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351.74"1933/1945" Différentes polices nazies |
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Où est Nebe ? / HANS BERNDT GISEVIUS
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 36297/1 929/NEB Livre Libre-accès Adultes Disponible La police secrète de la Wehrmacht en Belgique / Louis Fortemps
La police secrète de la Wehrmacht en Belgique : 1940-1944 [texte imprimé] / Louis Fortemps, Auteur ; Vincent Gabriel, Auteur . - Neufchâteau : Weyrich Edition, 2023 . - 1 vol. (205 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm. - (Document) .
ISBN : 978-2-87489-732-0
Langues : Français (fre)
Catégories : 351.74"1933/1945" Différentes polices nazies
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Vie quotidienne Occupation Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
94(493)"1939/45" Résistance BelgiqueIndex. décimale : 940.532 Occupation / Résistance / Collaboration Résumé : 4e de couverture
Le Geheime Feldpolizei (GFP), police secrète de la Wehrmacht, est aujourd’hui largement méconnue des historiens comme du grand public. En effet, nous assimilons généralement la répression allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale avec la sinistre image de la « Gestapo ». Pourtant, cette police est loin d’être la seule à agir sur le sol belge. Car la GFP, police secrète de la Wehrmacht, ravagea elle aussi les rangs de la Résistance. En quatre années d’activités sur le sol belge, la Geheime Feldpolizei s’est en effet rendue coupable de l’arrestation de plusieurs milliers de résistants, du démantèlement de nombreux réseaux, mais également d’actes de torture et d’autres formes de violence demeurées largement impunies.
Pour la première fois, ce livre propose une étude fouillée des agissements de cette police durant la Seconde Guerre mondiale en Belgique occupée. Basée sur les sources allemandes, les archives judiciaires belges et l’historiographie, le récit suit la radicalisation progressive de cet acteur de la répression tout au long de l’Occupation, depuis les premiers mois de 1940 jusqu’à la descente aux enfers de l’été 1944.
La genèse de la Geheime Feldpolizei, ses actions durant la Première Guerre mondiale, le quotidien de ces policiers et leurs relations avec leurs collègues de la Gestapo et de l’Abwehr sont autant d’aspects éclairés par l’ouvrage. Il propose également l’analyse des activités et méthodes de cette police, illustrées à l’aide d’exemples remarquables tels que le démantèlement du réseau Martiny-Daumerie ou les agissements du terrible Prosper Dezitter.
En ce sens, l’étude proposée ici par Louis Fortemps et Vincent Gabriel entend poser la première pierre sur le sentier qui nous permettra, en éclairant des agissements restés jusqu’ici méconnus de notre histoire, de combler un jour ce qui reste un vide béant de notre mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Note de contenu : Sommaire
Préface
Introduction
Les origines de la Geheime Fetdpolizei
Premières années
La Grande Guerre
La réactivation par le régime nazi
Les coups de force d’Hitler
La police de l’administration militaire allemande en Belgique
La structure de la GFP en Belgique
L’antenne de l’Abwehr en Belgique : le meilleur allié de la Geheime Feldpolizei ?
Tour d’horizon des unités en Belgique et dans le Nord de la France
Quel rôle pour la Geheime Feldpolizei?
