Tables des matières :
Le triomphe de l'histoire
Un passé sans histoire
Fin de l'histoire, fin du monde et fin du mois
Le poison identitaire
Quand les peuples s'approprient l'histoire
L'histoire et son grand "h" minuscule
Politique et publique, par définitionEn ligne : https://anamosa.fr/livre/histoire/ Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Histoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Guillaume Mazeau, Auteur Editeur : Paris : Anamosa Année de publication : DL 2020 Collection : Le mot est faible, ISSN 2678-3274 Importance : 1 vol. (99 p.) Format : 19 cm. ISBN/ISSN/EAN : 979-10-95772-81-1 Langues : Français (fre) Catégories : 316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
32 Politique
930 Science historique
94 Histoire généraleIndex. décimale : 9 Histoire générale Résumé : Du site de l'éditeur :
Aujourd’hui, l’histoire est partout. Divertissement, outil de connaissance, elle est aussi devenue un formidable enjeu de pouvoir, inspirant de nombreuses instrumentalisations et appropriations. Face à ceux qui affirment qu’il n’y aurait qu’un sens de l’histoire, que l’histoire serait fermée et que nous serions incapables d’en rouvrir les portes, il faut au contraire assumer l’histoire comme une activité critique et partagée de la vie sociale. Dire cela, ce n’est ni l’affaiblir ni surestimer ses pouvoirs. C’est au contraire, et à la condition expresse de respecter quelques règles, se donner les moyens de lutter contre toutes les formes de dépossession.
«Face aux nuages qui s’épaississent, la responsabilité des historiens d’aujourd’hui consiste à ne pas se payer de mots : nous ne sommes ni en 1940, ni en 1919, ni dans les années 1930, pas plus que la fin du monde ou le fascisme ne sont des fatalités. Mais pour donner une chance à l’histoire dans le travail d’émancipation collective qui permettra, peut-être, de forger d’autres futurs, pour défendre l’utilité sociale de la science aussi, il faut aussi qu’ils acceptent de prendre une part active à l’histoire commune. Et partager avec leurs contemporains ce qu’ils devraient mieux savoir que quiconque : qu’il y a toujours des raisons d’espérer. »Note de contenu : Tables des matières :
Le triomphe de l'histoire
Un passé sans histoire
Fin de l'histoire, fin du monde et fin du mois
Le poison identitaire
Quand les peuples s'approprient l'histoire
L'histoire et son grand "h" minuscule
Politique et publique, par définitionEn ligne : https://anamosa.fr/livre/histoire/ Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53003 9/MAZ Livre Libre-accès Adultes Disponible Une histoire globale des révolutions
Une histoire globale des révolutions [texte imprimé] / Ludivine Bantigny (1975-....), Directeur de publication ; Quentin Deluermoz, Directeur de publication ; Boris Gobille, Directeur de publication ; Laurent Jeanpierre (1970-....), Directeur de publication ; Eugénia Palieraki, Directeur de publication . - Paris : La Découverte, 2023 . - 1 vol. (1197 p.) : couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (Histoire-Monde) .
ISBN : 978-2-348-05934-6
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
323.27 Révolution . Putsch . Coup d'état
94(4) Histoire de l'Europe
94(6) Histoire de l'Afrique
94(7) Histoire Amérique du Nord et Amérique centrale
94(8) Histoire Amérique Latine
94(9) Histoire de l'Océanie
Histoire de l'Asie et du Moyen-OrientIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : 4e de couverture
" La révolution est terminée. " À la fin du siècle dernier, la formule a fait date. Mais rien n'était plus faux. Il suffit, pour s'en convaincre, de déplacer le regard hors des régions occidentales, à Tunis, Alger, Hong Kong ou Téhéran. Étendre dans l'espace mais aussi dans le temps, bien avant le XVIIIe siècle, l'enquête sur les révolutions, en montrer les dynamiques transnationales, les échos, les reprises, les " modèles " comme les singularités, telle est l'ambition de cette histoire globale.
Rédigés par des spécialistes du monde entier, ses chapitres explorent la richesse de l'histoire révolutionnaire, mettent en lumière des révolutions moins connues et arpentent des géographies inédites traversant tous les continents. La Révolution française, les révolutions atlantiques et le Printemps des peuples côtoient les révoltes anticoloniales indiennes, les mouvements populaires de Corée ou du Japon et les grands soulèvements latino-américains ; les Révolutions russe et chinoise ne font pas oublier les révolutions d'indépendance, notamment africaines, ni les rébellions multiples qui émaillent un monde en perpétuelle effervescence.
Affranchie de ses bornes classiques, l'archive révolutionnaire livre des interrogations neuves et des recherches fructueuses. Le rôle de la spiritualité et de la religion, des empires et des nationalismes, de l'économie et de l'État, de l'environnement et du climat, est ainsi exposé à des lumières plus vives, tout comme les protagonistes, notamment les femmes, la paysannerie, le monde ouvrier... Et dès lors, comment passe-t-on à l'acte ? Comment vivent, dans l'extraordinaire des jours de soulèvement, celles et ceux qui y participent ?
