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2392-2393 - 2018 - Les consultations populaires communales en Wallonie (Bulletin de Courrier Hebdomadaire) / Thibault Gaudin
[n° ou bulletin] 2392-2393 - 2018 - Les consultations populaires communales en Wallonie [texte imprimé] / Thibault Gaudin, Auteur ; Vincent Jacquet, Auteur ; Jean-Benoit Pilet, Auteur ; Min Reuchamps, Auteur . - 2018 . - 67 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
32(493=40) Politique de la Wallonie / Communauté française de Belgique
342.8 Droit électoral / droit de voteRésumé : 4ème couv.:
Depuis la "loi Tobback" du 10 avril 1995, les conseils communaux peuvent, dans des matières qui touchent à l’intérêt communal, consulter leurs concitoyens afin de recueillir leur avis sur divers enjeux locaux. Ce principe a été inscrit dans la Constitution en 1999.
La même année, diverses modifications d’importance ont été apportées au dispositif : le droit de participer aux consultations populaires communales a été accordé aux étrangers, l’âge requis pour participer au vote a été abaissé de 18 à 16 ans, les autorités communales ont été désormais obligées d’organiser les consultations d’origine citoyenne, etc.
En Wallonie, c’est le Code de la démocratie locale et de la décentralisation (CDLD) qui règle cette matière depuis 2004. Mais le mécanisme de la consultation populaire communale y a été mis en œuvre dès 1995 : il a déjà été utilisé une trentaine de fois, essentiellement sur des questions liées à l’aménagement du territoire.
Ce Courrier hebdomadaire recense et présente chacun de ces cas, qui ont eu pour cadre des communes allant de Mouscron à Eupen et de Couvin à Ottignies-Louvain-la-Neuve en passant par Tournai, Mons, Namur et Liège (certaines d’entre elles à deux reprises et parfois sur le même thème).
Pour chaque dossier, sont précisés la population appelée aux urnes, les questions posées, le taux de participation, les résultats du vote et les suites données au scrutin.
Ensuite, l’étude procède à une analyse transversale de ces différentes consultations populaires communales wallonnes. Elle met en évidence les tendances générales et pointe les enseignements généraux qui s’en dégagent quant au respect du cadre légal, à l’initiative, au taux de participation, à l’objet de la consultation et aux suites données à celle-ci.Note de contenu : Table des matières:
Introduction
1. Le cadre légal
1.1. La loi Tobback (10 avril 1995)
1.2. Le Code de la démocratie locale et de la décentralisation (22 avril 2004)
2. La pratique consultative dans les communes de Wallonie
2.1. Mons, 17 septembre 1995 : la Grand-Place de Mons
2.2. Ath, 8 octobre 1995 : la Grand-Place d’Ath
2.3. Liège, 9-14 octobre 1995 : la place Saint-Lambert
2.4. Mouscron, 19-23 décembre 1995 : la diffusion de No Télé
2.5. La Louvière, 11 février 1996 : la collecte des déchets ménagers
2.6. Namur, 2 juin 1996 : l’implantation du Parlement wallon
2.7. Ciney, 13 octobre 1996 : l’implantation d’un incinérateur
2.8. Mouscron, 4-16 novembre 1996 : la diffusion de No Télé (bis)
2.9. Grez-Doiceau, 27 avril 1997 : l’emplacement d’une salle polyvalente
2.10. Couvin, 8 juin 1997 : la place Marie de Hongrie
2.11. Welkenraedt, 26 octobre 1997 : la place des Combattants
2.12. Beauraing, 28 juin 1998 : le stockage de déchets radioactifs
2.13. Engis, 21 juin 1998 : la gestion des déchets
2.14. Amay, 11 octobre 1998 : l’aménagement du centre-ville
2.15. Pepinster, 28 mars 1999 : projet de centre social intégré
2.16. Ittre, 25 avril 1999 : le tracé d’une autoroute
2.17. Spa, 10 octobre 2004 : la place Royale et la place du Monument
2.18. Huy, 10 avril 2005 : le parc des Récollets
2.19. Lobbes, 29 mai 2005 : la réhabilitation d’une piscine
2.20. Spa, 22 avril 2007 : le nouveau visage du centre
2.21. Chiny, 30 novembre 2008 : la gestion du réseau d’eau
2.22. Liège, 22 février 2009 : la candidature comme capitale européenne de la Culture
2.23. Rouvroy, 27 juin 2010 : la construction d’un centre culturel et sportif
2.24. Fauvillers, 27 février 2011 : l’implantation d’un projet éolien
2.25. Honnelles, 7 avril 2013 : la construction d’un parc éolien
2.26. Namur, 8 février 2015 : le square Léopold
2.27. Eupen, 14 juin 2015 : la circulation dans le centre-ville
2.28. Tournai, 25 octobre 2015 : le pont des Trous
2.29. Fauvillers, 28 février 2016 : la gestion du réseau d’eau
2.30. Ottignies-Louvain-la-Neuve, 11 juin 2017 : l’extension de l’Esplanade
3. Analyse comparée des expériences de consultations populaires communales
3.1. Le respect du cadre légal
3.2. L’initiative
3.3. Le taux de participation
3.4. L’objet
3.5. Les suites données à la consultation populaire
ConclusionPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 2392-2393 - 2018 - Les consultations populaires communales en Wallonie Type de document : texte imprimé Auteurs : Thibault Gaudin, Auteur ; Vincent Jacquet, Auteur ; Jean-Benoit Pilet, Auteur ; Min Reuchamps, Auteur Année de publication : 2018 Importance : 67 p. Langues : Français (fre) Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
32(493=40) Politique de la Wallonie / Communauté française de Belgique
342.8 Droit électoral / droit de voteRésumé : 4ème couv.:
Depuis la "loi Tobback" du 10 avril 1995, les conseils communaux peuvent, dans des matières qui touchent à l’intérêt communal, consulter leurs concitoyens afin de recueillir leur avis sur divers enjeux locaux. Ce principe a été inscrit dans la Constitution en 1999.
