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Auteur Harald Welzer (1958-....) |
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"Darfour, la première guerre climatique" / Harald Welzer in Philosophie magazine, 33 (octobre 2009)
[article] "Darfour, la première guerre climatique" [texte imprimé] / Harald Welzer (1958-....), Personne interviewée . - 2009 . - p. 14.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 33 (octobre 2009) . - p. 14
Catégories : 32(624) Darfour (Soudan)
574 Ecologie générale
Droit de la Guerre et guerre en généralRésumé : Trois questions à … Harald Welzer. Ce psychosociologue allemand explore les nouvelles formes de violence que génèrent les désordres écologiques.
Propos recueillis par Patrice BollonPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : "Darfour, la première guerre climatique" Type de document : texte imprimé Auteurs : Harald Welzer (1958-....), Personne interviewée Année de publication : 2009 Article en page(s) : p. 14 Langues : Français (fre) Catégories : 32(624) Darfour (Soudan)
574 Ecologie générale
Droit de la Guerre et guerre en généralRésumé : Trois questions à … Harald Welzer. Ce psychosociologue allemand explore les nouvelles formes de violence que génèrent les désordres écologiques.
Propos recueillis par Patrice BollonPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 33 (octobre 2009) . - p. 14Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 45396 phi Périodique Réserve Périodiques Disponible Les exécuteurs / Harald Welzer
Les exécuteurs : des hommes normaux aux meurtriers de masse [texte imprimé] / Harald Welzer (1958-....), Auteur ; Bernard Lortholary (1936-....), Traducteur . - Paris : Gallimard, 2007 . - 1 vol. (354 p.) ; 21 cm. - (NRF essais, ISSN 0993-4685) .
ISBN : 2-07-077941-6
Terminologie. Sources et bibliographie. Notes. Index
Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger)
Catégories : 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
316.6 Psychologie sociale
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
341.4 Droit pénal international
341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique
BourreauxIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : Site éditeur : Résumé :
« Je ne suis pas le monstre qu'on fait de moi. Je suis victime d'une erreur de raisonnement », déclare Adolf Eichmann à l'issue de son procès. Comme après lui tous les exécuteurs allemands, rwandais, serbes et croates, dont les cas sont étudiés dans ce livre, il récuse résolument l'idée qu'il aurait agi monstrueusement et en dehors des catégories morales de la communauté des hommes. Pourtant tous ont tué systématiquement ceux qu'eux et leurs semblables avaient exclus de l'humanité par définition. Qu'on puisse les qualifier de meurtriers est une idée restée jusqu'à ce jour étrangère aux exécuteurs dans leur immense majorité, car leur projet anti-humain avait bâti un système de responsabilité morale dans lequel le meurtre de masse était une évidence.
Dans un dispositif social, montre Hararld Welzer, il suffit qu'une seule coordonnée – l'appartenance sociale ou ethnique – se décale pour que tout l'ensemble change et que s'établisse une réalité autre que l'antérieure. Ce décalage, observable dans le national-socialisme, où il est fondé scientifiquement sur une théorie des races, et dans l'ex-Yougoslavie et au Rwanda, où il est fondé ethniquement, consiste en une redéfinition radicale de qui fait partie ou non de l'univers d'obligation générale. La distinction inéluctable est absolue entre appartenants et non-appartenants est commune à ces sociétés meurtrières, par ailleurs extrêmement différentes.
Une fois lancée, la pratique d'exclusion conduit à la spoliation, et la déportation et la violence dont elle est assortie transforment, avec une régularité terrifiante, le déplacement en « nettoyage », en extermination pure et simple des non-appartenants.Note de contenu : Table :
- avant-propos : qu'est-ce qu'un meurtrier de masse ?
