Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) . 13/14Mention de date : décembre 2004Paru le : 01/12/2004 |
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40278/1 | p/5082 | Périodique | Libre-accès | Périodiques | Disponible |
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[article] Ecrire l'histoire du Mouvement wallon : yne édmarche historique et citoyenne ? [texte imprimé] / Chantal Kesteloot . - 2004 . - pp. 17-44.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 13/14 (décembre 2004) . - pp. 17-44
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
316.35 Groupes / Identités / Communautés
323.173 Séparatisme Indépendance
353(493=40) Wallonie / Communauté française Wallonie-Bruxelles
94(493) Histoire de la BelgiqueRésumé : La parution de l'Encyclopédie du Mouvement wallon constitue un événement important dans l'historiographie du mouvement wallon. Cette initiative s'inscrit dans une double démarche : historique et citoyenne. Comment les initiateurs du projet ont-ils concilié ces deux dimensions ? Comment situer cet instrument incontournable dans le champ global des publications relatives à ce sujet ? Depuis l'article pionnier d'Hervé Hasquin sur l'historiographie du mouvement wallon, pas mal de recherches ont été menées. Elles portent notamment sur les acteurs, les organisations, les guerres et les lieux de mémoire. D'autres terrains sont encore en friche. Ils concernent des questions essentielles comme l'interaction entre le mouvement wallon et la décision politique: quand, autour de quels combats et en quelles circonstances, le mouvement wallon a-t-il pu peser sur le processus décisionnel ? Comment l'engagement de certains chefs de file de mouvement wallon s'est-il traduit dès lors qu'ils exerçaient des responsabilités politiques ? D'autres questions, plus récentes, n'ont jusqu'à présent encore guère été étudiées. Qu'en est-il, par exemple, de l'évolution des partis politiques en Wallonie et leur ancrage régional dès lors qu'il n'existait plus de référent unitaire ?
La part de ce qui est consacré au mouvement wallon reste relativement faible par rapport à ce qui se publie sur l'histoire du mouvement flamand. Mais pour comprendre l'importance de ce fossé, on se doit de poser la question du rapport qu'entretiennent respectivement mouvement flamand et mouvement wallon avec les sociétés dont ils se revendiquent. Il convient de s'intéresser aux conditions de production d'une historiographie scientifique de qualité et donc au rôle joué par les universités et les intellectuels en termes d'encouragement à la recherche. Où et quand les recherches ont été stimulées ? Si les décennies 1980 et 1990 semblent avoir été les plus fructueuses, on a l'impression d'assister aujourd'hui à un désintérêt pour l'histoire des mouvements régionaux et identitaires. Pourquoi ?
Au-delà des acquis et des enjeux encore à étudier, on se doit de poser la question du statut de l'histoire du mouvement wallon. Peut-on parler d'une histoire apaisée ou est-elle traversée par des débats et des polémiques aiguës ? Mais ne s'agit-il pas là d'un passage obligé de toutes les historiographies ?Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Ecrire l'histoire du Mouvement wallon : yne édmarche historique et citoyenne ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Chantal Kesteloot Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 17-44 Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
316.35 Groupes / Identités / Communautés
323.173 Séparatisme Indépendance
353(493=40) Wallonie / Communauté française Wallonie-Bruxelles
94(493) Histoire de la BelgiqueRésumé : La parution de l'Encyclopédie du Mouvement wallon constitue un événement important dans l'historiographie du mouvement wallon. Cette initiative s'inscrit dans une double démarche : historique et citoyenne. Comment les initiateurs du projet ont-ils concilié ces deux dimensions ? Comment situer cet instrument incontournable dans le champ global des publications relatives à ce sujet ? Depuis l'article pionnier d'Hervé Hasquin sur l'historiographie du mouvement wallon, pas mal de recherches ont été menées. Elles portent notamment sur les acteurs, les organisations, les guerres et les lieux de mémoire. D'autres terrains sont encore en friche. Ils concernent des questions essentielles comme l'interaction entre le mouvement wallon et la décision politique: quand, autour de quels combats et en quelles circonstances, le mouvement wallon a-t-il pu peser sur le processus décisionnel ? Comment l'engagement de certains chefs de file de mouvement wallon s'est-il traduit dès lors qu'ils exerçaient des responsabilités politiques ? D'autres questions, plus récentes, n'ont jusqu'à présent encore guère été étudiées. Qu'en est-il, par exemple, de l'évolution des partis politiques en Wallonie et leur ancrage régional dès lors qu'il n'existait plus de référent unitaire ?
La part de ce qui est consacré au mouvement wallon reste relativement faible par rapport à ce qui se publie sur l'histoire du mouvement flamand. Mais pour comprendre l'importance de ce fossé, on se doit de poser la question du rapport qu'entretiennent respectivement mouvement flamand et mouvement wallon avec les sociétés dont ils se revendiquent. Il convient de s'intéresser aux conditions de production d'une historiographie scientifique de qualité et donc au rôle joué par les universités et les intellectuels en termes d'encouragement à la recherche. Où et quand les recherches ont été stimulées ? Si les décennies 1980 et 1990 semblent avoir été les plus fructueuses, on a l'impression d'assister aujourd'hui à un désintérêt pour l'histoire des mouvements régionaux et identitaires. Pourquoi ?