L’arrivée de la Sipo-SD en Belgique
Dans les bureaux de la Geheime Feldpolizei
Le quotidien des policiers de la GFP
Un large choix de méthodes
Les dénonciations
Les V-Leute, ces infiltrés dans la Résistance
Les yeux et les oreilles de l’Abwehr : Prosper Dezitter et son réseau
La collaboration avec les autres services policiers allemands
Face aux prémices de la résistance (1940-1941)
Les premiers coups de filet
L’émergence d’une résistance à l’occupant : Intelligence Service contre Funkabwehr et GFP
Une première réorganisation de la GFP en Belgique occupée
22 juin 1941: le Reich envahit l’URSS
Les dernières notes de l’Orchestre rouge „
La multiplication des sabotages
Venger ses propres pertes: la Commission Reiner
Une radicalisation progressive de l'Occupation (1942-1943)
L’instauration du travail obligatoire
Sous le feu de la Résistance
La Sonderkommission : l’alliance de la Sipo-SD et de la GFP
L’incendie se propage
La violence comme outil
Comparaison avec la Geheime Feldpolizei déployée sur le front de l’Est
L’interrogatoire renforcé (verschärfte Vernehmung)
Troubles dans l’appareil répressif allemand
Le démantèlement du réseau des Amis de Charles et ses conséquences
Götterdämmerung: 1944, la descente aux enfers
La disgrâce de l‘Abwehr
Quand le chasseur devient la proie
Une répression toujours terriblement efficace
L’avènement de la Zivilverwaltung
Guérilla dans les maquis ardennais
La Libération
Les tortionnaires devant la justice belge
Conclusion
Sources
Bibliographie
Annexes
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La police secrète de la Wehrmacht en Belgique : 1940-1944 Type de document : texte imprimé Auteurs : Louis Fortemps, Auteur ; Vincent Gabriel, Auteur Editeur : Neufchâteau : Weyrich Edition Année de publication : 2023 Collection : Document Importance : 1 vol. (205 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87489-732-0 Langues : Français (fre) Catégories : 351.74"1933/1945" Différentes polices nazies
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Vie quotidienne Occupation Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
94(493)"1939/45" Résistance BelgiqueIndex. décimale : 940.532 Occupation / Résistance / Collaboration Résumé : 4e de couverture
Le Geheime Feldpolizei (GFP), police secrète de la Wehrmacht, est aujourd’hui largement méconnue des historiens comme du grand public. En effet, nous assimilons généralement la répression allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale avec la sinistre image de la « Gestapo ». Pourtant, cette police est loin d’être la seule à agir sur le sol belge. Car la GFP, police secrète de la Wehrmacht, ravagea elle aussi les rangs de la Résistance. En quatre années d’activités sur le sol belge, la Geheime Feldpolizei s’est en effet rendue coupable de l’arrestation de plusieurs milliers de résistants, du démantèlement de nombreux réseaux, mais également d’actes de torture et d’autres formes de violence demeurées largement impunies.
Pour la première fois, ce livre propose une étude fouillée des agissements de cette police durant la Seconde Guerre mondiale en Belgique occupée. Basée sur les sources allemandes, les archives judiciaires belges et l’historiographie, le récit suit la radicalisation progressive de cet acteur de la répression tout au long de l’Occupation, depuis les premiers mois de 1940 jusqu’à la descente aux enfers de l’été 1944.
La genèse de la Geheime Feldpolizei, ses actions durant la Première Guerre mondiale, le quotidien de ces policiers et leurs relations avec leurs collègues de la Gestapo et de l’Abwehr sont autant d’aspects éclairés par l’ouvrage. Il propose également l’analyse des activités et méthodes de cette police, illustrées à l’aide d’exemples remarquables tels que le démantèlement du réseau Martiny-Daumerie ou les agissements du terrible Prosper Dezitter.
En ce sens, l’étude proposée ici par Louis Fortemps et Vincent Gabriel entend poser la première pierre sur le sentier qui nous permettra, en éclairant des agissements restés jusqu’ici méconnus de notre histoire, de combler un jour ce qui reste un vide béant de notre mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Note de contenu : Sommaire
Préface
Introduction
Les origines de la Geheime Fetdpolizei
Premières années
La Grande Guerre
La réactivation par le régime nazi
Les coups de force d’Hitler
La police de l’administration militaire allemande en Belgique
La structure de la GFP en Belgique
L’antenne de l’Abwehr en Belgique : le meilleur allié de la Geheime Feldpolizei ?
Tour d’horizon des unités en Belgique et dans le Nord de la France
Quel rôle pour la Geheime Feldpolizei?