I. Meurtre de masse et morale
1. morale de meurtre
2. morale national-socialiste
3. le IIIe Reich en tant que modèle normatif
II. Situations de meurtre
1.les acteurs : groupes, les hommes
2. avant les massacres
3. initiations au massacre : obéissance (proximité sociale, comportem"ent de l'expérimentateur, la décision d'obéir) - les ordres
4. la mise en oeuvre du travail de mise à mort : problèmes - ordres de grandeur - les enfants - variations - aider
5. Tueries et vie quotidienne : sexe, travail, voyeurisme, rapports sociaux, brutalité
6. difficultés psychiques
III. Comment et pourquoi on anéantit des ennemis
1. Vietnam
2. Rwanda
3. Yougoslavie
IV. Tout est possible
AppendicesPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Les exécuteurs : des hommes normaux aux meurtriers de masse Type de document : texte imprimé Auteurs : Harald Welzer (1958-....), Auteur ; Bernard Lortholary (1936-....), Traducteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 2007 Collection : NRF essais, ISSN 0993-4685 Importance : 1 vol. (354 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-07-077941-6 Note générale : Terminologie. Sources et bibliographie. Notes. Index Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) Catégories : 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
316.6 Psychologie sociale
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
341.4 Droit pénal international
341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique
BourreauxIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : Site éditeur : Résumé :
« Je ne suis pas le monstre qu'on fait de moi. Je suis victime d'une erreur de raisonnement », déclare Adolf Eichmann à l'issue de son procès. Comme après lui tous les exécuteurs allemands, rwandais, serbes et croates, dont les cas sont étudiés dans ce livre, il récuse résolument l'idée qu'il aurait agi monstrueusement et en dehors des catégories morales de la communauté des hommes. Pourtant tous ont tué systématiquement ceux qu'eux et leurs semblables avaient exclus de l'humanité par définition. Qu'on puisse les qualifier de meurtriers est une idée restée jusqu'à ce jour étrangère aux exécuteurs dans leur immense majorité, car leur projet anti-humain avait bâti un système de responsabilité morale dans lequel le meurtre de masse était une évidence.
Dans un dispositif social, montre Hararld Welzer, il suffit qu'une seule coordonnée – l'appartenance sociale ou ethnique – se décale pour que tout l'ensemble change et que s'établisse une réalité autre que l'antérieure. Ce décalage, observable dans le national-socialisme, où il est fondé scientifiquement sur une théorie des races, et dans l'ex-Yougoslavie et au Rwanda, où il est fondé ethniquement, consiste en une redéfinition radicale de qui fait partie ou non de l'univers d'obligation générale. La distinction inéluctable est absolue entre appartenants et non-appartenants est commune à ces sociétés meurtrières, par ailleurs extrêmement différentes.
Une fois lancée, la pratique d'exclusion conduit à la spoliation, et la déportation et la violence dont elle est assortie transforment, avec une régularité terrifiante, le déplacement en « nettoyage », en extermination pure et simple des non-appartenants.Note de contenu : Table :
- avant-propos : qu'est-ce qu'un meurtrier de masse ?
I. Meurtre de masse et morale
1. morale de meurtre
2. morale national-socialiste
3. le IIIe Reich en tant que modèle normatif
II. Situations de meurtre
1.les acteurs : groupes, les hommes
2. avant les massacres
3. initiations au massacre : obéissance (proximité sociale, comportem"ent de l'expérimentateur, la décision d'obéir) - les ordres
4. la mise en oeuvre du travail de mise à mort : problèmes - ordres de grandeur - les enfants - variations - aider
5. Tueries et vie quotidienne : sexe, travail, voyeurisme, rapports sociaux, brutalité
6. difficultés psychiques
III. Comment et pourquoi on anéantit des ennemis
1. Vietnam
2. Rwanda
3. Yougoslavie
IV. Tout est possible
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 44145 17/WEL Livre Libre-accès Adultes Disponible "Grand-père n'était pas nazi" / Harald Welzer
"Grand-père n'était pas nazi" : National-socialisme et Shoah dans la mémoire familiale [texte imprimé] / Harald Welzer (1958-....), Auteur ; Sabine MOLLER, Auteur ; Karoline TSCHUGGNALL, Auteur ; Olaf JENSEN, Collaborateur ; Torsten KOCH, Collaborateur ; Olivier Mannoni (1960-....), Traducteur . - Paris : Gallimard : Paris : Centre National du Livre, 2013 . - 1 vol. (344 p.) ; 21 cm. - (NRF. Essais) .
