Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) . 16Mention de date : novembre 2005Paru le : 01/11/2005 |
Réservation
Réserver ce documentExemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
40936/1 | p/5476 | Périodique | Libre-accès | Périodiques | Disponible |
Documents numériques
Articles en pdf URL |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierGewone vlamingen ? / Lieven Saerens in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 16 (novembre 2005)
[article] Gewone vlamingen ? : de jodenjagers van de Vlaamse SS in Antwerpen, 1942 (deel 2) [texte imprimé] / Lieven Saerens, Auteur . - 2005 . - pp. 11-55.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 11-55
Catégories : 31 Statistique Démographie
314 Démographie Etude de la population Sondage
329.18(430)"1933-1945" SS (Schutzstaffel)
352(493) Anvers
353(493=393) Flandre
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Vie quotidienne Occupation Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : Des Flamands ordinaires ? Les chasseurs de Juifs de la Vlaamse SS à Anvers, 1942 (Seconde partie)
- Article en néerlandais - Résumé en français et en anglais
Résumé :
Lorsqu'à l'été 1942, les Juifs ne furent plus disposés à se livrer volontairement, la Sipo-SD commença à opérer des rafles. Cette police ne fonctionnait pas dans un vide sociétal. Vu qu'elle manquait en permanence d'effectifs, elle fit appel à d'autres instances allemandes, mais aussi à des structures belges. Du côté allemand, elle reçut dès le départ l'aide de la Feldgendarmerie, qui dépendait de la Militärverwaltung. Du côté belge, elle tenta de faire intervenir la police locale. À Anvers, cela réussit, avec pour résultat l'engagement en bloc de la police d'Anvers lors de trois rafles en août 1942. Au cours de celle du 11 septembre 1942, il y eut aussi dans des domaines spécifiques, collaboration étroite avec la police anversoise. Plus tard, des agents de police anversois furent encore régulièrement 'réquisitionnés' de manière individuelle pour prendre part à l'arrestation de Juifs.
À partir des environs du 20 septembre 1942, la Sipo-SD d'Anvers eut recours aux SS du bataillon d'Anvers. Dans la collaboration des SS anversois, on peut grosso modo distinguer quatre phases. Dans une première, le bataillon fut engagé en bloc avec des membres de la Sipo-SD et la Feldgendarmerie. Suivit alors une phase plutôt 'chaotique', durant laquelle des SS flamands semblèrent plutôt agir de leur propre initiative. Dans une troisième phase, la Sipo-SD en appela à une vingtaine de volontaires de la SS flamande. Au cours de la dernière, quatre hommes de confiance de la SS furent sollicités, de concert avec Felix Lauterborn et la Sipo-SD (Dienststelle Erich Holm, le département juif). Les chasseurs de Juifs anversois accomplirent leur tâche librement et gratuitement. Pourtant, ils étaient tout sauf des idéalistes. En compensation, ils faisaient littéralement main basse sur tout ce qu'ils trouvaient.
Notre contribution, qui s'inscrit dans le cadre de l'étude de la persécution des Juifs en Belgique, porte résolument l'attention sur les criminels. Via une description d'une quarantaine de SS anversois chasseurs de Juifs, nous tentons d'accéder au niveau le plus concret et le plus élémentaire. Cela fournit le profil suivant. L'âge moyen des chasseurs de Juifs est de 27 ans. Une majorité d'entre eux font déjà partie avant-guerre des milieux nationalistes flamands liés à l'Ordre nouveau et anti-juifs. Il est aussi indicatif que 30 à 40 % des SS anversois chasseurs de Juifs adhèrent à l'Algemeene SS-Vlaanderen au cours de la période octobre-décembre 1940, soit presque immédiatement après sa création. Pour ce qui a trait aux réseaux politiques d'avant-guerre, un lien évident existe avec le Verdinaso. Pas moins de 32 à 35 % des chasseurs de Juifs proviennent de ce mouvement, ou du moins manifestent une sympathie à son égard.
Il est plus difficile de dégager les réseaux socio-culturels d'avant-guerre. Il est sûr en tout cas qu'un certain nombre de chasseurs de Juifs se connaissent déjà avant la guerre. Des cercles comme l'Académie des beaux-arts d'Anvers mériteraient à ce propos une recherche plus approfondie. Il est en effet remarquable de constater qu'un assez grand nombre de chasseurs de Juifs témoignent de certaines aptitudes et d'un certain intérêt artistiques. Pour ce qui est du niveau d'études, la plupart ne paraissent avoir suivi que l'enseignement primaire. Du point de vue professionnel, on est frappé par l'assez grand nombre d'employés modestes. Les ouvriers d'usine et de la construction n'apparaissent pas parmi les chasseurs de Juifs anversois.