Au-delà des acquis et des enjeux encore à étudier, on se doit de poser la question du statut de l'histoire du mouvement wallon. Peut-on parler d'une histoire apaisée ou est-elle traversée par des débats et des polémiques aiguës ? Mais ne s'agit-il pas là d'un passage obligé de toutes les historiographies ?Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 13/14 (décembre 2004) . - pp. 17-44Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40278/1 p/5082 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible L'Encyclopédie du Mouvement wallon / Paul Delforge in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 13/14 (décembre 2004)
[article] L'Encyclopédie du Mouvement wallon : un chantier en développement et en progrès constant... [texte imprimé] / Paul Delforge . - 2004 . - pp. 45-66.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 13/14 (décembre 2004) . - pp. 45-66
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
323.173 Séparatisme Indépendance
353(493=40) Wallonie / Communauté française Wallonie-Bruxelles
94(493) Histoire de la BelgiqueRésumé : Prétendre à l'exhaustivité est un objectif que l'on attend d'une encyclopédie. Relever le défi est un challenge. Dans les années 70, rares étaient les candidats prêts à assumer cette responsabilité à l'endroit d'une matière aussi complexe que le Mouvement wallon. Pourtant, à l'heure des changements institutionnels de la Belgique, les historiens étaient invités à expliquer le présent, à partir des événements du passé : il était difficile de croire que des hommes politiques avaient subitement décidé de modifier le cadre unitaire belge et de créer trois régions et trois communautés, sans que leur décision s'appuie sur des motivations précises. La complexité même des réformes de l'État et la longueur des discussions qui les avaient précédées témoignaient de la maturation de fortes tendances centrifuges. Du côté flamand, ne fut-ce qu'au travers de la première édition de l'Encyclopedië van de Vlaamse Beweging, on disposait de sérieux et solides éléments d'analyse. Du côté bruxellois et du côté wallon, on se référait à des témoignages ou aux mémoires de certains acteurs. Mais chaque tentative scientifique visant à montrer le rôle du Mouvement wallon comme moteur du changement institutionnel se heurtait aux mêmes interrogations : quelle définition donne-t-on au Mouvement wallon ? Quels en sont les acteurs, qui et combien sont-ils ? Quelles sont leurs revendications ? Quels sont leurs moyens d'expression ? Quelle est l'évolution du Mouvement wallon, ses temps forts et ses crises ?
Précisons-le d'emblée encore une fois : l'Encyclopédie du Mouvement wallon ne se positionne pas comme la synthèse historique définitive du Mouvement wallon. Elle se veut un instrument et un guide favorisant monographies et synthèses. De manière aussi exhaustive que possible, elle identifie les multiples composantes d'une mosaïque que l'on a nommé Mouvement wallon. On y rencontre les acteurs, leurs mouvements, leurs journaux, leurs griefs et revendications.
À la demande du Comité de rédaction des Cahiers d'Histoire du Temps présent, sont rappelés les circonstances et les principes directeurs d'une recherche scientifique qui a duré près de vingt ans et a mobilisé plusieurs dizaines de chercheurs, dans des conditions de travail souvent difficiles. Il apparaissait aussi nécessaire de rappeler les principes méthodologiques pour bien comprendre tant la manière de travailler, que la liste des entrées et le contenu des notices de l'Encyclopédie. Ce rappel important – précisé dès les premières pages du tome 1 de l'Encyclopédie – est ici complété par une description des travaux en cours et par l'évocation de recherches qui mériteraient d'être entreprisesPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : L'Encyclopédie du Mouvement wallon : un chantier en développement et en progrès constant... Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul Delforge Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 45-66 Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
323.173 Séparatisme Indépendance
353(493=40) Wallonie / Communauté française Wallonie-Bruxelles
94(493) Histoire de la BelgiqueRésumé : Prétendre à l'exhaustivité est un objectif que l'on attend d'une encyclopédie. Relever le défi est un challenge. Dans les années 70, rares étaient les candidats prêts à assumer cette responsabilité à l'endroit d'une matière aussi complexe que le Mouvement wallon. Pourtant, à l'heure des changements institutionnels de la Belgique, les historiens étaient invités à expliquer le présent, à partir des événements du passé : il était difficile de croire que des hommes politiques avaient subitement décidé de modifier le cadre unitaire belge et de créer trois régions et trois communautés, sans que leur décision s'appuie sur des motivations précises. La complexité même des réformes de l'État et la longueur des discussions qui les avaient précédées témoignaient de la maturation de fortes tendances centrifuges. Du côté flamand, ne fut-ce qu'au travers de la première édition de l'Encyclopedië van de Vlaamse Beweging, on disposait de sérieux et solides éléments d'analyse. Du côté bruxellois et du côté wallon, on se référait à des témoignages ou aux mémoires de certains acteurs. Mais chaque tentative scientifique visant à montrer le rôle du Mouvement wallon comme moteur du changement institutionnel se heurtait aux mêmes interrogations : quelle définition donne-t-on au Mouvement wallon ? Quels en sont les acteurs, qui et combien sont-ils ? Quelles sont leurs revendications ? Quels sont leurs moyens d'expression ? Quelle est l'évolution du Mouvement wallon, ses temps forts et ses crises ?
Précisons-le d'emblée encore une fois : l'Encyclopédie du Mouvement wallon ne se positionne pas comme la synthèse historique définitive du Mouvement wallon. Elle se veut un instrument et un guide favorisant monographies et synthèses. De manière aussi exhaustive que possible, elle identifie les multiples composantes d'une mosaïque que l'on a nommé Mouvement wallon. On y rencontre les acteurs, leurs mouvements, leurs journaux, leurs griefs et revendications.
À la demande du Comité de rédaction des Cahiers d'Histoire du Temps présent, sont rappelés les circonstances et les principes directeurs d'une recherche scientifique qui a duré près de vingt ans et a mobilisé plusieurs dizaines de chercheurs, dans des conditions de travail souvent difficiles. Il apparaissait aussi nécessaire de rappeler les principes méthodologiques pour bien comprendre tant la manière de travailler, que la liste des entrées et le contenu des notices de l'Encyclopédie. Ce rappel important – précisé dès les premières pages du tome 1 de l'Encyclopédie – est ici complété par une description des travaux en cours et par l'évocation de recherches qui mériteraient d'être entreprisesPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 13/14 (décembre 2004) . - pp. 45-66Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40278/1 p/5082 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible L'Introuvable opposition entre le régionalisme citoyen wallon et le nationalisme ethnique flamand / Maarten Van Ginderachter in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 13/14 (décembre 2004)
[article] L'Introuvable opposition entre le régionalisme citoyen wallon et le nationalisme ethnique flamand : A propos de l'Encyclopédie du Mouvement wallon [texte imprimé] / Maarten Van Ginderachter . - 2004 . - pp. 67-96.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 13/14 (décembre 2004) . - pp. 67-96
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
323.173 Séparatisme Indépendance
329.17 Tendance nationaliste
353(493=393) Flandre
353(493=40) Wallonie / Communauté française Wallonie-Bruxelles
94(493) Histoire de la BelgiqueRésumé : Dans le discours public et scientifique belge un large consensus semble admettre que la Belgique francophone, et particulièrement la Wallonie, diffère fondamentalement de la Flandre en tant que communauté imaginée. L'image dominante est celle d'une nation flamande fondée sur des principes ethniques, tels la filiation et le droit du sang, qui ont donné naissance à un nationalisme extrémiste. La société wallonne, par contre, est ouverte à tous et elle se veut citoyenne, volontariste et anti-nationaliste.