ISBN : 978-2-07-013589-9
Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger)
Catégories : 173 Morale familiale Vie de famille
321.6"1933/1945" Nazisme
37:17 Travail de Mémoire
94(430) Histoire de l'Allemagne
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 37:17 Travail de Mémoire Résumé : 4e de couverture
Qu’on ne s’y trompe pas : cet ouvrage va bien au-delà de son sujet immédiat – la manière dont on parlait de l’époque nazie et de la Shoah, dans les années 2000, au sein des familles allemandes. Il concerne, par ses méthodes, son cadre d’analyse, voire ses conclusions, tous ceux qui, en France ou ailleurs, ont à réfléchir aux mécanismes de la transmission de la conscience historique d'une période d’exception, soit à la confrontation de la mémoire sociale et de la mémoire familiale.
Au fil de quarante-huit entretiens familiaux et de cent quarante-deux interviews individuels sur les histoires vécues du passé national-socialiste et transmises entre les générations, il apparaît, en effet, qu’à «la mémoire culturelle» (celle qu’une société institue à une époque donnée sur un certain passé à travers célébrations, discours officiels et enseignement) s’oppose «la mémoire communicative», non plus cognitive mais émotionnelle, ciment de l’entente des membres d’un groupe (parents et proches) sur ce qui fut leur passé vrai, et qui est constamment réactivée dans le présent d’une loyauté et d’une identité collectives.
Ainsi se transmettent dans les familles d’autres images du passé national-socialiste que celles diffusées à l’école : romantiques et enjolivées par l’intégration de scènes cinématographiques, par exemple, elles sont avant tout relatives à la souffrance des proches, causée par le mouchardage, la terreur, la guerre, les bombes et la captivité.
Paradoxalement, il semble que ce soit justement la réussite de l’information et de l’éducation sur les crimes du passé qui inspire aux enfants et petits-enfants le besoin de donner à leurs parents et leurs grands-parents, au sein de l’univers horrifique du national-socialisme, une place telle qu’aucun éclat de cette atrocité ne rejaillisse sur eux. Transmis sous forme non pas de savoir mais de certitude, ces récits, pour finir, convainquent chacun qu’il n’a pas de «nazi» dans sa propre famille : «Grand-Père n’était pas un nazi.»
Note de contenu : Avertissement des auteurs
CHAPITRE PREMIER. Le passé dans le débat intergénérationnel
En guise d’introduction
CHAPITRE II. Mémoire familiale
De l’élaboration commune du passé dans la discussion
CHAPITRE III. Faire sens
Comment les histoires se transforment sur leur parcours à travers les générations
CHAPITRE IV. Passe-partout
Histoires de souffrances et de héros comme types de transmission
CHAPITRE V. « Le général du diable »
Le cinéma comme biographie ou Comment les médias façonnent le souvenir
Des scénarios pour la vie Comment ça s’est vraiment passé?