Étant donné qu'une majorité d'entre eux ont déjà milité avant-guerre dans des organisations nazifiées d'Ordre nouveau et ouvertement anti-juives, il va de soi que les chasseurs de Juifs ne sont pas des enfants de chœur. Ils n'en sont pas pour autant des canailles. L'immense majorité a un casier judiciaire vierge. Encore plus remarquable est le fait que la majorité (60 %) se déclare "catholique romain" et qu'au moins 20 autres % sont manifestement d'origine catholique. Bien qu'un certain nombre de chasseurs de Juifs aient souffert de la crise des années 1930, il ne paraît pas s'agir de personnes nées 'perdantes'. Bref, ils ne proviennent pas de groupes sociaux marginalisés, mais paraissent, sous de nombreux aspects, juste de très ordinaires 'petites gens', aux racines (petites) bourgeoises. Cela n'empêche pas que plusieurs semblent être d'éternels mécontents, toujours dépités et extrêmement égocentriques, ce qui en fait des êtres difficiles à tenir en mains. La guerre enclenche très rapidement chez eux un processus de brutalisation. Au cours des rafles de Juifs, ils sombrent dans une violence brutale, qui n'épargne ni les enfants, ni les femmes, ni les malades, ni les personnes âgées. En outre, les circonstances de guerre augmentent indéniablement l'égo d'un certain nombre d'entre eux.
La justice d'après-guerre fut relativement clémente avec les chasseurs de Juifs. La plupart d'entre eux furent libérés au plus tard en 1951. De ceux qui avaient été condamnés à mort, aucun ne fut exécuté. Après un certain temps, pas moins d'une dizaine parmi la trentaine de chasseurs de Juifs non condamnés par contumace, soit 33 % d'entre eux, furent réhabilités. De manière générale, on peut d'ailleurs dire que les enquêtes menées après-guerre sur la persécution des Juifs en Belgique ne l'ont pas été à fond. Bien que cette recherche révèle un lien évident entre national-socialisme et persécution des Juifs, ce lien disparut très rapidement de la mémoire collective après le conflit.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Gewone vlamingen ? : de jodenjagers van de Vlaamse SS in Antwerpen, 1942 (deel 2) Type de document : texte imprimé Auteurs : Lieven Saerens, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 11-55 Langues : Néerlandais (dut) Catégories : 31 Statistique Démographie
314 Démographie Etude de la population Sondage
329.18(430)"1933-1945" SS (Schutzstaffel)
352(493) Anvers
353(493=393) Flandre
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Vie quotidienne Occupation Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : Des Flamands ordinaires ? Les chasseurs de Juifs de la Vlaamse SS à Anvers, 1942 (Seconde partie)
- Article en néerlandais - Résumé en français et en anglais
Résumé :
Lorsqu'à l'été 1942, les Juifs ne furent plus disposés à se livrer volontairement, la Sipo-SD commença à opérer des rafles. Cette police ne fonctionnait pas dans un vide sociétal. Vu qu'elle manquait en permanence d'effectifs, elle fit appel à d'autres instances allemandes, mais aussi à des structures belges. Du côté allemand, elle reçut dès le départ l'aide de la Feldgendarmerie, qui dépendait de la Militärverwaltung. Du côté belge, elle tenta de faire intervenir la police locale. À Anvers, cela réussit, avec pour résultat l'engagement en bloc de la police d'Anvers lors de trois rafles en août 1942. Au cours de celle du 11 septembre 1942, il y eut aussi dans des domaines spécifiques, collaboration étroite avec la police anversoise. Plus tard, des agents de police anversois furent encore régulièrement 'réquisitionnés' de manière individuelle pour prendre part à l'arrestation de Juifs.
À partir des environs du 20 septembre 1942, la Sipo-SD d'Anvers eut recours aux SS du bataillon d'Anvers. Dans la collaboration des SS anversois, on peut grosso modo distinguer quatre phases. Dans une première, le bataillon fut engagé en bloc avec des membres de la Sipo-SD et la Feldgendarmerie. Suivit alors une phase plutôt 'chaotique', durant laquelle des SS flamands semblèrent plutôt agir de leur propre initiative. Dans une troisième phase, la Sipo-SD en appela à une vingtaine de volontaires de la SS flamande. Au cours de la dernière, quatre hommes de confiance de la SS furent sollicités, de concert avec Felix Lauterborn et la Sipo-SD (Dienststelle Erich Holm, le département juif). Les chasseurs de Juifs anversois accomplirent leur tâche librement et gratuitement. Pourtant, ils étaient tout sauf des idéalistes. En compensation, ils faisaient littéralement main basse sur tout ce qu'ils trouvaient.