Au terme du parcours, les jugements péremptoires et polarisés sur les vertus et les vices de la révolution ressortent fragilisés ; le bilan des révolutions acquiert des contours plus nets – et leur avenir même peut être mieux apprécié.Note de contenu : Sommaire
INTRODUCTION. Révolutions, histoires globales
PREMIÈRE PARTIE
PENSER ET DIRE LES RÉVOLUTIONS
Penser les révolutions depuis l'Inde/Partha Chatterjee
La révolution mise à jour. Un point de vue latino-américaine/Verónica Gago
(R)évolutions du mot " révolution "/Ludivine Bantigny
Écrire l'histoire des révolutions/Enzo Traverso
Comparer les révolutions/Boris Gobille
Révolution-monde et mondialisation de la révolution/David Motadel
DEUXIÈME PARTIE
LES RÉVOLUTIONS AVANT LES RÉVOLUTIONS
Préhistoires/Jean-Paul Demoule
Mondes grecs. Des révolutions à Athènes (VIe-Ve siècles avant notre ère)/Noémie Villacèque
Les révolutions romaines/Claudia Moatti
Une " première révolution européenne " ?/Jérôme Baschet
Penser les révoltes médiévales/Claire Judde de Larivière
Les révoltes amérindiennes et leurs avatars, XVIe-XVIIIe siècle/Christophe Giudicelli
Juan Chelemín, de délinquant colonial a patriote malgré lui/Christophe Giudicelli
TROISIÈME PARTIE
CONSTELLATIONS
Les révolutions Atlantiques/Manuel Covo
La Longue Révolution britannique (1640?1720)/Michael Braddick
La Révolution batave (1781?1801)/Annie Jourdan
Le " Jacobin noir " vu d'Afrique/Riccardo Ciavolella
Djihads en Afrique/Paul E. Lovejoy
Révolutions européennes (1815?1900)/Quentin Deluermoz et Jeanne Moisand
Comparaisons : frontières et irrégularités/Quentin Deluermoz et Jeanne Moisand
Rébellions dans l'Asie orientale (XIXe siècle)/Hang-Seob Bae
L'insurrection de 1857 en Inde/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
La " révolution " paysanne du Donghak/Kil-Ho Lee
Révolutions dans les Balkans/Andreas Lyberatos
1917, année révolutionnaire/Étienne Forestier-Peyrat
Les communes urbaines et la révolution d'Octobre/Andy Willimott
1917 au prisme caucasien/Cloé Drieu
Le projet mondial du Komintern/Serge Wolikow
Mexico, capitale révolutionnaire/Zaib un Nisa Aziz
Chines révolutionnaires (fin du XIXe-début du XXe siècle)/Victor Louzon
La création des partis communistes en Asie de l'Est/Susanne Weigelin-Schwiedrzik
La rébellion de Musha (1930)/Mamie Misawa
La révolution culturelle et la violence/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
La circulation internationale des idées et pratiques maoïstes/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
Révolutions africaines/Françoise Blum, Malika Rahal et Ophélie Rillon
Africa Unite !/Brève histoire du panafricanisme, Amzat Boukari-Yabara
La Fédération des étudiants africains en Union soviétique/Constantin Katsakioris
Révolutions passives démocratiques et révoltes civiques. Afrique, 1990?2010/Richard Banégas
Amérique latine, l'embrasement d'un continent (années 1950?1970)/Eugénia Palieraki et Rafael Pedemonte
La Révolution cubaine, une éphémère passion française (1960?1968)/Rafael Pedemonte
Années 68, révolution mondiale ?/Ludivine Bantigny
La révolution des Œillets au Portugal/Victor Pereira
Iran, 1979/Farhad Khosrokhavar
Les révolutions des femmes iraniennes/Azadeh Kian
Contestations en Europe de l'Est/Emmanuel Droit
Les ? printemps arabes ?/Choukri Hmed
QUATRIÈME PARTIE
TRAVERSÉES
Conditions et commencements
Empires/Clément Thibaud
Guerres/Nader Sohrabi
La Révolution française et la guerre/Virginie Martin
Démographie/Jack A. Goldstone
Environnement/François Jarrige
Temporalités révolutionnaires/Ivan Ermakoff
Subjectivités
Affects, sensibilités et émotions en révolutions/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
Temps vifs, temps flottants/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
Femmes/Caroline Fayolle
Race/Aurélia Michel
Paysanneries/Delphine Thivet
Espérances
Cosmologies révolutionnaires/Nico Tassi, Martin Holbraad, Igor Cherstich
Les millénarismes en Asie de l'Est/Lukas K. Pokorny
Christianismes et révolutions/Yann Raison du Cleuziou
Révolutions dans le monde musulman (XVIIIe-XXe siècle)/Catherine Mayeur-Jaouen
Messianisme juif et révolution/Michael Löwy
Figurations
Arts/Ludivine Bantigny
Roque Dalton et Carlos Liscano, deux figures du poète-guérillero/Ma?ko Dragan
Révolutions et imaginaires/Nabila Abbas
Imprimés/Shukla Sanyal
L'imaginaire de la mère patrie/Shukla Sanyal
Représentations/Maxime Boidy
Défis, élans et entraves
L'économie des révolutions/Guillaume Fondu
Étatisations/Laurent Jeanpierre
L'homme nouveau et la femme nouvelle/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
Idéologies, propagande et révolutions/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
Révolutions et violences/Jean-Clément Martin
La violence en révolution. Notes méthodologiques/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
Les révolutions légales/Ivan Ermakoff
République/Sophie Wahnich
République et révolution dans l'Amérique latine du XIXe siècle/Geneviève Verdo
Nationalisme/Mark R. Beissinger
Comment se terminent les révolutions ?/Rosario Forlenza & Bjorn Thomassen
L'échec des révolutions ?/Étienne Balibar
CONCLUSION. La persistance des révolutions
Les autrices et auteurs
Index des noms de personnes
Index des noms de lieux et des révolutions.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Une histoire globale des révolutions Type de document : texte imprimé Auteurs : Ludivine Bantigny (1975-....), Directeur de publication ; Quentin Deluermoz, Directeur de publication ; Boris Gobille, Directeur de publication ; Laurent Jeanpierre (1970-....), Directeur de publication ; Eugénia Palieraki, Directeur de publication Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2023 Collection : Histoire-Monde Importance : 1 vol. (1197 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-348-05934-6 Langues : Français (fre) Catégories : 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
323.27 Révolution . Putsch . Coup d'état
94(4) Histoire de l'Europe
94(6) Histoire de l'Afrique
94(7) Histoire Amérique du Nord et Amérique centrale
94(8) Histoire Amérique Latine
94(9) Histoire de l'Océanie
Histoire de l'Asie et du Moyen-OrientIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : 4e de couverture
" La révolution est terminée. " À la fin du siècle dernier, la formule a fait date. Mais rien n'était plus faux. Il suffit, pour s'en convaincre, de déplacer le regard hors des régions occidentales, à Tunis, Alger, Hong Kong ou Téhéran. Étendre dans l'espace mais aussi dans le temps, bien avant le XVIIIe siècle, l'enquête sur les révolutions, en montrer les dynamiques transnationales, les échos, les reprises, les " modèles " comme les singularités, telle est l'ambition de cette histoire globale.