CHAPITRE VI. « Le Russe ne prenait pas de gants »
Modèles d’interprétation et topoi comme cadres de référence collectifs du souvenir
Les conditions tacites de l’entretien
« Les Russes » et « les Américains »
« Les Juifs » et « les Allemands »
* Les nazis »
« Parce qu’on n’en savait strictement rien »
CHAPITRE VII. « Ce monde-là et l'autre »
La conscience historique du national-socialisme : une comparaison est-ouest
La situation d’interview comme tien du souvenir
Comparaisons avec la RDA
Les effets durables de la « maîtrise du passé » en RDA
CHAPITRE VIII. Se souvenir et transmettre
Contours d’une théorie de la transmission communicative
Souvenir social
Passé vivant
Le national-socialisme, un passé vivant. Et la Shoah
POSTFACE À LA SECONDE ÉDITION
ANNEXE
Description de l’échantillon
APPENDICES
Treize séquences cinématographiques ayant servi d’introduction aux conversations familiales
Bibliographie
Notes
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : "Grand-père n'était pas nazi" : National-socialisme et Shoah dans la mémoire familiale Type de document : texte imprimé Auteurs : Harald Welzer (1958-....), Auteur ; Sabine MOLLER, Auteur ; Karoline TSCHUGGNALL, Auteur ; Olaf JENSEN, Collaborateur ; Torsten KOCH, Collaborateur ; Olivier Mannoni (1960-....), Traducteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 2013 Autre Editeur : Paris : Centre National du Livre Collection : NRF Sous-collection : Essais Importance : 1 vol. (344 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-013589-9 Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) Catégories : 173 Morale familiale Vie de famille
321.6"1933/1945" Nazisme
37:17 Travail de Mémoire
94(430) Histoire de l'Allemagne
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 37:17 Travail de Mémoire Résumé : 4e de couverture
Qu’on ne s’y trompe pas : cet ouvrage va bien au-delà de son sujet immédiat – la manière dont on parlait de l’époque nazie et de la Shoah, dans les années 2000, au sein des familles allemandes. Il concerne, par ses méthodes, son cadre d’analyse, voire ses conclusions, tous ceux qui, en France ou ailleurs, ont à réfléchir aux mécanismes de la transmission de la conscience historique d'une période d’exception, soit à la confrontation de la mémoire sociale et de la mémoire familiale.
Au fil de quarante-huit entretiens familiaux et de cent quarante-deux interviews individuels sur les histoires vécues du passé national-socialiste et transmises entre les générations, il apparaît, en effet, qu’à «la mémoire culturelle» (celle qu’une société institue à une époque donnée sur un certain passé à travers célébrations, discours officiels et enseignement) s’oppose «la mémoire communicative», non plus cognitive mais émotionnelle, ciment de l’entente des membres d’un groupe (parents et proches) sur ce qui fut leur passé vrai, et qui est constamment réactivée dans le présent d’une loyauté et d’une identité collectives.
Ainsi se transmettent dans les familles d’autres images du passé national-socialiste que celles diffusées à l’école : romantiques et enjolivées par l’intégration de scènes cinématographiques, par exemple, elles sont avant tout relatives à la souffrance des proches, causée par le mouchardage, la terreur, la guerre, les bombes et la captivité.
Paradoxalement, il semble que ce soit justement la réussite de l’information et de l’éducation sur les crimes du passé qui inspire aux enfants et petits-enfants le besoin de donner à leurs parents et leurs grands-parents, au sein de l’univers horrifique du national-socialisme, une place telle qu’aucun éclat de cette atrocité ne rejaillisse sur eux. Transmis sous forme non pas de savoir mais de certitude, ces récits, pour finir, convainquent chacun qu’il n’a pas de «nazi» dans sa propre famille : «Grand-Père n’était pas un nazi.»
Note de contenu : Avertissement des auteurs
CHAPITRE PREMIER. Le passé dans le débat intergénérationnel
En guise d’introduction
CHAPITRE II. Mémoire familiale
De l’élaboration commune du passé dans la discussion
CHAPITRE III. Faire sens
Comment les histoires se transforment sur leur parcours à travers les générations
CHAPITRE IV. Passe-partout
Histoires de souffrances et de héros comme types de transmission
CHAPITRE V. « Le général du diable »
Le cinéma comme biographie ou Comment les médias façonnent le souvenir
Des scénarios pour la vie Comment ça s’est vraiment passé?