Notre contribution, qui s'inscrit dans le cadre de l'étude de la persécution des Juifs en Belgique, porte résolument l'attention sur les criminels. Via une description d'une quarantaine de SS anversois chasseurs de Juifs, nous tentons d'accéder au niveau le plus concret et le plus élémentaire. Cela fournit le profil suivant. L'âge moyen des chasseurs de Juifs est de 27 ans. Une majorité d'entre eux font déjà partie avant-guerre des milieux nationalistes flamands liés à l'Ordre nouveau et anti-juifs. Il est aussi indicatif que 30 à 40 % des SS anversois chasseurs de Juifs adhèrent à l'Algemeene SS-Vlaanderen au cours de la période octobre-décembre 1940, soit presque immédiatement après sa création. Pour ce qui a trait aux réseaux politiques d'avant-guerre, un lien évident existe avec le Verdinaso. Pas moins de 32 à 35 % des chasseurs de Juifs proviennent de ce mouvement, ou du moins manifestent une sympathie à son égard.
Il est plus difficile de dégager les réseaux socio-culturels d'avant-guerre. Il est sûr en tout cas qu'un certain nombre de chasseurs de Juifs se connaissent déjà avant la guerre. Des cercles comme l'Académie des beaux-arts d'Anvers mériteraient à ce propos une recherche plus approfondie. Il est en effet remarquable de constater qu'un assez grand nombre de chasseurs de Juifs témoignent de certaines aptitudes et d'un certain intérêt artistiques. Pour ce qui est du niveau d'études, la plupart ne paraissent avoir suivi que l'enseignement primaire. Du point de vue professionnel, on est frappé par l'assez grand nombre d'employés modestes. Les ouvriers d'usine et de la construction n'apparaissent pas parmi les chasseurs de Juifs anversois.
Étant donné qu'une majorité d'entre eux ont déjà milité avant-guerre dans des organisations nazifiées d'Ordre nouveau et ouvertement anti-juives, il va de soi que les chasseurs de Juifs ne sont pas des enfants de chœur. Ils n'en sont pas pour autant des canailles. L'immense majorité a un casier judiciaire vierge. Encore plus remarquable est le fait que la majorité (60 %) se déclare "catholique romain" et qu'au moins 20 autres % sont manifestement d'origine catholique. Bien qu'un certain nombre de chasseurs de Juifs aient souffert de la crise des années 1930, il ne paraît pas s'agir de personnes nées 'perdantes'. Bref, ils ne proviennent pas de groupes sociaux marginalisés, mais paraissent, sous de nombreux aspects, juste de très ordinaires 'petites gens', aux racines (petites) bourgeoises. Cela n'empêche pas que plusieurs semblent être d'éternels mécontents, toujours dépités et extrêmement égocentriques, ce qui en fait des êtres difficiles à tenir en mains. La guerre enclenche très rapidement chez eux un processus de brutalisation. Au cours des rafles de Juifs, ils sombrent dans une violence brutale, qui n'épargne ni les enfants, ni les femmes, ni les malades, ni les personnes âgées. En outre, les circonstances de guerre augmentent indéniablement l'égo d'un certain nombre d'entre eux.
La justice d'après-guerre fut relativement clémente avec les chasseurs de Juifs. La plupart d'entre eux furent libérés au plus tard en 1951. De ceux qui avaient été condamnés à mort, aucun ne fut exécuté. Après un certain temps, pas moins d'une dizaine parmi la trentaine de chasseurs de Juifs non condamnés par contumace, soit 33 % d'entre eux, furent réhabilités. De manière générale, on peut d'ailleurs dire que les enquêtes menées après-guerre sur la persécution des Juifs en Belgique ne l'ont pas été à fond. Bien que cette recherche révèle un lien évident entre national-socialisme et persécution des Juifs, ce lien disparut très rapidement de la mémoire collective après le conflit.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 11-55Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40936/1 p/5476 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible De artsenstaking van 1964 / Klaartje Schrijvers in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 16 (novembre 2005)
[article] De artsenstaking van 1964 : Of hoe de artsen een machtig eenheidsfront wisten te vormen in hun strijd tegen de overheid [texte imprimé] / Klaartje Schrijvers, Auteur . - 2005 . - pp. 57-89.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 57-89
Catégories : 061.1:61 Ordre des Médecins
331.109.32 Grèves Contestations
61 Médecine Sciences médicales
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : La grève des médecins de 1964. Ou comment les médecins réussirent à former un front unique puissant dans leur lutte contre les autorités
- Article en néerlandais - Résumé en français et en anglais
Résumé :
En avril 1964, les médecins belges partirent massivement en grève. Le détonateur en fut la loi Leburton d'août 1963, entrée en application le 1er janvier 1964. Les médecins dirent s'opposer à ce qu'ils considéraient comme une médecine "étatisée". Ils reprochaient aux autorités des pratiques communistes. Le pouvoir à son tour accusa les médecins de penser uniquement à leurs rentrées financières. Même si lorsqu'elle fut terminée, la grève apparut comme une sorte d'aventure du corps médical digne d'un western, elle laisse jusqu'à ce jour des traces profondes lors de négociations entre autorités et médecins. Du 1 er au 18 avril 1964, eut en effet lieu la plus importante grève des médecins à l'échelle planétaire (95 % des médecins firent grève). Jamais avant ni après, un groupe professionnel élitaire ne parvint à s'organiser de manière si massive et ce dans le plus grand secret.