L'Encyclopédie du Mouvement wallon (EMW), parue en 2000-2001, s'inscrit dans cette tradition dichotomique. Le profil de l'EMW est ambigu : d'une part, c'est un ouvrage de référence scientifique, d'autre part, les idées actuelles du Mouvement wallon y sont développées. Il n'y a, en soi, rien à reprocher à une historiographie engagée, mais l'EMW présente une image trop citoyenne de la Wallonie et trop ethnique de la Flandre.
L'idéal de société purement citoyen ne révèle pas toute l'histoire du Mouvement wallon. En premier lieu, j'ai formulé l'hypothèse que des notions telle l'hospitalité ne pénètrent vraiment le fondement de l'image identitaire wallonne qu'après 1960. À ce moment-là , le Mouvement wallon se met à craindre que le déclin démographique dans le sud du pays ne serve d'éteignoir à l'économie et que la Wallonie ne soit à la merci de la Flandre numériquement supérieure. Au début des années soixante, tout le monde est appelé sur le pont. Quelques rapports retentissants font comprendre que seule une politique active de natalité et d'immigration est à même de combattre le 'dépeuplement' de la Wallonie. En second lieu, les wallingants définissent leur 'peuple' non seulement par des critères citoyens, mais aussi par des principes ethniques, comme la terre natale wallonne, le sang et la race, la filiation ou le sort historique commun.
Plus généralement, une lecture approfondie de l'EMW prouve que chaque construction de nation se fonde sur des éléments citoyens volontaristes et sur des données ethno-culturelles; il n'est pas question de l'existence d'une cloison étanche entre les deux. Les nations réelles viennent s'inscrire entre ces deux pôles et les différences entre elles sont dues à la proportion réciproque des éléments ethniques et citoyens.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : L'Introuvable opposition entre le régionalisme citoyen wallon et le nationalisme ethnique flamand : A propos de l'Encyclopédie du Mouvement wallon Type de document : texte imprimé Auteurs : Maarten Van Ginderachter Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 67-96 Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
323.173 Séparatisme Indépendance
329.17 Tendance nationaliste
353(493=393) Flandre
353(493=40) Wallonie / Communauté française Wallonie-Bruxelles
94(493) Histoire de la BelgiqueRésumé : Dans le discours public et scientifique belge un large consensus semble admettre que la Belgique francophone, et particulièrement la Wallonie, diffère fondamentalement de la Flandre en tant que communauté imaginée. L'image dominante est celle d'une nation flamande fondée sur des principes ethniques, tels la filiation et le droit du sang, qui ont donné naissance à un nationalisme extrémiste. La société wallonne, par contre, est ouverte à tous et elle se veut citoyenne, volontariste et anti-nationaliste.
L'Encyclopédie du Mouvement wallon (EMW), parue en 2000-2001, s'inscrit dans cette tradition dichotomique. Le profil de l'EMW est ambigu : d'une part, c'est un ouvrage de référence scientifique, d'autre part, les idées actuelles du Mouvement wallon y sont développées. Il n'y a, en soi, rien à reprocher à une historiographie engagée, mais l'EMW présente une image trop citoyenne de la Wallonie et trop ethnique de la Flandre.
L'idéal de société purement citoyen ne révèle pas toute l'histoire du Mouvement wallon. En premier lieu, j'ai formulé l'hypothèse que des notions telle l'hospitalité ne pénètrent vraiment le fondement de l'image identitaire wallonne qu'après 1960. À ce moment-là , le Mouvement wallon se met à craindre que le déclin démographique dans le sud du pays ne serve d'éteignoir à l'économie et que la Wallonie ne soit à la merci de la Flandre numériquement supérieure. Au début des années soixante, tout le monde est appelé sur le pont. Quelques rapports retentissants font comprendre que seule une politique active de natalité et d'immigration est à même de combattre le 'dépeuplement' de la Wallonie. En second lieu, les wallingants définissent leur 'peuple' non seulement par des critères citoyens, mais aussi par des principes ethniques, comme la terre natale wallonne, le sang et la race, la filiation ou le sort historique commun.
Plus généralement, une lecture approfondie de l'EMW prouve que chaque construction de nation se fonde sur des éléments citoyens volontaristes et sur des données ethno-culturelles; il n'est pas question de l'existence d'une cloison étanche entre les deux. Les nations réelles viennent s'inscrire entre ces deux pôles et les différences entre elles sont dues à la proportion réciproque des éléments ethniques et citoyens.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 13/14 (décembre 2004) . - pp. 67-96Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40278/1 p/5082 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Onverbiddelijk, maar ook clement. Het Belgische immigratiebeleid en de joodse vlucht uit Nazi-Duitsland, maart 1938-augustus 1939 / Frank Caestecker in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 13/14 (décembre 2004)
[article] Onverbiddelijk, maar ook clement. Het Belgische immigratiebeleid en de joodse vlucht uit Nazi-Duitsland, maart 1938-augustus 1939 = Inflexible, mais clémente. La politique d'immigration belge et les Juifs fuyant l'Allemagne nazie entre l'Anschluss et le déclenchement de la guerre [texte imprimé] / Frank Caestecker . - 2004 . - pp. 99-139.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 13/14 (décembre 2004) . - pp. 99-139
Catégories : (493) Belgique
314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres
94(33) Histoire du Peuple juif
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : Après l'Anschluss et la Nuit de Cristal, les réfugiés juifs issus de l'Allemagne nazie tentèrent massivement d'échapper à une persécution prenant alors soudain de l'ampleur. Une immigration légale vers la Belgique était pour la plupart exclue, vu qu'on ne leur accordait généralement pas de visa. Ils étaient implacablement refoulés à la frontière. Le renforcement du contrôle à la frontière – un endroit à l'abri du regard du citoyen – était, à l'époque, l'option politique plaidée par tous les décideurs publics. Abstraction faite d'un incident à portée limitée en janvier 1939 relatif à l'expulsion d'enfants réfugiés non accompagnés, la politique de la frontière échappa au cours de cette période au débat public. Le contrôle opéré par la Belgique à la frontière avec, à partir d'octobre 1938, l'appui contradictoire des autorités allemandes, a incontestablement retenu ou effrayé de nombreux candidats réfugiés, mais cette politique de la frontière n'a pas réussi à imposer un stop migratoire. En 1938 et 1939, un millier de réfugiés parvinrent chaque mois à pénétrer sur le territoire belge malgré les gardes-frontières.