La même année, diverses modifications d’importance ont été apportées au dispositif : le droit de participer aux consultations populaires communales a été accordé aux étrangers, l’âge requis pour participer au vote a été abaissé de 18 à 16 ans, les autorités communales ont été désormais obligées d’organiser les consultations d’origine citoyenne, etc.
En Wallonie, c’est le Code de la démocratie locale et de la décentralisation (CDLD) qui règle cette matière depuis 2004. Mais le mécanisme de la consultation populaire communale y a été mis en œuvre dès 1995 : il a déjà été utilisé une trentaine de fois, essentiellement sur des questions liées à l’aménagement du territoire.
Ce Courrier hebdomadaire recense et présente chacun de ces cas, qui ont eu pour cadre des communes allant de Mouscron à Eupen et de Couvin à Ottignies-Louvain-la-Neuve en passant par Tournai, Mons, Namur et Liège (certaines d’entre elles à deux reprises et parfois sur le même thème).
Pour chaque dossier, sont précisés la population appelée aux urnes, les questions posées, le taux de participation, les résultats du vote et les suites données au scrutin.
Ensuite, l’étude procède à une analyse transversale de ces différentes consultations populaires communales wallonnes. Elle met en évidence les tendances générales et pointe les enseignements généraux qui s’en dégagent quant au respect du cadre légal, à l’initiative, au taux de participation, à l’objet de la consultation et aux suites données à celle-ci.Note de contenu : Table des matières:
Introduction
1. Le cadre légal
1.1. La loi Tobback (10 avril 1995)
1.2. Le Code de la démocratie locale et de la décentralisation (22 avril 2004)
2. La pratique consultative dans les communes de Wallonie
2.1. Mons, 17 septembre 1995 : la Grand-Place de Mons
2.2. Ath, 8 octobre 1995 : la Grand-Place d’Ath
2.3. Liège, 9-14 octobre 1995 : la place Saint-Lambert
2.4. Mouscron, 19-23 décembre 1995 : la diffusion de No Télé
2.5. La Louvière, 11 février 1996 : la collecte des déchets ménagers
2.6. Namur, 2 juin 1996 : l’implantation du Parlement wallon
2.7. Ciney, 13 octobre 1996 : l’implantation d’un incinérateur
2.8. Mouscron, 4-16 novembre 1996 : la diffusion de No Télé (bis)
2.9. Grez-Doiceau, 27 avril 1997 : l’emplacement d’une salle polyvalente
2.10. Couvin, 8 juin 1997 : la place Marie de Hongrie
2.11. Welkenraedt, 26 octobre 1997 : la place des Combattants
2.12. Beauraing, 28 juin 1998 : le stockage de déchets radioactifs
2.13. Engis, 21 juin 1998 : la gestion des déchets
2.14. Amay, 11 octobre 1998 : l’aménagement du centre-ville
2.15. Pepinster, 28 mars 1999 : projet de centre social intégré
2.16. Ittre, 25 avril 1999 : le tracé d’une autoroute
2.17. Spa, 10 octobre 2004 : la place Royale et la place du Monument
2.18. Huy, 10 avril 2005 : le parc des Récollets
2.19. Lobbes, 29 mai 2005 : la réhabilitation d’une piscine
2.20. Spa, 22 avril 2007 : le nouveau visage du centre
2.21. Chiny, 30 novembre 2008 : la gestion du réseau d’eau
2.22. Liège, 22 février 2009 : la candidature comme capitale européenne de la Culture
2.23. Rouvroy, 27 juin 2010 : la construction d’un centre culturel et sportif
2.24. Fauvillers, 27 février 2011 : l’implantation d’un projet éolien
2.25. Honnelles, 7 avril 2013 : la construction d’un parc éolien
2.26. Namur, 8 février 2015 : le square Léopold
2.27. Eupen, 14 juin 2015 : la circulation dans le centre-ville
2.28. Tournai, 25 octobre 2015 : le pont des Trous
2.29. Fauvillers, 28 février 2016 : la gestion du réseau d’eau
2.30. Ottignies-Louvain-la-Neuve, 11 juin 2017 : l’extension de l’Esplanade
3. Analyse comparée des expériences de consultations populaires communales
3.1. Le respect du cadre légal
3.2. L’initiative
3.3. Le taux de participation
3.4. L’objet
3.5. Les suites données à la consultation populaire
ConclusionPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 52254 COU Périodique Libre-accès Périodiques Disponible 2426 - 2019 - Le dialogue citoyen permanent en Communauté germanophone (Bulletin de Courrier Hebdomadaire) / Christoph Niessen
[n° ou bulletin] 2426 - 2019 - Le dialogue citoyen permanent en Communauté germanophone [texte imprimé] / Christoph Niessen, Auteur ; Min Reuchamps, Auteur . - 2019 . - 36 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : 32(493) Politique de la Belgique
321.7 Démocratie / Démocratisation
323.2 Relation peuple/Etat
353(493=30) Communauté germanophoneRésumé : 4e de couverture
En février 2019, la Communauté germanophone a institué une délibération citoyenne permanente. Il s’agit d’un conseil citoyen permanent, dont les membres sont tirés au sort et qui peut initier des assemblées citoyennes ponctuelles, dont les membres sont également tirés au sort et qui ont pour mission de délibérer et de formuler des recommandations sur un sujet particulier que le conseil citoyen leur a soumis. Au terme des délibérations, les recommandations émises sont discutées de façon conjointe entre les membres de l’assemblée citoyenne et les responsables politiques germanophones concernés. En principe, ces recommandations donnent ensuite lieu à des mesures adoptées par le Parlement ou par le gouvernement de la Communauté germanophone.