Ce qui fut décrit tant par les autorités que par la presse comme un mouvement impulsif, était en fait une mobilisation préparée jusqu'aux moindres détails et extrêmement professionnelle. Au contraire de ce que l'opinion publique pensait et savait, le plan d'entrer en grève générale avait d'ailleurs déjà été conçu à l'occasion de la Loi unique de 1961. Un petit groupe de médecins des provinces de Liège et du Luxembourg établit à l'été de 1961 les bases d'un vrai syndicat des médecins avec comme but de rendre le corps médical plus combatif. En un an et demi, on fit ensuite surgir une toute nouvelle organisation des médecins (les fameuses cinq Chambres syndicales des médecins de Belgique), répandue sur l'ensemble du territoire belge. L'organisation disposait partout des mêmes types de cellules, cellules au sein desquelles les médecins étaient répartis, et d'une communication qui passait par une structure téléphonique pyramidale. Les Chambres syndicales furent en d'autres mots érigées pour rendre possible une grève générale. Pour coordonner de façon efficace leur action, les médecins, dont ce n'était pas vraiment la spécialité, furent en outre assistés par des fiscalistes, des juristes et des conseillers en relations publiques.
La grève presque générale d'avril 1964 fit dès lors l'effet d'une bombe. Pendant 18 jours, le pays se trouva sens dessus dessous. L'"opération valise" fit partir bien des médecins en vacances au moment même où le gouvernement se mettait en congé. Par ailleurs, des médecins restaient sur place et organisaient les services de garde. Chaque patient était automatiquement renvoyé vers un hôpital vu que les visites à domicile ne pouvaient plus être exécutées. La grève s'accentua lorsque le gouvernement passa à la réquisition militaire des médecins. L'anarchie semblait complète, mais l'intervention des recteurs des quatre universités du pays permit une percée. La grève fut levée dans la nuit du 17 au 18 avril; pratiquement toutes les exigences du corps médical avaient été rencontrées.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : De artsenstaking van 1964 : Of hoe de artsen een machtig eenheidsfront wisten te vormen in hun strijd tegen de overheid Type de document : texte imprimé Auteurs : Klaartje Schrijvers, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 57-89 Langues : Néerlandais (dut) Catégories : 061.1:61 Ordre des Médecins
331.109.32 Grèves Contestations
61 Médecine Sciences médicales
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : La grève des médecins de 1964. Ou comment les médecins réussirent à former un front unique puissant dans leur lutte contre les autorités
- Article en néerlandais - Résumé en français et en anglais
Résumé :
En avril 1964, les médecins belges partirent massivement en grève. Le détonateur en fut la loi Leburton d'août 1963, entrée en application le 1er janvier 1964. Les médecins dirent s'opposer à ce qu'ils considéraient comme une médecine "étatisée". Ils reprochaient aux autorités des pratiques communistes. Le pouvoir à son tour accusa les médecins de penser uniquement à leurs rentrées financières. Même si lorsqu'elle fut terminée, la grève apparut comme une sorte d'aventure du corps médical digne d'un western, elle laisse jusqu'à ce jour des traces profondes lors de négociations entre autorités et médecins. Du 1 er au 18 avril 1964, eut en effet lieu la plus importante grève des médecins à l'échelle planétaire (95 % des médecins firent grève). Jamais avant ni après, un groupe professionnel élitaire ne parvint à s'organiser de manière si massive et ce dans le plus grand secret.
Ce qui fut décrit tant par les autorités que par la presse comme un mouvement impulsif, était en fait une mobilisation préparée jusqu'aux moindres détails et extrêmement professionnelle. Au contraire de ce que l'opinion publique pensait et savait, le plan d'entrer en grève générale avait d'ailleurs déjà été conçu à l'occasion de la Loi unique de 1961. Un petit groupe de médecins des provinces de Liège et du Luxembourg établit à l'été de 1961 les bases d'un vrai syndicat des médecins avec comme but de rendre le corps médical plus combatif. En un an et demi, on fit ensuite surgir une toute nouvelle organisation des médecins (les fameuses cinq Chambres syndicales des médecins de Belgique), répandue sur l'ensemble du territoire belge. L'organisation disposait partout des mêmes types de cellules, cellules au sein desquelles les médecins étaient répartis, et d'une communication qui passait par une structure téléphonique pyramidale. Les Chambres syndicales furent en d'autres mots érigées pour rendre possible une grève générale. Pour coordonner de façon efficace leur action, les médecins, dont ce n'était pas vraiment la spécialité, furent en outre assistés par des fiscalistes, des juristes et des conseillers en relations publiques.