CHAPITRE VI. « Le Russe ne prenait pas de gants »
Modèles d’interprétation et topoi comme cadres de référence collectifs du souvenir
Les conditions tacites de l’entretien
« Les Russes » et « les Américains »
« Les Juifs » et « les Allemands »
* Les nazis »
« Parce qu’on n’en savait strictement rien »
CHAPITRE VII. « Ce monde-là et l'autre »
La conscience historique du national-socialisme : une comparaison est-ouest
La situation d’interview comme tien du souvenir
Comparaisons avec la RDA
Les effets durables de la « maîtrise du passé » en RDA
CHAPITRE VIII. Se souvenir et transmettre
Contours d’une théorie de la transmission communicative
Souvenir social
Passé vivant
Le national-socialisme, un passé vivant. Et la Shoah
POSTFACE À LA SECONDE ÉDITION
ANNEXE
Description de l’échantillon
APPENDICES
Treize séquences cinématographiques ayant servi d’introduction aux conversations familiales
Bibliographie
Notes
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53330 37:17/WEL Livre Libre-accès Adultes Disponible Soldats / Sönke Neitzel
Soldats : combattre, tuer, mourir ; procès-verbaux de récits de soldats allemands [texte imprimé] / Sönke Neitzel (1968-....), Auteur ; Harald Welzer (1958-....), Auteur ; Olivier Mannoni (1960-....), Traducteur . - Paris : Gallimard, DL 2013 . - 1 vol. (619 p.) : ill. ; 23 cm. - (NRF essais, ISSN 0993-4685; 2013) .
ISBN : 978-2-07-013590-5 : 28,90 EUR
Bibliogr. p. 517-533. Index
Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger)
Catégories : 316 Sociologie
321.6"1933/1945" Nazisme
356(430) Wehrmacht
929 Biographies et témoignages
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
Stalag / Oflag / Prisonnier de guerreIndex. décimale : 329FNS Totalitarismes : fascisme, nazisme et stalinisme Résumé : Site éditeur :
Pendant toute la guerre, les Britanniques ont procédé à des écoutes systématiques de milliers de prisonniers allemands et ont transcrit les passages de ces conversations qui leur paraissaient présenter un intérêt spécifique (stratégie, organisation de la chaîne de commandement, moral des troupes évoluant au fil de la guerre selon que les soldats étaient sous-mariniers ou marins, dans l’armée de l’air ou l’armée de terre, etc.). Ces procès-verbaux reposaient dans les archives sans que quiconque en saisisse l’importance décisive.
Dans un premier temps, leur lecteur a l’impression d’entendre parler les soldats, avec la rude franchise de la camaraderie lorsque ceux-ci racontent leurs combats, la mort donnée et la mort reçue. Très vite, cependant, il comprend la nature inédite de cet ouvrage : jusque-là , les historiens, pour étayer leurs recherches sur la perception de la violence et la propension à tuer, utilisaient des sources très problématiques (dossiers d’enquête, descriptions dans les lettres de la poste aux armées, récits de témoins oculaires, Mémoires), car rédigées en toute conscience pour un destinataire – un procureur, une épouse restée au domicile, voire un public auquel on communiquait une vision propre des choses. Mais lorsque les soldats internés dans les baraquements britanniques parlent entre eux de la guerre en temps réel, c’est sans intention particulière, ils disent ce qu’ils pensent et ce qui les meut (course aux décorations, massacres des populations civiles et viols des femmes, mépris pour les soldats italiens et peur panique des représailles de l’Armée rouge, sentiment de l’inéluctable défaite et culte du Führer, etc.). Cette source brute, sans apprêt, conduit à porter un regard tout à fait neuf sur la mentalité de la Wehrmacht, fruit d’une éducation étrangère à l’humanisme libéral et porteuse de valeurs cimentées par l’appartenance de l’individu à un collectif, qui en tout lui sera supérieur.
La nazification est alors une ultime couche idéologique, ce complément qui fit notamment basculer les soldats des crimes de guerre dans ceux contre l’humanité.Note de contenu : Table des matières :
Prologue(s)
Premier temps : Sônke Neitzel
Second temps : Harald Welzer
CHAPITRE PREMIER. Voir la guerre avec les yeux des soldats. Analyse du cadre de référence.