L’ensemble du processus a été baptisé « dialogue citoyen permanent » (« permanenter Bürgerdialog ») et est déjà connu à l’international sous le titre d’« Ostbelgien Modell ». Son instauration s’inscrit dans le sillage des initiatives participatives et délibératives qui ont vu le jour en Belgique au cours des deux dernières décennies et dont le nombre va croissant. Toutefois, le modèle mis en place en Communauté germanophone se distingue à trois égards : par son lien étroit (quasi institutionnel) avec une assemblée législative, par son caractère permanent et par sa conception combinant deux types d’instance.
C. Niessen et M. Reuchamps retracent les origines du modèle et le processus de sa conception, présentent le fonctionnement et les structures du modèle, et évoquent le démarrage concret du modèle.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 2426 - 2019 - Le dialogue citoyen permanent en Communauté germanophone Type de document : texte imprimé Auteurs : Christoph Niessen, Auteur ; Min Reuchamps, Auteur Année de publication : 2019 Importance : 36 p. Langues : Français (fre) Catégories : 32(493) Politique de la Belgique
321.7 Démocratie / Démocratisation
323.2 Relation peuple/Etat
353(493=30) Communauté germanophoneRésumé : 4e de couverture
En février 2019, la Communauté germanophone a institué une délibération citoyenne permanente. Il s’agit d’un conseil citoyen permanent, dont les membres sont tirés au sort et qui peut initier des assemblées citoyennes ponctuelles, dont les membres sont également tirés au sort et qui ont pour mission de délibérer et de formuler des recommandations sur un sujet particulier que le conseil citoyen leur a soumis. Au terme des délibérations, les recommandations émises sont discutées de façon conjointe entre les membres de l’assemblée citoyenne et les responsables politiques germanophones concernés. En principe, ces recommandations donnent ensuite lieu à des mesures adoptées par le Parlement ou par le gouvernement de la Communauté germanophone.
L’ensemble du processus a été baptisé « dialogue citoyen permanent » (« permanenter Bürgerdialog ») et est déjà connu à l’international sous le titre d’« Ostbelgien Modell ». Son instauration s’inscrit dans le sillage des initiatives participatives et délibératives qui ont vu le jour en Belgique au cours des deux dernières décennies et dont le nombre va croissant. Toutefois, le modèle mis en place en Communauté germanophone se distingue à trois égards : par son lien étroit (quasi institutionnel) avec une assemblée législative, par son caractère permanent et par sa conception combinant deux types d’instance.
C. Niessen et M. Reuchamps retracent les origines du modèle et le processus de sa conception, présentent le fonctionnement et les structures du modèle, et évoquent le démarrage concret du modèle.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53322 cou Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Entretient : Démocratie et Citoyenneté / Min Reuchamps in Aide-Mémoire, 62 (octobre-novembre-décembre 2012)
[article] Entretient : Démocratie et Citoyenneté [texte imprimé] / Min Reuchamps, Auteur ; Gaëlle Henrard, Intervieweur . - 2012 . - p. 4.
Langues : Français (fre)
in Aide-Mémoire > 62 (octobre-novembre-décembre 2012) . - p. 4[article]
Titre : Entretient : Démocratie et Citoyenneté Type de document : texte imprimé Auteurs : Min Reuchamps, Auteur ; Gaëlle Henrard, Intervieweur Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 4 Langues : Français (fre) Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
321.7 Démocratie / DémocratisationPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Aide-Mémoire > 62 (octobre-novembre-décembre 2012) . - p. 4Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48071 AID Périodique Libre-accès Périodiques Exclu du prêt 48070 AID Périodique Libre-accès Périodiques Exclu du prêt 2344-2345 - 2017 - Le G1000 (Bulletin de Courrier Hebdomadaire) / Min Reuchamps
[n° ou bulletin] 2344-2345 - 2017 - Le G1000 : une expérience citoyenne de démocratie délibérative [texte imprimé] / Min Reuchamps, Auteur ; Didier Caluwaerts, Auteur ; Jérémy Dodeigne, Auteur ; Vincent Jacquet, Auteur ; Jonathan Moskovic, Auteur ; Sophie Devillers, Auteur . - 2017 . - 102 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : 314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
321.7 Démocratie / Démocratisation
329 Mouvements/Partis politiques
331 Travail Organisation du travail
369 Assurance sociale. Sécurité sociale
Inégalités sociales / Précarité
Mouvements citoyensRésumé : 4ème couv. :
Le 11 novembre 2011, un sommet citoyen d’une ampleur inédite a lieu sur le site de Tour & Taxis, à Bruxelles. Toute une journée durant, 704 « citoyens ordinaires », choisis par tirage au sort, débattent de différentes thématiques sélectionnées à la suite d’une consultation publique en ligne : sécurité sociale, répartition des richesses en temps de crise, immigration… Cet événement constitue le moment le plus visible d’un projet plus large de démocratie participative et délibérative citoyenne : le G1000. Le même jour, se tiennent en effet aussi plusieurs dizaines de G’Offs (constituant localement autant de sommets citoyens en miniature) ainsi qu’un G’Home (consistant en un forum en ligne). Quelques mois plus tard, un panel citoyen prolonge ces réflexions et travaux : le G32. Accompagnés de divers acteurs académiques, syndicaux, patronaux et associatifs, 32 citoyens transforment en recommandations concrètes les propositions issues du sommet citoyen. Le 11 novembre 2012, les résultats finaux du G1000 sont présentés à la presse en présence de divers présidents d’assemblées parlementaires.
