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35-36 - Les guerres de Karl Kraus [texte imprimé] . - 2006 . - 1 fichier pdf (314p.). Langues : Français ( fre)
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0(082) Critique / extrait document / citations 171:329.18 Antifascisme - Lutte contre l'extrême droite 821.112.2 Littérature allemande 929 Kraus, Karl (1874-1936) 94(100)"1914/18" Histoire Première Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
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Résumé : |
« “Karl Kraus est le seul Autrichien de ce siècle à avoir gagné deux guerres mondiales.” (Hans Weigel) Il a moralement gagné la première notamment en publiant, avec Les Derniers Jours de l’humanité, un des réquisitoires les plus impitoyables qui aient jamais été conçus contre elle et contre la guerre en général. Et il n’y a rien d’artificiel ou d’exagéré dans le fait de suggérer qu’il a gagné également de façon anticipée la deuxième, en écrivant, en 1933, avec la Troisième nuit de Walpurgis, un des textes les plus perspicaces et les plus puissants qui aient été produits sur une catastrophe dont il n’a pourtant vécu que les débuts, puisqu’il est mort en 1936, avant d’avoir connu le pire. »
Suivant la parution simultanée, à l’hiver 2005, de la traduction de ces deux ouvrages en français, ce numéro est consacré à certains aspects des nombreuses guerres que Kraus a menées non seulement contre la guerre, mais également contre le mensonge, la corruption, l’inhumanité et la barbarie sous toutes leurs formes.
Ce numéro est issu d’un colloque organisé au Collège de France, le 29 mars 2005, sous la direction de Jacques Bouveresse et Gerald Stieg, et dédié à la mémoire d’un autre intellectuel autrichien, disparu récemment, qui a mené, lui aussi, toute sa vie un combat infatigable pour la cause de la liberté et de la justice : Felix Kreilssler (1917–2004), résistant, déporté à Buchenwald, professeur émérite à l’université de Rouen et créateur de la revue Austriaca. Cahiers universitaires d’information sur l’Autriche. |
Note de contenu : |
SOMMAIRE
Karl Kraus et la construction de la réalité virtuelle, Edward Timms
L’attaque austro-hongroise contre la Serbie en août 1914 comportait tout au moins un zeste de logique puisque le complot visant à assassiner l’archiduc François-Ferdinand fut bel et bien ourdi à Belgrade. Mais comment un acte de terrorisme commis par des Saoudiens entraînés en Afghanistan peut-il justifier l’invasion de l’Irak ? Nous sommes là devant une réalité simulée à grande échelle. Ainsi ma contribution se conclut-elle comme elle a commencé, en rappelant la déclaration prophétique de Karl Kraus à l’automne 1915 – déclaration qui n’a rien perdu de sa valeur quatre-vingt-dix ans plus tard : « Comment ce monde est-il gouverné et conduit à la guerre ? — Les diplomates disent des mensonges aux journalistes puis ils les croient quand ils les voient imprimés. »
« La Loi ardente ». Elias Canetti auditeur et lecteur de Karl Kraus, Gerald Stieg
Pour Canetti, « étudiant de l’université Karl Kraus » qui s’interroge sur ce qu’il a vraiment appris – « Qu’a-t-il fait passer en moi au point que je ne saurais plus le séparer de ma personne ? » –, le monstre est resté indissociable de sa personne. Et c’est évidemment l’aspect éthique du satiriste qui fascine le plus Canetti, « le sentiment d’absolue responsabilité. […] Aujourd’hui encore, ce modèle se dresse devant moi avec une telle puissance que toutes les formulations ultérieures de la même exigence ne peuvent me paraître qu’insuffisantes. » Mais Canetti ne décrit pas seulement le fonctionnement de « l’instance absolue » du satiriste, il la reconnaît malgré les anathèmes de 1934.
