Catégories
> 3 Sciences sociales > 32 Politique > 329 Mouvements/Partis politiques > 329.14 Tendance socialiste/gauche > 329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme |
Documents disponibles dans cette catégorie (106)
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le haut et vers le bas
[n° ou bulletin] 45 - Orwell, entre littérature et politique [texte imprimé] / Olivier Esteves, Directeur de publication ; Jean-Jacques Rosat, Directeur de publication . - 2011 . - 1 vol. (211 p.) ; 21 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
929 Orwell, George (1903-1950)Index. décimale : 929 Biographies Résumé : Numéro issu du premier colloque consacré à George Orwell en France, à l’université de Lille III, en mars 2010 : « Orwell, une conscience politique du XXe siècle ».
Orwell n’a peut-être pas été ce prophète que d’aucuns aimeraient voir en lui, mais sa critique de la gauche offre toujours une base à partir de laquelle repenser la crise des gauches contemporaines. L’honnêteté sans faille de cette critique, la haine de tout ce qui prend l’apparence du politique en éludant les vraies questions ne nécessitent qu’un léger ajustement aujourd’hui.
Ce qui mérite d’être ravivé, dans ce monde mielleux de tolérance, de réforme modeste et de gauche « propre sur elle », c’est la colère qu’Orwell puisait dans sa haine de l’indécence. La disparition des pauvres et des parias du discours politique montre que la gauche, au bout du compte, accepte les distinctions de classe. Il nous faut réapprendre auprès d’Orwell cette décence qui naît de la colère : son indignation face à l’état du monde, mais également face aux excès des intellectuels de gauche, qui, à bien des égards, ont l’indécence d’ignorer le « peuple » et ses contradictions.Note de contenu : SOMMAIRE
Orwell le moderniste, Patricia Rae
Comme John Rodden nous l’a rappelé dans un livre novateur publié en 1989 sur la réputation de George Orwell, quantité d’étiquettes lui ont été appliquées : « La Voix de la Vérité », « le Rebelle », « l’Homme ordinaire », « le Prophète », « l’Homme vertueux », ou encore « le Saint ». Les critiques en ont ajouté une myriade d’autres, souvent contradictoires en apparence : le Socialiste, le Libéral, le Conservateur, l’Anarchiste Tory. Dans cet article, je me propose d’ajouter à cette liste une épithète qui pourrait même réconcilier certaines de ces appellations contradictoires : le Moderniste. Selon moi, Orwell a sa place aux côtés d’auteurs comme Joseph Conrad, James Joyce, T.S. Eliot, T.E. Hulme et Ezra Pound, qui sont autant de figures canoniques du modernisme littéraire anglo-américain.
Ni anarchiste ni tory. Orwell et « la révolte intellectuelle », Jean-Jacques Rosat
Qu’est-ce qui a détourné Orwell de l’anticonformisme de droite d’un Swift ou d’un Waugh, un destin politique qui était particulièrement probable étant donné ses origines sociales, son éducation, et ce qu’il était à dix-huit ans ? (On se souvient du portrait qu’il a rétrospectivement tracé de lui-même : « À dix-sept, dix-huit ans, j’étais à la fois un petit snob poseur et un révolutionnaire. Je n’hésitais pas à me parer de la qualité de “socialiste”, mais il m’était toujours impossible de me représenter les ouvriers comme des êtres humains. J’ai l’impression d’avoir passé une moitié de mon temps à vilipender le système capitaliste, et l’autre moitié à pester contre les receveurs d’autobus. »)
À mon avis, trois choses au moins l’ont détourné de cette trajectoire : (1) un ensemble de sentiments moraux et sociaux égalitaires, profondément enracinés dans sa propre expérience ; (2) un rapport politique, et non intellectuel ou théorique, au politique : son souci premier n’était pas les idées mais la volonté et l’action ; (3) une analyse rationnelle de l’état du monde en 1936.
Le peuple d’Orwell, John Crowley & S. Romi Mukherjee
La référence au « peuple » est omniprésente dans l’œuvre d’Orwell, aussi bien dans ses romans que dans ses essais et articles. Une certaine idée du « peuple » est sous-jacente à ses nombreuses remarques sur des entités collectives plus concrètes comme la classe ouvrière ou la classe moyenne, ou sur des figures représentatives comme le travailleur, l’homme de la rue ou « celui qui gagne cinq livres par semaine », ou encore sur des notions comme celles de décence commune et de sens commun.