À ce jour, le G1000 constitue la plus grande initiative de ce type qui ait été organisée en Belgique. Sa particularité réside dans le fait d’avoir été entièrement initié, conçu et mené « par et pour des citoyens » (c’est-à -dire sans intervention des pouvoirs publics). Il s’inscrit dans le courant de la démocratie délibérative, selon lequel la force de toute démocratie réside dans le débat public et, surtout, dans les délibérations entre citoyens à propos des questions de société.
Ce Courrier hebdomadaire présente le processus complet du G1000, de son inspiration à ses résultats : cadre théorique, équipe organisatrice, déroulement, financement, etc. Une attention particulière est réservée aux impacts de cette expérience, qu’ils soient médiatiques, publics, politiques ou sociétaux.Note de contenu : Sommaire:
Introduction
1.Le contexte: le tournant participatif et délibératif
2.Une initiative citoyenne
3.La consultation publique en ligne (phase 1)
4.Le sommet citoyen, les G'Offs et le G'Home (phases 2)
4.1.Le sommet citoyen
4.1.1.La sélection des participants
4.1.2.La dynamique de groupe: le déroulement des débats
4.2.Les G'Offs
4.3.Le G'Home
5.Le panel citoyen du G32 (phase 3)
6.Le financement
6.1.Le financement participatif des première et deuxième phase
6.2.Un financement public partiel pour la troisième phase
6.3.L'affectation de l'argent récolté
7.Les résultats: les propositions du 11 novembre 2011 et les recommandations du G32
7.1.Les propositions du sommet citoyen, des G'Offs et du G'Home
7.1.1.La sécurité sociale
7.1.2.La répartition des richesses en temps de crise
7.1.3.L'immigration
7.1.4.Le thème au choix de la session ouverte
7.2.Les recommandations du G32
7.2.1.Sous-thème 1: "Agir pour une rémunération plus équitable"
7.2.2.Sous-thème 2: "Comment utiliser le paramètre du coût salarial pour la création de nouveaux emplois ?"
7.2.3.Sous-thème 3: "Comment faciliter l'accès au travail (dans le cadre d'une Union européenne sociale) ?"
7.2.4.Sous-thème 4: "Le travail et nos générations futures
7.2.5.Sous-thème 5: "Une autre économie pour une autre qualité de vie"
7.2.6.Sous-thème 6: "La discrimination en matière de travail"
8.L'impact du G1000
8.1.L'impact dans les médias
8.1.1.Avant la journée du 11 novembre 2011
8.1.2.De la journée du 11 novembre 2011 au G32
8.1.3.Après le G1000
8.2.L'impact auprès du grand public
8.2.1.La connaissance du G1000
8.2.2.Le soutien pour le processus du G1000
8.2.3.Le soutien aux résultats du G1000
8.2.4.Le soutien aux effets du G1000
8.3.L'impact politique
8.3.1.Les programmes électoraux des partis et les prises de positions politiques
8.3.2.Le G1000 au parlement
8.4.L'impact sociétal
8.5.Conclusion
Conclusion
AnnexesPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 2344-2345 - 2017 - Le G1000 : une expérience citoyenne de démocratie délibérative Type de document : texte imprimé Auteurs : Min Reuchamps, Auteur ; Didier Caluwaerts, Auteur ; Jérémy Dodeigne, Auteur ; Vincent Jacquet, Auteur ; Jonathan Moskovic, Auteur ; Sophie Devillers, Auteur Année de publication : 2017 Importance : 102 p. Langues : Français (fre) Catégories : 314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
321.7 Démocratie / Démocratisation
329 Mouvements/Partis politiques
331 Travail Organisation du travail
369 Assurance sociale. Sécurité sociale
Inégalités sociales / Précarité
Mouvements citoyensRésumé : 4ème couv. :
Le 11 novembre 2011, un sommet citoyen d’une ampleur inédite a lieu sur le site de Tour & Taxis, à Bruxelles. Toute une journée durant, 704 « citoyens ordinaires », choisis par tirage au sort, débattent de différentes thématiques sélectionnées à la suite d’une consultation publique en ligne : sécurité sociale, répartition des richesses en temps de crise, immigration… Cet événement constitue le moment le plus visible d’un projet plus large de démocratie participative et délibérative citoyenne : le G1000. Le même jour, se tiennent en effet aussi plusieurs dizaines de G’Offs (constituant localement autant de sommets citoyens en miniature) ainsi qu’un G’Home (consistant en un forum en ligne). Quelques mois plus tard, un panel citoyen prolonge ces réflexions et travaux : le G32. Accompagnés de divers acteurs académiques, syndicaux, patronaux et associatifs, 32 citoyens transforment en recommandations concrètes les propositions issues du sommet citoyen. Le 11 novembre 2012, les résultats finaux du G1000 sont présentés à la presse en présence de divers présidents d’assemblées parlementaires.