Rédigés par des spécialistes du monde entier, ses chapitres explorent la richesse de l'histoire révolutionnaire, mettent en lumière des révolutions moins connues et arpentent des géographies inédites traversant tous les continents. La Révolution française, les révolutions atlantiques et le Printemps des peuples côtoient les révoltes anticoloniales indiennes, les mouvements populaires de Corée ou du Japon et les grands soulèvements latino-américains ; les Révolutions russe et chinoise ne font pas oublier les révolutions d'indépendance, notamment africaines, ni les rébellions multiples qui émaillent un monde en perpétuelle effervescence.
Affranchie de ses bornes classiques, l'archive révolutionnaire livre des interrogations neuves et des recherches fructueuses. Le rôle de la spiritualité et de la religion, des empires et des nationalismes, de l'économie et de l'État, de l'environnement et du climat, est ainsi exposé à des lumières plus vives, tout comme les protagonistes, notamment les femmes, la paysannerie, le monde ouvrier... Et dès lors, comment passe-t-on à l'acte ? Comment vivent, dans l'extraordinaire des jours de soulèvement, celles et ceux qui y participent ?
Au terme du parcours, les jugements péremptoires et polarisés sur les vertus et les vices de la révolution ressortent fragilisés ; le bilan des révolutions acquiert des contours plus nets – et leur avenir même peut être mieux apprécié.Note de contenu : Sommaire
INTRODUCTION. Révolutions, histoires globales
PREMIÈRE PARTIE
PENSER ET DIRE LES RÉVOLUTIONS
Penser les révolutions depuis l'Inde/Partha Chatterjee
La révolution mise à jour. Un point de vue latino-américaine/Verónica Gago
(R)évolutions du mot " révolution "/Ludivine Bantigny
Écrire l'histoire des révolutions/Enzo Traverso
Comparer les révolutions/Boris Gobille
Révolution-monde et mondialisation de la révolution/David Motadel
DEUXIÈME PARTIE
LES RÉVOLUTIONS AVANT LES RÉVOLUTIONS
Préhistoires/Jean-Paul Demoule
Mondes grecs. Des révolutions à Athènes (VIe-Ve siècles avant notre ère)/Noémie Villacèque
Les révolutions romaines/Claudia Moatti
Une " première révolution européenne " ?/Jérôme Baschet
Penser les révoltes médiévales/Claire Judde de Larivière
Les révoltes amérindiennes et leurs avatars, XVIe-XVIIIe siècle/Christophe Giudicelli
Juan Chelemín, de délinquant colonial a patriote malgré lui/Christophe Giudicelli
TROISIÈME PARTIE
CONSTELLATIONS
Les révolutions Atlantiques/Manuel Covo
La Longue Révolution britannique (1640?1720)/Michael Braddick
La Révolution batave (1781?1801)/Annie Jourdan
Le " Jacobin noir " vu d'Afrique/Riccardo Ciavolella
Djihads en Afrique/Paul E. Lovejoy
Révolutions européennes (1815?1900)/Quentin Deluermoz et Jeanne Moisand
Comparaisons : frontières et irrégularités/Quentin Deluermoz et Jeanne Moisand
Rébellions dans l'Asie orientale (XIXe siècle)/Hang-Seob Bae
L'insurrection de 1857 en Inde/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
La " révolution " paysanne du Donghak/Kil-Ho Lee
Révolutions dans les Balkans/Andreas Lyberatos
1917, année révolutionnaire/Étienne Forestier-Peyrat
Les communes urbaines et la révolution d'Octobre/Andy Willimott
1917 au prisme caucasien/Cloé Drieu
Le projet mondial du Komintern/Serge Wolikow
Mexico, capitale révolutionnaire/Zaib un Nisa Aziz
Chines révolutionnaires (fin du XIXe-début du XXe siècle)/Victor Louzon
La création des partis communistes en Asie de l'Est/Susanne Weigelin-Schwiedrzik
La rébellion de Musha (1930)/Mamie Misawa
La révolution culturelle et la violence/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
La circulation internationale des idées et pratiques maoïstes/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
Révolutions africaines/Françoise Blum, Malika Rahal et Ophélie Rillon
Africa Unite !/Brève histoire du panafricanisme, Amzat Boukari-Yabara
La Fédération des étudiants africains en Union soviétique/Constantin Katsakioris
Révolutions passives démocratiques et révoltes civiques. Afrique, 1990?2010/Richard Banégas
Amérique latine, l'embrasement d'un continent (années 1950?1970)/Eugénia Palieraki et Rafael Pedemonte
La Révolution cubaine, une éphémère passion française (1960?1968)/Rafael Pedemonte
Années 68, révolution mondiale ?/Ludivine Bantigny
La révolution des Œillets au Portugal/Victor Pereira
Iran, 1979/Farhad Khosrokhavar
Les révolutions des femmes iraniennes/Azadeh Kian
Contestations en Europe de l'Est/Emmanuel Droit
Les ? printemps arabes ?/Choukri Hmed
QUATRIÈME PARTIE
TRAVERSÉES
Conditions et commencements
Empires/Clément Thibaud
Guerres/Nader Sohrabi
La Révolution française et la guerre/Virginie Martin
Démographie/Jack A. Goldstone
Environnement/François Jarrige
Temporalités révolutionnaires/Ivan Ermakoff
Subjectivités
Affects, sensibilités et émotions en révolutions/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
