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La Renaissance du nationalisme flamand in Courrier Hebdomadaire, 675-676 ([07/03/1975])
[article] La Renaissance du nationalisme flamand : après 1945 : création d'un mouvement de jeunesse rénové et apparition d'une presse d'opposition [texte imprimé] . - 1975 . - pp. 12 - 46.
Langues : Français (fre)
in Courrier Hebdomadaire > 675-676 [07/03/1975] . - pp. 12 - 46
Catégories : (493) Belgique
061.213 Organisations de jeunesse
070 Presse Journalisme Médias
329.17 Tendance nationaliste
329.18 Tendance d'extrême droite
329.18(091) Histoire de l'extrême droite
329.18(493) Were Di
329.18-055.1(493) VMO (Vlaamse Militanten Orde)
329.18-055.1(493) Voorpost (B)
329.4(493) Volksunie (VU)
353(493=393) Flandre
929 Dillen, Karel
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La Renaissance du nationalisme flamand : après 1945 : création d'un mouvement de jeunesse rénové et apparition d'une presse d'opposition Type de document : texte imprimé Année de publication : 1975 Article en page(s) : pp. 12 - 46 Langues : Français (fre) Catégories : (493) Belgique
061.213 Organisations de jeunesse
070 Presse Journalisme Médias
329.17 Tendance nationaliste
329.18 Tendance d'extrême droite
329.18(091) Histoire de l'extrême droite
329.18(493) Were Di
329.18-055.1(493) VMO (Vlaamse Militanten Orde)
329.18-055.1(493) Voorpost (B)
329.4(493) Volksunie (VU)
353(493=393) Flandre
929 Dillen, Karel
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Courrier Hebdomadaire > 675-676 [07/03/1975] . - pp. 12 - 46Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 18434/1 P/2469 Périodique Réserve Périodiques Disponible Rencontre en Espagne avec Paul Van Aerschodt, un des derniers collabos belges en vie, qui a échappé au peloton d’exécution / Gilbert Dupont
Rencontre en Espagne avec Paul Van Aerschodt, un des derniers collabos belges en vie, qui a échappé au peloton d’exécution [document multimédia] / Gilbert Dupont, Auteur . - Dernière Heure, 04-07/02/2011 . - 7 articles (8 p.) ; 30 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 352(493) La Louvière
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Van Aerschodt,, PaulIndex. décimale : 929 Biographies Résumé : Introduction au 1er article :
SAINT-SÉBASTIEN En avril 1946, le conseil de guerre de Charleroi a condamné à mort le collaborateur Paul Van Aerschodt, 24 ans, de Houdeng-Aimeries. Échappé avant le procès, Van Aerschodt n’a pas été exécuté.
Sous l’occupation nazie, Van Aerschodt, qui “faisait régner la terreur dans la région du Centre” , était appelé GBR par la population, Grand Blond avec son Revolver . Pendant un demi-siècle, on a cru GBR mort.
Van Aerschodt n’est pas mort. GBR a 88 ans. Il est devant nous. Nous sommes dans le Pays basque espagnol.
L’identité a changé : Paul Van Aerschodt s’appelle Pablo Simons, et le cheveu a blanchi comme la neige. Mais Van Aerschodt n’a rien oublié. Sa mémoire est prodigieuse.
Nous rencontrons un homme loquace et en pleine forme. Il vit dans le confort d’un penthouse du centre-ville de Saint-Sébastien avec Maria-Jesus, sa femme bolivienne âgée de 90 ans, entouré de l’amour de leurs cinq enfants et sept petits-enfants.