À ce jour, le G1000 constitue la plus grande initiative de ce type qui ait été organisée en Belgique. Sa particularité réside dans le fait d’avoir été entièrement initié, conçu et mené « par et pour des citoyens » (c’est-à -dire sans intervention des pouvoirs publics). Il s’inscrit dans le courant de la démocratie délibérative, selon lequel la force de toute démocratie réside dans le débat public et, surtout, dans les délibérations entre citoyens à propos des questions de société.
Ce Courrier hebdomadaire présente le processus complet du G1000, de son inspiration à ses résultats : cadre théorique, équipe organisatrice, déroulement, financement, etc. Une attention particulière est réservée aux impacts de cette expérience, qu’ils soient médiatiques, publics, politiques ou sociétaux.Note de contenu : Sommaire:
Introduction
1.Le contexte: le tournant participatif et délibératif
2.Une initiative citoyenne
3.La consultation publique en ligne (phase 1)
4.Le sommet citoyen, les G'Offs et le G'Home (phases 2)
4.1.Le sommet citoyen
4.1.1.La sélection des participants
4.1.2.La dynamique de groupe: le déroulement des débats
4.2.Les G'Offs
4.3.Le G'Home
5.Le panel citoyen du G32 (phase 3)
6.Le financement
6.1.Le financement participatif des première et deuxième phase
6.2.Un financement public partiel pour la troisième phase
6.3.L'affectation de l'argent récolté
7.Les résultats: les propositions du 11 novembre 2011 et les recommandations du G32
7.1.Les propositions du sommet citoyen, des G'Offs et du G'Home
7.1.1.La sécurité sociale
7.1.2.La répartition des richesses en temps de crise
7.1.3.L'immigration
7.1.4.Le thème au choix de la session ouverte
7.2.Les recommandations du G32
7.2.1.Sous-thème 1: "Agir pour une rémunération plus équitable"
7.2.2.Sous-thème 2: "Comment utiliser le paramètre du coût salarial pour la création de nouveaux emplois ?"
7.2.3.Sous-thème 3: "Comment faciliter l'accès au travail (dans le cadre d'une Union européenne sociale) ?"
7.2.4.Sous-thème 4: "Le travail et nos générations futures
7.2.5.Sous-thème 5: "Une autre économie pour une autre qualité de vie"
7.2.6.Sous-thème 6: "La discrimination en matière de travail"
8.L'impact du G1000
8.1.L'impact dans les médias
8.1.1.Avant la journée du 11 novembre 2011
8.1.2.De la journée du 11 novembre 2011 au G32
8.1.3.Après le G1000
8.2.L'impact auprès du grand public
8.2.1.La connaissance du G1000
8.2.2.Le soutien pour le processus du G1000
8.2.3.Le soutien aux résultats du G1000
8.2.4.Le soutien aux effets du G1000
8.3.L'impact politique
8.3.1.Les programmes électoraux des partis et les prises de positions politiques
8.3.2.Le G1000 au parlement
8.4.L'impact sociétal
8.5.Conclusion
Conclusion
AnnexesPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 51045 COU Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Vol 27 n°3 - 2008 - Représentation et participation politiques (Bulletin de Politique et Sociétés)
[n° ou bulletin] Vol 27 n°3 - 2008 - Représentation et participation politiques [document électronique] / Bernard Fournier, Directeur de publication ; Min Reuchamps, Directeur de publication . - 2008 . - 1 page web (consulter le 30/05/2018).
Langues : Français (fre)
Catégories : 31 Statistique Démographie
316 Sociologie
323.21 Militantisme Participation EngagementNote de contenu : Sommaire
Présentation du numéro
Représentation et participation politiques
Bernard Fournier et Min Reuchamps
p. 3–11
Articles
Facteurs d’appui à la souveraineté du Québec chez les jeunes : Une comparaison entre francophones, anglophones et allophones
Éric Bélanger et Andrea M.L. Perrella
p. 13–40
Résumé
Des études récentes ont fait état d’une progression notable de l’option souverainiste chez les Québécois issus de l’immigration, particulièrement parmi les jeunes (« génération 101 »). Ces résultats ont amené certains à conclure que l’intégration linguistique de ces derniers les sensibilisait davantage à l’option souverainiste et que leur comportement électoral était maintenant devenu pratiquement indifférencié de celui des jeunes francophones. Notre étude, basée sur les données d’un sondage mené en 2006, suggère de nuancer ces conclusions. Nos résultats indiquent en effet que, malgré la hausse de l’appui à la souveraineté observée ces dernières années chez les jeunes allophones, les facteurs motivant leur appui ne sont pas tout à fait les mêmes que chez les francophones. Les jeunes allophones semblent notamment très sensibles aux valeurs associées au fédéralisme canadien, de même qu’aux conséquences économiques de la souveraineté. En ce sens, leur comportement s’apparente davantage à celui des jeunes anglophones qu’à celui des jeunes francophones. Le contraste entre francophones et allophones apparaît encore plus marqué lorsque nous examinons l’appui à une question référendaire plus « dure » faisant référence à l’accession du Québec au statut de « pays ».
Participation politique et mobilisation nationale chez les artistes québécois
Alexandre Brassard Desjardins
p. 41–67
Résumé
Depuis la Révolution tranquille, une kyrielle d’artistes se sont engagés dans la vie politique du Québec. Pourtant, nous ne disposons guère de données empiriques sur la participation politique de l’ensemble de la colonie artistique. Une vaste enquête postale a donc été menée auprès d’un échantillon probabiliste de 470 artistes québécois francophones appartenant aux principales disciplines de création et d’interprétation. Les résultats confirment la politisation exceptionnelle des artistes par rapport au reste de la population québécoise. Les créateurs tentent plus souvent de convaincre leur entourage de voter comme eux et ils contribuent plus souvent à la caisse d’un parti politique ; ils sont plus nombreux à assister à une assemblée politique ou à occuper une fonction partisane. De plus, les données révèlent un niveau élevé de mobilisation pour la souveraineté. Cette forme particulière de participation politique n’est pas stimulée par le statut social ni par l’influence des gouvernements ou des pairs. L’anticipation de gains personnels et le ressentiment ethnique sont des facteurs tout aussi négligeables. En fait, le zèle des artistes s’explique par les attentes économiques, linguistiques et culturelles suscitées par le projet de souveraineté.
La singularité au pluriel : L’engagement des intermittents du spectacle dans l’action collective
Chloé Langeard
p. 69–101
Résumé
À l’appui de l’analyse du conflit social des intermittents du spectacle en France traversé par des crises récurrentes depuis le début des années 1980, cet article se propose d’interroger les processus de construction d’un acteur collectif hétérogène ainsi que la continuité de l’engagement de salariés caractérisés par la discontinuité de l’emploi. L’analyse vise, d’une part, à comprendre l’émergence des coordinations et des autres collectifs de lutte dans ce mouvement et, d’autre part, à caractériser le rapport entretenu entre l’individu et le collectif. La prise en compte de l’expérience individuelle des acteurs engagés permet de révéler combien l’idéal politique défendu et le sens de l’engagement dans ces collectifs sont profondément rattachés à l’ethos artistique propre aux mondes de l’art. Bien loin de se substituer aux organisations syndicales, les collectifs deviennent des lieux de réaffirmation identitaire pour des salariés en quête de certitudes identitaires.
Femmes en politique : Changements publics et privés
Yannick Le Quentrec
p. 103–132
Résumé
Loin d’une conception de la politique limitée aux seuls aspects institutionnels et indépendante des autres sphères de la société, cet article montre que, si la participation politique des femmes est tributaire d’une démocratie qui les a longtemps exclues, elle ne se réduit pas à cela. Dans la sphère politique, les femmes développent des pratiques alternatives d’engagement marquées par l’enchevêtrement des temps sociaux. Dans la sphère privée, elles engagent une dynamique d’individuation concertée dans le couple qui met en cause la domination masculine. Elles contribuent ainsi à renouveler les définitions normatives du politique et du domestique comme elles introduisent de nouvelles articulations entre les deux.
Pour une approche processuelle de l’engagement participatif : Les mécanismes de construction de la compétence civique au sein d’institutions de démocratie participative
Julien Talpin
p. 133–164
Résumé
Alors que les phénomènes de désaffection, de perte de confiance ou d’apathie interrogent les démocraties contemporaines, l’implication de citoyens ordinaires au sein d’institutions de démocratie participative semblerait en mesure d’accroître leur compétence civique. Ils y acquièrent une formation à l’action collective, des connaissances techniques et politiques, autant de compétences susceptibles de faire bifurquer significativement leur trajectoire politique. Si ces processus de politisation, fruits de l’engagement participatif, sont en partie issus des dispositions initiales des acteurs et de certaines données générationnelles, ils pourraient néanmoins avoir un impact significatif sur le fonctionnement du gouvernement représentatif, par l’émergence de nouvelles élites politiques et associatives locales.
Participation politique, expressions de la citoyenneté et formes organisées d’engagement : La contribution des coalitions à un renouvellement des conceptions et des pratiques
Raymond Hudon, Christian Poirier et Stéphanie Yates
p. 165–185
Résumé
Dans un contexte où les formes classiques de la démocratie représentative apparaissent remises en question par des revendications d’une participation accrue, nous examinons les conduites citoyennes sous l’angle d’engagements organisés. À partir de résultats préliminaires d’une recherche consacrée aux coalitions actives au Québec et par référence à des observations et à des propositions théoriques rapportées à d’autres contextes, nous mettons en lumière la diversité des formes de mobilisation et nous nous penchons notamment sur l’importance croissante des coalitions comme forme d’engagement. Articulée à la théorie de la survie organisationnelle, notre étude accrédite partiellement la thèse d’une instrumentalisation de l’idée de participation citoyenne au profit des organisations.