Temps vifs, temps flottants/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
Femmes/Caroline Fayolle
Race/Aurélia Michel
Paysanneries/Delphine Thivet
Espérances
Cosmologies révolutionnaires/Nico Tassi, Martin Holbraad, Igor Cherstich
Les millénarismes en Asie de l'Est/Lukas K. Pokorny
Christianismes et révolutions/Yann Raison du Cleuziou
Révolutions dans le monde musulman (XVIIIe-XXe siècle)/Catherine Mayeur-Jaouen
Messianisme juif et révolution/Michael Löwy
Figurations
Arts/Ludivine Bantigny
Roque Dalton et Carlos Liscano, deux figures du poète-guérillero/Ma?ko Dragan
Révolutions et imaginaires/Nabila Abbas
Imprimés/Shukla Sanyal
L'imaginaire de la mère patrie/Shukla Sanyal
Représentations/Maxime Boidy
Défis, élans et entraves
L'économie des révolutions/Guillaume Fondu
Étatisations/Laurent Jeanpierre
L'homme nouveau et la femme nouvelle/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
Idéologies, propagande et révolutions/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
Révolutions et violences/Jean-Clément Martin
La violence en révolution. Notes méthodologiques/Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre, Eugénia Palieraki
Les révolutions légales/Ivan Ermakoff
République/Sophie Wahnich
République et révolution dans l'Amérique latine du XIXe siècle/Geneviève Verdo
Nationalisme/Mark R. Beissinger
Comment se terminent les révolutions ?/Rosario Forlenza & Bjorn Thomassen
L'échec des révolutions ?/Étienne Balibar
CONCLUSION. La persistance des révolutions
Les autrices et auteurs
Index des noms de personnes
Index des noms de lieux et des révolutions.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53895 LUTTE/his Livre Libre-accès Adultes Disponible
Histoire du mouvement ouvrier en Europe [texte imprimé] / Wolfgang Abendroth (1906-1985), Auteur ; Paul Laveau, Traducteur ; Jean Denand, Traducteur . - Paris : La Découverte, 2002 . - 1 vol. (169 p.) ; 22 cm. - (Redécouverte. Sciences humaines et sociales) .
ISBN : 978-2-7071-3433-2 : 18 €
Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger)
Catégories : 316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
33(091) Histoire économique et socialeIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
Le grand politologue allemand Wolfgang Abendroth a présenté dans cet ouvrage une réflexion globale, restée classique, sur le processus de développement historique du mouvement ouvrier. Pour lui, ce mouvement transpose et poursuit les principes des révolutions bourgeoises des XVIIe et XVIIIe siècles en Angleterre, en France et aux États-Unis, qui ont défini des structures sociales et un ordre politique. Il a continué à les faire évoluer en rapport avec les changements opérés par la révolution industrielle. Le mouvement ouvrier a connu plusieurs stades. Aux États-Unis et en Europe occidentale, il a acquis pour la classe sociale qu’il représente un bien-être matériel. En Europe orientale, même s’il a aboli les classes sociales, il a connu une longue phase de despotisme.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Histoire du mouvement ouvrier en Europe Type de document : texte imprimé Auteurs : Wolfgang Abendroth (1906-1985), Auteur ; Paul Laveau, Traducteur ; Jean Denand, Traducteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2002 Collection : Redécouverte Sous-collection : Sciences humaines et sociales Importance : 1 vol. (169 p.) Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-3433-2 Prix : 18 € Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) Catégories : 316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
33(091) Histoire économique et socialeIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
Le grand politologue allemand Wolfgang Abendroth a présenté dans cet ouvrage une réflexion globale, restée classique, sur le processus de développement historique du mouvement ouvrier. Pour lui, ce mouvement transpose et poursuit les principes des révolutions bourgeoises des XVIIe et XVIIIe siècles en Angleterre, en France et aux États-Unis, qui ont défini des structures sociales et un ordre politique. Il a continué à les faire évoluer en rapport avec les changements opérés par la révolution industrielle. Le mouvement ouvrier a connu plusieurs stades. Aux États-Unis et en Europe occidentale, il a acquis pour la classe sociale qu’il représente un bien-être matériel. En Europe orientale, même s’il a aboli les classes sociales, il a connu une longue phase de despotisme.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 44430 LUTTE/ABE Livre Libre-accès Adultes Disponible
Histoire du premier mai [texte imprimé] / Maurice Dommanget (1888-1976), Auteur ; Charles Jacquier, Préfacier, etc. . - Marseille : Le Mot et le Reste, 2006 . - 1 vol. (520 p.) ; 21 cm. - (Attitudes, ISSN 1952-0077) .