Les interviews ont été filmés et peuvent être visionnées sur le site de la DHEn ligne : http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/341724/oui-j-etais-un-collabo-et- [...] Format de la ressource électronique : 1er article Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Rencontre en Espagne avec Paul Van Aerschodt, un des derniers collabos belges en vie, qui a échappé au peloton d’exécution Type de document : document multimédia Auteurs : Gilbert Dupont, Auteur Editeur : Dernière Heure Année de publication : 04-07/02/2011 Importance : 7 articles (8 p.) Format : 30 cm Langues : Français (fre) Catégories : 352(493) La Louvière
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Van Aerschodt,, PaulIndex. décimale : 929 Biographies Résumé : Introduction au 1er article :
SAINT-SÉBASTIEN En avril 1946, le conseil de guerre de Charleroi a condamné à mort le collaborateur Paul Van Aerschodt, 24 ans, de Houdeng-Aimeries. Échappé avant le procès, Van Aerschodt n’a pas été exécuté.
Sous l’occupation nazie, Van Aerschodt, qui “faisait régner la terreur dans la région du Centre” , était appelé GBR par la population, Grand Blond avec son Revolver . Pendant un demi-siècle, on a cru GBR mort.
Van Aerschodt n’est pas mort. GBR a 88 ans. Il est devant nous. Nous sommes dans le Pays basque espagnol.
L’identité a changé : Paul Van Aerschodt s’appelle Pablo Simons, et le cheveu a blanchi comme la neige. Mais Van Aerschodt n’a rien oublié. Sa mémoire est prodigieuse.
Nous rencontrons un homme loquace et en pleine forme. Il vit dans le confort d’un penthouse du centre-ville de Saint-Sébastien avec Maria-Jesus, sa femme bolivienne âgée de 90 ans, entouré de l’amour de leurs cinq enfants et sept petits-enfants.
Les interviews ont été filmés et peuvent être visionnées sur le site de la DHEn ligne : http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/341724/oui-j-etais-un-collabo-et- [...] Format de la ressource électronique : 1er article Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46648 dossier 04/02/2011 Périodique Libre-accès Farde Dossiers Disponible
René Dupont : dossier personnel [objet à 3 dimensions, artefacts, ...] . - [s.d.].
Documents donnés le 23/07/2014 par le fils de R. Dupont
Langues : Français (fre)
Catégories : 929 Dupont, René
930.25 Archives (lieux et documents)
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Stalag / Oflag / Prisonnier de guerreNote de contenu : Documents :
- le matricule Stalag de M. René Dupont (père), prisonnier de guerre belge au Stalag X C à Steyerberg (Kreis Nienburg Weser)
- 1 étui en cuir avec cordon pour ranger le matricule
- 1 extrait de journal (titre et date inconnus) avec une photographie des vestiges du Stalag X C à SteyerbergPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : René Dupont : dossier personnel Type de document : objet à 3 dimensions, artefacts, ... Note générale : Documents donnés le 23/07/2014 par le fils de R. Dupont Langues : Français (fre) Catégories : 929 Dupont, René
930.25 Archives (lieux et documents)
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Stalag / Oflag / Prisonnier de guerreNote de contenu : Documents :
- le matricule Stalag de M. René Dupont (père), prisonnier de guerre belge au Stalag X C à Steyerberg (Kreis Nienburg Weser)
- 1 étui en cuir avec cordon pour ranger le matricule
- 1 extrait de journal (titre et date inconnus) avec une photographie des vestiges du Stalag X C à SteyerbergPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49151 dossier personnel / Dupont Documents divers Bureau Bureau accessible Exclu du prêt Documents numériques
Matricule Stalag, étui et article de journal - René dupontImage Jpeg René Noël et l'Union démocratique et progressiste, 1971-1982 / Fabrice Maerten in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 15 (2005)
[article] René Noël et l'Union démocratique et progressiste, 1971-1982 : À la recherche d'un autre communisme dans un Borinage en crises [texte imprimé] / Fabrice Maerten, Auteur . - 2005 . - pp. 435-459.