Les points de repère de base : qu'est-ce qui se passe au juste ici ?
Liens culturels
Ignorance
Attentes
Les contextes de perception liés à l'époque
Modèles et exigences des rôles
Un modèle d'interprétation : la guerre, c'est la guere
Obligations formelles
Obligations sociales
Situations
Dispositions personnelles
CHAPITRE II. Le monde des soldats
Le cadre de référence du « Troisième Reich »
Le cadre de référence de la guerre
CHAPITRE III. Combattre, tuer et mourir
Abattre en vol
Violence autotélique
Récits d’aventures
Esthétique de la destruction
Amusement
Chasse
Couler
Crimes de guerre — Occuper et tuer
Les crimes commis contre des prisonniers de guerre
Le front
Camps
Extermination
Le cadre de référence de l'extermination
Tirer avec les autres
Indignation
Convenance
Rumeurs
Sentiments
Sexe
Technique
Plus vite, plus loin, plus grand
Les armes miracles
La foi et les doutes dans la victoire
La Blitzkrieg (1939-1942)
De Stalingrad au débarquement (1943-1944)
La dernière année de guerre
La foi dans le Führer
Le Führer
Et si la guerre venait à être perdue
Le Führer n’est plus lui-même
La défaillance du Führer
Idéologie
L'éventail des opinions
Des images cohérentes du monde
Valeurs militaires
Jusqu'à la dernière cartouche
« Savoir mourir avec décence »
«Je n'aurais éperonné personne, c'est idiot. Le peu de vie qui reste, on y tient tout de même. »
Les Italiens sont « flagada » et « le Russe est une bête ».
« Lâcheté » et « Désertion »
Succès
Distinctions
Italiens et Japonais
La Waffen-SS
Rivalités
Bravoure et fanatisme
Crimes
En résumé : le cadre de référence de la guerre
CONCLUSION. A quel point la guerre de la Wehrmacht était-elle nationale-socialiste ?
Qui est tué
La définition de l’adversaire
Vengeance pour tout ce qui nous a été fait, nous sera fait et pourrait nous être fait
Ne pas faire de prisonniers
La guerre comme travail
Le groupe
Idéologie
Les valeurs militaires
La violence
ANNEXES
Les procès-verbaux d’écoute
Remerciements
Index des abréviations
Bibliographie
Notes
Index des personnes Index des lieux
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Titre : Soldats : combattre, tuer, mourir ; procès-verbaux de récits de soldats allemands Type de document : texte imprimé Auteurs : Sönke Neitzel (1968-....), Auteur ; Harald Welzer (1958-....), Auteur ; Olivier Mannoni (1960-....), Traducteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : DL 2013 Collection : NRF essais, ISSN 0993-4685 num. 2013 Importance : 1 vol. (619 p.) Présentation : ill. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-013590-5 Prix : 28,90 EUR Note générale : Bibliogr. p. 517-533. Index Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) Catégories : 316 Sociologie
321.6"1933/1945" Nazisme
356(430) Wehrmacht
929 Biographies et témoignages
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
Stalag / Oflag / Prisonnier de guerreIndex. décimale : 329FNS Totalitarismes : fascisme, nazisme et stalinisme Résumé : Site éditeur :
Pendant toute la guerre, les Britanniques ont procédé à des écoutes systématiques de milliers de prisonniers allemands et ont transcrit les passages de ces conversations qui leur paraissaient présenter un intérêt spécifique (stratégie, organisation de la chaîne de commandement, moral des troupes évoluant au fil de la guerre selon que les soldats étaient sous-mariniers ou marins, dans l’armée de l’air ou l’armée de terre, etc.). Ces procès-verbaux reposaient dans les archives sans que quiconque en saisisse l’importance décisive.