Lettre à Karl Kraus, Georges Canetti (1934)
Freud « et les conséquences ». Kraus et la psychanalyse, ou les enjeux d’une hostilité, Jean-François Laplénie
Entre Karl Kraus et Sigmund Freud, tout semblait pourtant si bien commencer… Contrairement à une légende tenace, les positions des deux hommes s’avèrent être très proches durant les premières années du XXe siècle. L’estime réciproque qu’ils se portent jusqu’en 1907 se fait jour dans leurs lettres et leurs œuvres. De fait, les similarités sont frappantes : tous deux travaillent alors à une redéfinition du concept de perversion, s’opposent à la pénalisation de certains comportements sexuels (comme l’homosexualité) et s’efforcent d’affranchir le domaine de l’érotisme (Kraus) et de la sexualité (Freud) du statut d’exception où les place la morale bourgeoise. Sous la plume de Kraus, les allusions aux toutes jeunes théories freudiennes ont valeur de preuve de respect. Freud, de son côté, cite le satiriste à plusieurs reprises dans ses écrits de la décennie 1900. Pourtant, le changement de ton est sensible chez Kraus dès 1907, et l’alliance objective des premiers temps se mue très rapidement, de part et d’autre, en une situation d’hostilité déclarée.
Kraus contre Musil : la guerre du silence, Stéphane Gödicke
À première vue, beaucoup de choses auraient dû rapprocher Karl Kraus et Robert Musil : même génération, même classe sociale, mêmes fréquentations à Vienne ; même fibre sociale, même sympathie « de gauche » ; même regard lucide sur leur société ; même attitude critique face au monde qui les entoure, un refus des idées reçues et de l’ordre établi, un rejet des dogmes et de toutes les formes de simplification de la pensée ; enfin, ils font preuve d’une même intransigeance face aux exigences de la littérature, à laquelle ils sacrifient tout le reste. Or malgré tout cela, Kraus et Musil se sont superbement ignorés tout au long de leur carrière, observant l’un envers l’autre un silence glacé. Les traces de Kraus chez Musil sont rares, les traces de Musil chez Kraus sont nulles. Au regard de la proximité géographique, sociale et littéraire, ce silence mérite d’être commenté
« Apprendre à voir des abîmes là où sont des lieux communs » : le satiriste et la pédagogie de la nation, Jacques Bouveresse
En 1921, Kraus avait écrit : « On aiderait l’homme si on pouvait lui ouvrir, sinon l’œil pour l’écriture d’autrui, du moins l’oreille pour sa propre langue, et lui faire vivre à nouveau les significations que, sans le savoir, il porte quotidiennement à la bouche. » Réapprendre aux utilisateurs de la langue allemande à entendre ce qu’ils disent eux-mêmes et à lire réellement ce que d’autres écrivent, en particulier ce qu’écrivent les journaux, a toujours été, pour Kraus, la chose essentielle, dont dépend pour ainsi dire tout le reste. Même en 1933, quand quelque chose de pire encore que tout ce qu’il avait été capable d’imaginer est arrivé, cela ne l’a pas fait changer d’attitude, mais l’a plutôt renforcé dans son idée que les questions de langage étaient tout sauf secondaires et anodines.
En traduisant Karl Kraus, Jean-Louis Besson et Heinz Schwarzinger — Pierre Deshusses
Comme beaucoup de grands auteurs, Kraus a plusieurs langues : théâtre, poésie, essai, polémique. Mais chaque fois il y a une même patte, à laquelle on le reconnaît vraiment. Troisième nuit de Walpurgis est le dernier grand texte de Kraus. Écrit de mai à septembre 1933, donc cinq mois après l’arrivée de Hitler au pouvoir en janvier de la même année, il est vraiment stupéfiant : on peut dire qu’en mai 1933 Kraus a tout vu et tout compris – parce que tout était déjà là dans l’actualité du moment.
Quant aux Derniers Jours de l’humanité, pièce d’un théâtre démesuré qui traite de la Première Guerre mondiale, c’est toute l’énergie et le souffle – qui, évidemment, est un énorme cadeau – que les traducteurs ont avant tout voulu donner aux acteurs et aux lecteurs.