Article en français - Résumé en néerlandais et en anglais
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 15 (2005) . - pp. 435-459
Catégories : 329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche
353(493) Hainaut, province
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : Le Borinage constitue a priori pendant la majeure partie du 20e siècle un terrain de prédilection pour la propagation du communisme. En effet, sa population est, en tout cas jusqu'au début des années 60, largement ouvrière. En outre, elle est contrainte à un niveau de vie peu élevé et soumise à des crises économiques répétées qui finiront par démanteler le tissu industriel local et provoquer un important chômage endémique. Pourtant, jamais le Parti communiste ne parviendra à ébranler de manière significative un Parti socialiste tout-puissant dans la région dès la fin du 19e siècle.
L'objet de l'article est de mettre en lumière ce qui constitue sans doute le dernier épisode marquant de cette lutte inégale. L'Union démocratique et progressiste, tentative spécifique de répandre le communisme dans le Borinage, y entama en effet pendant quelques années le crédit des socialistes. Le succès initial de l'UDP doit beaucoup à la personnalité de son fondateur, le sénateur communiste René Noël, qui sut tirer profit de son excellente réputation acquise à la tête de la commune de Cuesmes pour obtenir aux communales de 1971 le plébiscite d'une population montoise à la recherche d'un homme et d'un programme providentiels aptes à la faire sortir de la crise.
Mais la réussite fut de courte durée. Seule des quatre composantes censées constituer l'Union, le Parti communiste formait un ensemble vraiment solide. Les trois autres, notamment le groupe des démocrates-chrétiens dont l'état d'esprit marqua l'initiative, n'étaient pas assez robustes pour résister aux pressions extérieures. En outre, Noël était pratiquement à lui seul le ciment d'un mouvement plutôt hétéroclite. Ce dernier unissait en effet des éléments d'un monde ouvrier sur le déclin à une fraction des employés et des fonctionnaires ne se reconnaissant pas dans la société de consommation. Sans la présence effective de son homme orchestre, l'UDP fut de fait incapable de se développer en dehors du Borinage. Mais même là, la cohabitation s'avéra difficile lorsque survinrent les premiers échecs. Le mouvement était déjà bien malade lorsque s'abattit la grande crise des années 70. Celle-ci, en faisant disparaître l'ancienne classe ouvrière et se réfugier la population salariée des vieux bassins industriels sous la protection du puissant PSB, accéléra simplement le processus de désintégration de l'organisation.
Vu sous un certain angle – celui de l'acharnement à promouvoir des réformes de structures anticapitalistes et à rêver d'entreprises gérées par les ouvriers – l'UDP et son leader furent le reflet d'un groupe social en voie d'extinction, incapable ou refusant de percevoir les profondes mutations économiques, sociales et culturelles à l'œuvre à l'époque. Mais on ne peut nier la hardiesse et l'esprit novateur d'un projet faisant fi des véritables murailles idéologiques séparant alors les salariés de Wallonie, attentif aux dimensions non matérielles de la vie en société et promoteur d'une participation plus active des citoyens à la construction de leur Cité. En somme, le mouvement se situait à la croisée de deux chemins, étant à la fois symbolique du crépuscule des partis communistes et annonciateur de l'éclosion prochaine des formations écologistes.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : René Noël et l'Union démocratique et progressiste, 1971-1982 : À la recherche d'un autre communisme dans un Borinage en crises Type de document : texte imprimé Auteurs : Fabrice Maerten, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 435-459 Note générale : Article en français - Résumé en néerlandais et en anglais Langues : Français (fre) Catégories : 329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche
353(493) Hainaut, province
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : Le Borinage constitue a priori pendant la majeure partie du 20e siècle un terrain de prédilection pour la propagation du communisme. En effet, sa population est, en tout cas jusqu'au début des années 60, largement ouvrière. En outre, elle est contrainte à un niveau de vie peu élevé et soumise à des crises économiques répétées qui finiront par démanteler le tissu industriel local et provoquer un important chômage endémique. Pourtant, jamais le Parti communiste ne parviendra à ébranler de manière significative un Parti socialiste tout-puissant dans la région dès la fin du 19e siècle.