La grève presque générale d'avril 1964 fit dès lors l'effet d'une bombe. Pendant 18 jours, le pays se trouva sens dessus dessous. L'"opération valise" fit partir bien des médecins en vacances au moment même où le gouvernement se mettait en congé. Par ailleurs, des médecins restaient sur place et organisaient les services de garde. Chaque patient était automatiquement renvoyé vers un hôpital vu que les visites à domicile ne pouvaient plus être exécutées. La grève s'accentua lorsque le gouvernement passa à la réquisition militaire des médecins. L'anarchie semblait complète, mais l'intervention des recteurs des quatre universités du pays permit une percée. La grève fut levée dans la nuit du 17 au 18 avril; pratiquement toutes les exigences du corps médical avaient été rencontrées.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 57-89Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40936/1 p/5476 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Réparations, annexions ou rectifications ? / Christoph Brüll in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 16 (novembre 2005)
[article] Réparations, annexions ou rectifications ? : Le problème de la frontière belgo-allemande après la Seconde Guerre mondiale, 1945-1949 [texte imprimé] / Christoph Brüll, Auteur . - 2005 . - pp. 91-131.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 91-131
Catégories : 321.01 Pouvoirs.Frontières
327 Relations internationales
353(493=30) Communauté germanophone
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(430) Histoire de l'Allemagne
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : - Article en français - Résumé en néerlandais et en anglais
Résumé :
Les problèmes autour de la frontière belgo-allemande resurgis après 1945 font partie de ces épisodes oubliés de l'histoire des deux pays. L'article met en évidence la naissance des revendications belges et leur contexte. Si dans les milieux gouvernementaux, représentés par le ministre des Affaires étrangères, Paul-Henri Spaak, il existe surtout la volonté de "réparer" les anomalies du tracé frontalier fixé dans les années 1920, certains milieux belges – dans un climat de ressentiments anti-allemands et d'incertitude générale à propos de l'avenir de l'Allemagne – présentent des revendications territoriales et des demandes de réparations assez importantes en compensation aux biens belges volés et pillés par les Allemands au temps de l'occupation. Une des voix les plus importantes de ces milieux est le Comité belge du Rhin (CBR) qui, en collaboration avec des comités étrangers, élève de nombreuses revendications d'ordre économique et territorial à l'égard de l'Allemagne vaincue. Dans leur vision la plus maximaliste, le CBR demande soit l'annexion, soit l'utilisation de toute l'infrastructure du bassin industriel s'étendant entre Aix-la-Chapelle et Cologne. Persuadé que l'annexion de territoires allemands importants comportant une partie relativement grande de la population allemande ne contribuerait pas à la stabilité de la paix en Europe occidentale, le gouvernement prend en 1946 la décision de ne demander que très peu de territoires allemands dans le sens d'une "rectification" de frontière. Les revendications belges à l'égard de l'Allemagne sont ainsi formulées dans trois mémorandums de novembre 1946 et de janvier 1947. Le volet des revendications territoriales rencontre la faveur des Alliés anglo-saxons. Mais il faudra attendre l'année 1948 pour en arriver à un traitement diplomatique de la question frontalière. Entre-temps, l'on assiste de part et d'autre de la frontière belgo-allemande à la formation de deux blocs, l'un en faveur d'un rattachement de communes allemandes à la Belgique, l'autre contre celui-ci. De nombreuses pétitions parviennent alors au ministère des Affaires étrangères de Bruxelles. On n'arrivera pourtant jamais à spécifier le taux de "Pro-Belges" par rapport aux "Pro-Allemands". L'opinion publique allemande s'oppose vigoureusement à toute amputation de la frontière occidentale de l'Allemagne. Le plus grand adversaire des rectifications de frontière est le ministre-président de Rhénanie du Nord-Westphalie, Karl Arnold, qui dans cette affaire devient une sorte de "ministre des Affaires étrangères de la zone britannique".
Par une décision d'un comité de travail des Six Puissances (États-Unis, Royaume-Uni, France et Benelux), datant de mars 1949, la Belgique se voit octroyée le droit de rattacher provisoirement 30 km² de territoire allemand habité par 3.850 Allemands. Cependant, en avril 1949 le gouvernement belge renonce à la plus grande partie de ces territoires, de sorte que seulement 500 Allemands soient finalement soumises à une administration militaire belge. Cette administration militaire tient compte du caractère provisoire de ces rattachements, le tracé définitif de la frontière étant soumis à un traité de paix entre la Belgique et l'Allemagne. Un traité bilatéral sera finalement conclu en 1956. Le tracé frontalier négocié sera alors accepté par les Alliés occidentaux.
