Catégories
> 9 Archéologie Géographie Histoire > 929 Biographies et témoignages > 929 Avdeenko, Alexandre (1908-1996)
929 Avdeenko, Alexandre (1908-1996)Voir aussi |
Documents disponibles dans cette catégorie (1)
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le haut et vers le bas
Staline et les écrivains soviétiques / Michel Niqueux in Vingtième siècle, 98 (avril-juin 2008)
[article] Staline et les écrivains soviétiques : la fabrication et la disgrâce d’Alexandre Avdeenko [texte imprimé] / Michel Niqueux, Auteur . - 2008 . - pp. 163-175.
Langues : Français (fre)
in Vingtième siècle > 98 (avril-juin 2008) . - pp. 163-175
Catégories : 321.6(47) Stalinisme
821.161.1 Littérature russe
929 Avdeenko, Alexandre (1908-1996)Résumé : cairn :
L’article retrace l’itinéraire d’Alexandre Avdeenko (1908-1996), jeune délinquant rééduqué par le travail, qui devient ouvrier de choc à Magnitogorsk, écrit (avec de l’aide) un roman autobiographique, J’aime (Ja ljublju), lancé, avec l’appui de Gorki, comme un bestseller (1933), et traduit immédiatement en français. Alexandre Avdeenko est propulsé dans le monde littéraire, participe à la tournée des écrivains organisée par l’OGPU sur le canal de la Mer blanche, est délégué au Congrès des écrivains de 1934 ; il bénéficie de privilèges matériels considérables. Son second « roman de production », Le Destin (1936) est plus fraîchement acccueilli et le film La Loi de la vie, dont il a écrit le scénario, lui vaut de recevoir en 1940 un mémorable « savon » de Staline, en présence de membres du Comité central et d’écrivains. Avdeenko est exclu de l’Union des écrivains et de toutes ses fonctions, privé de ses privilèges, et redevient simple mineur. Au moment de la guerre, il s’engage comme volontaire, et en 1943, Staline estime qu’il a « racheté sa faute ». Après plusieurs romans vantant les exploits des garde-frontières et dénonçant les intrigues de l’Occident, Alexandre Avdeenko profite de la perestroïka pour écrire un roman-confession, Châtiment sans crime (1989). Refonte d’un délinquant en ouvrier-écrivain, ascension et chute, rachat et confession : c’est tout un schéma de fonctionnement de la société soviétique qu’illustre le destin d’Alexandre Avdeenko. L’article s’appuie sur les œuvres d’Avdeenko, la presse de l’époque, et sur des documents d’archives récemment publiésPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Staline et les écrivains soviétiques : la fabrication et la disgrâce d’Alexandre Avdeenko Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Niqueux, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 163-175 Langues : Français (fre) Catégories : 321.6(47) Stalinisme
821.161.1 Littérature russe
929 Avdeenko, Alexandre (1908-1996)Résumé : cairn :
L’article retrace l’itinéraire d’Alexandre Avdeenko (1908-1996), jeune délinquant rééduqué par le travail, qui devient ouvrier de choc à Magnitogorsk, écrit (avec de l’aide) un roman autobiographique, J’aime (Ja ljublju), lancé, avec l’appui de Gorki, comme un bestseller (1933), et traduit immédiatement en français. Alexandre Avdeenko est propulsé dans le monde littéraire, participe à la tournée des écrivains organisée par l’OGPU sur le canal de la Mer blanche, est délégué au Congrès des écrivains de 1934 ; il bénéficie de privilèges matériels considérables. Son second « roman de production », Le Destin (1936) est plus fraîchement acccueilli et le film La Loi de la vie, dont il a écrit le scénario, lui vaut de recevoir en 1940 un mémorable « savon » de Staline, en présence de membres du Comité central et d’écrivains. Avdeenko est exclu de l’Union des écrivains et de toutes ses fonctions, privé de ses privilèges, et redevient simple mineur. Au moment de la guerre, il s’engage comme volontaire, et en 1943, Staline estime qu’il a « racheté sa faute ». Après plusieurs romans vantant les exploits des garde-frontières et dénonçant les intrigues de l’Occident, Alexandre Avdeenko profite de la perestroïka pour écrire un roman-confession, Châtiment sans crime (1989). Refonte d’un délinquant en ouvrier-écrivain, ascension et chute, rachat et confession : c’est tout un schéma de fonctionnement de la société soviétique qu’illustre le destin d’Alexandre Avdeenko. L’article s’appuie sur les œuvres d’Avdeenko, la presse de l’époque, et sur des documents d’archives récemment publiésPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Vingtième siècle > 98 (avril-juin 2008) . - pp. 163-175Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43919 vin Périodique Libre-accès Périodiques Disponible