L'objet de l'article est de mettre en lumière ce qui constitue sans doute le dernier épisode marquant de cette lutte inégale. L'Union démocratique et progressiste, tentative spécifique de répandre le communisme dans le Borinage, y entama en effet pendant quelques années le crédit des socialistes. Le succès initial de l'UDP doit beaucoup à la personnalité de son fondateur, le sénateur communiste René Noël, qui sut tirer profit de son excellente réputation acquise à la tête de la commune de Cuesmes pour obtenir aux communales de 1971 le plébiscite d'une population montoise à la recherche d'un homme et d'un programme providentiels aptes à la faire sortir de la crise.
Mais la réussite fut de courte durée. Seule des quatre composantes censées constituer l'Union, le Parti communiste formait un ensemble vraiment solide. Les trois autres, notamment le groupe des démocrates-chrétiens dont l'état d'esprit marqua l'initiative, n'étaient pas assez robustes pour résister aux pressions extérieures. En outre, Noël était pratiquement à lui seul le ciment d'un mouvement plutôt hétéroclite. Ce dernier unissait en effet des éléments d'un monde ouvrier sur le déclin à une fraction des employés et des fonctionnaires ne se reconnaissant pas dans la société de consommation. Sans la présence effective de son homme orchestre, l'UDP fut de fait incapable de se développer en dehors du Borinage. Mais même là, la cohabitation s'avéra difficile lorsque survinrent les premiers échecs. Le mouvement était déjà bien malade lorsque s'abattit la grande crise des années 70. Celle-ci, en faisant disparaître l'ancienne classe ouvrière et se réfugier la population salariée des vieux bassins industriels sous la protection du puissant PSB, accéléra simplement le processus de désintégration de l'organisation.
Vu sous un certain angle – celui de l'acharnement à promouvoir des réformes de structures anticapitalistes et à rêver d'entreprises gérées par les ouvriers – l'UDP et son leader furent le reflet d'un groupe social en voie d'extinction, incapable ou refusant de percevoir les profondes mutations économiques, sociales et culturelles à l'œuvre à l'époque. Mais on ne peut nier la hardiesse et l'esprit novateur d'un projet faisant fi des véritables murailles idéologiques séparant alors les salariés de Wallonie, attentif aux dimensions non matérielles de la vie en société et promoteur d'une participation plus active des citoyens à la construction de leur Cité. En somme, le mouvement se situait à la croisée de deux chemins, étant à la fois symbolique du crépuscule des partis communistes et annonciateur de l'éclosion prochaine des formations écologistes.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 15 (2005) . - pp. 435-459Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40545/1 p/5213 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Réparations, annexions ou rectifications ? / Christoph Brüll in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 16 (novembre 2005)
[article] Réparations, annexions ou rectifications ? : Le problème de la frontière belgo-allemande après la Seconde Guerre mondiale, 1945-1949 [texte imprimé] / Christoph Brüll, Auteur . - 2005 . - pp. 91-131.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 91-131
Catégories : 321.01 Pouvoirs.Frontières
327 Relations internationales
353(493=30) Communauté germanophone
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(430) Histoire de l'Allemagne
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : - Article en français - Résumé en néerlandais et en anglais
Résumé :