L’arrivée de la Sipo-SD en Belgique
Dans les bureaux de la Geheime Feldpolizei
Le quotidien des policiers de la GFP
Un large choix de méthodes
Les dénonciations
Les V-Leute, ces infiltrés dans la Résistance
Les yeux et les oreilles de l’Abwehr : Prosper Dezitter et son réseau
La collaboration avec les autres services policiers allemands
Face aux prémices de la résistance (1940-1941)
Les premiers coups de filet
L’émergence d’une résistance à l’occupant : Intelligence Service contre Funkabwehr et GFP
Une première réorganisation de la GFP en Belgique occupée
22 juin 1941: le Reich envahit l’URSS
Les dernières notes de l’Orchestre rouge „
La multiplication des sabotages
Venger ses propres pertes: la Commission Reiner
Une radicalisation progressive de l'Occupation (1942-1943)
L’instauration du travail obligatoire
Sous le feu de la Résistance
La Sonderkommission : l’alliance de la Sipo-SD et de la GFP
L’incendie se propage
La violence comme outil
Comparaison avec la Geheime Feldpolizei déployée sur le front de l’Est
L’interrogatoire renforcé (verschärfte Vernehmung)
Troubles dans l’appareil répressif allemand
Le démantèlement du réseau des Amis de Charles et ses conséquences
Götterdämmerung: 1944, la descente aux enfers
La disgrâce de l‘Abwehr
Quand le chasseur devient la proie
Une répression toujours terriblement efficace
L’avènement de la Zivilverwaltung
Guérilla dans les maquis ardennais
La Libération
Les tortionnaires devant la justice belge
Conclusion
Sources
Bibliographie
Annexes
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53931 940.532/FOR Livre Libre-accès Adultes Disponible De la pudeur à la logorrhée / José Gotovitch in Politique, 16 (avril-mai 2000)
[article] De la pudeur à la logorrhée : Paul Nothomb, résistant, a dénoncé ses camarades à la gestapo. Il s'est tu pendant 50 ans et mais il revient triomphant avec le livre "Le Délire logiq [texte imprimé] / José Gotovitch (1940-....) . - 2000 . - pp. 60 - 63.
Langues : Français (fre)
in Politique > 16 (avril-mai 2000) . - pp. 60 - 63
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
321.6"1933/1945" Nazisme
351.74"1933/1945" Différentes polices nazies
82-94 Mémoire/Historiographie
929 Biographies et témoignages
929 Nothomb, Paul
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Résistance Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : De la pudeur à la logorrhée : Paul Nothomb, résistant, a dénoncé ses camarades à la gestapo. Il s'est tu pendant 50 ans et mais il revient triomphant avec le livre "Le Délire logiq Type de document : texte imprimé Auteurs : José Gotovitch (1940-....) Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 60 - 63 Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
321.6"1933/1945" Nazisme
351.74"1933/1945" Différentes polices nazies
82-94 Mémoire/Historiographie
929 Biographies et témoignages
929 Nothomb, Paul
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Résistance Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Politique > 16 (avril-mai 2000) . - pp. 60 - 63Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 16819/1 P/2252 Périodique Réserve Périodiques Disponible De Sicherheitspolizei und Sicherheitsdienst (SIPO-SD) Aussendienststelle Antwerpen / Robby Van Eetvelde in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 19 (2008)
[article] De Sicherheitspolizei und Sicherheitsdienst (SIPO-SD) Aussendienststelle Antwerpen : het politionele repertoire van een lokale Duitse politiedienst in bezet België [texte imprimé] / Robby Van Eetvelde, Auteur . - 2008 . - pp. 135-179.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 19 (2008) . - pp. 135-179
Catégories : 351.74"1933/1945" Différentes polices nazies
352(493) Anvers
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : La Sipo-SD à Anvers : Le répertoire policier d'un service de police local allemand en Belgique occupée
Dans l'Allemagne national-socialiste et dans les territoires occupés par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, la Sicherheitspolizei und Sicherheitsdienst (Sipo-SD) est le service de renseignements et de police SS responsable de la `répression' de la population locale et de la persécution de la Résistance, du communisme et des ressortissants juifs. À son propos, les mythes populaires ont la vie dure, surtout pour ce qui concerne la section politique et policière, la Geheime Staatspolizei (la Gestapo). Ses agents seraient des sadiques. Il s'agirait d'hommes rationnels et froids, vêtus de longs manteaux en cuir. Comme structure totalitaire, elle agirait de façon arbitraire et avec une brutalité inouïe. Cette image a longtemps influencé la littérature allemande et internationale sur la Gestapo. Au début des années 90, les choses ont commencé à changer. Les historiens ont réinterprété les activités de la police secrète. La Gestapo travaillait en définitive de façon amateuriste et était (sous-) peuplée d'agents de police ordinaires. La société allemande s'auto-contrôlait par des dénonciations Le mythe a été confronté à la `réalité historique' d'un pays occupé d'Europe occidentale par le biais d'une étude de détail des activités de la section locale de la Sipo-SD anversoise et des profils des agents allemands et des collaborateurs belges. Comment s'est passé l'établissement institutionnel dans le tissu sociétal local ? Les agents allemands étaient-ils des SS endoctrinés ou des policiers avachis et provinciaux ? Qui étaient les collaborateurs et les informateurs belges ? Comment étaient-ils recrutés et quelle était leur importance ? Comment cette police allemande s'y prenait-elle pour maintenir le calme et l'ordre ? Quelles tactiques utilisaient les agents allemands ? Avaient-ils recours à l'arbitraire et à la brutalité ? Quel fut le rôle joué par un bureau local de la Sipo-SD dans la lutte de pouvoir entre la SS et l'administration militaire pour la suprématie en Belgique occupée ? En quoi cela influença-t-il les relations avec les polices militaires ? De quelle manière le problème du maintien de l'ordre influença-t-il les relations avec la police, la gendarmerie et la magistrature ? Sans information, une action efficace est impossible. De quelles sources d'information disposaient les bureaux locaux de la Sipo-SD ? Les données provenaient-elles de différents canaux, disposant chacun de leur valeur propre, ou y en avait-il un qui était primordial ? 1; étude s'appuie empiriquement sur les dossiers judiciaires d'après-guerre, tels qu'ils ont été constitués par la justice militaire belge dans le cadre des enquêtes relatives à la collaboration et aux crimes de guerre.
La police allemande s'est, sur le plan institutionnel, rapidement adaptée aux fluctuations de la guerre. Le profil des responsables allemands est proche de l'image mythologique des "bourreaux idéologiques" : D'un niveau d'éducation élevé, ils sont par contre politiquement marginalisés et radicalisés. Les Allemands des échelons inférieurs correspondent plutôt à des agents de police `ordinaires'; ils manquent souvent de moyens et d'instruction. I !aide de collaborateurs, d'agents de renseignements et de dénonciateurs belges est dès lors inévitable. Leur profil général, leurs motivations et leur recrutement sont de nature diverse. L'action policière de la Sipo-SD d'Anvers se caractérise par des tortures, des mauvais traitements et des abus de pouvoir. Les règles destinées à protéger les personnes arrêtées, notamment celles édictées par l'administration militaire, sont bafouées. Ce sont les collaborateurs belges qui font le sale boulot. Pour compenser son propre manque d'effectifs, cette police allemande tente de faire appel à d'autres structures. D'une part, les administrations locales et les forces de police belges se montrent assez coopératives, en tout cas au début de l'Occupation et dans le cadre de la politique de moindre mal. D'autre part, la Sipo-SD d'Anvers collabore avec les services de renseignements et de police de l'administration militaire. Dans un environnement hostile, la collaboration ne pose pas de problèmes. Les dénonciations par la population locale ne jouent aucun rôle dans la lutte contre la Résistance. Dans ce cas, la Gestapo a recours à des mesures actives comme les témoignages extorqués, les perquisitions, les rafles et les rapports des informateurs affectés à cette tâche. Les choses se déroulent d'une manière totalement différente pour la persécution des juifs. La section juive utilise les mêmes canaux d'information mais avec une autre intensité. L'essentiel de l'information provient de lettres anonymes. Les Juifs cachés dépendent d'aides individuelles et sont dès lors plus exposés à des dénonciations privées. La Sipo-SD d'Anvers opère donc à l'intérieur du contexte spécifiquement national-socialiste; en outre, elle combine éléments professionnels et amateurs.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : De Sicherheitspolizei und Sicherheitsdienst (SIPO-SD) Aussendienststelle Antwerpen : het politionele repertoire van een lokale Duitse politiedienst in bezet België Type de document : texte imprimé Auteurs : Robby Van Eetvelde, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 135-179 Langues : Néerlandais (dut) Catégories : 351.74"1933/1945" Différentes polices nazies
352(493) Anvers
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : La Sipo-SD à Anvers : Le répertoire policier d'un service de police local allemand en Belgique occupée
Dans l'Allemagne national-socialiste et dans les territoires occupés par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, la Sicherheitspolizei und Sicherheitsdienst (Sipo-SD) est le service de renseignements et de police SS responsable de la `répression' de la population locale et de la persécution de la Résistance, du communisme et des ressortissants juifs. À son propos, les mythes populaires ont la vie dure, surtout pour ce qui concerne la section politique et policière, la Geheime Staatspolizei (la Gestapo). Ses agents seraient des sadiques. Il s'agirait d'hommes rationnels et froids, vêtus de longs manteaux en cuir. Comme structure totalitaire, elle agirait de façon arbitraire et avec une brutalité inouïe. Cette image a longtemps influencé la littérature allemande et internationale sur la Gestapo. Au début des années 90, les choses ont commencé à changer. Les historiens ont réinterprété les activités de la police secrète. La Gestapo travaillait en définitive de façon amateuriste et était (sous-) peuplée d'agents de police ordinaires. La société allemande s'auto-contrôlait par des dénonciations Le mythe a été confronté à la `réalité historique' d'un pays occupé d'Europe occidentale par le biais d'une étude de détail des activités de la section locale de la Sipo-SD anversoise et des profils des agents allemands et des collaborateurs belges. Comment s'est passé l'établissement institutionnel dans le tissu sociétal local ? Les agents allemands étaient-ils des SS endoctrinés ou des policiers avachis et provinciaux ? Qui étaient les collaborateurs et les informateurs belges ? Comment étaient-ils recrutés et quelle était leur importance ? Comment cette police allemande s'y prenait-elle pour maintenir le calme et l'ordre ? Quelles tactiques utilisaient les agents allemands ? Avaient-ils recours à l'arbitraire et à la brutalité ? Quel fut le rôle joué par un bureau local de la Sipo-SD dans la lutte de pouvoir entre la SS et l'administration militaire pour la suprématie en Belgique occupée ? En quoi cela influença-t-il les relations avec les polices militaires ? De quelle manière le problème du maintien de l'ordre influença-t-il les relations avec la police, la gendarmerie et la magistrature ? Sans information, une action efficace est impossible. De quelles sources d'information disposaient les bureaux locaux de la Sipo-SD ? Les données provenaient-elles de différents canaux, disposant chacun de leur valeur propre, ou y en avait-il un qui était primordial ? 1; étude s'appuie empiriquement sur les dossiers judiciaires d'après-guerre, tels qu'ils ont été constitués par la justice militaire belge dans le cadre des enquêtes relatives à la collaboration et aux crimes de guerre.
La police allemande s'est, sur le plan institutionnel, rapidement adaptée aux fluctuations de la guerre. Le profil des responsables allemands est proche de l'image mythologique des "bourreaux idéologiques" : D'un niveau d'éducation élevé, ils sont par contre politiquement marginalisés et radicalisés. Les Allemands des échelons inférieurs correspondent plutôt à des agents de police `ordinaires'; ils manquent souvent de moyens et d'instruction. I !aide de collaborateurs, d'agents de renseignements et de dénonciateurs belges est dès lors inévitable. Leur profil général, leurs motivations et leur recrutement sont de nature diverse. L'action policière de la Sipo-SD d'Anvers se caractérise par des tortures, des mauvais traitements et des abus de pouvoir. Les règles destinées à protéger les personnes arrêtées, notamment celles édictées par l'administration militaire, sont bafouées. Ce sont les collaborateurs belges qui font le sale boulot. Pour compenser son propre manque d'effectifs, cette police allemande tente de faire appel à d'autres structures. D'une part, les administrations locales et les forces de police belges se montrent assez coopératives, en tout cas au début de l'Occupation et dans le cadre de la politique de moindre mal. D'autre part, la Sipo-SD d'Anvers collabore avec les services de renseignements et de police de l'administration militaire. Dans un environnement hostile, la collaboration ne pose pas de problèmes. Les dénonciations par la population locale ne jouent aucun rôle dans la lutte contre la Résistance. Dans ce cas, la Gestapo a recours à des mesures actives comme les témoignages extorqués, les perquisitions, les rafles et les rapports des informateurs affectés à cette tâche. Les choses se déroulent d'une manière totalement différente pour la persécution des juifs. La section juive utilise les mêmes canaux d'information mais avec une autre intensité. L'essentiel de l'information provient de lettres anonymes. Les Juifs cachés dépendent d'aides individuelles et sont dès lors plus exposés à des dénonciations privées. La Sipo-SD d'Anvers opère donc à l'intérieur du contexte spécifiquement national-socialiste; en outre, elle combine éléments professionnels et amateurs.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 19 (2008) . - pp. 135-179Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43954 cah Périodique Libre-accès Périodiques Disponible La Sipo-SD en Belgique : une police faible ? / Benoît Majerus in Vingtième siècle, 119 (juillet-septembre 2013)
[article] La Sipo-SD en Belgique : une police faible ? [texte imprimé] / Benoît Majerus, Auteur . - 2013 . - p. 43-54.
Langues : Français (fre)
in Vingtième siècle > 119 (juillet-septembre 2013) . - p. 43-54
Catégories : 351.74"1933/1945" Différentes polices nazies
94(100)"1939/45" Vie quotidienne Occupation Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : La Sipo-SD en Belgique occupée fut-elle une « police faible » pour reprendre de manière analogique l’expression provocante qu’avait proposée en son temps l’historien Hans Mommsen à propos de Hitler, « dictateur faible », lors de la querelle entre intentionnalistes et fonctionnalistes ? C’est à cette question à rebours des représentations habituelles de la « Gestapo » que s’attelle Benoît Majerus en étudiant son personnel, ses prérogatives et ses relations de coopération (plus que de concurrence) avec les autres appareils répressifs présents en Belgique, principalement l’administration militaire allemande et les polices belges. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La Sipo-SD en Belgique : une police faible ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Benoît Majerus, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 43-54 Langues : Français (fre) Catégories : 351.74"1933/1945" Différentes polices nazies
94(100)"1939/45" Vie quotidienne Occupation Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : La Sipo-SD en Belgique occupée fut-elle une « police faible » pour reprendre de manière analogique l’expression provocante qu’avait proposée en son temps l’historien Hans Mommsen à propos de Hitler, « dictateur faible », lors de la querelle entre intentionnalistes et fonctionnalistes ? C’est à cette question à rebours des représentations habituelles de la « Gestapo » que s’attelle Benoît Majerus en étudiant son personnel, ses prérogatives et ses relations de coopération (plus que de concurrence) avec les autres appareils répressifs présents en Belgique, principalement l’administration militaire allemande et les polices belges. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Vingtième siècle > 119 (juillet-septembre 2013) . - p. 43-54Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48494 VIN Périodique Libre-accès Périodiques Disponible PermalinkLa terreur de la Gestapo au Luxembourg
PermalinkLa Terreur nazie / Eric A. Johnson
PermalinkVille des fantôlmes, Berlin s'offre un Musée de la Gestapo entre le Musée juif et le Mémorial de l'Holocauste / Christophe Bourdoiseau in Farde Articles 2006, 1 (2006)
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