ISBN : 2-915378-23-1
index des noms
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
323.4 Lutte des classes
331 Travail Organisation du travailRésumé : Site éditeur :
L’Histoire du Premier Mai de Maurice Dommanget est le seul ouvrage majeur réalisé, en langue française, par un témoin contemporain sur cette vaste manifestation. Il y développe une réflexion sur les luttes socio-politiques qui ont amené cette date à être la journée internationale des travailleurs à partir de 1889, puis la fête du travail, jour chômé. Un important travail de recherche lui a permis de nous donner à lire les heures sombres et glorieuses de ces manifestations, commémorations du 1er Mai sanglant de 1886 à Chicago. Au travers de cette réédition, c’est tout un pan de l’histoire sociale du XXe siècle qui se déroule sous nos yeux, jusqu’aux années soixante-dix.
Maurice Dommanget, (1888-1976) est l’auteur de plus d’une cinquantaine d’ouvrages importants d’histoire sociale. Parmi les plus connus nous pouvons citer L’Histoire du drapeau rouge, Les Grands Socialistes et l’éducation, Le Curé Meslier, Saint Just, Blanqui, etc… À son décès, il lègue ses archives à l’Institut français d’histoire sociale, à Paris. Son oeuvre disparaît de la circulation malgré son ampleur inégalée, notamment dans ses études des grands mouvements sociaux. Instituteur, pédagogue, syndicaliste actif et un chercheur dont il devient important d’exhumer et de réhabiliter les ouvrages qui sont la mémoire des luttes sociales, et de valider ses travaux de recherche historique.
Le 1er Mai, en dépit de ses points faibles, de sa tendance à des manifestations stériles, conventionnelles, infécondes, d’une part, à des manifestations bruyantes, spectaculaires, sectaires d’autre part, comme à ces déformations qui, en le sclérosant, l’éloignent de son principe originel, reste une des plus nobles aventures qui aient traversé notre époque. On peut ne pas croire à l’éternité des choses, et il faut convenir que les bouleversements formidables en perspective balaieront bien des institutions et des expériences. Il est néanmoins difficile d’admettre que dans une société où le travail, toujours indispensable, sera devenu souverain, la journée qui lui est consacrée disparaîtra. Elle prendra des formes nouvelles, voilà tout, et la sève qu’elle porte s’accordera avec les exigences d’un corps social en continuelle transformation. Le passé enseigne l’avenir. Le 1er Mai, qui, pendant plus de soixante ans, a su résister à toutes les bourrasques et a su élargir considérablement le champ de son activité, saura se dépasser en se renouvelant. [...] C’est qu’il y a dans chacunes des éclipses de cette épopée vécue par l’âme ouvrière un secret qui, pour être profondément enfoui, n’en est toujours pas moins toujours vivant et se révèle avec éclat après les années de cauchemar. On croit mort le 1er Mai et il n’est que replié sur lui-même. Et, de même, au plus fort de ses meurtrissures et de ses déformations, le peuple lui garde sa vertu. Aucune tendance centrifuge ne peut remettre en question ce qui est acquis. Il laisse des assises si fortement ancrées dans la conscience populaire, il porte en lui un si haut souvenir et un espoir si tenace qu’il conserve, malgré tout, sa raison d’être. On doit donc reconnaître et affirmer fortement qu’il y a quelque chose d’irréductible et de permanent dans le 1er Mai et, en ce sens, on peut dire que c’est un grand jour promis à l’avenir. (Maurice Dommanget)
L’amalgame libéral/liberté est un des principaux lieux communs qui fait des libertés fondamentales un élément consubstantiel de l’économie de marché. Un simple regard en arrière suffirait pour voir qu’elles n’ont pas été généreusement octroyées par les classes dominantes mais conquises de haute lutte durant deux siècles, si « les travestissements de l’histoire » ne les avaient pas fait passer aux oubliettes. « Parmi ceux qui défilent paisiblement le 1er Mai, combien savent qu’ils commémorent la grève sanglante de 1886 aux usines McCormick à Chicago ? » Nul doute qu’ils ne soient guère nombreux. Mais pour que les premiers intéressés — ces travailleurs, syndiqués ou non, qui défilent le 1er Mai — puissent l’apprendre, encore aurait-il fallu que cette histoire-là soit accessible aux lecteurs. Une grande histoire du 1er Mai avait bien été écrite par Maurice Dommanget, mais ce livre n’était depuis longtemps plus disponible.