Notes de recherche
Représentations territoriales et engagement public individuel : Premières explorations
Sandra Breux
p. 187–210
Résumé
L’objectif de cette réflexion est de démontrer dans quelle mesure les représentations qu’un individu a de son milieu de vie influencent son engagement public à l’échelle urbaine. Les relations entre l’engagement public individuel et les représentations territoriales ont été relativement peu développées en science politique et en géographie. Or il existe une relation entre ces deux notions, si bien qu’il est possible de poser l’hypothèse que les représentations territoriales codéterminent l’engagement public individuel à l’échelle locale et urbaine. En s’appuyant sur une étude de terrain composée de deux échantillons de 26 personnes s’engageant différemment sur la scène publique locale, il est montré que la prise en compte de la place que revêt le territoire dans le parcours biographique du citoyen pourrait amener à une compréhension plus fine de l’engagement public individuel.
Trajectoires, pratiques et sens de l’engagement chez des jeunes impliqués dans diverses formes de participation sociale et politique
Anne Quéniart et Julie Jacques
p. 211–242
Résumé
Dans cet article, les auteures s’intéressent aux pratiques et aux perceptions de jeunes québécois engagés politiquement de diverses façons. Partant des résultats d’une recherche qualitative menée auprès de 50 jeunes qui militent au sein de collectifs (partis politiques et associations aux enjeux divers) et auprès de 30 jeunes consommateurs et consommatrices engagés, elles proposent une analyse sur les caractéristiques des nouvelles formes d’engagement politique. Elles montrent que ces jeunes, au-delà des différences dans les modes d’action politique, partagent des objectifs semblables, en plus d’avoir vécu un parcours de vie similaire qui les a conduits, les uns vers le militantisme, les autres vers des formes plus individualisées d’engagement. Cet engagement est marqué par un souci de cohérence éthique et par l’importance accordée à la responsabilité individuelle.
En ligne : https://www.erudit.org/fr/revues/ps/2008-v27-n3-ps2956/ Format de la ressource électronique : page sur Erudit Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : Vol 27 n°3 - 2008 - Représentation et participation politiques Type de document : document électronique Auteurs : Bernard Fournier, Directeur de publication ; Min Reuchamps, Directeur de publication Année de publication : 2008 Importance : 1 page web (consulter le 30/05/2018) Langues : Français (fre) Catégories : 31 Statistique Démographie
316 Sociologie
323.21 Militantisme Participation EngagementNote de contenu : Sommaire
Présentation du numéro
Représentation et participation politiques
Bernard Fournier et Min Reuchamps
p. 3–11
Articles
Facteurs d’appui à la souveraineté du Québec chez les jeunes : Une comparaison entre francophones, anglophones et allophones
Éric Bélanger et Andrea M.L. Perrella
p. 13–40
Résumé
Des études récentes ont fait état d’une progression notable de l’option souverainiste chez les Québécois issus de l’immigration, particulièrement parmi les jeunes (« génération 101 »). Ces résultats ont amené certains à conclure que l’intégration linguistique de ces derniers les sensibilisait davantage à l’option souverainiste et que leur comportement électoral était maintenant devenu pratiquement indifférencié de celui des jeunes francophones. Notre étude, basée sur les données d’un sondage mené en 2006, suggère de nuancer ces conclusions. Nos résultats indiquent en effet que, malgré la hausse de l’appui à la souveraineté observée ces dernières années chez les jeunes allophones, les facteurs motivant leur appui ne sont pas tout à fait les mêmes que chez les francophones. Les jeunes allophones semblent notamment très sensibles aux valeurs associées au fédéralisme canadien, de même qu’aux conséquences économiques de la souveraineté. En ce sens, leur comportement s’apparente davantage à celui des jeunes anglophones qu’à celui des jeunes francophones. Le contraste entre francophones et allophones apparaît encore plus marqué lorsque nous examinons l’appui à une question référendaire plus « dure » faisant référence à l’accession du Québec au statut de « pays ».
Participation politique et mobilisation nationale chez les artistes québécois
Alexandre Brassard Desjardins
p. 41–67
Résumé
Depuis la Révolution tranquille, une kyrielle d’artistes se sont engagés dans la vie politique du Québec. Pourtant, nous ne disposons guère de données empiriques sur la participation politique de l’ensemble de la colonie artistique. Une vaste enquête postale a donc été menée auprès d’un échantillon probabiliste de 470 artistes québécois francophones appartenant aux principales disciplines de création et d’interprétation. Les résultats confirment la politisation exceptionnelle des artistes par rapport au reste de la population québécoise. Les créateurs tentent plus souvent de convaincre leur entourage de voter comme eux et ils contribuent plus souvent à la caisse d’un parti politique ; ils sont plus nombreux à assister à une assemblée politique ou à occuper une fonction partisane. De plus, les données révèlent un niveau élevé de mobilisation pour la souveraineté. Cette forme particulière de participation politique n’est pas stimulée par le statut social ni par l’influence des gouvernements ou des pairs. L’anticipation de gains personnels et le ressentiment ethnique sont des facteurs tout aussi négligeables. En fait, le zèle des artistes s’explique par les attentes économiques, linguistiques et culturelles suscitées par le projet de souveraineté.
La singularité au pluriel : L’engagement des intermittents du spectacle dans l’action collective
Chloé Langeard
p. 69–101
Résumé
À l’appui de l’analyse du conflit social des intermittents du spectacle en France traversé par des crises récurrentes depuis le début des années 1980, cet article se propose d’interroger les processus de construction d’un acteur collectif hétérogène ainsi que la continuité de l’engagement de salariés caractérisés par la discontinuité de l’emploi. L’analyse vise, d’une part, à comprendre l’émergence des coordinations et des autres collectifs de lutte dans ce mouvement et, d’autre part, à caractériser le rapport entretenu entre l’individu et le collectif. La prise en compte de l’expérience individuelle des acteurs engagés permet de révéler combien l’idéal politique défendu et le sens de l’engagement dans ces collectifs sont profondément rattachés à l’ethos artistique propre aux mondes de l’art. Bien loin de se substituer aux organisations syndicales, les collectifs deviennent des lieux de réaffirmation identitaire pour des salariés en quête de certitudes identitaires.
Femmes en politique : Changements publics et privés
Yannick Le Quentrec
p. 103–132
Résumé
Loin d’une conception de la politique limitée aux seuls aspects institutionnels et indépendante des autres sphères de la société, cet article montre que, si la participation politique des femmes est tributaire d’une démocratie qui les a longtemps exclues, elle ne se réduit pas à cela. Dans la sphère politique, les femmes développent des pratiques alternatives d’engagement marquées par l’enchevêtrement des temps sociaux. Dans la sphère privée, elles engagent une dynamique d’individuation concertée dans le couple qui met en cause la domination masculine. Elles contribuent ainsi à renouveler les définitions normatives du politique et du domestique comme elles introduisent de nouvelles articulations entre les deux.
Pour une approche processuelle de l’engagement participatif : Les mécanismes de construction de la compétence civique au sein d’institutions de démocratie participative
Julien Talpin
p. 133–164
Résumé
Alors que les phénomènes de désaffection, de perte de confiance ou d’apathie interrogent les démocraties contemporaines, l’implication de citoyens ordinaires au sein d’institutions de démocratie participative semblerait en mesure d’accroître leur compétence civique. Ils y acquièrent une formation à l’action collective, des connaissances techniques et politiques, autant de compétences susceptibles de faire bifurquer significativement leur trajectoire politique. Si ces processus de politisation, fruits de l’engagement participatif, sont en partie issus des dispositions initiales des acteurs et de certaines données générationnelles, ils pourraient néanmoins avoir un impact significatif sur le fonctionnement du gouvernement représentatif, par l’émergence de nouvelles élites politiques et associatives locales.
Participation politique, expressions de la citoyenneté et formes organisées d’engagement : La contribution des coalitions à un renouvellement des conceptions et des pratiques
Raymond Hudon, Christian Poirier et Stéphanie Yates
p. 165–185
Résumé
Dans un contexte où les formes classiques de la démocratie représentative apparaissent remises en question par des revendications d’une participation accrue, nous examinons les conduites citoyennes sous l’angle d’engagements organisés. À partir de résultats préliminaires d’une recherche consacrée aux coalitions actives au Québec et par référence à des observations et à des propositions théoriques rapportées à d’autres contextes, nous mettons en lumière la diversité des formes de mobilisation et nous nous penchons notamment sur l’importance croissante des coalitions comme forme d’engagement. Articulée à la théorie de la survie organisationnelle, notre étude accrédite partiellement la thèse d’une instrumentalisation de l’idée de participation citoyenne au profit des organisations.
Notes de recherche
Représentations territoriales et engagement public individuel : Premières explorations
Sandra Breux
p. 187–210
Résumé
L’objectif de cette réflexion est de démontrer dans quelle mesure les représentations qu’un individu a de son milieu de vie influencent son engagement public à l’échelle urbaine. Les relations entre l’engagement public individuel et les représentations territoriales ont été relativement peu développées en science politique et en géographie. Or il existe une relation entre ces deux notions, si bien qu’il est possible de poser l’hypothèse que les représentations territoriales codéterminent l’engagement public individuel à l’échelle locale et urbaine. En s’appuyant sur une étude de terrain composée de deux échantillons de 26 personnes s’engageant différemment sur la scène publique locale, il est montré que la prise en compte de la place que revêt le territoire dans le parcours biographique du citoyen pourrait amener à une compréhension plus fine de l’engagement public individuel.
Trajectoires, pratiques et sens de l’engagement chez des jeunes impliqués dans diverses formes de participation sociale et politique
Anne Quéniart et Julie Jacques
p. 211–242
Résumé
Dans cet article, les auteures s’intéressent aux pratiques et aux perceptions de jeunes québécois engagés politiquement de diverses façons. Partant des résultats d’une recherche qualitative menée auprès de 50 jeunes qui militent au sein de collectifs (partis politiques et associations aux enjeux divers) et auprès de 30 jeunes consommateurs et consommatrices engagés, elles proposent une analyse sur les caractéristiques des nouvelles formes d’engagement politique. Elles montrent que ces jeunes, au-delà des différences dans les modes d’action politique, partagent des objectifs semblables, en plus d’avoir vécu un parcours de vie similaire qui les a conduits, les uns vers le militantisme, les autres vers des formes plus individualisées d’engagement. Cet engagement est marqué par un souci de cohérence éthique et par l’importance accordée à la responsabilité individuelle.
En ligne : https://www.erudit.org/fr/revues/ps/2008-v27-n3-ps2956/ Format de la ressource électronique : page sur Erudit Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Exemplaires
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