DES DERNIERS JOURS À LA TROISIÈME NUIT
« L’humanité, la balle lui est entrée par une oreille et ressortie par l’autre… », Karl Kraus — extrait des Derniers Jours de l’humanité (1919)
« Un savetier de Bohême est plus proche du sens de la vie qu’un penseur néo-allemand… », Karl Kraus — extrait de Troisième nuit de Walpurgis (1933)
FACKELKRAUS
Fac-similé du n° 1 de la Fackel (1899)
Le Flambeau, début avril 1899, Ire année, n° 1
Fac-similé du n° 888 de la Fackel (1933)
« Le procès Friedjung », fin décembre 1909, XIe année, n° 293
Fac-similé du n° 917–922 de la Fackel (1936)
« L’aventure techno-romantique », mai 1918, XXe année, n° 474–483
Fac-similé de l’appel à la démission du préfet Schober (1927)
« Réponse d’une non-sentimentale à Rosa Luxemburg », novembre 1920, n° 554–556
HISTOIRE RADICALE
« Archives oubliées d’une résistance obscure à la guerre de trente ans du capitalisme mondial au xxe siècle. Introduction aux textes de Monatte, Chardon & Prudhommeaux », par Charles Jacquier
« Pourquoi je démissionne du comité confédéral », par Pierre Monatte
« Les anarchistes & la guerre : deux attitudes », par Pierre Chardon
Trois textes signés du « camarade A. P. », André Prudhommeaux
« L’ordre règne en Allemagne. Le bilan de douze ans de “bolchevisation” du prolétariat allemand (1 — De Max Hölz à Van der Lubbe »)
« La barbarie commence à un. Quand la presse bourgeoise découvre les atrocités hitlériennes »
« Rudolf Rocker & la position anarchiste devant la guerre » |
En ligne : |
http://atheles.org/agone/revueagone/agone35et36/index.html |
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Titre : |
35-36 - Les guerres de Karl Kraus |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2006 |
Importance : |
1 fichier pdf (314p.) |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
0(082) Critique / extrait document / citations 171:329.18 Antifascisme - Lutte contre l'extrême droite 821.112.2 Littérature allemande 929 Kraus, Karl (1874-1936) 94(100)"1914/18" Histoire Première Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
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Résumé : |
« “Karl Kraus est le seul Autrichien de ce siècle à avoir gagné deux guerres mondiales.” (Hans Weigel) Il a moralement gagné la première notamment en publiant, avec Les Derniers Jours de l’humanité, un des réquisitoires les plus impitoyables qui aient jamais été conçus contre elle et contre la guerre en général. Et il n’y a rien d’artificiel ou d’exagéré dans le fait de suggérer qu’il a gagné également de façon anticipée la deuxième, en écrivant, en 1933, avec la Troisième nuit de Walpurgis, un des textes les plus perspicaces et les plus puissants qui aient été produits sur une catastrophe dont il n’a pourtant vécu que les débuts, puisqu’il est mort en 1936, avant d’avoir connu le pire. »
Suivant la parution simultanée, à l’hiver 2005, de la traduction de ces deux ouvrages en français, ce numéro est consacré à certains aspects des nombreuses guerres que Kraus a menées non seulement contre la guerre, mais également contre le mensonge, la corruption, l’inhumanité et la barbarie sous toutes leurs formes.