Dès 1933, la Belgique avait choisi de traiter cette immigration non désirée de manière non policière, mais politique. Ces réfugiés juifs et politiques étaient tolérés et non pas expulsés comme d'autres immigrants illégaux. Le néophyte politique Joseph Pholien, ministre de la Justice dans le gouvernement tripartite de Paul-Henri Spaak, voulut, sous la pression du succès électoral de Rex en mai 1936, rompre avec cette clémence pour les réfugiés juifs. La politique d'expulsion aveugle de ce catholique conservateur politiquement inexpérimenté et sans nuance se heurta directement au 'patron' socialiste Emile Vandervelde qui par le biais de ce dossier symbolique, s'engagea dans une nouvelle confrontation avec son camarade de parti, le Premier ministre Paul-Henri Spaak. La façon maladroite dont Pholien s'immisça dans ce débat politique fit qu'un grand nombre de personnes, qui tout simplement ne rejetaient pas les réfugiés juifs, se sentirent forcés de faire entendre leur voix. L'option politique consistant à expulser les réfugiés juifs fut suite à cela très rapidement abandonnée.
De ce fait, l'expulsion de réfugiés juifs non désirés resta au cours de l'année 1939, période au cours de laquelle les autres pays voisins de l'Allemagne nazie changèrent leur fusil d'épaule et transformèrent les réfugiés juifs en immigrants illégaux, un sujet largement tabou. Joseph Pholien a ainsi, à son corps défendant, contribué grandement à ce que la Belgique soit en 1939 le seul voisin de l'Allemagne nazie à continuer à tolérer les réfugiés juifs migrant illégalement.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Onverbiddelijk, maar ook clement. Het Belgische immigratiebeleid en de joodse vlucht uit Nazi-Duitsland, maart 1938-augustus 1939 Titre original : Inflexible, mais clémente. La politique d'immigration belge et les Juifs fuyant l'Allemagne nazie entre l'Anschluss et le déclenchement de la guerre Type de document : texte imprimé Auteurs : Frank Caestecker Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 99-139 Langues : Néerlandais (dut) Catégories : (493) Belgique
314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres
94(33) Histoire du Peuple juif
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : Après l'Anschluss et la Nuit de Cristal, les réfugiés juifs issus de l'Allemagne nazie tentèrent massivement d'échapper à une persécution prenant alors soudain de l'ampleur. Une immigration légale vers la Belgique était pour la plupart exclue, vu qu'on ne leur accordait généralement pas de visa. Ils étaient implacablement refoulés à la frontière. Le renforcement du contrôle à la frontière – un endroit à l'abri du regard du citoyen – était, à l'époque, l'option politique plaidée par tous les décideurs publics. Abstraction faite d'un incident à portée limitée en janvier 1939 relatif à l'expulsion d'enfants réfugiés non accompagnés, la politique de la frontière échappa au cours de cette période au débat public. Le contrôle opéré par la Belgique à la frontière avec, à partir d'octobre 1938, l'appui contradictoire des autorités allemandes, a incontestablement retenu ou effrayé de nombreux candidats réfugiés, mais cette politique de la frontière n'a pas réussi à imposer un stop migratoire. En 1938 et 1939, un millier de réfugiés parvinrent chaque mois à pénétrer sur le territoire belge malgré les gardes-frontières.
Dès 1933, la Belgique avait choisi de traiter cette immigration non désirée de manière non policière, mais politique. Ces réfugiés juifs et politiques étaient tolérés et non pas expulsés comme d'autres immigrants illégaux. Le néophyte politique Joseph Pholien, ministre de la Justice dans le gouvernement tripartite de Paul-Henri Spaak, voulut, sous la pression du succès électoral de Rex en mai 1936, rompre avec cette clémence pour les réfugiés juifs. La politique d'expulsion aveugle de ce catholique conservateur politiquement inexpérimenté et sans nuance se heurta directement au 'patron' socialiste Emile Vandervelde qui par le biais de ce dossier symbolique, s'engagea dans une nouvelle confrontation avec son camarade de parti, le Premier ministre Paul-Henri Spaak. La façon maladroite dont Pholien s'immisça dans ce débat politique fit qu'un grand nombre de personnes, qui tout simplement ne rejetaient pas les réfugiés juifs, se sentirent forcés de faire entendre leur voix. L'option politique consistant à expulser les réfugiés juifs fut suite à cela très rapidement abandonnée.
De ce fait, l'expulsion de réfugiés juifs non désirés resta au cours de l'année 1939, période au cours de laquelle les autres pays voisins de l'Allemagne nazie changèrent leur fusil d'épaule et transformèrent les réfugiés juifs en immigrants illégaux, un sujet largement tabou. Joseph Pholien a ainsi, à son corps défendant, contribué grandement à ce que la Belgique soit en 1939 le seul voisin de l'Allemagne nazie à continuer à tolérer les réfugiés juifs migrant illégalement.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40278/1 p/5082 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Het leven moet doorgaan. De joden in Antwerpen na de bevrijding, 1944-1945 / Veerle Vanden Daelen in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 13/14 (décembre 2004)
[article] Het leven moet doorgaan. De joden in Antwerpen na de bevrijding, 1944-1945 = La vie doit continuer. Le retour des Juifs à Anvers après la Libération, 1944-1945 [texte imprimé] / Veerle Vanden Daelen . - 2004 . - pp. 141-185.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 13/14 (décembre 2004) . - pp. 141-185
Catégories : 352(493) Anvers
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(33) Histoire du Peuple juif
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : En 1944, l'occupant allemand déclarait Anvers 'judenrein' (épurée de tout Juif). L'historien Lieven Saerens insiste dans son étude "Vreemdelingen in een wereldstad" ("Des étrangers dans une ville de dimension mondiale") sur l'atmosphère antisémite régnant à Anvers dès l'Entre-deux-guerres et met le doigt sur la plaie en esquissant l'attitude des autorités sous l'Occupation. La population juive d'Anvers fut, plus que toute autre en Belgique, victime de la persécution et de l'extermination des Juifs. Malgré tout, une vie juive put renaître dans la cité scaldéenne après la Libération. Cet article aborde le retour des Juifs à Anvers, le règlement des conséquences pratiques et juridiques de la guerre et la reconstruction à l'état embryonnaire de la vie juive à Anvers l'année qui suit la Libération.