Les problèmes autour de la frontière belgo-allemande resurgis après 1945 font partie de ces épisodes oubliés de l'histoire des deux pays. L'article met en évidence la naissance des revendications belges et leur contexte. Si dans les milieux gouvernementaux, représentés par le ministre des Affaires étrangères, Paul-Henri Spaak, il existe surtout la volonté de "réparer" les anomalies du tracé frontalier fixé dans les années 1920, certains milieux belges – dans un climat de ressentiments anti-allemands et d'incertitude générale à propos de l'avenir de l'Allemagne – présentent des revendications territoriales et des demandes de réparations assez importantes en compensation aux biens belges volés et pillés par les Allemands au temps de l'occupation. Une des voix les plus importantes de ces milieux est le Comité belge du Rhin (CBR) qui, en collaboration avec des comités étrangers, élève de nombreuses revendications d'ordre économique et territorial à l'égard de l'Allemagne vaincue. Dans leur vision la plus maximaliste, le CBR demande soit l'annexion, soit l'utilisation de toute l'infrastructure du bassin industriel s'étendant entre Aix-la-Chapelle et Cologne. Persuadé que l'annexion de territoires allemands importants comportant une partie relativement grande de la population allemande ne contribuerait pas à la stabilité de la paix en Europe occidentale, le gouvernement prend en 1946 la décision de ne demander que très peu de territoires allemands dans le sens d'une "rectification" de frontière. Les revendications belges à l'égard de l'Allemagne sont ainsi formulées dans trois mémorandums de novembre 1946 et de janvier 1947. Le volet des revendications territoriales rencontre la faveur des Alliés anglo-saxons. Mais il faudra attendre l'année 1948 pour en arriver à un traitement diplomatique de la question frontalière. Entre-temps, l'on assiste de part et d'autre de la frontière belgo-allemande à la formation de deux blocs, l'un en faveur d'un rattachement de communes allemandes à la Belgique, l'autre contre celui-ci. De nombreuses pétitions parviennent alors au ministère des Affaires étrangères de Bruxelles. On n'arrivera pourtant jamais à spécifier le taux de "Pro-Belges" par rapport aux "Pro-Allemands". L'opinion publique allemande s'oppose vigoureusement à toute amputation de la frontière occidentale de l'Allemagne. Le plus grand adversaire des rectifications de frontière est le ministre-président de Rhénanie du Nord-Westphalie, Karl Arnold, qui dans cette affaire devient une sorte de "ministre des Affaires étrangères de la zone britannique".
Par une décision d'un comité de travail des Six Puissances (États-Unis, Royaume-Uni, France et Benelux), datant de mars 1949, la Belgique se voit octroyée le droit de rattacher provisoirement 30 km² de territoire allemand habité par 3.850 Allemands. Cependant, en avril 1949 le gouvernement belge renonce à la plus grande partie de ces territoires, de sorte que seulement 500 Allemands soient finalement soumises à une administration militaire belge. Cette administration militaire tient compte du caractère provisoire de ces rattachements, le tracé définitif de la frontière étant soumis à un traité de paix entre la Belgique et l'Allemagne. Un traité bilatéral sera finalement conclu en 1956. Le tracé frontalier négocié sera alors accepté par les Alliés occidentaux.
La décision de renonciation du gouvernement belge qui repose en fait sur de simples considérations économiques est présentée devant l'opinion publique belge et allemande comme "grand geste européen" ou comme "première réconciliation belgo-allemande" et contribue largement à l'image positive dont jouit Paul-Henri Spaak dans l'Allemagne des années 1950 et dans l'historiographie allemande.
Abordant un sujet traditionnel de l'histoire diplomatique, la fixation de frontières à l'issue d'un conflit armé, l'article considère la question de la frontière belgo-allemande comme un indicateur des relations belgo-allemandes après 1945.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Réparations, annexions ou rectifications ? : Le problème de la frontière belgo-allemande après la Seconde Guerre mondiale, 1945-1949 Type de document : texte imprimé Auteurs : Christoph Brüll, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 91-131 Langues : Français (fre) Catégories : 321.01 Pouvoirs.Frontières
327 Relations internationales