Ce numéro est issu d’un colloque organisé au Collège de France, le 29 mars 2005, sous la direction de Jacques Bouveresse et Gerald Stieg, et dédié à la mémoire d’un autre intellectuel autrichien, disparu récemment, qui a mené, lui aussi, toute sa vie un combat infatigable pour la cause de la liberté et de la justice : Felix Kreilssler (1917–2004), résistant, déporté à Buchenwald, professeur émérite à l’université de Rouen et créateur de la revue Austriaca. Cahiers universitaires d’information sur l’Autriche. |
Note de contenu : |
SOMMAIRE
Karl Kraus et la construction de la réalité virtuelle, Edward Timms
L’attaque austro-hongroise contre la Serbie en août 1914 comportait tout au moins un zeste de logique puisque le complot visant à assassiner l’archiduc François-Ferdinand fut bel et bien ourdi à Belgrade. Mais comment un acte de terrorisme commis par des Saoudiens entraînés en Afghanistan peut-il justifier l’invasion de l’Irak ? Nous sommes là devant une réalité simulée à grande échelle. Ainsi ma contribution se conclut-elle comme elle a commencé, en rappelant la déclaration prophétique de Karl Kraus à l’automne 1915 – déclaration qui n’a rien perdu de sa valeur quatre-vingt-dix ans plus tard : « Comment ce monde est-il gouverné et conduit à la guerre ? — Les diplomates disent des mensonges aux journalistes puis ils les croient quand ils les voient imprimés. »
« La Loi ardente ». Elias Canetti auditeur et lecteur de Karl Kraus, Gerald Stieg
Pour Canetti, « étudiant de l’université Karl Kraus » qui s’interroge sur ce qu’il a vraiment appris – « Qu’a-t-il fait passer en moi au point que je ne saurais plus le séparer de ma personne ? » –, le monstre est resté indissociable de sa personne. Et c’est évidemment l’aspect éthique du satiriste qui fascine le plus Canetti, « le sentiment d’absolue responsabilité. […] Aujourd’hui encore, ce modèle se dresse devant moi avec une telle puissance que toutes les formulations ultérieures de la même exigence ne peuvent me paraître qu’insuffisantes. » Mais Canetti ne décrit pas seulement le fonctionnement de « l’instance absolue » du satiriste, il la reconnaît malgré les anathèmes de 1934.
Lettre à Karl Kraus, Georges Canetti (1934)
Freud « et les conséquences ». Kraus et la psychanalyse, ou les enjeux d’une hostilité, Jean-François Laplénie
Entre Karl Kraus et Sigmund Freud, tout semblait pourtant si bien commencer… Contrairement à une légende tenace, les positions des deux hommes s’avèrent être très proches durant les premières années du XXe siècle. L’estime réciproque qu’ils se portent jusqu’en 1907 se fait jour dans leurs lettres et leurs œuvres. De fait, les similarités sont frappantes : tous deux travaillent alors à une redéfinition du concept de perversion, s’opposent à la pénalisation de certains comportements sexuels (comme l’homosexualité) et s’efforcent d’affranchir le domaine de l’érotisme (Kraus) et de la sexualité (Freud) du statut d’exception où les place la morale bourgeoise. Sous la plume de Kraus, les allusions aux toutes jeunes théories freudiennes ont valeur de preuve de respect. Freud, de son côté, cite le satiriste à plusieurs reprises dans ses écrits de la décennie 1900. Pourtant, le changement de ton est sensible chez Kraus dès 1907, et l’alliance objective des premiers temps se mue très rapidement, de part et d’autre, en une situation d’hostilité déclarée.