[...] S’il est encore trop tôt pour juger du devenir, de l’élargissement et de l’enracinement de cette initiative, elle illustre parfaitement la nécessité d’un renouvellement de la problématique du 1er Mai tenant compte des modifications de fond du salariat et du système capitaliste — certains s’interrogent sur la naissance d’un précariat en passe de le remplacer. Si d’autres journées de contestation tentent de s’imposer, comme, par exemple, la journée sans achat, au mois de novembre de chaque année, elles sont encore loin de pouvoir rivaliser avec le 1er Mai qui garde le bénéfice d’une existence séculaire et d’une symbolique forte. Pour revenir à ses orgines subversives, il lui faudra avant tout adopter une revendication unifiante, telle celle des huit heures au XIXe siècle, autour de laquelle une classe salariale morcelée et précarisée pourrait se retrouver majoritairement afin d’imposer de nouveaux droits, indispensable premier pas non seulement pour arrêter les reculs sociaux enregistrés depuis une vingtaine d’années, mais aussi pour refonder en actes l’espoir d’une autre société enfin humaine et solidaire. (Charles Jacquier)Note de contenu : Table :
- Introduction
- Les 8 heures : des origines lointaines à la Commune
- Agitation pour les 8 heures et naissance du 1er mai en Amérique
- La manifestation française des 10 et 24 février 1889
- Jean Dormoy et Raymond LAvigne
- le 1er mai au congrès socialiste international de 1889
- le 1er mai 1890
- le 1er mai 1891
- le 1er mai 1892
- le 1er mai 1893
- Dix années ternes de 1894 à 1904
- Le réveil français de 1905-1906
- Nouvelles années ternes : de 1907 à 1914
- les 1er mai de guerre
- de 1919 à 1933
- de 1934 à 1939
- Années noires - résurrection
- La Fête du travail
- Le 1er mai dans la chanson et la poésie populaires
- Aspects, passé et avenir du 1er mai
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Histoire du premier mai Type de document : texte imprimé Auteurs : Maurice Dommanget (1888-1976), Auteur ; Charles Jacquier, Préfacier, etc. Editeur : Marseille : Le Mot et le Reste Année de publication : 2006 Collection : Attitudes, ISSN 1952-0077 Importance : 1 vol. (520 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-915378-23-1 Note générale : index des noms Langues : Français (fre) Catégories : 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
323.4 Lutte des classes
331 Travail Organisation du travailRésumé : Site éditeur :
L’Histoire du Premier Mai de Maurice Dommanget est le seul ouvrage majeur réalisé, en langue française, par un témoin contemporain sur cette vaste manifestation. Il y développe une réflexion sur les luttes socio-politiques qui ont amené cette date à être la journée internationale des travailleurs à partir de 1889, puis la fête du travail, jour chômé. Un important travail de recherche lui a permis de nous donner à lire les heures sombres et glorieuses de ces manifestations, commémorations du 1er Mai sanglant de 1886 à Chicago. Au travers de cette réédition, c’est tout un pan de l’histoire sociale du XXe siècle qui se déroule sous nos yeux, jusqu’aux années soixante-dix.
Maurice Dommanget, (1888-1976) est l’auteur de plus d’une cinquantaine d’ouvrages importants d’histoire sociale. Parmi les plus connus nous pouvons citer L’Histoire du drapeau rouge, Les Grands Socialistes et l’éducation, Le Curé Meslier, Saint Just, Blanqui, etc… À son décès, il lègue ses archives à l’Institut français d’histoire sociale, à Paris. Son oeuvre disparaît de la circulation malgré son ampleur inégalée, notamment dans ses études des grands mouvements sociaux. Instituteur, pédagogue, syndicaliste actif et un chercheur dont il devient important d’exhumer et de réhabiliter les ouvrages qui sont la mémoire des luttes sociales, et de valider ses travaux de recherche historique.
Le 1er Mai, en dépit de ses points faibles, de sa tendance à des manifestations stériles, conventionnelles, infécondes, d’une part, à des manifestations bruyantes, spectaculaires, sectaires d’autre part, comme à ces déformations qui, en le sclérosant, l’éloignent de son principe originel, reste une des plus nobles aventures qui aient traversé notre époque. On peut ne pas croire à l’éternité des choses, et il faut convenir que les bouleversements formidables en perspective balaieront bien des institutions et des expériences. Il est néanmoins difficile d’admettre que dans une société où le travail, toujours indispensable, sera devenu souverain, la journée qui lui est consacrée disparaîtra. Elle prendra des formes nouvelles, voilà tout, et la sève qu’elle porte s’accordera avec les exigences d’un corps social en continuelle transformation. Le passé enseigne l’avenir. Le 1er Mai, qui, pendant plus de soixante ans, a su résister à toutes les bourrasques et a su élargir considérablement le champ de son activité, saura se dépasser en se renouvelant. [...] C’est qu’il y a dans chacunes des éclipses de cette épopée vécue par l’âme ouvrière un secret qui, pour être profondément enfoui, n’en est toujours pas moins toujours vivant et se révèle avec éclat après les années de cauchemar. On croit mort le 1er Mai et il n’est que replié sur lui-même. Et, de même, au plus fort de ses meurtrissures et de ses déformations, le peuple lui garde sa vertu. Aucune tendance centrifuge ne peut remettre en question ce qui est acquis. Il laisse des assises si fortement ancrées dans la conscience populaire, il porte en lui un si haut souvenir et un espoir si tenace qu’il conserve, malgré tout, sa raison d’être. On doit donc reconnaître et affirmer fortement qu’il y a quelque chose d’irréductible et de permanent dans le 1er Mai et, en ce sens, on peut dire que c’est un grand jour promis à l’avenir. (Maurice Dommanget)
L’amalgame libéral/liberté est un des principaux lieux communs qui fait des libertés fondamentales un élément consubstantiel de l’économie de marché. Un simple regard en arrière suffirait pour voir qu’elles n’ont pas été généreusement octroyées par les classes dominantes mais conquises de haute lutte durant deux siècles, si « les travestissements de l’histoire » ne les avaient pas fait passer aux oubliettes. « Parmi ceux qui défilent paisiblement le 1er Mai, combien savent qu’ils commémorent la grève sanglante de 1886 aux usines McCormick à Chicago ? » Nul doute qu’ils ne soient guère nombreux. Mais pour que les premiers intéressés — ces travailleurs, syndiqués ou non, qui défilent le 1er Mai — puissent l’apprendre, encore aurait-il fallu que cette histoire-là soit accessible aux lecteurs. Une grande histoire du 1er Mai avait bien été écrite par Maurice Dommanget, mais ce livre n’était depuis longtemps plus disponible.