La décision de renonciation du gouvernement belge qui repose en fait sur de simples considérations économiques est présentée devant l'opinion publique belge et allemande comme "grand geste européen" ou comme "première réconciliation belgo-allemande" et contribue largement à l'image positive dont jouit Paul-Henri Spaak dans l'Allemagne des années 1950 et dans l'historiographie allemande.
Abordant un sujet traditionnel de l'histoire diplomatique, la fixation de frontières à l'issue d'un conflit armé, l'article considère la question de la frontière belgo-allemande comme un indicateur des relations belgo-allemandes après 1945.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Réparations, annexions ou rectifications ? : Le problème de la frontière belgo-allemande après la Seconde Guerre mondiale, 1945-1949 Type de document : texte imprimé Auteurs : Christoph Brüll, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 91-131 Langues : Français (fre) Catégories : 321.01 Pouvoirs.Frontières
327 Relations internationales
353(493=30) Communauté germanophone
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(430) Histoire de l'Allemagne
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : - Article en français - Résumé en néerlandais et en anglais
Résumé :
Les problèmes autour de la frontière belgo-allemande resurgis après 1945 font partie de ces épisodes oubliés de l'histoire des deux pays. L'article met en évidence la naissance des revendications belges et leur contexte. Si dans les milieux gouvernementaux, représentés par le ministre des Affaires étrangères, Paul-Henri Spaak, il existe surtout la volonté de "réparer" les anomalies du tracé frontalier fixé dans les années 1920, certains milieux belges – dans un climat de ressentiments anti-allemands et d'incertitude générale à propos de l'avenir de l'Allemagne – présentent des revendications territoriales et des demandes de réparations assez importantes en compensation aux biens belges volés et pillés par les Allemands au temps de l'occupation. Une des voix les plus importantes de ces milieux est le Comité belge du Rhin (CBR) qui, en collaboration avec des comités étrangers, élève de nombreuses revendications d'ordre économique et territorial à l'égard de l'Allemagne vaincue. Dans leur vision la plus maximaliste, le CBR demande soit l'annexion, soit l'utilisation de toute l'infrastructure du bassin industriel s'étendant entre Aix-la-Chapelle et Cologne. Persuadé que l'annexion de territoires allemands importants comportant une partie relativement grande de la population allemande ne contribuerait pas à la stabilité de la paix en Europe occidentale, le gouvernement prend en 1946 la décision de ne demander que très peu de territoires allemands dans le sens d'une "rectification" de frontière. Les revendications belges à l'égard de l'Allemagne sont ainsi formulées dans trois mémorandums de novembre 1946 et de janvier 1947. Le volet des revendications territoriales rencontre la faveur des Alliés anglo-saxons. Mais il faudra attendre l'année 1948 pour en arriver à un traitement diplomatique de la question frontalière. Entre-temps, l'on assiste de part et d'autre de la frontière belgo-allemande à la formation de deux blocs, l'un en faveur d'un rattachement de communes allemandes à la Belgique, l'autre contre celui-ci. De nombreuses pétitions parviennent alors au ministère des Affaires étrangères de Bruxelles. On n'arrivera pourtant jamais à spécifier le taux de "Pro-Belges" par rapport aux "Pro-Allemands". L'opinion publique allemande s'oppose vigoureusement à toute amputation de la frontière occidentale de l'Allemagne. Le plus grand adversaire des rectifications de frontière est le ministre-président de Rhénanie du Nord-Westphalie, Karl Arnold, qui dans cette affaire devient une sorte de "ministre des Affaires étrangères de la zone britannique".
Par une décision d'un comité de travail des Six Puissances (États-Unis, Royaume-Uni, France et Benelux), datant de mars 1949, la Belgique se voit octroyée le droit de rattacher provisoirement 30 km² de territoire allemand habité par 3.850 Allemands. Cependant, en avril 1949 le gouvernement belge renonce à la plus grande partie de ces territoires, de sorte que seulement 500 Allemands soient finalement soumises à une administration militaire belge. Cette administration militaire tient compte du caractère provisoire de ces rattachements, le tracé définitif de la frontière étant soumis à un traité de paix entre la Belgique et l'Allemagne. Un traité bilatéral sera finalement conclu en 1956. Le tracé frontalier négocié sera alors accepté par les Alliés occidentaux.
La décision de renonciation du gouvernement belge qui repose en fait sur de simples considérations économiques est présentée devant l'opinion publique belge et allemande comme "grand geste européen" ou comme "première réconciliation belgo-allemande" et contribue largement à l'image positive dont jouit Paul-Henri Spaak dans l'Allemagne des années 1950 et dans l'historiographie allemande.