353(493=30) Communauté germanophone
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(430) Histoire de l'Allemagne
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : - Article en français - Résumé en néerlandais et en anglais
Résumé :
Les problèmes autour de la frontière belgo-allemande resurgis après 1945 font partie de ces épisodes oubliés de l'histoire des deux pays. L'article met en évidence la naissance des revendications belges et leur contexte. Si dans les milieux gouvernementaux, représentés par le ministre des Affaires étrangères, Paul-Henri Spaak, il existe surtout la volonté de "réparer" les anomalies du tracé frontalier fixé dans les années 1920, certains milieux belges – dans un climat de ressentiments anti-allemands et d'incertitude générale à propos de l'avenir de l'Allemagne – présentent des revendications territoriales et des demandes de réparations assez importantes en compensation aux biens belges volés et pillés par les Allemands au temps de l'occupation. Une des voix les plus importantes de ces milieux est le Comité belge du Rhin (CBR) qui, en collaboration avec des comités étrangers, élève de nombreuses revendications d'ordre économique et territorial à l'égard de l'Allemagne vaincue. Dans leur vision la plus maximaliste, le CBR demande soit l'annexion, soit l'utilisation de toute l'infrastructure du bassin industriel s'étendant entre Aix-la-Chapelle et Cologne. Persuadé que l'annexion de territoires allemands importants comportant une partie relativement grande de la population allemande ne contribuerait pas à la stabilité de la paix en Europe occidentale, le gouvernement prend en 1946 la décision de ne demander que très peu de territoires allemands dans le sens d'une "rectification" de frontière. Les revendications belges à l'égard de l'Allemagne sont ainsi formulées dans trois mémorandums de novembre 1946 et de janvier 1947. Le volet des revendications territoriales rencontre la faveur des Alliés anglo-saxons. Mais il faudra attendre l'année 1948 pour en arriver à un traitement diplomatique de la question frontalière. Entre-temps, l'on assiste de part et d'autre de la frontière belgo-allemande à la formation de deux blocs, l'un en faveur d'un rattachement de communes allemandes à la Belgique, l'autre contre celui-ci. De nombreuses pétitions parviennent alors au ministère des Affaires étrangères de Bruxelles. On n'arrivera pourtant jamais à spécifier le taux de "Pro-Belges" par rapport aux "Pro-Allemands". L'opinion publique allemande s'oppose vigoureusement à toute amputation de la frontière occidentale de l'Allemagne. Le plus grand adversaire des rectifications de frontière est le ministre-président de Rhénanie du Nord-Westphalie, Karl Arnold, qui dans cette affaire devient une sorte de "ministre des Affaires étrangères de la zone britannique".
Par une décision d'un comité de travail des Six Puissances (États-Unis, Royaume-Uni, France et Benelux), datant de mars 1949, la Belgique se voit octroyée le droit de rattacher provisoirement 30 km² de territoire allemand habité par 3.850 Allemands. Cependant, en avril 1949 le gouvernement belge renonce à la plus grande partie de ces territoires, de sorte que seulement 500 Allemands soient finalement soumises à une administration militaire belge. Cette administration militaire tient compte du caractère provisoire de ces rattachements, le tracé définitif de la frontière étant soumis à un traité de paix entre la Belgique et l'Allemagne. Un traité bilatéral sera finalement conclu en 1956. Le tracé frontalier négocié sera alors accepté par les Alliés occidentaux.
La décision de renonciation du gouvernement belge qui repose en fait sur de simples considérations économiques est présentée devant l'opinion publique belge et allemande comme "grand geste européen" ou comme "première réconciliation belgo-allemande" et contribue largement à l'image positive dont jouit Paul-Henri Spaak dans l'Allemagne des années 1950 et dans l'historiographie allemande.