[...] S’il est encore trop tôt pour juger du devenir, de l’élargissement et de l’enracinement de cette initiative, elle illustre parfaitement la nécessité d’un renouvellement de la problématique du 1er Mai tenant compte des modifications de fond du salariat et du système capitaliste — certains s’interrogent sur la naissance d’un précariat en passe de le remplacer. Si d’autres journées de contestation tentent de s’imposer, comme, par exemple, la journée sans achat, au mois de novembre de chaque année, elles sont encore loin de pouvoir rivaliser avec le 1er Mai qui garde le bénéfice d’une existence séculaire et d’une symbolique forte. Pour revenir à ses orgines subversives, il lui faudra avant tout adopter une revendication unifiante, telle celle des huit heures au XIXe siècle, autour de laquelle une classe salariale morcelée et précarisée pourrait se retrouver majoritairement afin d’imposer de nouveaux droits, indispensable premier pas non seulement pour arrêter les reculs sociaux enregistrés depuis une vingtaine d’années, mais aussi pour refonder en actes l’espoir d’une autre société enfin humaine et solidaire. (Charles Jacquier)Note de contenu : Table :
- Introduction
- Les 8 heures : des origines lointaines à la Commune
- Agitation pour les 8 heures et naissance du 1er mai en Amérique
- La manifestation française des 10 et 24 février 1889
- Jean Dormoy et Raymond LAvigne
- le 1er mai au congrès socialiste international de 1889
- le 1er mai 1890
- le 1er mai 1891
- le 1er mai 1892
- le 1er mai 1893
- Dix années ternes de 1894 à 1904
- Le réveil français de 1905-1906
- Nouvelles années ternes : de 1907 à 1914
- les 1er mai de guerre
- de 1919 à 1933
- de 1934 à 1939
- Années noires - résurrection
- La Fête du travail
- Le 1er mai dans la chanson et la poésie populaires
- Aspects, passé et avenir du 1er mai
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Histoire du sabotage, 1. Des traînes-savates aux briseurs de machines [texte imprimé] / Victor Cachard, Auteur . - Editions Libre, DL 2022 . - 1 vol. (306 p.) : couv. ill. en coul. ; 20 cm.
ISBN : 978-2-490-40336-3
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
323.21 Militantisme Participation Engagement
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
Domination / HiérarchieIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Quatrième de couverture.
Il faut rompre avec l’idée que le sabotage est une invention des résistants et résistantes durant la Seconde Guerre mondiale. Le sabotage naît dans les milieux anarchistes à la fin du xixe siècle comme une résistance au travail et une alternative aux poseurs de bombes. «?À mauvaise paye, mauvais travail?» est le slogan retenu et répété par l’un de ses principaux inspirateurs, Émile Pouget, au sein de la toute jeune CGT, le fer de lance du syndicalisme révolutionnaire. La pensée anarchiste pénètre alors parmi les travailleurs et travailleuses qui cherchent à contester subtilement la production sans courir le risque de se faire licencier. Le sabotage désigne ainsi le travail fait de mauvaise grâce et toutes ces petites pratiques contre-productives qui libèrent le temps de l’emprise économique. Il commence donc par le ralentissement, comme une manière de reprendre en main nos existences, d’éveiller notre autonomie, de réaffirmer le rythme de la vie et des belles lenteurs de l’existence contre la cadence des machines.
Mais le sabotage s’élève aussi à un niveau collectif?: la multiplication des actes l’emporte au-delà du monde du travail pour le diriger plus largement contre toutes les structures de domination, l’empire marchand et les instruments du pouvoir en priorité. Il se confond alors avec l’action directe et la grève générale qui rejoignent les tentatives actuelles de démantèlement du capitalisme.
Des PTT aux cheminots, en passant par le sabotage de la mobilisation militaire à l’aube de la Première Guerre mondiale, l’histoire du sabotage interroge et renouvelle nos pratiques. Toujours réactualisée, elle entre en résonance avec nos luttes et leur insuffle un regain de vitalité.
Après avoir étudié la philosophie contemporaine, Victor Cachard s’est intéressé à l’histoire des résistances aux techniques et à l’histoire des techniques de résistance. Il est également le coordinateur de l’ouvrage Émile Pouget et la révolution par le sabotage (Éditions Libre, 2022).Note de contenu : Sommaire :
INTRODUCTION
Une double source étymologique : un mauvais travailleur ou mauvais outil
Sabotage et technique militaire
Bartleby, le scribe saboteur
Les trois étapes qui façonnent l’histoire du sabotage
Les trois caractéristiques qui façonnent la définition du sabotage
En deçà du syndicalisme révolutionnaire
1. LE SABOTAGE AVANT LE MOT
Contre les dispositifs Scripturaux
Contre les dispositifs de défense
Contre la mesure du temps
Le Luddisme : un ancêtre du sabotage
2. LE SABOTAGE, UNE PROPAGANDE PAR LE FAIT REVUE ET CORRIGÉE
Anarchistes contre réformistes
Les jeunes poseurs de bombe initiés à l’anarchisme par les anciens communards
Les représailles : Charles Gallo, Ravachol, Emile Henry, Sante Geronimo Caserio
Premier moment de basculement : répression policière, clémence pénale et mesures sociales
Deuxième moment de basculement : critique de la violence et philosophie de l’action
Troisième moment de basculement : dangers et contrôle des nouvelles matières explosives
Révolution des pratiques : vers le sabotage
3. DEFINITION DU SABOTAGE
L’instrumentalisation des règles : une diminution quantitative et qualitative du travail
Une forme d’action directe : une action ciblée pour un minimum d’effort
La grève générale : blocage définitif de l’économie capitaliste
La logique du sabotage
4. TROIS SABOTAGES DÉCISIFS : 1886, 1909, 1914
Résistance face aux bureaux de placement
Résistance sur le chantier du métro parisien
1909-1910 : l’ère du sabotage est ouverte
Sabotage chez les PTT
Une organisation secrète de combat au cœur des sabotages ?
