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Auteur Herman Van Goethem |
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La convention de La Haye, la collaboration administrative en Belgique et la persécution des Juifs à Anvers, 1940-1942 / Herman Van Goethem in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 17 (2006)
[article] La convention de La Haye, la collaboration administrative en Belgique et la persécution des Juifs à Anvers, 1940-1942 [texte imprimé] / Herman Van Goethem, Auteur . - 2006 . - pp. 117-197.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 17 (2006) . - pp. 117-197
Catégories : 34(493) Droit et lois belges
341.3(100) Convention de La Haye (1907)
351 Administration publique (services publics)
352 Administrations locales communales
352(493) Anvers
353(493) Province de Limbourg
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : Sommaire :
1. la collaboration administrative et judiciaire en 1940-1944 : antécédents, contexte :
la conventiond e La Haye de 1907 - l'occupation allemande de 1914-1918 - la "politique de présence" et le livret de mobilisation de 1936
2. La collaboration administrative "légale" , 1940-1942 :
1940-1942, l'exécution des ordres et ordonnances allemands. Deux tendances - police administrative, police judiciaire : la missive de von Falkenhausen du 24 juillet 1941 - juillet 1941 à octobre 1942 : le principe des arrestations en suspens au niveau central belge - Bruxelles, 1941-1942 : réticences et réserves naissantes
3. Les hauts fonctionnaires belges et la persécution des Juifs en Belgique, 1940-1942 : l'acceptation d'illégalités :
La Belgique livrant ses Juifs aux Allemands. A la recherche d'une explication
4. Une métropole à l'avant-garde de la collaboration :
la grande agglomération d'Anvers - les responsables anversois : le procureur du Roi et le bourgmestre
5. La colaboration "légale" à Anvers, 1940-1942 :
la convention de La HAye à Anvers : une collaboration loyale et maximale
6. les persécutions illégales : Anvers et ses Juifs, 1940-1942 :
les Juifs : leur enregistrement à Anvers, décembre 1940 - le barreau et le parquet d'Anvers et la question des avocats juifs - le début des "déportations" et des "arrestations" de Juifs à Anvers : les expulsés vers le Limbourg, décembre 1940 - les ordonannces anti-juives à Anvers, 1941-1942 - Juin 1942 : l'étoile de David et le travail obligatoire au mur de l'Atlantique - les rafles d'Anvers, août-septembre 1942 - une prise de conscience ? Anvers se ressaisit, octobre-novembre 1942 - épiloque : le torpillage de la convention de La Haye
7. A la recherche d'une conclusion : Anvers et l'Ordre nouveau
Cet article prend comme point de départ les rafles des Juifs à Anvers en août 1942. Comment le corps de police anversois a-t-il pu y prêter son concours et devenir ainsi complice de ce qui est peut-être le plus grand crime de guerre commis en Belgique en 1940-1944 ? Le commissaire de police en chef transmit en effet les ordres administratifs allemands à son corps et veilla à leur exécution. Ses supérieurs belges directs, le bourgmestre et le procureur du Roi, observèrent les faits, mais n'intervinrent pas.
L'antisémitisme a peut-être joué un rôle dans le comportement sur le terrain de certains et l'abstention d'autres, mais il n'explique pas tout. Cet article explore un contexte plus large de collaboration administrative entre les autorités locales et le pouvoir occupant, attitude définie dans la convention de La Haye de 1907. La participation aux déportations repose en effet sur une base 'administrative', dans le contexte de prestations de services 'normales'.
L'analyse part de la collaboration administrative avec l'occupant en Belgique en 14-18. Avec l'appui de la Cour de cassation, les fonctionnaires belges ont alors accepté que la collaboration pouvait impliquer que les autorités belges aillent à l'encontre de la législation belge, et même de la Constitution, aussi longtemps que l'occupant était capable de justifier les mesures prises en s'appuyant sur la convention de La Haye. Lorsque dans le contexte de la Flamenpolitik, il abusa de ce principe, la magistrature belge cessa collectivement le travail début 1918, ce qui mena à une désorganisation extrême.
Dans les années 30, les gouvernements belges confirmèrent la pratique de la collaboration administrative en l'affinant. Le principe de la collaboration appliqué en 1914-1918 fut maintenu, mais il revenait maintenant au simple fonctionnaire d'estimer par lui-même en conscience quand il n'avait pas à réagir à la demande de l'occupant. En cas de doute, il lui fallait demander conseil au supérieur, qui devait alors décider. Il n'était donc plus question d'une démission collective.
Après mai 1940 une collaboration administrative poussée avec l'occupant fut à nouveau de mise. La politisation croissante du régime d'occupation devait toutefois susciter des interrogations. La réponse à ces questions fut conditionnée par deux facteurs qui influèrent étroitement l'un sur l'autre. D'une part, importait la permanence des institutions. En cas de changements de régime et de 'cataclysme', l'administration de l'Etat s'accroche plus encore qu'en temps normal à la permanence et à la survie. D'autre part, comptait l'évaluation de l'issue de la guerre. La certitude de la victoire allemande, même dans le cadre d'une paix de compromis (il en va ainsi jusque tard dans l'année 1942), conduisit à l'acceptation par les fonctionnaires belges de mesures allemandes extrêmes, allant même à l'encontre de la convention de La Haye. Il en est ainsi entre autres pour les ordonnances anti-juives prises en 1940-1942, qui constituaient une violation manifeste de l'article 46 de ce traité, mais qui de manière générale furent tout de même exécutées docilement dans toute la Belgique. Il convient d'insister ici sur le fait que l'occupant s'est toujours montré entièrement disposé à accepter un refus de collaborer sur base de ce traité.
L'appel à la responsabilité individuelle mais aussi, du fait de l'occupation, le glissement du pouvoir réel vers le niveau local, mit la responsabilité d'un éventuel refus administratif essentiellement entre les mains des bourgmestres et des procureurs du Roi. A Bruxelles, un début de revirement se manifesta en juin-juillet 1941, sous l'impulsion du bourgmestre Joseph Van de Meulebroeck. Anvers ne réagit que beaucoup plus tard à la politisation générale du régime d'occupation : en octobre 1942, dans le cadre de la protestation générale contre l'introduction du travail obligatoire en Allemagne. A ce moment, les Juifs avaient déjà été déportés depuis quelques mois de la métropole…
La différence de chronologie entre Bruxelles et Anvers s'explique par des facteurs culturels locaux. La plus importante paraît bien être l'attrait poussé vers l'Ordre nouveau parmi les autorités locales, comme nous avons pu entre autres le constater chez le bourgmestre Delwaide, le chef de la police anversoise.
En ce qui concerne l'administration belge, l''étrange été de 1940' est un concept trompeur. Ce n'est qu'à partir du milieu de l'année 1941 que la situation commença à changer en Belgique. Dans les régions qui emboîtèrent le pas par après, le prix à payer de la guerre serait particulier élevé. Et cela alors qu'un occupant 'correct' était en Belgique occupée prêt à adopter une position très conciliante.
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La convention de La Haye, la collaboration administrative en Belgique et la persécution des Juifs à Anvers, 1940-1942 Type de document : texte imprimé Auteurs : Herman Van Goethem, Auteur Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 117-197 Langues : Français (fre) Catégories : 34(493) Droit et lois belges
341.3(100) Convention de La Haye (1907)
351 Administration publique (services publics)
352 Administrations locales communales
352(493) Anvers
353(493) Province de Limbourg
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : Sommaire :
1. la collaboration administrative et judiciaire en 1940-1944 : antécédents, contexte :
la conventiond e La Haye de 1907 - l'occupation allemande de 1914-1918 - la "politique de présence" et le livret de mobilisation de 1936
2. La collaboration administrative "légale" , 1940-1942 :
1940-1942, l'exécution des ordres et ordonnances allemands. Deux tendances - police administrative, police judiciaire : la missive de von Falkenhausen du 24 juillet 1941 - juillet 1941 à octobre 1942 : le principe des arrestations en suspens au niveau central belge - Bruxelles, 1941-1942 : réticences et réserves naissantes
3. Les hauts fonctionnaires belges et la persécution des Juifs en Belgique, 1940-1942 : l'acceptation d'illégalités :
La Belgique livrant ses Juifs aux Allemands. A la recherche d'une explication
4. Une métropole à l'avant-garde de la collaboration :
la grande agglomération d'Anvers - les responsables anversois : le procureur du Roi et le bourgmestre
5. La colaboration "légale" à Anvers, 1940-1942 :
la convention de La HAye à Anvers : une collaboration loyale et maximale
6. les persécutions illégales : Anvers et ses Juifs, 1940-1942 :
les Juifs : leur enregistrement à Anvers, décembre 1940 - le barreau et le parquet d'Anvers et la question des avocats juifs - le début des "déportations" et des "arrestations" de Juifs à Anvers : les expulsés vers le Limbourg, décembre 1940 - les ordonannces anti-juives à Anvers, 1941-1942 - Juin 1942 : l'étoile de David et le travail obligatoire au mur de l'Atlantique - les rafles d'Anvers, août-septembre 1942 - une prise de conscience ? Anvers se ressaisit, octobre-novembre 1942 - épiloque : le torpillage de la convention de La Haye
7. A la recherche d'une conclusion : Anvers et l'Ordre nouveau
Cet article prend comme point de départ les rafles des Juifs à Anvers en août 1942. Comment le corps de police anversois a-t-il pu y prêter son concours et devenir ainsi complice de ce qui est peut-être le plus grand crime de guerre commis en Belgique en 1940-1944 ? Le commissaire de police en chef transmit en effet les ordres administratifs allemands à son corps et veilla à leur exécution. Ses supérieurs belges directs, le bourgmestre et le procureur du Roi, observèrent les faits, mais n'intervinrent pas.
L'antisémitisme a peut-être joué un rôle dans le comportement sur le terrain de certains et l'abstention d'autres, mais il n'explique pas tout. Cet article explore un contexte plus large de collaboration administrative entre les autorités locales et le pouvoir occupant, attitude définie dans la convention de La Haye de 1907. La participation aux déportations repose en effet sur une base 'administrative', dans le contexte de prestations de services 'normales'.
L'analyse part de la collaboration administrative avec l'occupant en Belgique en 14-18. Avec l'appui de la Cour de cassation, les fonctionnaires belges ont alors accepté que la collaboration pouvait impliquer que les autorités belges aillent à l'encontre de la législation belge, et même de la Constitution, aussi longtemps que l'occupant était capable de justifier les mesures prises en s'appuyant sur la convention de La Haye. Lorsque dans le contexte de la Flamenpolitik, il abusa de ce principe, la magistrature belge cessa collectivement le travail début 1918, ce qui mena à une désorganisation extrême.
Dans les années 30, les gouvernements belges confirmèrent la pratique de la collaboration administrative en l'affinant. Le principe de la collaboration appliqué en 1914-1918 fut maintenu, mais il revenait maintenant au simple fonctionnaire d'estimer par lui-même en conscience quand il n'avait pas à réagir à la demande de l'occupant. En cas de doute, il lui fallait demander conseil au supérieur, qui devait alors décider. Il n'était donc plus question d'une démission collective.
Après mai 1940 une collaboration administrative poussée avec l'occupant fut à nouveau de mise. La politisation croissante du régime d'occupation devait toutefois susciter des interrogations. La réponse à ces questions fut conditionnée par deux facteurs qui influèrent étroitement l'un sur l'autre. D'une part, importait la permanence des institutions. En cas de changements de régime et de 'cataclysme', l'administration de l'Etat s'accroche plus encore qu'en temps normal à la permanence et à la survie. D'autre part, comptait l'évaluation de l'issue de la guerre. La certitude de la victoire allemande, même dans le cadre d'une paix de compromis (il en va ainsi jusque tard dans l'année 1942), conduisit à l'acceptation par les fonctionnaires belges de mesures allemandes extrêmes, allant même à l'encontre de la convention de La Haye. Il en est ainsi entre autres pour les ordonnances anti-juives prises en 1940-1942, qui constituaient une violation manifeste de l'article 46 de ce traité, mais qui de manière générale furent tout de même exécutées docilement dans toute la Belgique. Il convient d'insister ici sur le fait que l'occupant s'est toujours montré entièrement disposé à accepter un refus de collaborer sur base de ce traité.
L'appel à la responsabilité individuelle mais aussi, du fait de l'occupation, le glissement du pouvoir réel vers le niveau local, mit la responsabilité d'un éventuel refus administratif essentiellement entre les mains des bourgmestres et des procureurs du Roi. A Bruxelles, un début de revirement se manifesta en juin-juillet 1941, sous l'impulsion du bourgmestre Joseph Van de Meulebroeck. Anvers ne réagit que beaucoup plus tard à la politisation générale du régime d'occupation : en octobre 1942, dans le cadre de la protestation générale contre l'introduction du travail obligatoire en Allemagne. A ce moment, les Juifs avaient déjà été déportés depuis quelques mois de la métropole…
La différence de chronologie entre Bruxelles et Anvers s'explique par des facteurs culturels locaux. La plus importante paraît bien être l'attrait poussé vers l'Ordre nouveau parmi les autorités locales, comme nous avons pu entre autres le constater chez le bourgmestre Delwaide, le chef de la police anversoise.
En ce qui concerne l'administration belge, l''étrange été de 1940' est un concept trompeur. Ce n'est qu'à partir du milieu de l'année 1941 que la situation commença à changer en Belgique. Dans les régions qui emboîtèrent le pas par après, le prix à payer de la guerre serait particulier élevé. Et cela alors qu'un occupant 'correct' était en Belgique occupée prêt à adopter une position très conciliante.
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in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 17 (2006) . - pp. 117-197Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41951 cah Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Drançy-Auschwitz
Drançy-Auschwitz : 1942-1944 : juifs de Belgique, déportés via la France [texte imprimé] / Herman Van Goethem, Directeur de publication ; Patricia Ramet, Directeur de publication . - Malines : Kazerne Dossin : Paris : Mémorial de la Shoah, 2015 . - 1 vol. (397 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 28 cm.
ISBN : 978-90-5718-097-2
Langues : Français (fre) Néerlandais (nla) Anglais (eng)
Catégories : 779 Collections d'images photographiques
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(44)"1933/45" Drancy (France)
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Le 10 mai 1940, l’Allemagne envahit la Belgique. Dans les jours qui suivent, les autorités et La Sécurité d’État procèdent à l’internement des Allemands résidant en territoire non occupé. Lors de ces arrestations, elles ne font aucune distinction entre partisans…et opposants au nazisme. Pire, le plus grand nombre des interpellations – et de loin, concerne les Juifs ayant fui l’Allemagne nazie dans les années 1930 ! C’est ainsi que des milliers d’individus considérés comme un « danger pour l’État » sont envoyés par train vers des camps dans le Midi de la France. Au cours de l’été 1940, après la défaite, les Juifs arrêtés ne reviennent pas dans le « plat pays »…mais passent d’un camp à l’autre. En effet, entre 1942 à 1944, l’Occupant nazi et les autorités vichystes les déportent depuis le camp de transit de Drancy (près de Paris) vers Auschwitz-Birkenau, où s’ensuit l’extermination de masse. Drancy-Auschwitz 1942-1944 retrace le sort de ces personnes déportées depuis mai 1940 et restitue leur histoire, leurs noms, leurs portraits. Note de contenu : SOMMAIRE
- Dans les coulisses de l'histoire : une déportation de masse méconnue/Sven Gatz
- Avant-propos/Serge Klarsfeld
- Introduction/ Herman Van Goethem
- Partie 1/ Laurence Schram, Herman Van Goethem et Alexandre Doulut
- Partie 2/ Dorien Styven
- Partie 3/Patricia Ramet
Index: les déportés
Transports spéciaux
Précisions à l'index
Transport 1-79
Bibliographie
SouscripteursPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Drançy-Auschwitz : 1942-1944 : juifs de Belgique, déportés via la France Type de document : texte imprimé Auteurs : Herman Van Goethem, Directeur de publication ; Patricia Ramet, Directeur de publication Editeur : Malines : Kazerne Dossin Année de publication : 2015 Autre Editeur : Paris : Mémorial de la Shoah Importance : 1 vol. (397 p.) Présentation : ill. en coul., couv. ill. en coul. Format : 28 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-90-5718-097-2 Langues : Français (fre) Néerlandais (nla) Anglais (eng) Catégories : 779 Collections d'images photographiques
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(44)"1933/45" Drancy (France)
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Le 10 mai 1940, l’Allemagne envahit la Belgique. Dans les jours qui suivent, les autorités et La Sécurité d’État procèdent à l’internement des Allemands résidant en territoire non occupé. Lors de ces arrestations, elles ne font aucune distinction entre partisans…et opposants au nazisme. Pire, le plus grand nombre des interpellations – et de loin, concerne les Juifs ayant fui l’Allemagne nazie dans les années 1930 ! C’est ainsi que des milliers d’individus considérés comme un « danger pour l’État » sont envoyés par train vers des camps dans le Midi de la France. Au cours de l’été 1940, après la défaite, les Juifs arrêtés ne reviennent pas dans le « plat pays »…mais passent d’un camp à l’autre. En effet, entre 1942 à 1944, l’Occupant nazi et les autorités vichystes les déportent depuis le camp de transit de Drancy (près de Paris) vers Auschwitz-Birkenau, où s’ensuit l’extermination de masse. Drancy-Auschwitz 1942-1944 retrace le sort de ces personnes déportées depuis mai 1940 et restitue leur histoire, leurs noms, leurs portraits. Note de contenu : SOMMAIRE
- Dans les coulisses de l'histoire : une déportation de masse méconnue/Sven Gatz
- Avant-propos/Serge Klarsfeld
- Introduction/ Herman Van Goethem
- Partie 1/ Laurence Schram, Herman Van Goethem et Alexandre Doulut
- Partie 2/ Dorien Styven
- Partie 3/Patricia Ramet
Index: les déportés
Transports spéciaux
Précisions à l'index
Transport 1-79
Bibliographie
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49531 940.531/dra Livre Libre-accès Adultes Disponible 49532 940.531/dra Livre Réserve - Disponible Entretien avec Herman Van Goethem / Herman Van Goethem in Témoigner. Entre histoire et mémoire, 120 (janvier-mars 2015)
[article] Entretien avec Herman Van Goethem : la Kaserne dossin [texte imprimé] / Herman Van Goethem, Personne interviewée ; Philippe Mesnard (1956-...), Intervieweur ; Anneleen Spiessens, Intervieweur . - 2015 . - p. 40-47.