Abordant un sujet traditionnel de l'histoire diplomatique, la fixation de frontières à l'issue d'un conflit armé, l'article considère la question de la frontière belgo-allemande comme un indicateur des relations belgo-allemandes après 1945.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 91-131Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40936/1 p/5476 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible 'Waar gaat de geschiedenis naartoe ?' / Bert Vanhulle in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 16 (novembre 2005)
[article] 'Waar gaat de geschiedenis naartoe ?' : Mogelijkheden tot een narratieve analyse van naoorlogse Vlaamse geschiedleerboeken [texte imprimé] / Bert Vanhulle, Auteur . - 2005 . - pp. 133-175.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 133-175
Catégories : (493) Belgique
0(082) Critique / extrait document / citations
32(493) Politique de la Belgique
353(493=393) Flandre
37.02 Pédagogie et outils pédagogiques
82-94 Mémoire/HistoriographieRésumé : 'Où va l'histoire ?' : Potentialités d'une analyse narrative des manuels d'histoire flamands d'après guerre
- Article en néerlandais - Résumé en français et en anglais
Résumé :
L'article tente de fournir un cadre d'analyse à l'étude des manuels d'histoire. Dans l'historiographie récente, on constate que les recherches relatives aux manuels ont d'ordinaire trait aux préjugés, à la manière dont des faits ou des groupes de population déterminés sont représentés et à la justesse du contenu (adéquation des manuels aux résultats récents de la recherche). Ces recherches partent d'un lien fort entre l'enseignement de l'histoire et le développement d'une conscience historique. L'article privilégie un nouveau regard sur les manuels; une méthode de recherche orientée dans un sens narratif peut-elle offrir une plus-value à l'étude des manuels d'histoire ?
Le statut spécifique des manuels d'histoire tient cependant lieu de limite à de trop grandes spéculations en termes de théorie de l'histoire; par le fait qu'il concilie l'exigence pédagogique d'exhaustivité et de clarté (couplée aux capacités intellectuelles du public cible) avec la vérité historique, le manuel occupe une position à part dans la production historique.
Une analyse narrative comporte, dans le contexte des manuels, la recherche d'un début, d'une fin, des personnages principaux, des contours littéraires (mise en récit) et de l'appui rhétorique à ces procédés. La théorie est appliquée à trois périodes, celle du du début des 'manuels modernes' (1945-1953) et les périodes les plus récentes (les années 90 et celles après 2000). Cette périodisation a comme avantage qu'un modèle 'archaïque' peut être comparé avec les modèles contemporains incarnant les développements les plus récents tant sur le plan de la didactique que sur celui de l'évolution d'une meilleure position de la discipline historique dans le contexte de l'enseignement (modèle de la formation contre conception de l'enseignement plus orientée vers les compétences).
Les différents types de narration (récit libéral, récit du progrès et cyclique) sont comparés entre eux, mais aussi mis en relation avec un certain nombre de conceptions sur l'histoire. Dans la conclusion, une double question est posée : qu'est-ce que le soubassement théorique du narrativisme a désormais à offrir de plus à l'étude des manuels d'histoire et à l'inverse, que peut apporter l'étude des manuels d'histoire à l'histoire théorique ?
Principalement que le statut de la fin dans le récit historique semble être une donnée problématique dans les manuels.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : 'Waar gaat de geschiedenis naartoe ?' : Mogelijkheden tot een narratieve analyse van naoorlogse Vlaamse geschiedleerboeken Type de document : texte imprimé Auteurs : Bert Vanhulle, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 133-175 Langues : Néerlandais (dut) Catégories : (493) Belgique
0(082) Critique / extrait document / citations
32(493) Politique de la Belgique
353(493=393) Flandre
37.02 Pédagogie et outils pédagogiques
82-94 Mémoire/HistoriographieRésumé : 'Où va l'histoire ?' : Potentialités d'une analyse narrative des manuels d'histoire flamands d'après guerre
- Article en néerlandais - Résumé en français et en anglais
Résumé :
L'article tente de fournir un cadre d'analyse à l'étude des manuels d'histoire. Dans l'historiographie récente, on constate que les recherches relatives aux manuels ont d'ordinaire trait aux préjugés, à la manière dont des faits ou des groupes de population déterminés sont représentés et à la justesse du contenu (adéquation des manuels aux résultats récents de la recherche). Ces recherches partent d'un lien fort entre l'enseignement de l'histoire et le développement d'une conscience historique. L'article privilégie un nouveau regard sur les manuels; une méthode de recherche orientée dans un sens narratif peut-elle offrir une plus-value à l'étude des manuels d'histoire ?