Le sabotage chez les cheminots
CONCLUSION
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Titre de série : Histoire du sabotage, 1 Titre : Des traînes-savates aux briseurs de machines Type de document : texte imprimé Auteurs : Victor Cachard, Auteur Editeur : Editions Libre Année de publication : DL 2022 Importance : 1 vol. (306 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-490-40336-3 Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Catégories : 316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
323.21 Militantisme Participation Engagement
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
Domination / HiérarchieIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Quatrième de couverture.
Il faut rompre avec l’idée que le sabotage est une invention des résistants et résistantes durant la Seconde Guerre mondiale. Le sabotage naît dans les milieux anarchistes à la fin du xixe siècle comme une résistance au travail et une alternative aux poseurs de bombes. «?À mauvaise paye, mauvais travail?» est le slogan retenu et répété par l’un de ses principaux inspirateurs, Émile Pouget, au sein de la toute jeune CGT, le fer de lance du syndicalisme révolutionnaire. La pensée anarchiste pénètre alors parmi les travailleurs et travailleuses qui cherchent à contester subtilement la production sans courir le risque de se faire licencier. Le sabotage désigne ainsi le travail fait de mauvaise grâce et toutes ces petites pratiques contre-productives qui libèrent le temps de l’emprise économique. Il commence donc par le ralentissement, comme une manière de reprendre en main nos existences, d’éveiller notre autonomie, de réaffirmer le rythme de la vie et des belles lenteurs de l’existence contre la cadence des machines.
Mais le sabotage s’élève aussi à un niveau collectif?: la multiplication des actes l’emporte au-delà du monde du travail pour le diriger plus largement contre toutes les structures de domination, l’empire marchand et les instruments du pouvoir en priorité. Il se confond alors avec l’action directe et la grève générale qui rejoignent les tentatives actuelles de démantèlement du capitalisme.
Des PTT aux cheminots, en passant par le sabotage de la mobilisation militaire à l’aube de la Première Guerre mondiale, l’histoire du sabotage interroge et renouvelle nos pratiques. Toujours réactualisée, elle entre en résonance avec nos luttes et leur insuffle un regain de vitalité.
Après avoir étudié la philosophie contemporaine, Victor Cachard s’est intéressé à l’histoire des résistances aux techniques et à l’histoire des techniques de résistance. Il est également le coordinateur de l’ouvrage Émile Pouget et la révolution par le sabotage (Éditions Libre, 2022).Note de contenu : Sommaire :
INTRODUCTION
Une double source étymologique : un mauvais travailleur ou mauvais outil
Sabotage et technique militaire
Bartleby, le scribe saboteur
Les trois étapes qui façonnent l’histoire du sabotage
Les trois caractéristiques qui façonnent la définition du sabotage
En deçà du syndicalisme révolutionnaire
1. LE SABOTAGE AVANT LE MOT
Contre les dispositifs Scripturaux
Contre les dispositifs de défense
Contre la mesure du temps
Le Luddisme : un ancêtre du sabotage
2. LE SABOTAGE, UNE PROPAGANDE PAR LE FAIT REVUE ET CORRIGÉE
Anarchistes contre réformistes
Les jeunes poseurs de bombe initiés à l’anarchisme par les anciens communards
Les représailles : Charles Gallo, Ravachol, Emile Henry, Sante Geronimo Caserio
Premier moment de basculement : répression policière, clémence pénale et mesures sociales
Deuxième moment de basculement : critique de la violence et philosophie de l’action
Troisième moment de basculement : dangers et contrôle des nouvelles matières explosives
Révolution des pratiques : vers le sabotage
3. DEFINITION DU SABOTAGE
L’instrumentalisation des règles : une diminution quantitative et qualitative du travail
Une forme d’action directe : une action ciblée pour un minimum d’effort
La grève générale : blocage définitif de l’économie capitaliste
La logique du sabotage
4. TROIS SABOTAGES DÉCISIFS : 1886, 1909, 1914
Résistance face aux bureaux de placement
Résistance sur le chantier du métro parisien
1909-1910 : l’ère du sabotage est ouverte
Sabotage chez les PTT
Une organisation secrète de combat au cœur des sabotages ?
Le sabotage chez les cheminots
CONCLUSION
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53720 32/CAC Livre Libre-accès Adultes Disponible 258 - du 17 mai au 25 mai 1979 - Huy (Bulletin de POUR)
Permalink293 - du 17 au 23 janvier 1980 - A Huy, le 24 janvier s'ouvre le procès d'une quarantaine de jeunes fumeurs de haschisch (Bulletin de POUR)
Permalink300 - du 3 au 12 mars 1980 - Interview de Michel Graidorge (Bulletin de POUR)
PermalinkPermalink245 - du 15 au 21 février 1979 - Iran L'avenir en question (Bulletin de POUR)
Permalink247 - du 1er au 8 mars 1979 - Les irondelles aux ACEC (Bulletin de POUR)
Permalink11 - janvier 2017 - Janvier 1961 : fin de la "grève du siècle" (Bulletin de L'Emancipation)
Permalink5 - juin 2016 - Juin 1936 (Bulletin de L'Emancipation)
Permalink174 - du 28 septembre 1977 - Kalkar Anvers (Bulletin de POUR)
PermalinkLangues en bataille in Agir par la culture, 54 (été 2018)
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