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Auteur Ana Lucia Araujo |
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3 - 2007 - Passé colonial et modalités de mise en mémoire de l'esclavage (Bulletin de Conserveries mémorielles) / Ana Lucia Araujo
[n° ou bulletin] 3 - 2007 - Passé colonial et modalités de mise en mémoire de l'esclavage [document électronique] / Ana Lucia Araujo, Directeur de publication ; Anna Seiderer, Directeur de publication . - 2007 . - 1 page web (consulté le 04/02/2010).
Langues : Français (fre)
Catégories : 325 Colonisation
326 Esclavage. Servage. Travail forcé. Traite des êtres humains
37:17 Travail de MémoireRésumé : Après la montée des débats sur l’article 4 de la loi de février 2005, voulant reconnaître le rôle positif de la colonisation, les conflits de mémoire qui prennent place en France sont toujours loin de s’épuiser. L’annonce par le président Jacques Chirac d’une journée de commémoration des « Mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions » remet à l’ordre du jour les débats sur le passé colonial et les politiques mémorielles. La tenue d’une telle journée viendrait alors renforcer les discussions publiques sur la mémoire de l’esclavage en France, premier pays à reconnaître l’esclavage et la traite négrière comme crimes contre l’humanité par la loi du 10 mai 2001.
Au Brésil, pays des Amériques qui a reçu le plus grand nombre d’esclaves africains, les conflits mémoriels se présentent par le biais de la lutte pour l’implantation d'actions affirmatives pour abolir l’exclusion sociale dont les Afro-descendants sont les victimes depuis des siècles. Cependant, même si la mémoire de l’esclavage occupe l’espace public brésilien de façon inégale, la culture afro-brésilienne s’affirme à l’intérieur et à l’extérieur du pays par la musique, le carnaval, le candomblé et les arts visuels. La valorisation de la mémoire de l’esclavage prend souvent forme de conflit mémoriel. L’esclavage est commémoré à deux dates, dont les connotations sont très différentes : le 13 mai, jour de l’« abolition » de l’esclavage par la princesse Isabel et plus récemment le 20 novembre, journée nationale de la conscience noire, anniversaire de la mort de Zumbi dos Palmares, leader du plus grand et plus connu village marron de l’histoire brésilienne.
Dans différents pays africains, dont le Bénin, le Sénégal et le Ghana, les musées d’inspiration occidentale prennent en charge une certaine mémoire de la traite des esclaves. Les initiatives de promotion de la mémoire de l’esclavage passent souvent par la mise en valeur et la conservation du patrimoine lié de près ou de loin à la traite transatlantique. La diaspora africaine semble en constituer la clientèle principale. Les initiatives des gouvernements nationaux et des organismes internationaux comme l’UNESCO, qui se traduisent par des mises en scène de la mémoire de la traite, ne se réalisent pas sans raviver localement des conflits de mémoire.
Croisant plusieurs aires géographiques, ce numéro de Conserveries mémorielles a pour l’objectif d’attirer l’attention sur les liens entre la mémoire du passé colonial et les modalités de mise en mémoire de l’esclavage : le musée, la danse, la littérature, les espaces sacrés, les monuments et les images.
Notes de la rédaction
Ce numéro de Conserveries mémorielles a été publié en 2007 sur le site de la Chaire de recherche du Canada en histoire comparée de la mémoire que dirigeait Bogumil Jewsiewicki à l'Université Laval (Québec).