Immédiatement après la libération d'Anvers le 4 septembre 1944, des Juifs tentèrent de s'organiser en vue d'un accueil et d'un secours mutuels. Certains étaient en effet restés cachés pendant toute la guerre à Anvers. Vinrent plus tard se joindre à eux les survivants des camps ainsi que ceux qui avaient réussi à se mettre à l'abri à l'étranger. L'aide était organisée par des résistants juifs ayant vécu dans la clandestinité. Les Juifs furent confrontés lors de leur retour avec les conséquences de la politique d'exception de l'occupant : la population juive décimée, les maisons confisquées, les biens mobiliers disparus et les avoirs financiers bloqués. Il était d'autant plus important pour nombre de ces Juifs de demander alors justice qu'ils avaient été confrontés à l'arbitraire pendant la guerre. Ce n'était pas une tâche aisée : la restitution des biens spoliés par exemple est une affaire qui connaît encore des suites de nos jours.
Ce n'est qu'après le retour des survivants en avril 1945 et la libération des derniers camps en juin de la même année qu'il devint peu à peu évident que le nombre de survivants serait faible. Anvers ne devait pas demeurer longtemps après la guerre la plus grande ville juive de Belgique. Ceci dit, la métropole attira de nouveau les diamantaires juifs grâce au très rapide redémarrage de l'industrie diamantaire. Comment cette population juive d'Anvers décimée se structura-t-elle après la Libération ? Les résistants jouèrent un rôle important dans la période initiale. Etant les seuls à former encore un ensemble structuré, ils constituèrent un point de ralliement et un nœud d'information. La Résistance juive se trouva à Anvers non seulement à la base de l'accueil social, mais aussi de la vie religieuse et éducative juive. Peu à peu, le fil fut renoué avec les organisations et institutions d'avant-guerre. Toute la construction de la vie juive à Anvers indique un fort vécu de l'dentité juive. L'année qui suivit la Libération, une puissante base sociale et religieuse fut établie en vue du développement de la vie juive à Anvers.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Het leven moet doorgaan. De joden in Antwerpen na de bevrijding, 1944-1945 Titre original : La vie doit continuer. Le retour des Juifs à Anvers après la Libération, 1944-1945 Type de document : texte imprimé Auteurs : Veerle Vanden Daelen Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 141-185 Langues : Néerlandais (dut) Catégories : 352(493) Anvers
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(33) Histoire du Peuple juif
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : En 1944, l'occupant allemand déclarait Anvers 'judenrein' (épurée de tout Juif). L'historien Lieven Saerens insiste dans son étude "Vreemdelingen in een wereldstad" ("Des étrangers dans une ville de dimension mondiale") sur l'atmosphère antisémite régnant à Anvers dès l'Entre-deux-guerres et met le doigt sur la plaie en esquissant l'attitude des autorités sous l'Occupation. La population juive d'Anvers fut, plus que toute autre en Belgique, victime de la persécution et de l'extermination des Juifs. Malgré tout, une vie juive put renaître dans la cité scaldéenne après la Libération. Cet article aborde le retour des Juifs à Anvers, le règlement des conséquences pratiques et juridiques de la guerre et la reconstruction à l'état embryonnaire de la vie juive à Anvers l'année qui suit la Libération.
Immédiatement après la libération d'Anvers le 4 septembre 1944, des Juifs tentèrent de s'organiser en vue d'un accueil et d'un secours mutuels. Certains étaient en effet restés cachés pendant toute la guerre à Anvers. Vinrent plus tard se joindre à eux les survivants des camps ainsi que ceux qui avaient réussi à se mettre à l'abri à l'étranger. L'aide était organisée par des résistants juifs ayant vécu dans la clandestinité. Les Juifs furent confrontés lors de leur retour avec les conséquences de la politique d'exception de l'occupant : la population juive décimée, les maisons confisquées, les biens mobiliers disparus et les avoirs financiers bloqués. Il était d'autant plus important pour nombre de ces Juifs de demander alors justice qu'ils avaient été confrontés à l'arbitraire pendant la guerre. Ce n'était pas une tâche aisée : la restitution des biens spoliés par exemple est une affaire qui connaît encore des suites de nos jours.