Pourtant, loin d’être systématique ou même cohérent, le populisme politique d’Orwell est avant tout un espace conflictuel, un espace de lutte. Cette lutte résulte de son refus d’invoquer un « peuple » abstrait, messianique et utopique, et de son attention constante aux hommes et aux femmes tels qu’ils sont, à leurs odeurs, leurs angoisses, leur laideur et leurs espoirs. Cette lutte représente bel et bien la tentative opiniâtre d’Orwell pour affronter l’impossibilité apparente d’une conscience politique véritable.
George Orwell et la question palestinienne, Giora Goodman
Cet article analyse l’attitude de George Orwell vis-à-vis du sionisme et de la question palestinienne – un sujet qui, aujourd’hui comme de son vivant, n’est pas sans susciter émotions et controverses au sein des milieux de gauche. Si quelques études ont été publiées sur son attitude par rapport aux Juifs et à l’antisémitisme, il reste que sa position sur la question palestinienne mérite qu’on y regarde de plus près, principalement pour deux raisons. Premièrement, sur ce sujet comme sur d’autres, les opinions d’Orwell – où domine l’antisionisme – le plaçaient en porte-à-faux par rapport à beaucoup d’intellectuels de gauche de son époque, qui comptaient pour certains parmi ses amis les plus proches, et pour d’autres parmi ses alliés politiques. D’autre part, il a exprimé ces opinions alors que le conflit palestinien connaissait une véritable flambée en cette dernière décennie du mandat britannique – moment historique clef dont, faut-il le rappeler, les conséquences se font sentir aujourd’hui encore.
L’anticolonialisme de George Orwell et Bertrand Russell, Olivier Esteves
Je propose d’étudier ici la pensée anticolonialiste de ces deux intellectuels, en prenant en compte le contexte historique dans lequel chacun d’eux a évolué : en effet, si Russell a été témoin de la guerre des Boers (1899–1902) avant de pourfendre, une soixantaine d’années plus tard et notamment pendant sa période dite « guévariste », l’impérialisme américain au Vietnam, l’anticolonialisme d’Orwell s’est surtout nourri de son expérience en Birmanie (1922–1927) et de celle des années 1920 et 1930, avant qu’il puisse assister, au soir de sa vie, à la partition de l’Inde (1947). On n’oubliera pas que, malgré toutes les affinités qui seront relevées, la question de l’Empire est proprement centrale chez Orwell, tandis qu’elle se trouve, chez Russell, en quelque sorte subsumée dans une réflexion plus générale sur des questions aussi diverses que la technologie et l’industrialisme, le libre-échange, les droits de l’homme, la nature du pouvoir, la démocratie et l’internationalisme.
La fabrication d’une icône : « Orwell l’européen », Christophe Le Dréau
Au mois de janvier 1947, la rédaction de Partisan Review envoie une proposition éditoriale à quelques auteurs qui incarnent la gauche antistalinienne : Arthur Koestler, James Burnham, Granville Hicks, Arthur Schlesinger, Victor Serge et George Orwell. Elle leur demande d’y répondre sous la forme de contributions qui sont toutes publiées sous un titre identique, « The Future of Socialism ».
Au-delà du sous-titre « Toward European Unity », à première vue sans ambiguïté et qui résonne comme un programme, le contenu de l’article d’Orwell est assez problématique. Il défend avant tout le socialisme et George Orwell s’y montre assez critique à l’égard de l’Europe : s’il approuve le slogan « États-Unis d’Europe », il ne croit absolument pas à sa réalisation ; c’est pour lui un beau rêve, un slogan parfait mais utopique. Donc, si l’unité européenne pourrait être un moyen, elle n’est en aucun cas une fin. L’unité européenne n’est pas bonne en soi ; elle serait bonne si elle devenait le moyen d’imposer le socialisme démocratique en Europe.
French Orwellians ? La gauche hétérodoxe et la réception d’Orwell en France à l’aube de la guerre froide, François Bordes
Dans l’étrange et spectaculaire reconnaissance de la figure d’Orwell, le patient travail de lecture et d’interprétation, les enquêtes minutieuses que peuvent mener les historiens et les philosophes avec leurs modestes moyens restent d’une évidente nécessité. À son échelle, le présent article propose d’apporter quelques éléments sur la réception d’Orwell en France à l’aube de la guerre froide, de 1945 à 1948. Il espère ainsi éclairer un peu cette « énigme » que constitue la situation longtemps faite en France à cette œuvre majeure.
