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Auteur Sophie Benech (19..-....) |
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La fin de l'homme rouge ou Le temps du désenchantement [texte imprimé] / Svetlana Aleksandrovna Alexievitch (1947-....), Auteur ; Sophie Benech (19..-....), Traducteur . - Arles : Actes Sud, impr. 2013 . - 1 vol. (541 p.) : couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (Lettres russes, ISSN 1637-018X) .
ISBN : 978-2-330-02347-8
Langues : Français (fre) Langues originales : Russe (rus)
Catégories : 316 Sociologie
929 Biographies et témoignages
94(47) Histoire de l'URSS et RussieIndex. décimale : 940.55 Histoire de l'Europe après 1945 Résumé : Site éditeur :
CH
Armée d’un magnétophone et d’un stylo, Svetlana Alexievitch, avec une acuité, une attention et une fidélité uniques, s’acharne à garder vivante la mémoire de cette tragédie qu’a été l’urss, à raconter la petite histoire d’une grande utopie. “Le communisme avait un projet insensé : transformer l’homme «ancien», le vieil Adam. Et cela a marché… En soixantedix ans et quelques, on a créé dans le laboratoire du marxisme-léninisme un type d’homme particulier, l’Homo sovieticus.” C’est lui qu’elle a étudié depuis son premier livre, publié en 1985, cet homme rouge condamné à disparaître avec l’implosion de l’Union soviétique qui ne fut suivie d’aucun procès de Nuremberg malgré les millions de morts du régime.
Dans ce magnifique requiem, l’auteur de La Supplication réinvente une forme littéraire polyphonique singulière, qui fait résonner les voix de centaines de témoins brisés. Des humiliés et des offensés, des gens bien, d’autres moins bien, des mères déportées avec leurs enfants, des staliniens impénitents malgré le Goulag, des enthousiastes de la perestroïka ahuris devant le capitalisme triomphant et, aujourd’hui, des citoyens résistant à l’instauration de nouvelles dictatures…
Sa méthode : “Je pose des questions non sur le socialisme, mais sur l’amour, la jalousie, l’enfance, la vieillesse. Sur la musique, les danses, les coupes de cheveux. Sur les milliers de détails d’une vie qui a disparu. C’est la seule façon d’insérer la catastrophe dans un cadre familier et d’essayer de raconter quelque chose. De deviner quelque chose... L’histoire ne s’intéresse qu’aux faits, les émotions, elles, restent toujours en marge. Ce n’est pas l’usage de les laisser entrer dans l’histoire. Moi, je regarde le monde avec les yeux d’une littéraire et non d’une historienne.”
À la fin subsiste cette interrogation lancinante : pourquoi un tel malheur ? Le malheur russe ? Impossible de se départir de cette impression que ce pays a été “l’enfer d’une autre planète”.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La fin de l'homme rouge ou Le temps du désenchantement Type de document : texte imprimé Auteurs : Svetlana Aleksandrovna Alexievitch (1947-....), Auteur ; Sophie Benech (19..-....), Traducteur Editeur : Arles : Actes Sud Année de publication : impr. 2013 Collection : Lettres russes, ISSN 1637-018X Importance : 1 vol. (541 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-330-02347-8 Langues : Français (fre) Langues originales : Russe (rus) Catégories : 316 Sociologie
929 Biographies et témoignages
94(47) Histoire de l'URSS et RussieIndex. décimale : 940.55 Histoire de l'Europe après 1945 Résumé : Site éditeur :
CH
Armée d’un magnétophone et d’un stylo, Svetlana Alexievitch, avec une acuité, une attention et une fidélité uniques, s’acharne à garder vivante la mémoire de cette tragédie qu’a été l’urss, à raconter la petite histoire d’une grande utopie. “Le communisme avait un projet insensé : transformer l’homme «ancien», le vieil Adam. Et cela a marché… En soixantedix ans et quelques, on a créé dans le laboratoire du marxisme-léninisme un type d’homme particulier, l’Homo sovieticus.” C’est lui qu’elle a étudié depuis son premier livre, publié en 1985, cet homme rouge condamné à disparaître avec l’implosion de l’Union soviétique qui ne fut suivie d’aucun procès de Nuremberg malgré les millions de morts du régime.
Dans ce magnifique requiem, l’auteur de La Supplication réinvente une forme littéraire polyphonique singulière, qui fait résonner les voix de centaines de témoins brisés. Des humiliés et des offensés, des gens bien, d’autres moins bien, des mères déportées avec leurs enfants, des staliniens impénitents malgré le Goulag, des enthousiastes de la perestroïka ahuris devant le capitalisme triomphant et, aujourd’hui, des citoyens résistant à l’instauration de nouvelles dictatures…
Sa méthode : “Je pose des questions non sur le socialisme, mais sur l’amour, la jalousie, l’enfance, la vieillesse. Sur la musique, les danses, les coupes de cheveux. Sur les milliers de détails d’une vie qui a disparu. C’est la seule façon d’insérer la catastrophe dans un cadre familier et d’essayer de raconter quelque chose. De deviner quelque chose... L’histoire ne s’intéresse qu’aux faits, les émotions, elles, restent toujours en marge. Ce n’est pas l’usage de les laisser entrer dans l’histoire. Moi, je regarde le monde avec les yeux d’une littéraire et non d’une historienne.”
À la fin subsiste cette interrogation lancinante : pourquoi un tel malheur ? Le malheur russe ? Impossible de se départir de cette impression que ce pays a été “l’enfer d’une autre planète”.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Récits de la Kolyma [texte imprimé] / Varlam Tikhonovitch Chalamov (1907-1982), Auteur ; Luba Jurgenson (1958-....), Traducteur ; Sophie Benech (19..-....), Traducteur ; Catherine Fournier, Traducteur ; Michel Heller (1922-1997), Auteur de la postface, du colophon, etc. . - Lagrasse : Verdier, 2003 . - 1515 p. ; 22 cm. - (Slovo, ISSN 1159-5337) .
ISBN : 2-86432-352-4 : 45 EUR
lexique ; bibliographie
Langues : Français (fre) Langues originales : Russe (rus)
Catégories : 321.6(47) Stalinisme
343.8:341.48(47) Goulag (URSS)
343.8:341.48(47) Kolyma
929 Biographies et témoignages
929 Chalamov, Varlam Tikhonovitch (1907-1982)
94(47) Histoire de l'URSS et Russie
94(47)"19" Histoire de l'URSS au XXe siècle (depuis 1917)Index. décimale : 929 Biographies Résumé : Résumé de l'éditeur :
Les Récits de Varlam Chalamov, réunis pour la première fois en français, retracent l’expérience de Varlam Chalamov dans les camps du Goulag où se sont écoulées dix-sept années de sa vie.
Fragments qui doivent se lire comme les chapitres d’une œuvre unique, un tableau de la Kolyma, ces récits dessinent une construction complexe, qui s’élabore à travers six recueils. Chaque texte s’ouvre sur une scène du camp. Il n’y a jamais de préambule, jamais d’explication. Le lecteur pénètre de plain-pied dans cet univers. Les premiers recueils, écrits peu après la libération, portent en eux toute la charge du vécu. À mesure que le narrateur s’éloigne de l’expérience, le travail de la mémoire se porte aussi sur la possibilité ou l’impossibilité de raconter le camp. Certains thèmes sont alors repris et transformés. La circulation des mêmes motifs entre différents récits, différentes périodes, constitue à elle seule un élément capital pour le décryptage de la réalité du camp ; on y retrouve la grande préoccupation de Chalamov : comment traduire dans la langue des hommes libres une expérience vécue dans une langue de détenu, de « crevard », composée de vingt vocables à peine ?
Les récits s’agencent selon une esthétique moderne, celle du fragment, tout en remontant aux sources archaïques du texte, au mythe primitif de la mort provisoire, du séjour au tombeau et de la renaissance. On y apprend que le texte est avant tout matière : il est corps, pain, sépulture. C’est un texte agissant. À l’inverse, la matière du camp, les objets, la nature, le corps des détenus, sont en eux-mêmes un texte, car le réel s’inscrit en eux. Le camp aura servi à l’écrivain de laboratoire pour capter la langue des choses.
Le camp, dit Chalamov, est une école négative de la vie. Aucun homme ne devrait voir ce qui s’y passe, ni même le savoir. Il s’agit en fait d’une connaissance essentielle, une connaissance de l’être, de l’état ultime de l’homme, mais acquise à un prix trop élevé.
C’est aussi un savoir que l’art, désormais, ne saurait éluder.En ligne : http://www.editions-verdier.fr/v2/oeuvre-recitskolyma.html Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Récits de la Kolyma Type de document : texte imprimé Auteurs : Varlam Tikhonovitch Chalamov (1907-1982), Auteur ; Luba Jurgenson (1958-....), Traducteur ; Sophie Benech (19..-....), Traducteur ; Catherine Fournier, Traducteur ; Michel Heller (1922-1997), Auteur de la postface, du colophon, etc. Editeur : Lagrasse : Verdier Année de publication : 2003 Collection : Slovo, ISSN 1159-5337 Importance : 1515 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-86432-352-4 Prix : 45 EUR Note générale : lexique ; bibliographie Langues : Français (fre) Langues originales : Russe (rus) Catégories : 321.6(47) Stalinisme
343.8:341.48(47) Goulag (URSS)
343.8:341.48(47) Kolyma
929 Biographies et témoignages
929 Chalamov, Varlam Tikhonovitch (1907-1982)
94(47) Histoire de l'URSS et Russie
94(47)"19" Histoire de l'URSS au XXe siècle (depuis 1917)Index. décimale : 929 Biographies Résumé : Résumé de l'éditeur :
Les Récits de Varlam Chalamov, réunis pour la première fois en français, retracent l’expérience de Varlam Chalamov dans les camps du Goulag où se sont écoulées dix-sept années de sa vie.
Fragments qui doivent se lire comme les chapitres d’une œuvre unique, un tableau de la Kolyma, ces récits dessinent une construction complexe, qui s’élabore à travers six recueils. Chaque texte s’ouvre sur une scène du camp. Il n’y a jamais de préambule, jamais d’explication. Le lecteur pénètre de plain-pied dans cet univers. Les premiers recueils, écrits peu après la libération, portent en eux toute la charge du vécu. À mesure que le narrateur s’éloigne de l’expérience, le travail de la mémoire se porte aussi sur la possibilité ou l’impossibilité de raconter le camp. Certains thèmes sont alors repris et transformés. La circulation des mêmes motifs entre différents récits, différentes périodes, constitue à elle seule un élément capital pour le décryptage de la réalité du camp ; on y retrouve la grande préoccupation de Chalamov : comment traduire dans la langue des hommes libres une expérience vécue dans une langue de détenu, de « crevard », composée de vingt vocables à peine ?
Les récits s’agencent selon une esthétique moderne, celle du fragment, tout en remontant aux sources archaïques du texte, au mythe primitif de la mort provisoire, du séjour au tombeau et de la renaissance. On y apprend que le texte est avant tout matière : il est corps, pain, sépulture. C’est un texte agissant. À l’inverse, la matière du camp, les objets, la nature, le corps des détenus, sont en eux-mêmes un texte, car le réel s’inscrit en eux. Le camp aura servi à l’écrivain de laboratoire pour capter la langue des choses.
Le camp, dit Chalamov, est une école négative de la vie. Aucun homme ne devrait voir ce qui s’y passe, ni même le savoir. Il s’agit en fait d’une connaissance essentielle, une connaissance de l’être, de l’état ultime de l’homme, mais acquise à un prix trop élevé.
C’est aussi un savoir que l’art, désormais, ne saurait éluder.En ligne : http://www.editions-verdier.fr/v2/oeuvre-recitskolyma.html Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40597/1 929/CHA Livre Libre-accès Adultes Disponible Documents numériques
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Rencontre avec Luba Jurgenson : extrait de texte : (son ram)URL