Ce n'est qu'après le retour des survivants en avril 1945 et la libération des derniers camps en juin de la même année qu'il devint peu à peu évident que le nombre de survivants serait faible. Anvers ne devait pas demeurer longtemps après la guerre la plus grande ville juive de Belgique. Ceci dit, la métropole attira de nouveau les diamantaires juifs grâce au très rapide redémarrage de l'industrie diamantaire. Comment cette population juive d'Anvers décimée se structura-t-elle après la Libération ? Les résistants jouèrent un rôle important dans la période initiale. Etant les seuls à former encore un ensemble structuré, ils constituèrent un point de ralliement et un nœud d'information. La Résistance juive se trouva à Anvers non seulement à la base de l'accueil social, mais aussi de la vie religieuse et éducative juive. Peu à peu, le fil fut renoué avec les organisations et institutions d'avant-guerre. Toute la construction de la vie juive à Anvers indique un fort vécu de l'dentité juive. L'année qui suivit la Libération, une puissante base sociale et religieuse fut établie en vue du développement de la vie juive à Anvers.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 13/14 (décembre 2004) . - pp. 141-185Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40278/1 p/5082 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Tot wie behoort de ziel van het kind ? De herintegratie van kinderen in de joodse gemeenschap na de Tweede Wereldoorlog / Hanne Hellemans in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 13/14 (décembre 2004)
[article] Tot wie behoort de ziel van het kind ? De herintegratie van kinderen in de joodse gemeenschap na de Tweede Wereldoorlog = À qui appartient l'âme de l'enfant ? La réintégration des enfants dans la communauté juive après la Seconde Guerre mondiale [texte imprimé] / Hanne Hellemans . - 2004 . - pp. 187-221.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 13/14 (décembre 2004) . - pp. 187-221
Catégories : 342.7-053.2 Droits de l'Enfant
347.6 Droit familial & successoral
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45"-053.2 Enfants cachés . Sauvetage famille juive
94(33) Histoire du Peuple juif
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : Des discussions solidement argumentées et chargées d'émotion attirent l'attention après 1945 sur le sort des nombreux orphelins juifs. Qui sont-ils ? À qui appartiennent-ils ? De l'effervescence partout. Cet article analyse la polémique autour des orphelins juifs, qui passèrent la guerre dans un milieu catholique et qui s'y trouvaient encore toujours des mois voire des années après la Libération. Le combat pour la tutelle de ces enfants ne se joue pas seulement entre Juifs et catholiques, mais dégénère aussi en un conflit à l'intérieur de la communauté juive. Chacun essaie de tirer la couverture à soi et de déterminer l'avenir des enfants (et par là leurs futures tendances politiques et religieuses).
Est d'abord exposée la situation pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est montré que les différents réseaux hébergeurs mènent déjà alors une politique réfléchie dans la perspective de la situation d'après-guerre des enfants et que la question des enfants est, en d'autres termes, sous-jacente. Ensuite, l'attention est portée sur l'attitude et les motivations profondes des principaux protagonistes dans la question des enfants. Comment réagit la communauté juive ? Des organisations de différentes tendances sont créées pour ramener les enfants vers un milieu juif. La disparité religieuse et politique est cependant source d'un profond désaccord. Quelle est la position de l'Église catholique ? Un certain nombre d'institutions et de parents hébergeurs catholiques refusent incontestablement de rendre les enfants. La volonté affichée des parents, le baptême des enfants (ce qui, selon le droit canon, exige une éducation catholique) et les liens affectifs avec l'enfant sont les principaux motifs sur lesquels ils se fondent pour tenter de retenir l'enfant. L'attitude ambiguë du cardinal Van Roey qui, juste comme sous l'Occupation, essaie de mener une politique du moindre mal, fait en sorte que ces personnes ne sont pas, par ordre des autorités, obligés de céder les enfants à la communauté juive. Quelle est l'attitude des autorités belges ? Vu qu'aucune législation spécifique en rapport avec les orphelins de guerre n'est édictée, le dernier mot revient (selon la législation courante en matière d'adoption) au juge. Il doit toujours tenir à l'œil l'intérêt de l'enfant, ce qui conduit à des décisions différentes selon qu'il estime plus importants les liens affectifs ou les liens du sang. Que l'enfant appartienne à la communauté juive n'est pas accepté comme tel dans les plaidoiries, alors qu'une conversion au catholicisme a bien une certaine valeur comme argumentation. Les différentes manières de traiter la question sont illustrées par quelques litiges concrets, dont il ressort à l'évidence que, quelle que soit l'issue de l'affaire, c'est toujours l'enfant qui en est la victime.
Enfin, est mesuré l'impact de la question des enfants. Par le biais d'une comparaison avec les Pays-Bas et la France, il est montré et expliqué pourquoi des affaires similaires débouchent dans ces deux pays sur un conflit sociétal plus large entre cléricaux et non-cléricaux, alors qu'en Belgique seules des relations individuelles sont aigries et que l'impact doit plutôt être situé à l'intérieur du monde juif.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Tot wie behoort de ziel van het kind ? De herintegratie van kinderen in de joodse gemeenschap na de Tweede Wereldoorlog Titre original : À qui appartient l'âme de l'enfant ? La réintégration des enfants dans la communauté juive après la Seconde Guerre mondiale Type de document : texte imprimé Auteurs : Hanne Hellemans Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 187-221 Langues : Néerlandais (dut) Catégories : 342.7-053.2 Droits de l'Enfant
347.6 Droit familial & successoral
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45"-053.2 Enfants cachés . Sauvetage famille juive
94(33) Histoire du Peuple juif
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : Des discussions solidement argumentées et chargées d'émotion attirent l'attention après 1945 sur le sort des nombreux orphelins juifs. Qui sont-ils ? À qui appartiennent-ils ? De l'effervescence partout. Cet article analyse la polémique autour des orphelins juifs, qui passèrent la guerre dans un milieu catholique et qui s'y trouvaient encore toujours des mois voire des années après la Libération. Le combat pour la tutelle de ces enfants ne se joue pas seulement entre Juifs et catholiques, mais dégénère aussi en un conflit à l'intérieur de la communauté juive. Chacun essaie de tirer la couverture à soi et de déterminer l'avenir des enfants (et par là leurs futures tendances politiques et religieuses).
Est d'abord exposée la situation pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est montré que les différents réseaux hébergeurs mènent déjà alors une politique réfléchie dans la perspective de la situation d'après-guerre des enfants et que la question des enfants est, en d'autres termes, sous-jacente. Ensuite, l'attention est portée sur l'attitude et les motivations profondes des principaux protagonistes dans la question des enfants. Comment réagit la communauté juive ? Des organisations de différentes tendances sont créées pour ramener les enfants vers un milieu juif. La disparité religieuse et politique est cependant source d'un profond désaccord. Quelle est la position de l'Église catholique ? Un certain nombre d'institutions et de parents hébergeurs catholiques refusent incontestablement de rendre les enfants. La volonté affichée des parents, le baptême des enfants (ce qui, selon le droit canon, exige une éducation catholique) et les liens affectifs avec l'enfant sont les principaux motifs sur lesquels ils se fondent pour tenter de retenir l'enfant. L'attitude ambiguë du cardinal Van Roey qui, juste comme sous l'Occupation, essaie de mener une politique du moindre mal, fait en sorte que ces personnes ne sont pas, par ordre des autorités, obligés de céder les enfants à la communauté juive. Quelle est l'attitude des autorités belges ? Vu qu'aucune législation spécifique en rapport avec les orphelins de guerre n'est édictée, le dernier mot revient (selon la législation courante en matière d'adoption) au juge. Il doit toujours tenir à l'œil l'intérêt de l'enfant, ce qui conduit à des décisions différentes selon qu'il estime plus importants les liens affectifs ou les liens du sang. Que l'enfant appartienne à la communauté juive n'est pas accepté comme tel dans les plaidoiries, alors qu'une conversion au catholicisme a bien une certaine valeur comme argumentation. Les différentes manières de traiter la question sont illustrées par quelques litiges concrets, dont il ressort à l'évidence que, quelle que soit l'issue de l'affaire, c'est toujours l'enfant qui en est la victime.
Enfin, est mesuré l'impact de la question des enfants. Par le biais d'une comparaison avec les Pays-Bas et la France, il est montré et expliqué pourquoi des affaires similaires débouchent dans ces deux pays sur un conflit sociétal plus large entre cléricaux et non-cléricaux, alors qu'en Belgique seules des relations individuelles sont aigries et que l'impact doit plutôt être situé à l'intérieur du monde juif.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 13/14 (décembre 2004) . - pp. 187-221Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40278/1 p/5082 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Le nerf de la guerre secrète. Le financement des services de renseignements en Belgique / Emmanuel Debruyne in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 13/14 (décembre 2004)
[article] Le nerf de la guerre secrète. Le financement des services de renseignements en Belgique [texte imprimé] / Emmanuel Debruyne . - 2004 . - pp. 223-265.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 13/14 (décembre 2004) . - pp. 223-265
Catégories : 336 Finances
355.40(493) Service secret (B)
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Résistance Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
94(493)"1939/45" Résistance BelgiqueRésumé : De même que l'ensemble des organisations de résistance, les services de renseignements doivent tenir compte pour assurer leur existence d'un certain nombre de contingences matérielles. Le financement constitue à ce titre un problème épineux. En effet, même si la plupart des agents ne sont pas rétribués, le seul fonctionnement d'un service engloutit des sommes considérables. Il faut en effet rembourser les frais de déplacement de certains agents ou se procurer le matériel nécessaire. De plus, les services créent généralement une 'caisse sociale' destinée à aider les proches d'agents capturés par l'ennemi. Le nombre croissant d'arrestations entraînera des charges de plus en plus lourde dans ce domaine.
La Sûreté de l'État, rétablie à Londres par le gouvernement en exil, va s'efforcer d'assurer ce financement. Elle fera parvenir aux services clandestins des francs belges rachetés à bas prix sur des places étrangères. À partir de 1942, le tarissement de cette masse monétaire disponible dans les pays neutres ou alliés conduira à rechercher des solutions alternatives. La fourniture de dollars aux réseaux sera la principale réponse à ce problème. Elle posera cependant des problèmes importants sur le terrain, où les services vont être contraints de se livrer à des opérations de change à la fois risquées et tributaires des importantes fluctuations du cours clandestin de la devise américaine. La Sûreté tentera de contourner ces difficultés en délivrant à ses services des diamants ou des bons du Trésor, mais ces méthodes ne s'avèreront pas vraiment idéales.
Une grande partie de ces sommes seront acheminées vers les territoires occupés via la Péninsule ibérique. Mais les agents parachutés seront eux aussi dotés de quantités de capitaux destinés aux services, et cette méthode sera complétée à partir de 1943 par le largage de containers. La complicité de certains financiers permettra également de recourir à des opérations de compensation entre partenaires situés de part et d'autre des limites de la zone d'occupation, qui permettent de fournir des liquidités en s'affranchissant des contraintes de leur transport. Encore faudra-t-il aux organisations clandestines assurer la gestion et la conservation de sommes dépassant parfois le million de francs belges.
Les difficultés inhérentes à l'acheminement des fonds, la baisse du coût du dollar et la hausse des dépenses se conjugueront en 1943 pour plonger beaucoup de services dans une crise financière aiguë. Celle-ci nuira à leurs activités et nourrira un ressentiment croissant de leur part envers la Sûreté, à qui ils attribueront la responsabilité de la situation.
Les aléas de l'acheminement des ressources financières conduiront les réseaux à chercher des ressources complémentaires en Belgique occupée. L'emprunt est l'expédient auquel ils auront le plus souvent recours. Certains services d'adonneront aussi à des pratiques plus marginales, telles que la vente de matériel militaire belge, la perquisition ou même la cambriole !
Au total, l'utilité militaire, politique et économique des services de renseignements belges semble amplement justifier les 100 à 150 millions de francs qu'ont englouti en quatre ans leurs budgets de fonctionnement. Il convient cependant d'ajouter à cette enveloppe les primes et les dédommagements consacrés ultérieurement aux agents et à leurs ayant-droits.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Le nerf de la guerre secrète. Le financement des services de renseignements en Belgique Type de document : texte imprimé Auteurs : Emmanuel Debruyne Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 223-265 Langues : Français (fre) Catégories : 336 Finances
355.40(493) Service secret (B)
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Résistance Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
94(493)"1939/45" Résistance BelgiqueRésumé : De même que l'ensemble des organisations de résistance, les services de renseignements doivent tenir compte pour assurer leur existence d'un certain nombre de contingences matérielles. Le financement constitue à ce titre un problème épineux. En effet, même si la plupart des agents ne sont pas rétribués, le seul fonctionnement d'un service engloutit des sommes considérables. Il faut en effet rembourser les frais de déplacement de certains agents ou se procurer le matériel nécessaire. De plus, les services créent généralement une 'caisse sociale' destinée à aider les proches d'agents capturés par l'ennemi. Le nombre croissant d'arrestations entraînera des charges de plus en plus lourde dans ce domaine.