Abordant un sujet traditionnel de l'histoire diplomatique, la fixation de frontières à l'issue d'un conflit armé, l'article considère la question de la frontière belgo-allemande comme un indicateur des relations belgo-allemandes après 1945.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 91-131Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40936/1 p/5476 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Répression et archives judiciaires : problèmes et perspectives / Dirk Luyten in Bulletin du Cegesoma (30-50), 38 Dossier (été 2003)
Permalink2469-2470 - 2020 - La répression des collaborations, 1942-1952 (Bulletin de Courrier Hebdomadaire) / LUC HUYSE
PermalinkLa Répression des collaborations / LUC HUYSE
PermalinkLa Résistance / Henri Bernard
PermalinkLa Résistance belge antihitlérienne à travers les timbres / MARCEL SAUVEUR in Souviens-toi, 29-30 (juin-septembre 1992)
PermalinkLa Résistance belge antihitlérienne à travers les timbres / MARCEL SAUVEUR in Souviens-toi, 31 (décembre 1992)
PermalinkLa Résistance belge antihitlérienne à travers les timbres / MARCEL SAUVEUR in Souviens-toi, 32 (mars 1993)
PermalinkLa Résistance belge antihitlérienne à travers les timbres / MARCEL SAUVEUR in Souviens-toi, 33-34 (juin-septembre 1993)
PermalinkLa résistance en Belgique / Hubert Galle
PermalinkLa Résistance en Belgique, histoire partiale … ou histoire partielle ? / Alain Colignon
PermalinkLa Résistance dans le triangle Liège-Maastricht-Aix-la-Chapelle / GUY VANWISSEN in Résistance liégeoise, 122 (4e trimestre 1991)
PermalinkRésistance en Flandre / Jan Laplasse in Bulletin du Cegesoma (30-50), 40 (juin 2007)
PermalinkRésistance hier & aujourd'hui / René Deprez in Souviens-toi, 27 (décembre 1991)
PermalinkUne Résistance à l'ombre des écrans / Bénédicte Rochet in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 15 (2005)
PermalinkLa Résistance parmi les intellectuels / PAUL MICHOT in Chroniques de la résistance du Front de l'Indépendance, 6 (septembre 1979)
PermalinkRésistance / ROGER HACART
PermalinkLa Résistance, textes de Stavelot et d'ailleurs
PermalinkLes Résistances juives en Belgique occupée / Maxime Steinberg in Points critiques, 58 (décembre 1995 - janvier 1996)
PermalinkLes Résistants juifs, ces grands oubliés / Christian Laporte in Farde Articles 2003, (2003)
PermalinkRésister pour exister / Jean-Michel Teheux
PermalinkRésister pour exister / Présences et Actions Culturelles
PermalinkLa Résistible ascension de l'extrême droite / Communauté française de Belgique
PermalinkDe la responsabilité de l'Etat dans la déportation des Juifs / Maxime Steinberg in Points critiques, 64 (Janvier 2001)
PermalinkPermalinkLa restituion va s'accélérer / Christian Laporte in Farde Articles 2004, (2004)
PermalinkRésurgence / Marc Malcourant
PermalinkRésurgence de l'extrême droite en Belgique / O. VAN DE WERVE in MRAX info, 75 (Septembre 1994)
PermalinkLe retour à l'ordre / Virginie Devillez
PermalinkRetour sur le passé d'Hergé / Alain Colignon in Regards, 496 ([24/04/2001])
PermalinkRétrospective : la guerre scolaire et le pacte scolaire in Chambre.be, 5 (février 2005)
PermalinkDes retrouvailles, 50 ans après / Christian Laporte in Farde Articles 2002, (2002)
PermalinkLe rêve travailliste en Belgique / Wilfried Beerten
PermalinkRêves de liberté / Alain-Marie Ponsart
PermalinkRêves royaux / ALEXIS SCHWARZENBACH in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 5 (1999)
PermalinkLa révision pacifiste des manuels scolaires / Christophe Bechet in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 20 (décembre 2008)
PermalinkLa révolte des Gilles de Binche / Roland Baumann in La Revue Nouvelle, 3 (mars 2015)
PermalinkLa révolution évolutionniste en Belgique / Gabriel Hamoir
PermalinkLa Révolution liégeoise de 1789 / MARCELLA COLLE
PermalinkPermalinkPermalink2571-2572 - décembre 2023 - Rex dans l’entre-deux-guerres (Bulletin de Courrier Hebdomadaire) / Clément Ferrier
PermalinkRex en technicolor / Quentin Noirfalisse in Médor, 2 (mars 2016)
PermalinkRichard Kouperman / MAYA KLEIN in Cahiers de la Mémoire contemporaine, 2 (2000)
PermalinkLe Roi Léopold déporté en Allemagne sur ordre de Hommler in Souviens-toi, 71 (octobre-décembre 2003)
PermalinkRoi et nation / Laurence Van Ypersele in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 3 (1997)
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