Existe-t-il un courant orwellien en France ? George Orwell, cette grande « conscience politique du XXe siècle », a longtemps été méconnu en France où son œuvre fut le plus souvent réduite à 1984. Ce n’est qu’à partir du « moment antitotalitaire » des années 1970 et du chantier éditorial lancé par les éditions Champ libre que la situation d’Orwell s’est réellement « débloquée ». Il faut donc repartir de ce moment-là.
Un peu partout avec G. Orwell, interview de George Orwell par William G. Corp
HISTOIRE RADICALE
Lewis Mumford, philosophe de l’environnement, présentation par Charles Jacquier
Pour une technologie démocratique, Lewis Mumford
Lewis Mumford, un écologiste nord-américain oublié, Ramachandra GuhaEn ligne : http://atheles.org/agone/revueagone/agone45/ Format de la ressource électronique : Présentation Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 45 - Orwell, entre littérature et politique Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Esteves, Directeur de publication ; Jean-Jacques Rosat, Directeur de publication Année de publication : 2011 Importance : 1 vol. (211 p.) Format : 21 cm Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
929 Orwell, George (1903-1950)Index. décimale : 929 Biographies Résumé : Numéro issu du premier colloque consacré à George Orwell en France, à l’université de Lille III, en mars 2010 : « Orwell, une conscience politique du XXe siècle ».
Orwell n’a peut-être pas été ce prophète que d’aucuns aimeraient voir en lui, mais sa critique de la gauche offre toujours une base à partir de laquelle repenser la crise des gauches contemporaines. L’honnêteté sans faille de cette critique, la haine de tout ce qui prend l’apparence du politique en éludant les vraies questions ne nécessitent qu’un léger ajustement aujourd’hui.
Ce qui mérite d’être ravivé, dans ce monde mielleux de tolérance, de réforme modeste et de gauche « propre sur elle », c’est la colère qu’Orwell puisait dans sa haine de l’indécence. La disparition des pauvres et des parias du discours politique montre que la gauche, au bout du compte, accepte les distinctions de classe. Il nous faut réapprendre auprès d’Orwell cette décence qui naît de la colère : son indignation face à l’état du monde, mais également face aux excès des intellectuels de gauche, qui, à bien des égards, ont l’indécence d’ignorer le « peuple » et ses contradictions.Note de contenu : SOMMAIRE
Orwell le moderniste, Patricia Rae
Comme John Rodden nous l’a rappelé dans un livre novateur publié en 1989 sur la réputation de George Orwell, quantité d’étiquettes lui ont été appliquées : « La Voix de la Vérité », « le Rebelle », « l’Homme ordinaire », « le Prophète », « l’Homme vertueux », ou encore « le Saint ». Les critiques en ont ajouté une myriade d’autres, souvent contradictoires en apparence : le Socialiste, le Libéral, le Conservateur, l’Anarchiste Tory. Dans cet article, je me propose d’ajouter à cette liste une épithète qui pourrait même réconcilier certaines de ces appellations contradictoires : le Moderniste. Selon moi, Orwell a sa place aux côtés d’auteurs comme Joseph Conrad, James Joyce, T.S. Eliot, T.E. Hulme et Ezra Pound, qui sont autant de figures canoniques du modernisme littéraire anglo-américain.
Ni anarchiste ni tory. Orwell et « la révolte intellectuelle », Jean-Jacques Rosat
Qu’est-ce qui a détourné Orwell de l’anticonformisme de droite d’un Swift ou d’un Waugh, un destin politique qui était particulièrement probable étant donné ses origines sociales, son éducation, et ce qu’il était à dix-huit ans ? (On se souvient du portrait qu’il a rétrospectivement tracé de lui-même : « À dix-sept, dix-huit ans, j’étais à la fois un petit snob poseur et un révolutionnaire. Je n’hésitais pas à me parer de la qualité de “socialiste”, mais il m’était toujours impossible de me représenter les ouvriers comme des êtres humains. J’ai l’impression d’avoir passé une moitié de mon temps à vilipender le système capitaliste, et l’autre moitié à pester contre les receveurs d’autobus. »)
À mon avis, trois choses au moins l’ont détourné de cette trajectoire : (1) un ensemble de sentiments moraux et sociaux égalitaires, profondément enracinés dans sa propre expérience ; (2) un rapport politique, et non intellectuel ou théorique, au politique : son souci premier n’était pas les idées mais la volonté et l’action ; (3) une analyse rationnelle de l’état du monde en 1936.