Note de contenu : Sommaire :
- Ana Lucia Araujo et Anna Seiderer, Passé colonial et modalités de mise en mémoire de l’esclavage
- Anna Seiderer, Mémoires sous vitrines : mises en scènes de l’esclavage dans les musées du Bénin et du Ghana
- Alessandra Brivio, La mémoire de l’esclavage à travers la religion vaudou
- Benjamin Lagarde, Un monument musical à la mémoire des ancêtres esclaves : le maloya (île de la Réunion)
- Alejandra Mailhe, Les limites du visible : réflexions sur la représentation picturale de l’esclavage dans l’œuvre de Rugendas et de Debret
- Danielle Maurice, Le musée vivant et le centenaire de l’abolition de l’esclavage : pour une reconnaissance des cultures africaines
- Arnaldo Rosa Vianna Neto, A négritude de Aimé Césaire
- Amzat Boukari-Yabara, La littérature de jeunesse : images et supports d’un enseignement historique de la traite et de l’esclavage des noirs
En ligne : http://cm.revues.org/63 Format de la ressource électronique : Revue en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 3 - 2007 - Passé colonial et modalités de mise en mémoire de l'esclavage Type de document : document électronique Auteurs : Ana Lucia Araujo, Directeur de publication ; Anna Seiderer, Directeur de publication Année de publication : 2007 Importance : 1 page web (consulté le 04/02/2010) Langues : Français (fre) Catégories : 325 Colonisation
326 Esclavage. Servage. Travail forcé. Traite des êtres humains
37:17 Travail de MémoireRésumé : Après la montée des débats sur l’article 4 de la loi de février 2005, voulant reconnaître le rôle positif de la colonisation, les conflits de mémoire qui prennent place en France sont toujours loin de s’épuiser. L’annonce par le président Jacques Chirac d’une journée de commémoration des « Mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions » remet à l’ordre du jour les débats sur le passé colonial et les politiques mémorielles. La tenue d’une telle journée viendrait alors renforcer les discussions publiques sur la mémoire de l’esclavage en France, premier pays à reconnaître l’esclavage et la traite négrière comme crimes contre l’humanité par la loi du 10 mai 2001.
Au Brésil, pays des Amériques qui a reçu le plus grand nombre d’esclaves africains, les conflits mémoriels se présentent par le biais de la lutte pour l’implantation d'actions affirmatives pour abolir l’exclusion sociale dont les Afro-descendants sont les victimes depuis des siècles. Cependant, même si la mémoire de l’esclavage occupe l’espace public brésilien de façon inégale, la culture afro-brésilienne s’affirme à l’intérieur et à l’extérieur du pays par la musique, le carnaval, le candomblé et les arts visuels. La valorisation de la mémoire de l’esclavage prend souvent forme de conflit mémoriel. L’esclavage est commémoré à deux dates, dont les connotations sont très différentes : le 13 mai, jour de l’« abolition » de l’esclavage par la princesse Isabel et plus récemment le 20 novembre, journée nationale de la conscience noire, anniversaire de la mort de Zumbi dos Palmares, leader du plus grand et plus connu village marron de l’histoire brésilienne.
Dans différents pays africains, dont le Bénin, le Sénégal et le Ghana, les musées d’inspiration occidentale prennent en charge une certaine mémoire de la traite des esclaves. Les initiatives de promotion de la mémoire de l’esclavage passent souvent par la mise en valeur et la conservation du patrimoine lié de près ou de loin à la traite transatlantique. La diaspora africaine semble en constituer la clientèle principale. Les initiatives des gouvernements nationaux et des organismes internationaux comme l’UNESCO, qui se traduisent par des mises en scène de la mémoire de la traite, ne se réalisent pas sans raviver localement des conflits de mémoire.
Croisant plusieurs aires géographiques, ce numéro de Conserveries mémorielles a pour l’objectif d’attirer l’attention sur les liens entre la mémoire du passé colonial et les modalités de mise en mémoire de l’esclavage : le musée, la danse, la littérature, les espaces sacrés, les monuments et les images.
Notes de la rédaction
Ce numéro de Conserveries mémorielles a été publié en 2007 sur le site de la Chaire de recherche du Canada en histoire comparée de la mémoire que dirigeait Bogumil Jewsiewicki à l'Université Laval (Québec).
Note de contenu : Sommaire :
- Ana Lucia Araujo et Anna Seiderer, Passé colonial et modalités de mise en mémoire de l’esclavage
- Anna Seiderer, Mémoires sous vitrines : mises en scènes de l’esclavage dans les musées du Bénin et du Ghana
- Alessandra Brivio, La mémoire de l’esclavage à travers la religion vaudou
- Benjamin Lagarde, Un monument musical à la mémoire des ancêtres esclaves : le maloya (île de la Réunion)
- Alejandra Mailhe, Les limites du visible : réflexions sur la représentation picturale de l’esclavage dans l’œuvre de Rugendas et de Debret
- Danielle Maurice, Le musée vivant et le centenaire de l’abolition de l’esclavage : pour une reconnaissance des cultures africaines
- Arnaldo Rosa Vianna Neto, A négritude de Aimé Césaire
- Amzat Boukari-Yabara, La littérature de jeunesse : images et supports d’un enseignement historique de la traite et de l’esclavage des noirs
En ligne : http://cm.revues.org/63 Format de la ressource électronique : Revue en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Exemplaires
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