Le statut spécifique des manuels d'histoire tient cependant lieu de limite à de trop grandes spéculations en termes de théorie de l'histoire; par le fait qu'il concilie l'exigence pédagogique d'exhaustivité et de clarté (couplée aux capacités intellectuelles du public cible) avec la vérité historique, le manuel occupe une position à part dans la production historique.
Une analyse narrative comporte, dans le contexte des manuels, la recherche d'un début, d'une fin, des personnages principaux, des contours littéraires (mise en récit) et de l'appui rhétorique à ces procédés. La théorie est appliquée à trois périodes, celle du du début des 'manuels modernes' (1945-1953) et les périodes les plus récentes (les années 90 et celles après 2000). Cette périodisation a comme avantage qu'un modèle 'archaïque' peut être comparé avec les modèles contemporains incarnant les développements les plus récents tant sur le plan de la didactique que sur celui de l'évolution d'une meilleure position de la discipline historique dans le contexte de l'enseignement (modèle de la formation contre conception de l'enseignement plus orientée vers les compétences).
Les différents types de narration (récit libéral, récit du progrès et cyclique) sont comparés entre eux, mais aussi mis en relation avec un certain nombre de conceptions sur l'histoire. Dans la conclusion, une double question est posée : qu'est-ce que le soubassement théorique du narrativisme a désormais à offrir de plus à l'étude des manuels d'histoire et à l'inverse, que peut apporter l'étude des manuels d'histoire à l'histoire théorique ?
Principalement que le statut de la fin dans le récit historique semble être une donnée problématique dans les manuels.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 133-175Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40936/1 p/5476 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Histoire et souvenirs princiers / Maurits Van Overbeke in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 16 (novembre 2005)
Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40936/1 p/5476 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Het Belgisch Militair Gerecht tijdens de Eerste Wereldoorlog / Jacques Maes in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 16 (novembre 2005)
[article] Het Belgisch Militair Gerecht tijdens de Eerste Wereldoorlog : Een portret van de geëxecuteerden [texte imprimé] / Jacques Maes, Auteur . - 2005 . - pp. 197-235.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 197-235
Catégories : 343.1 Justice pénale. Instruction pénale. Procédure pénale
343.253 Exécution capitale Peine de mort
356 Armée en général
94(100)"1914/18" Histoire Première Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Het Belgisch Militair Gerecht tijdens de Eerste Wereldoorlog : Een portret van de geëxecuteerden Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Maes, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 197-235 Langues : Néerlandais (dut) Catégories : 343.1 Justice pénale. Instruction pénale. Procédure pénale
343.253 Exécution capitale Peine de mort
356 Armée en général
94(100)"1914/18" Histoire Première Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 197-235Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40936/1 p/5476 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Bruits autour d'un faux silence / Catherine Lanneau in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 16 (novembre 2005)
[article] Bruits autour d'un faux silence : À propos du livre de Hervé Hasquin, 'Les séparatistes wallons et le gouvernement de Vichy (1940-1943)'. Une histoire d'Omerta [texte imprimé] / Catherine Lanneau, Auteur . - 2005 . - pp. 237-247.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 237-247
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
323.173 Séparatisme Indépendance
353(493=40) Wallonie / Communauté française Wallonie-Bruxelles
82-94 Mémoire/Historiographie
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondialePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Bruits autour d'un faux silence : À propos du livre de Hervé Hasquin, 'Les séparatistes wallons et le gouvernement de Vichy (1940-1943)'. Une histoire d'Omerta Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Lanneau, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 237-247 Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
323.173 Séparatisme Indépendance
353(493=40) Wallonie / Communauté française Wallonie-Bruxelles
82-94 Mémoire/Historiographie
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondialePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 237-247Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40936/1 p/5476 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Een mens van vlees en bloed... ? / Joris Dedeurwaerder in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 16 (novembre 2005)
[article] Een mens van vlees en bloed... ? : Een biografie van Hendrik Jozef Elias door Pieter Jan Verstraete [texte imprimé] / Joris Dedeurwaerder, Auteur . - 2005 . - pp. 249-262.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 249-262
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
329.18(493) Extrême droite Belgique
329.18(493) VNV
929 Elias, Hendrik Jozef (1902-1973)
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : critique d'une biographie de Hendrik Jozef Elias (1902-1973), membre du VNV Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Een mens van vlees en bloed... ? : Een biografie van Hendrik Jozef Elias door Pieter Jan Verstraete Type de document : texte imprimé Auteurs : Joris Dedeurwaerder, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 249-262 Langues : Néerlandais (dut) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
329.18(493) Extrême droite Belgique
329.18(493) VNV
929 Elias, Hendrik Jozef (1902-1973)
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : critique d'une biographie de Hendrik Jozef Elias (1902-1973), membre du VNV Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 249-262Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40936/1 p/5476 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible