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Faut-il brûler Kessels ? (dossier hors page n de I à XX) / Virginie Devillez in Bulletin du Cegesoma (30-50), 27 (1996)
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 3012/1 P/415 Périodique Libre-accès Périodiques Exclu du prêt 3012/2 P/478 Périodique Libre-accès Périodiques Exclu du prêt Les Peintres belges dans la tourmente / Virginie Devillez in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 2 (Mai 1997)
[article] Les Peintres belges dans la tourmente : du krach économique à la seconde guerre mondiale [texte imprimé] / Virginie Devillez . - 1997 . - pp. 35 - 66.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 2 (Mai 1997) . - pp. 35 - 66
Catégories : 7.0 Art en général
745 Métiers d'art
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Les Peintres belges dans la tourmente : du krach économique à la seconde guerre mondiale Type de document : texte imprimé Auteurs : Virginie Devillez Année de publication : 1997 Article en page(s) : pp. 35 - 66 Langues : Français (fre) Catégories : 7.0 Art en général
745 Métiers d'art
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 2 (Mai 1997) . - pp. 35 - 66Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 5070/1 P/734 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Le retour à l'ordre / Virginie Devillez
Le retour à l'ordre : art et politique en Belgique de 1918 à 1945 [texte imprimé] / Virginie Devillez , Auteur . - Bruxelles : Labor : Bruxelles : Dexia, 2003 . - 1 vol. (431 p. : couv. ill., ill. ; 31cm.
ISBN : 978-2-8040-1793-4
Sources, bibliorgaphie, abbréviations, index
Langues : Français (fre)
Catégories : 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
7.0 Art en général
7.05 Utilisation de l'art
94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleIndex. décimale : 940.532 Occupation / Résistance / Collaboration Résumé : Article du Monde Diplomatique (janvier 2004) :
L’art belge sous la férule nazie
Quand la Belgique, le 28 mai 1940, capitule devant l’Allemagne, ses ministres ont déjà pris le chemin de l’exil. Toutefois, avant de partir, ils ont promulgué, le 10 mai, un arrêté. Celui-ci exige que leurs charges soient assumées, en leur absence, par les secrétaires généraux de leurs ministères. Le personnel politique ayant disparu, un gouvernement du type de celui de Vichy, comme en France, était difficile à instaurer. Les occupants se sont donc trouvés devant de simples fonctionnaires avec lesquels il leur fallait essayer de composer.
Les bouleversements radicaux ont ainsi été épargnés au système administratif belge, même si l’administrateur militaire allemand s’est efforcé résolument de soumettre les récalcitrants. Le département de l’instruction publique a été dirigé à Bruxelles, jusqu’à la Libération, par Marcel Nyns, déjà en fonctions avant la guerre. En revanche, Hitler ayant exprimé sa volonté que des avantages soient accordés aux Flamands, le responsable du secteur des Beaux-Arts fut limogé, au bénéfice d’un conservateur de musée d’Anvers, Jozef Muls. Mais, quelle chance, le nouveau promu était honnête. Durant toute l’Occupation, il essaya de ne pas avantager les artistes flamands, et il alla jusqu’à se risquer, au nom de l’Etat, à acheter des tableaux à des peintres juifs.
Cependant, la Belgique, de 1939 à la fin de 1944, n’en a pas moins été « nazifiée ». Virginie Devillez le met en lumière dans tous ses méandres (1). Avec force détails, elle analyse la politique culturelle en Flandre et en Wallonie, instituée avec le concours de littérateurs et d’artistes qui, par conviction ou par opportunisme, ont cédé devant les manipulations des autorités allemandes. Cela depuis les critiques d’art Colin, Eamans et Marlier, anciens chantres des avant-gardes, jusqu’au romancier « prolétarien » Pierre Hubermont, nommé en 1941 président de la Communauté culturelle wallone.
Le travail de Virginie Devillez donne à comprendre la collaboration « à la belge » en éclairant la crise qui règne dans les années 1930. Beaucoup d’intellectuels et d’artistes s’adaptent alors au prétendu besoin d’ordre qui est, avant la guerre, proclamé çà et là en Europe, et cette adaptation ouvre un peu plus tard leur passage, sans problèmes de conscience, à l’apologie de tous les thèmes fascistes. Ils vont exalter l’artisanat, le métier, les sujets classiques et, pour les Flamands, le dynamisme intrinsèque de la « germanité ».
En fait, l’Occupation allemande a été en Belgique, comme partout, la source des plus infâmes persécutions. Le faux-semblant d’une vie culturelle sans heurts, où les cinémas, les théâtres, les salles de concert et d’exposition reprennent des activités à peu près normales dès la fin mai 1940, a permis une répression d’autant plus aisée contre les juifs, les communistes et les résistants. Les écrivains et les artistes, au contraire de ce qui s’est passé en France, se sont peu rassemblés, en effet, en une opposition organisée. Trois bulletins ayant pour titre Art et Liberté ont simplement été publiés dans la clandestinité de 1941 à 1943, à l’initiative d’un Front de l’indépendance animé par un lithographe, Welchar, et par un professeur de mathématiques féru d’art, Jean Lagneau.
Devant l’amoncellement des compromissions et des lâchetés, le bilan tiré par Virginie Devillez dans un livre qui est richement documenté et illustré laisse un goût amer. Alors que le critique d’art Richard Dupierreux, ayant récupéré, avec la Libération, sa chronique au journal Le Soir, annonce le 15 septembre 1944 un nécessaire « nettoyage de la maison », elle constate que, finalement, les sanctions n’ont pas été nombreuses. Pourquoi ? « Les réseaux d’amitié et les relations professionnelles préexistant à la guerre » ont prévalu.
Lionel Richard.
Note de contenu : Table :
1. le temps des crises
* Splendeurs et misère de l'administration des Beaux-Arts
Ministres et fonctionnaires / acquisitions, expositions et inquisition
* Les beaux-arts en dépression
1929-1932 : es années noires / 1932-1934 : l'heure de la prise en compte
* Conclusion : de la nécessité d'agir
2. Le temps des espoirs et des doutes
* Les enseignements de l'Exposition universelle de Bruxelles 1935
la consécration de l'Art moderne / "Quand les trois arts se donnent la main" / Conclusion : Bruxelles 1935, un expérience pilote
* Les leçons et les déceptions de l'Exposition internationale de Paris 1937
la revalorisation des Arts industriels et de leur enseignement / des lendemains qui déchantent / conclusion : une politique à deux vitesses / Conclusion : une politique à deux vitesses
* Les congés payés et l'émergence d'une "volonté culturelle"
le rôle social des musées / "Pour une politique des beaux-Arts" / Conclusion
3. Les temps sombres
* Les arts "occupés"
"En art comme en politique, la révolution est de droite" / Les nouvelles instances culturelles / retour à la "normalité" / la germanisation en douce / Conclusion
* Les fausses continuités
le Nouvel ordre culturel / L'Art politique / Conclusion
4. Épilogue
5. Conclusion
Annexes : tableaux œuvres d'art, artistes, dépenses publiques, etcPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le retour à l'ordre : art et politique en Belgique de 1918 à 1945 Type de document : texte imprimé Auteurs : Virginie Devillez , Auteur Editeur : Bruxelles : Labor Année de publication : 2003 Autre Editeur : Bruxelles : Dexia Importance : 1 vol. (431 p. Présentation : couv. ill., ill. Format : 31cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-8040-1793-4 Note générale : Sources, bibliorgaphie, abbréviations, index Langues : Français (fre) Catégories : 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
7.0 Art en général
7.05 Utilisation de l'art
94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleIndex. décimale : 940.532 Occupation / Résistance / Collaboration Résumé : Article du Monde Diplomatique (janvier 2004) :
L’art belge sous la férule nazie
Quand la Belgique, le 28 mai 1940, capitule devant l’Allemagne, ses ministres ont déjà pris le chemin de l’exil. Toutefois, avant de partir, ils ont promulgué, le 10 mai, un arrêté. Celui-ci exige que leurs charges soient assumées, en leur absence, par les secrétaires généraux de leurs ministères. Le personnel politique ayant disparu, un gouvernement du type de celui de Vichy, comme en France, était difficile à instaurer. Les occupants se sont donc trouvés devant de simples fonctionnaires avec lesquels il leur fallait essayer de composer.
Les bouleversements radicaux ont ainsi été épargnés au système administratif belge, même si l’administrateur militaire allemand s’est efforcé résolument de soumettre les récalcitrants. Le département de l’instruction publique a été dirigé à Bruxelles, jusqu’à la Libération, par Marcel Nyns, déjà en fonctions avant la guerre. En revanche, Hitler ayant exprimé sa volonté que des avantages soient accordés aux Flamands, le responsable du secteur des Beaux-Arts fut limogé, au bénéfice d’un conservateur de musée d’Anvers, Jozef Muls. Mais, quelle chance, le nouveau promu était honnête. Durant toute l’Occupation, il essaya de ne pas avantager les artistes flamands, et il alla jusqu’à se risquer, au nom de l’Etat, à acheter des tableaux à des peintres juifs.
Cependant, la Belgique, de 1939 à la fin de 1944, n’en a pas moins été « nazifiée ». Virginie Devillez le met en lumière dans tous ses méandres (1). Avec force détails, elle analyse la politique culturelle en Flandre et en Wallonie, instituée avec le concours de littérateurs et d’artistes qui, par conviction ou par opportunisme, ont cédé devant les manipulations des autorités allemandes. Cela depuis les critiques d’art Colin, Eamans et Marlier, anciens chantres des avant-gardes, jusqu’au romancier « prolétarien » Pierre Hubermont, nommé en 1941 président de la Communauté culturelle wallone.
Le travail de Virginie Devillez donne à comprendre la collaboration « à la belge » en éclairant la crise qui règne dans les années 1930. Beaucoup d’intellectuels et d’artistes s’adaptent alors au prétendu besoin d’ordre qui est, avant la guerre, proclamé çà et là en Europe, et cette adaptation ouvre un peu plus tard leur passage, sans problèmes de conscience, à l’apologie de tous les thèmes fascistes. Ils vont exalter l’artisanat, le métier, les sujets classiques et, pour les Flamands, le dynamisme intrinsèque de la « germanité ».
En fait, l’Occupation allemande a été en Belgique, comme partout, la source des plus infâmes persécutions. Le faux-semblant d’une vie culturelle sans heurts, où les cinémas, les théâtres, les salles de concert et d’exposition reprennent des activités à peu près normales dès la fin mai 1940, a permis une répression d’autant plus aisée contre les juifs, les communistes et les résistants. Les écrivains et les artistes, au contraire de ce qui s’est passé en France, se sont peu rassemblés, en effet, en une opposition organisée. Trois bulletins ayant pour titre Art et Liberté ont simplement été publiés dans la clandestinité de 1941 à 1943, à l’initiative d’un Front de l’indépendance animé par un lithographe, Welchar, et par un professeur de mathématiques féru d’art, Jean Lagneau.
Devant l’amoncellement des compromissions et des lâchetés, le bilan tiré par Virginie Devillez dans un livre qui est richement documenté et illustré laisse un goût amer. Alors que le critique d’art Richard Dupierreux, ayant récupéré, avec la Libération, sa chronique au journal Le Soir, annonce le 15 septembre 1944 un nécessaire « nettoyage de la maison », elle constate que, finalement, les sanctions n’ont pas été nombreuses. Pourquoi ? « Les réseaux d’amitié et les relations professionnelles préexistant à la guerre » ont prévalu.
Lionel Richard.
Note de contenu : Table :
1. le temps des crises
* Splendeurs et misère de l'administration des Beaux-Arts
Ministres et fonctionnaires / acquisitions, expositions et inquisition
* Les beaux-arts en dépression
1929-1932 : es années noires / 1932-1934 : l'heure de la prise en compte
* Conclusion : de la nécessité d'agir
2. Le temps des espoirs et des doutes
* Les enseignements de l'Exposition universelle de Bruxelles 1935
la consécration de l'Art moderne / "Quand les trois arts se donnent la main" / Conclusion : Bruxelles 1935, un expérience pilote
* Les leçons et les déceptions de l'Exposition internationale de Paris 1937
la revalorisation des Arts industriels et de leur enseignement / des lendemains qui déchantent / conclusion : une politique à deux vitesses / Conclusion : une politique à deux vitesses
* Les congés payés et l'émergence d'une "volonté culturelle"
le rôle social des musées / "Pour une politique des beaux-Arts" / Conclusion
3. Les temps sombres
* Les arts "occupés"
"En art comme en politique, la révolution est de droite" / Les nouvelles instances culturelles / retour à la "normalité" / la germanisation en douce / Conclusion
* Les fausses continuités
le Nouvel ordre culturel / L'Art politique / Conclusion
4. Épilogue
5. Conclusion
Annexes : tableaux œuvres d'art, artistes, dépenses publiques, etcPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 45932 940.532/DEV Livre Libre-accès Adultes Exclu du prêt