Dans un premier temps, leur lecteur a l’impression d’entendre parler les soldats, avec la rude franchise de la camaraderie lorsque ceux-ci racontent leurs combats, la mort donnée et la mort reçue. Très vite, cependant, il comprend la nature inédite de cet ouvrage : jusque-là , les historiens, pour étayer leurs recherches sur la perception de la violence et la propension à tuer, utilisaient des sources très problématiques (dossiers d’enquête, descriptions dans les lettres de la poste aux armées, récits de témoins oculaires, Mémoires), car rédigées en toute conscience pour un destinataire – un procureur, une épouse restée au domicile, voire un public auquel on communiquait une vision propre des choses. Mais lorsque les soldats internés dans les baraquements britanniques parlent entre eux de la guerre en temps réel, c’est sans intention particulière, ils disent ce qu’ils pensent et ce qui les meut (course aux décorations, massacres des populations civiles et viols des femmes, mépris pour les soldats italiens et peur panique des représailles de l’Armée rouge, sentiment de l’inéluctable défaite et culte du Führer, etc.). Cette source brute, sans apprêt, conduit à porter un regard tout à fait neuf sur la mentalité de la Wehrmacht, fruit d’une éducation étrangère à l’humanisme libéral et porteuse de valeurs cimentées par l’appartenance de l’individu à un collectif, qui en tout lui sera supérieur.
La nazification est alors une ultime couche idéologique, ce complément qui fit notamment basculer les soldats des crimes de guerre dans ceux contre l’humanité.Note de contenu : Table des matières :
Prologue(s)
Premier temps : Sônke Neitzel
Second temps : Harald Welzer
CHAPITRE PREMIER. Voir la guerre avec les yeux des soldats. Analyse du cadre de référence.
Les points de repère de base : qu'est-ce qui se passe au juste ici ?
Liens culturels
Ignorance
Attentes
Les contextes de perception liés à l'époque
Modèles et exigences des rôles
Un modèle d'interprétation : la guerre, c'est la guere
Obligations formelles
Obligations sociales
Situations
Dispositions personnelles
CHAPITRE II. Le monde des soldats
Le cadre de référence du « Troisième Reich »
Le cadre de référence de la guerre
CHAPITRE III. Combattre, tuer et mourir
Abattre en vol
Violence autotélique
Récits d’aventures
Esthétique de la destruction
Amusement
Chasse
Couler
Crimes de guerre — Occuper et tuer
Les crimes commis contre des prisonniers de guerre
Le front
Camps
Extermination
Le cadre de référence de l'extermination
Tirer avec les autres
Indignation
Convenance
Rumeurs
Sentiments
Sexe
Technique
Plus vite, plus loin, plus grand
Les armes miracles
La foi et les doutes dans la victoire
La Blitzkrieg (1939-1942)
De Stalingrad au débarquement (1943-1944)
La dernière année de guerre
La foi dans le Führer
Le Führer
Et si la guerre venait à être perdue
Le Führer n’est plus lui-même
La défaillance du Führer
Idéologie
L'éventail des opinions
Des images cohérentes du monde
Valeurs militaires
Jusqu'à la dernière cartouche
« Savoir mourir avec décence »
«Je n'aurais éperonné personne, c'est idiot. Le peu de vie qui reste, on y tient tout de même. »
Les Italiens sont « flagada » et « le Russe est une bête ».
« Lâcheté » et « Désertion »
Succès
Distinctions
Italiens et Japonais
La Waffen-SS
Rivalités
Bravoure et fanatisme
Crimes
En résumé : le cadre de référence de la guerre
CONCLUSION. A quel point la guerre de la Wehrmacht était-elle nationale-socialiste ?
Qui est tué
La définition de l’adversaire
Vengeance pour tout ce qui nous a été fait, nous sera fait et pourrait nous être fait
Ne pas faire de prisonniers
La guerre comme travail
Le groupe
Idéologie
Les valeurs militaires
La violence
ANNEXES
Les procès-verbaux d’écoute
Remerciements
Index des abréviations
Bibliographie
Notes
Index des personnes Index des lieux
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48673 329FNS/NEI Livre Libre-accès Adultes Disponible