Langues : Français (fre)
in Témoigner. Entre histoire et mémoire > 120 (janvier-mars 2015) . - p. 40-47
Catégories : 069(493) Musées et Salles d'exposition en Belgique
37:17 Travail de Mémoire
94(100)"1933/45" Malines - Caserne Dossin (transit B)
Judéocide / ShoahRésumé : INTRODUCTION
Plantée sur la rive gauche de la Dyle, la Kaserne Dossin s'est récemment dédoublée en 2012. Un mémorial a été installé à la place du musée et celui-ci a été transféré dans un monumental cube de béton qui lui fait face. Un imposant complexe mémoriel. Une visite s'imposait avec son conservateur en chef qui, occupant des fonctions universitaires, circule ainsi entre la recherche et la pratique mémorielle au niveau de la société même.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Entretien avec Herman Van Goethem : la Kaserne dossin Type de document : texte imprimé Auteurs : Herman Van Goethem, Personne interviewée ; Philippe Mesnard (1956-...), Intervieweur ; Anneleen Spiessens, Intervieweur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 40-47 Langues : Français (fre) Catégories : 069(493) Musées et Salles d'exposition en Belgique
37:17 Travail de Mémoire
94(100)"1933/45" Malines - Caserne Dossin (transit B)
Judéocide / ShoahRésumé : INTRODUCTION
Plantée sur la rive gauche de la Dyle, la Kaserne Dossin s'est récemment dédoublée en 2012. Un mémorial a été installé à la place du musée et celui-ci a été transféré dans un monumental cube de béton qui lui fait face. Un imposant complexe mémoriel. Une visite s'imposait avec son conservateur en chef qui, occupant des fonctions universitaires, circule ainsi entre la recherche et la pratique mémorielle au niveau de la société même.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Témoigner. Entre histoire et mémoire > 120 (janvier-mars 2015) . - p. 40-47Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49271 TEM Périodique Libre-accès Périodiques Disponible De historicus tussen hamer en aambeeld / Herman Van Goethem in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 9 (2001)
Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 23789/1 P/3080 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Holocauste et Droits de l'Homme
Holocauste et Droits de l'Homme [texte imprimé] / Herman Van Goethem, Éditeur scientifique . - Malines : Kazerne Dossin, 2012 . - 1 vol. (157 p.) : couv. ill. & ill. ; 24 cm.
Kazerne Dossin : mémorial, musée et centre de documentation sur l'Holocauste et les Droits de l'Homme
Langues : Français (fre)
Catégories : 069(493) Musées et Salles d'exposition en Belgique
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94(100)"1933/45" Malines - Caserne Dossin (transit B)
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Catalogue des expositions de la Kazerne Dossin qui a ouvert ses portes le 1er décembre 2012. Note de contenu : Table :
- Avant-propos de Kris Peeters
- Kazerne Dossin , le musée de Herman Van Goethem
Holocauste - Droits de l'homme
1. La Masse - L'Europe aujourd'hui : immigrants et réfugiés
2. L'Angoisse - Quand un état pratique la discrimination...
3. La Mort - Quand on tue jusqu'aux femmes et aux enfants...Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Holocauste et Droits de l'Homme Type de document : texte imprimé Auteurs : Herman Van Goethem, Éditeur scientifique Editeur : Malines : Kazerne Dossin Année de publication : 2012 Importance : 1 vol. (157 p.) Présentation : couv. ill. & ill. Format : 24 cm Note générale : Kazerne Dossin : mémorial, musée et centre de documentation sur l'Holocauste et les Droits de l'Homme Langues : Français (fre) Catégories : 069(493) Musées et Salles d'exposition en Belgique
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94(100)"1933/45" Malines - Caserne Dossin (transit B)
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Catalogue des expositions de la Kazerne Dossin qui a ouvert ses portes le 1er décembre 2012. Note de contenu : Table :
- Avant-propos de Kris Peeters
- Kazerne Dossin , le musée de Herman Van Goethem
Holocauste - Droits de l'homme
1. La Masse - L'Europe aujourd'hui : immigrants et réfugiés
2. L'Angoisse - Quand un état pratique la discrimination...
3. La Mort - Quand on tue jusqu'aux femmes et aux enfants...Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49120 940.531/HOL Livre Libre-accès Adultes Disponible 48041 940.531/HOL Livre Libre-accès Adultes Disponible 49135 940.531/HOL Livre Réserve - Disponible Léopold III : un apport essentiel / Jan Velaers in Bulletin du Cegesoma (30-50), 25 (1994)
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