Le peuple d’Orwell, John Crowley & S. Romi Mukherjee
La référence au « peuple » est omniprésente dans l’œuvre d’Orwell, aussi bien dans ses romans que dans ses essais et articles. Une certaine idée du « peuple » est sous-jacente à ses nombreuses remarques sur des entités collectives plus concrètes comme la classe ouvrière ou la classe moyenne, ou sur des figures représentatives comme le travailleur, l’homme de la rue ou « celui qui gagne cinq livres par semaine », ou encore sur des notions comme celles de décence commune et de sens commun.
Pourtant, loin d’être systématique ou même cohérent, le populisme politique d’Orwell est avant tout un espace conflictuel, un espace de lutte. Cette lutte résulte de son refus d’invoquer un « peuple » abstrait, messianique et utopique, et de son attention constante aux hommes et aux femmes tels qu’ils sont, à leurs odeurs, leurs angoisses, leur laideur et leurs espoirs. Cette lutte représente bel et bien la tentative opiniâtre d’Orwell pour affronter l’impossibilité apparente d’une conscience politique véritable.
George Orwell et la question palestinienne, Giora Goodman
Cet article analyse l’attitude de George Orwell vis-à-vis du sionisme et de la question palestinienne – un sujet qui, aujourd’hui comme de son vivant, n’est pas sans susciter émotions et controverses au sein des milieux de gauche. Si quelques études ont été publiées sur son attitude par rapport aux Juifs et à l’antisémitisme, il reste que sa position sur la question palestinienne mérite qu’on y regarde de plus près, principalement pour deux raisons. Premièrement, sur ce sujet comme sur d’autres, les opinions d’Orwell – où domine l’antisionisme – le plaçaient en porte-à-faux par rapport à beaucoup d’intellectuels de gauche de son époque, qui comptaient pour certains parmi ses amis les plus proches, et pour d’autres parmi ses alliés politiques. D’autre part, il a exprimé ces opinions alors que le conflit palestinien connaissait une véritable flambée en cette dernière décennie du mandat britannique – moment historique clef dont, faut-il le rappeler, les conséquences se font sentir aujourd’hui encore.
L’anticolonialisme de George Orwell et Bertrand Russell, Olivier Esteves
Je propose d’étudier ici la pensée anticolonialiste de ces deux intellectuels, en prenant en compte le contexte historique dans lequel chacun d’eux a évolué : en effet, si Russell a été témoin de la guerre des Boers (1899–1902) avant de pourfendre, une soixantaine d’années plus tard et notamment pendant sa période dite « guévariste », l’impérialisme américain au Vietnam, l’anticolonialisme d’Orwell s’est surtout nourri de son expérience en Birmanie (1922–1927) et de celle des années 1920 et 1930, avant qu’il puisse assister, au soir de sa vie, à la partition de l’Inde (1947). On n’oubliera pas que, malgré toutes les affinités qui seront relevées, la question de l’Empire est proprement centrale chez Orwell, tandis qu’elle se trouve, chez Russell, en quelque sorte subsumée dans une réflexion plus générale sur des questions aussi diverses que la technologie et l’industrialisme, le libre-échange, les droits de l’homme, la nature du pouvoir, la démocratie et l’internationalisme.
La fabrication d’une icône : « Orwell l’européen », Christophe Le Dréau
Au mois de janvier 1947, la rédaction de Partisan Review envoie une proposition éditoriale à quelques auteurs qui incarnent la gauche antistalinienne : Arthur Koestler, James Burnham, Granville Hicks, Arthur Schlesinger, Victor Serge et George Orwell. Elle leur demande d’y répondre sous la forme de contributions qui sont toutes publiées sous un titre identique, « The Future of Socialism ».
Au-delà du sous-titre « Toward European Unity », à première vue sans ambiguïté et qui résonne comme un programme, le contenu de l’article d’Orwell est assez problématique. Il défend avant tout le socialisme et George Orwell s’y montre assez critique à l’égard de l’Europe : s’il approuve le slogan « États-Unis d’Europe », il ne croit absolument pas à sa réalisation ; c’est pour lui un beau rêve, un slogan parfait mais utopique. Donc, si l’unité européenne pourrait être un moyen, elle n’est en aucun cas une fin. L’unité européenne n’est pas bonne en soi ; elle serait bonne si elle devenait le moyen d’imposer le socialisme démocratique en Europe.
French Orwellians ? La gauche hétérodoxe et la réception d’Orwell en France à l’aube de la guerre froide, François Bordes
Dans l’étrange et spectaculaire reconnaissance de la figure d’Orwell, le patient travail de lecture et d’interprétation, les enquêtes minutieuses que peuvent mener les historiens et les philosophes avec leurs modestes moyens restent d’une évidente nécessité. À son échelle, le présent article propose d’apporter quelques éléments sur la réception d’Orwell en France à l’aube de la guerre froide, de 1945 à 1948. Il espère ainsi éclairer un peu cette « énigme » que constitue la situation longtemps faite en France à cette œuvre majeure.
Existe-t-il un courant orwellien en France ? George Orwell, cette grande « conscience politique du XXe siècle », a longtemps été méconnu en France où son œuvre fut le plus souvent réduite à 1984. Ce n’est qu’à partir du « moment antitotalitaire » des années 1970 et du chantier éditorial lancé par les éditions Champ libre que la situation d’Orwell s’est réellement « débloquée ». Il faut donc repartir de ce moment-là.
Un peu partout avec G. Orwell, interview de George Orwell par William G. Corp
HISTOIRE RADICALE
Lewis Mumford, philosophe de l’environnement, présentation par Charles Jacquier
Pour une technologie démocratique, Lewis Mumford
Lewis Mumford, un écologiste nord-américain oublié, Ramachandra GuhaEn ligne : http://atheles.org/agone/revueagone/agone45/ Format de la ressource électronique : Présentation Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 47019 AGO Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Documents numériques
Bulletin en pdfURL Parfois la gauche osa... / Serge Halimi in Manière de voir, 40 (juillet-août 1998)
Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 9221/1 P/1302 Périodique Réserve Périodiques Disponible "Le parfum de la démocratie est ennuyeux" / MICHEL ROCARD in Philosophie magazine, 39 (mai 2010)
[article] "Le parfum de la démocratie est ennuyeux" [texte imprimé] / MICHEL ROCARD, Personne interviewée ; Jean-François Duval, Auteur . - 2010 . - pp. 14-17.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 39 (mai 2010) . - pp. 14-17
Catégories : 329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
329.14(44) Parti Socialiste français (PS)Résumé : Michel Rocard, ancien Premier ministre, voit dans l'abstention record aux régionales de mars dernier une crise politique majeure et pointe du doigt le capitalisme. Entrée de la Turquie dans l'UE, rénovation du socialisme, perte d'influence de la France, chômage, économie en berne, Sarkozy et Berlusconi…, l'ex-député socialiste européen ne mâche pas ses mots.
Et revient aux fondamentaux, avec Karl Marx et André Gorz.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : "Le parfum de la démocratie est ennuyeux" Type de document : texte imprimé Auteurs : MICHEL ROCARD, Personne interviewée ; Jean-François Duval, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 14-17 Langues : Français (fre) Catégories : 329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
329.14(44) Parti Socialiste français (PS)Résumé : Michel Rocard, ancien Premier ministre, voit dans l'abstention record aux régionales de mars dernier une crise politique majeure et pointe du doigt le capitalisme. Entrée de la Turquie dans l'UE, rénovation du socialisme, perte d'influence de la France, chômage, économie en berne, Sarkozy et Berlusconi…, l'ex-député socialiste européen ne mâche pas ses mots.
Et revient aux fondamentaux, avec Karl Marx et André Gorz.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 39 (mai 2010) . - pp. 14-17Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46042 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible Le Parti socialiste / Robert Falony
Le Parti socialiste : un demi-siècle de bouleversements, de 1955 à nos jours [texte imprimé] / Robert Falony ; Elio Di Rupo, Auteur de la postface, du colophon, etc. ; Xavier Mabille (1933-....), Préfacier, etc. . - Bruxelles : Luc Pire : Bruxelles : Présence et Action Culturelles (PAC), 2006 . - 1 vol. (282 p.) : couv. ill. ; 24 cm. - (Voix politiques) .
ISBN : 2-87415-520-9
Langues : Français (fre)
Catégories : 32(493) Politique de la Belgique
329.14 Tendance socialiste/gauche
329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
329.14(493) Parti Socialiste belge francophone (PS)
94(493) Histoire de la BelgiqueIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Site éditeur :
Ce livre est une contribution à l’histoire du mouvement socialiste en Belgique. L’auteur y retrace, d’une élection à l’autre et d’un gouvernement à l’autre, l’évolution du PSB, devenu le PS avec la scission communautaire de 1978. Il suit les avatars de ce parti depuis son apogée électoral de 1954 jusqu’aux temps difficiles des années nonante avec l’assassinat d’André Cools et les « affaires ». Il décrit également, sans complaisance, le fonctionnement de l’« appareil », évoque les hommes et les congrès, les tensions et les ruptures de Max Buset à Elio di Rupo. Mais surtout, il y a la mutation idéologique induite par l’avancée internationale du libéralisme économique, à partir des années Reagan-Thatcher, et les désillusions européennes. Social-démocratie du moindre mal ou socialisme ? Qu’est-ce que la démocratie économique et sociale quand les grandes entreprises multinationales ont confisqué tant du pouvoir des états ? Ces questions dominent l’avenir alors que le capitalisme triomphant, mais instable et miné par ses contradictions, peut moins que jamais résoudre les grands problèmes de l’humanité. La préface est écrite par le politologue Xavier Mabille.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le Parti socialiste : un demi-siècle de bouleversements, de 1955 à nos jours Type de document : texte imprimé Auteurs : Robert Falony ; Elio Di Rupo, Auteur de la postface, du colophon, etc. ; Xavier Mabille (1933-....), Préfacier, etc. Editeur : Bruxelles : Luc Pire Année de publication : 2006 Autre Editeur : Bruxelles : Présence et Action Culturelles (PAC) Collection : Voix politiques Importance : 1 vol. (282 p.) Présentation : couv. ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-87415-520-9 Langues : Français (fre) Catégories : 32(493) Politique de la Belgique
329.14 Tendance socialiste/gauche
329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
329.14(493) Parti Socialiste belge francophone (PS)
94(493) Histoire de la BelgiqueIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Site éditeur :
Ce livre est une contribution à l’histoire du mouvement socialiste en Belgique. L’auteur y retrace, d’une élection à l’autre et d’un gouvernement à l’autre, l’évolution du PSB, devenu le PS avec la scission communautaire de 1978. Il suit les avatars de ce parti depuis son apogée électoral de 1954 jusqu’aux temps difficiles des années nonante avec l’assassinat d’André Cools et les « affaires ». Il décrit également, sans complaisance, le fonctionnement de l’« appareil », évoque les hommes et les congrès, les tensions et les ruptures de Max Buset à Elio di Rupo. Mais surtout, il y a la mutation idéologique induite par l’avancée internationale du libéralisme économique, à partir des années Reagan-Thatcher, et les désillusions européennes. Social-démocratie du moindre mal ou socialisme ? Qu’est-ce que la démocratie économique et sociale quand les grandes entreprises multinationales ont confisqué tant du pouvoir des états ? Ces questions dominent l’avenir alors que le capitalisme triomphant, mais instable et miné par ses contradictions, peut moins que jamais résoudre les grands problèmes de l’humanité. La préface est écrite par le politologue Xavier Mabille.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41738 32/FAL Livre Libre-accès Adultes Disponible Le Parti socialiste / Xavier Mabille in Courrier Hebdomadaire, 1867-1868 (2005)
[article] Le Parti socialiste : évolution 1978-2005 [texte imprimé] / Xavier Mabille (1933-....), Auteur . - 2005 . - 66 p.
Langues : Français (fre)
in Courrier Hebdomadaire > 1867-1868 (2005) . - 66 p.
Catégories : 329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
329.14(493) Parti Socialiste belge francophone (PS)
94(493) Histoire de la BelgiqueRésumé : Site éditeur :
Pour retracer l’histoire d’un parti, de multiples points de vue sont possibles. Xavier Mabille, fidèle à la tradition d’analyse du CRISP, a choisi de sélectionner parmi la multitude des faits ceux qui sont pertinents d’un point de vue politique : comment une organisation hiérachisée et décentralisée en compétition et en coalition avec d’autres organisations semblables pour l’exercice du pouvoir politique a-t-elle traversé la période 1978-2005 ? Ces faits ne sont pas toujours ceux qu’attendraient les tenants d’une histoire plus anecdotique, voire investigatrice, axée sur une conception plus subjective de « l’actualité ». Il va de soi que ce point de vue n’épuise pas la réalité et que d’autres disciplines sont appelées à retravailler la période.
La création en 1978 du Parti socialiste en tant que composante francophone autonome de la famille socialiste s’inscrit dans le processus quasiment continu de réformes institutionnelles de l’État. Le PS en a été un acteur essentiel. Il s’est trouvé ainsi en compétition pour l’exercice du pouvoir dans un nombre croissant d’entités politiques. Mais la période a aussi été celle d’une réorientation complète des grands axes d’équilibre qui fondaient l’action publique. Le parti a dû notamment s’adapter à la montée en puissance d’un pouvoir supranational européen d’inspiration très différente de l’esprit keynésien qui avait animé l’immédiat après guerre. La période étudiée revue est aussi celle qui a vu la plus longue participation du parti au pouvoir, ce qui lui a donné la possibilité de faire aboutir certains points de son programme tout en le conduisant à avaliser des compromis parfois douloureux.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Le Parti socialiste : évolution 1978-2005 Type de document : texte imprimé Auteurs : Xavier Mabille (1933-....), Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : 66 p. Langues : Français (fre) Catégories : 329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
329.14(493) Parti Socialiste belge francophone (PS)
94(493) Histoire de la BelgiqueRésumé : Site éditeur :
Pour retracer l’histoire d’un parti, de multiples points de vue sont possibles. Xavier Mabille, fidèle à la tradition d’analyse du CRISP, a choisi de sélectionner parmi la multitude des faits ceux qui sont pertinents d’un point de vue politique : comment une organisation hiérachisée et décentralisée en compétition et en coalition avec d’autres organisations semblables pour l’exercice du pouvoir politique a-t-elle traversé la période 1978-2005 ? Ces faits ne sont pas toujours ceux qu’attendraient les tenants d’une histoire plus anecdotique, voire investigatrice, axée sur une conception plus subjective de « l’actualité ». Il va de soi que ce point de vue n’épuise pas la réalité et que d’autres disciplines sont appelées à retravailler la période.
La création en 1978 du Parti socialiste en tant que composante francophone autonome de la famille socialiste s’inscrit dans le processus quasiment continu de réformes institutionnelles de l’État. Le PS en a été un acteur essentiel. Il s’est trouvé ainsi en compétition pour l’exercice du pouvoir dans un nombre croissant d’entités politiques. Mais la période a aussi été celle d’une réorientation complète des grands axes d’équilibre qui fondaient l’action publique. Le parti a dû notamment s’adapter à la montée en puissance d’un pouvoir supranational européen d’inspiration très différente de l’esprit keynésien qui avait animé l’immédiat après guerre. La période étudiée revue est aussi celle qui a vu la plus longue participation du parti au pouvoir, ce qui lui a donné la possibilité de faire aboutir certains points de son programme tout en le conduisant à avaliser des compromis parfois douloureux.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Courrier Hebdomadaire > 1867-1868 (2005) . - 66 p.Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 42305 cou Périodique Libre-accès Périodiques Disponible La peur du «rouge» en France / Dominique Lejeune
PermalinkPlanification et croissance accélérée / Charles Bettelheim
PermalinkPodemos ensorcelle l'Espagne / Axel Gyldén in Le Vif / L'Express, 25 ([24/06/2016])
PermalinkDu populisme à gauche : les cas français et italien / Marc Lazar in Vingtième siècle, 56 (octobre-décembre 1997)
PermalinkPermalinkLes progressistes et le nouveau gouvernement / CLUB JACQUES KATS in Politique, 13 (octobre-novembre 1999)
PermalinkLe Projet espérance / Roger Garaudy
PermalinkPS-FGTB : le débat / ALBERT FAUST in Politique, 2 (juin - juillet 1997)
PermalinkQu'est-ce que le socialisme ? / Chloé Rébillard in Sciences Humaines, 275 (novembre 2015)
PermalinkQuand la gauche de gouvernement raconte son histoire / Serge Halimi in Le Monde Diplomatique, 637 (avril 2007)
Permalink