Kraus contre Musil : la guerre du silence, Stéphane Gödicke
À première vue, beaucoup de choses auraient dû rapprocher Karl Kraus et Robert Musil : même génération, même classe sociale, mêmes fréquentations à Vienne ; même fibre sociale, même sympathie « de gauche » ; même regard lucide sur leur société ; même attitude critique face au monde qui les entoure, un refus des idées reçues et de l’ordre établi, un rejet des dogmes et de toutes les formes de simplification de la pensée ; enfin, ils font preuve d’une même intransigeance face aux exigences de la littérature, à laquelle ils sacrifient tout le reste. Or malgré tout cela, Kraus et Musil se sont superbement ignorés tout au long de leur carrière, observant l’un envers l’autre un silence glacé. Les traces de Kraus chez Musil sont rares, les traces de Musil chez Kraus sont nulles. Au regard de la proximité géographique, sociale et littéraire, ce silence mérite d’être commenté
« Apprendre à voir des abîmes là où sont des lieux communs » : le satiriste et la pédagogie de la nation, Jacques Bouveresse
En 1921, Kraus avait écrit : « On aiderait l’homme si on pouvait lui ouvrir, sinon l’œil pour l’écriture d’autrui, du moins l’oreille pour sa propre langue, et lui faire vivre à nouveau les significations que, sans le savoir, il porte quotidiennement à la bouche. » Réapprendre aux utilisateurs de la langue allemande à entendre ce qu’ils disent eux-mêmes et à lire réellement ce que d’autres écrivent, en particulier ce qu’écrivent les journaux, a toujours été, pour Kraus, la chose essentielle, dont dépend pour ainsi dire tout le reste. Même en 1933, quand quelque chose de pire encore que tout ce qu’il avait été capable d’imaginer est arrivé, cela ne l’a pas fait changer d’attitude, mais l’a plutôt renforcé dans son idée que les questions de langage étaient tout sauf secondaires et anodines.
En traduisant Karl Kraus, Jean-Louis Besson et Heinz Schwarzinger — Pierre Deshusses
Comme beaucoup de grands auteurs, Kraus a plusieurs langues : théâtre, poésie, essai, polémique. Mais chaque fois il y a une même patte, à laquelle on le reconnaît vraiment. Troisième nuit de Walpurgis est le dernier grand texte de Kraus. Écrit de mai à septembre 1933, donc cinq mois après l’arrivée de Hitler au pouvoir en janvier de la même année, il est vraiment stupéfiant : on peut dire qu’en mai 1933 Kraus a tout vu et tout compris – parce que tout était déjà là dans l’actualité du moment.
Quant aux Derniers Jours de l’humanité, pièce d’un théâtre démesuré qui traite de la Première Guerre mondiale, c’est toute l’énergie et le souffle – qui, évidemment, est un énorme cadeau – que les traducteurs ont avant tout voulu donner aux acteurs et aux lecteurs.
DES DERNIERS JOURS À LA TROISIÈME NUIT
« L’humanité, la balle lui est entrée par une oreille et ressortie par l’autre… », Karl Kraus — extrait des Derniers Jours de l’humanité (1919)
« Un savetier de Bohême est plus proche du sens de la vie qu’un penseur néo-allemand… », Karl Kraus — extrait de Troisième nuit de Walpurgis (1933)
FACKELKRAUS
Fac-similé du n° 1 de la Fackel (1899)
Le Flambeau, début avril 1899, Ire année, n° 1
Fac-similé du n° 888 de la Fackel (1933)
« Le procès Friedjung », fin décembre 1909, XIe année, n° 293
Fac-similé du n° 917–922 de la Fackel (1936)
« L’aventure techno-romantique », mai 1918, XXe année, n° 474–483
Fac-similé de l’appel à la démission du préfet Schober (1927)
« Réponse d’une non-sentimentale à Rosa Luxemburg », novembre 1920, n° 554–556
HISTOIRE RADICALE
« Archives oubliées d’une résistance obscure à la guerre de trente ans du capitalisme mondial au xxe siècle. Introduction aux textes de Monatte, Chardon & Prudhommeaux », par Charles Jacquier
« Pourquoi je démissionne du comité confédéral », par Pierre Monatte
« Les anarchistes & la guerre : deux attitudes », par Pierre Chardon
Trois textes signés du « camarade A. P. », André Prudhommeaux
« L’ordre règne en Allemagne. Le bilan de douze ans de “bolchevisation” du prolétariat allemand (1 — De Max Hölz à Van der Lubbe »)
« La barbarie commence à un. Quand la presse bourgeoise découvre les atrocités hitlériennes »
« Rudolf Rocker & la position anarchiste devant la guerre » |
En ligne : |
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