La Sûreté de l'État, rétablie à Londres par le gouvernement en exil, va s'efforcer d'assurer ce financement. Elle fera parvenir aux services clandestins des francs belges rachetés à bas prix sur des places étrangères. À partir de 1942, le tarissement de cette masse monétaire disponible dans les pays neutres ou alliés conduira à rechercher des solutions alternatives. La fourniture de dollars aux réseaux sera la principale réponse à ce problème. Elle posera cependant des problèmes importants sur le terrain, où les services vont être contraints de se livrer à des opérations de change à la fois risquées et tributaires des importantes fluctuations du cours clandestin de la devise américaine. La Sûreté tentera de contourner ces difficultés en délivrant à ses services des diamants ou des bons du Trésor, mais ces méthodes ne s'avèreront pas vraiment idéales.
Une grande partie de ces sommes seront acheminées vers les territoires occupés via la Péninsule ibérique. Mais les agents parachutés seront eux aussi dotés de quantités de capitaux destinés aux services, et cette méthode sera complétée à partir de 1943 par le largage de containers. La complicité de certains financiers permettra également de recourir à des opérations de compensation entre partenaires situés de part et d'autre des limites de la zone d'occupation, qui permettent de fournir des liquidités en s'affranchissant des contraintes de leur transport. Encore faudra-t-il aux organisations clandestines assurer la gestion et la conservation de sommes dépassant parfois le million de francs belges.
Les difficultés inhérentes à l'acheminement des fonds, la baisse du coût du dollar et la hausse des dépenses se conjugueront en 1943 pour plonger beaucoup de services dans une crise financière aiguë. Celle-ci nuira à leurs activités et nourrira un ressentiment croissant de leur part envers la Sûreté, à qui ils attribueront la responsabilité de la situation.
Les aléas de l'acheminement des ressources financières conduiront les réseaux à chercher des ressources complémentaires en Belgique occupée. L'emprunt est l'expédient auquel ils auront le plus souvent recours. Certains services d'adonneront aussi à des pratiques plus marginales, telles que la vente de matériel militaire belge, la perquisition ou même la cambriole !
Au total, l'utilité militaire, politique et économique des services de renseignements belges semble amplement justifier les 100 à 150 millions de francs qu'ont englouti en quatre ans leurs budgets de fonctionnement. Il convient cependant d'ajouter à cette enveloppe les primes et les dédommagements consacrés ultérieurement aux agents et à leurs ayant-droits.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 13/14 (décembre 2004) . - pp. 223-265Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40278/1 p/5082 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible De gekwantificeerde prosopografie in de historiografie van het Derde Rijk. Terugblik, evaluatie en toekomstperpectieven / Fabian Van Samang in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 13/14 (décembre 2004)
[article] De gekwantificeerde prosopografie in de historiografie van het Derde Rijk. Terugblik, evaluatie en toekomstperpectieven = La prosopographie quantifiée dans l'historiographie du troisième Reich. Rétrospective, évaluation et perspectives d'avenir [texte imprimé] / Fabian Van Samang . - 2004 . - pp. 267-285.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 13/14 (décembre 2004) . - pp. 267-285
Catégories : 321.6"1933/1945" Nazisme
82-94 Mémoire/Historiographie
94 Histoire générale
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondialeRésumé : La prosopographie quantifiée fut introduite aux alentours des années 1980 comme nouvelle méthode de recherche dans l'historiographie du Troisième Reich. Elle était la réponse à la tendance à attribuer la responsabilité de la pratique politique national-socialiste à des pans toujours plus larges de la société. Elle se distinguait d'autres méthodes de recherche par le traitement statistique de données sérielles, la combinaison de déduction et d'induction à différents niveaux de recherche et les conclusions strictement analytiques sur des segments amples et donc difficiles à étudier de la société. Un quart de siècle de recherche prosopographique a abouti à l'image d'hommes essentiellement allemands, à l'origine sociale hétérogène, qui ont été peu à peu introduits dans le système national-socialiste. Sans contrainte physique – mais pas pour autant avec enthousiasme – ils continuèrent à fonctionner dans ce système, où ils se laissèrent inspirer dans leur manière d'agir par les représentations générales de l'ennemi que l'idéologie national-socialiste leur avait transmise. Même si la prosopographie ne peut, de par sa nature, résoudre toutes les questions actuelles concernant le Troisième Reich, la méthode offre encore indubitablement de belles perspectives. C'est la raison pour laquelle un affinement des cadres conceptuels et une extension de la problématique à des thèmes historiques apparentés est cependant nécessaire. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : De gekwantificeerde prosopografie in de historiografie van het Derde Rijk. Terugblik, evaluatie en toekomstperpectieven Titre original : La prosopographie quantifiée dans l'historiographie du troisième Reich. Rétrospective, évaluation et perspectives d'avenir Type de document : texte imprimé Auteurs : Fabian Van Samang Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 267-285 Langues : Néerlandais (dut) Catégories : 321.6"1933/1945" Nazisme
82-94 Mémoire/Historiographie
94 Histoire générale
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondialeRésumé : La prosopographie quantifiée fut introduite aux alentours des années 1980 comme nouvelle méthode de recherche dans l'historiographie du Troisième Reich. Elle était la réponse à la tendance à attribuer la responsabilité de la pratique politique national-socialiste à des pans toujours plus larges de la société. Elle se distinguait d'autres méthodes de recherche par le traitement statistique de données sérielles, la combinaison de déduction et d'induction à différents niveaux de recherche et les conclusions strictement analytiques sur des segments amples et donc difficiles à étudier de la société. Un quart de siècle de recherche prosopographique a abouti à l'image d'hommes essentiellement allemands, à l'origine sociale hétérogène, qui ont été peu à peu introduits dans le système national-socialiste. Sans contrainte physique – mais pas pour autant avec enthousiasme – ils continuèrent à fonctionner dans ce système, où ils se laissèrent inspirer dans leur manière d'agir par les représentations générales de l'ennemi que l'idéologie national-socialiste leur avait transmise. Même si la prosopographie ne peut, de par sa nature, résoudre toutes les questions actuelles concernant le Troisième Reich, la méthode offre encore indubitablement de belles perspectives. C'est la raison pour laquelle un affinement des cadres conceptuels et une extension de la problématique à des thèmes historiques apparentés est cependant nécessaire. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40278/1 p/5082 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Geen holocaustmuseum / Gie Van den Berghe in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 13/14 (décembre 2004)
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40278/1 p/5082 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible